05
Août
2017

La vie de la ruche en août

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Le plus dur est passé. Finis les essaimages répétés et la course aux miellées…
On va commencer à se diriger tout doucement vers la préparation de l’hivernage. Les abeilles s’agitent encore dans la ruche et profitent des dernières floraisons proposant quelques nectars sucrés et pollen. Mais le rythme se ralentit légèrement. Tout doucement les fleurs vont commencer à se flétrir clôturant ainsi une période intensive de miellées abondantes.
Les récoltes de miel s’achèvent sur certains ruchers. Pour les retardataires qui attendent les ultimes floraisons estivales il ne va plus falloir trop tarder maintenant.
Car fin août, début septembre, l’apiculteur va préparer les abeilles à leur entrée en période d’hivernage… Car oui, les abeilles hivernent durant la période de froid ! C’est qu’elles n’aiment pas trop ça le froid nos abeilles !

En attendant la colonie est organisée et le changement de rythme qui s’opère dans la nature, la pousse à revoir sa composition au sein de la ruche.

Zoom sur … La colonie de fin de saison

Exit les mâles qui vont être gentiment remerciés à la fin de l’été et raccompagnés aux portes de la ruche. Ne minimisons pas leur rôle essentiel de reproducteur car ces faux-bourdons, qui naissent d’ovules non fécondées, vont permettre de remplir la spermathèque des reines durant le vol nuptial.
Les mâles, qui féconderont une reine mourront quelques minutes après leur accouplement, car si les abeilles perdent une partie de leur abdomen avec leur dard, les faux-bourdons perdent une partie de leur système reproducteur qui reste accroché à la reine fécondée.
Hélas, mise à part leur rôle reproducteur, les faux bourdons ne participent pas aux travaux de la ruche. Ils deviennent une bouche à nourrir inutile. Durant l’hivernage les réserves vont se consommer petit à petit en fonction des besoins au sein de la colonie. Il faut donc essayer de conserver une équipe réduite où chaque abeille a un rôle à jouer…
Les faux-bourdons qui n’auront pas fécondé de reines et qui seront encore à la ruche, vont être expulsés et vont devoir s’en aller !
Pas simple la vie de mâles chez les abeilles !


De son côté, l’apiculteur …


Pour l’apiculteur, c’est la période de récoltes des dernières hausses, parties supérieures qu’il ajoute sur le corps des ruches pour récolter le miel.
Il va pouvoir ensuite extraire le miel dans sa miellerie et le mettre en pot.

Le miel extrait à froid est naturellement liquide lors de la mise en pot. C’est ensuite que survient le phénomène de cristallisation, dont nous vous avons déjà parlé ici. La cristallisation est un phénomène naturel et complexe qui intervient à différentes vitesses, mais qui demeure inévitable.

Le Saviez – vous ?

La bruyère est une plante qui fait de la résistance. Alors que la plupart des floraisons cessent à la mi-août, la bruyère callune, ou « Calluna vulgaris » peut prolonger sa floraison jusqu’en septembre.

La bruyère callune est une plante d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure.
Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres.

Un peu de poésie … La citation du mois !

« Abeille : Petit insecte capable de fabriquer du ciel. » de Pef Extrait du Dictionnaire des mots tordus

05
Juil
2017

La vie de la ruche en juillet

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Les premiers jours du mois de juillet suivent le même rythme que juin, avec une activité très dense à la ruche. Exception faites dès quelques jours de pluies que nous venons d’essuyer dans de nombreuses régions de France, le soleil est enfin de retour et avec lui, la reprise d’activité au sein des colonies. Les prévisions saisonnières annoncent le retour du soleil sur la quasi-totalité du territoire ce qui signifie que les abeilles vous pouvoir reprendre de plus belle leurs va-et-vient incessants, de la ruche aux champs et des champs à la ruche.
Et croyez-moi, les abeilles ne sont pas aux 35h. Elles peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de provisions florales et s’en revenir à la ruche les pattes chargées de pollen et le jabot gorgé de nectar sucré pendant plusieurs heures. Elles travaillent ainsi entre 12h et jusque 15h par jour… A cette époque de l’année leur durée de vie est d’ailleurs plus restreinte que durant l’hiver. En moyenne une abeille durant l’été vivra quelques semaines à peine, environ 5 à 6 semaines, alors que durant l’hiver l’abeille vit entre 5 et 6 mois.

Zoom sur … La fabrication du Miel

Saviez-vous que le miel est le résultat des interactions entre trois protagonistes ?
En effet à l’origine du miel, il y a la rencontre fortuite entre trois acteurs essentiels ; Les fleurs, les abeilles et… le temps.
Tout n’est alors qu’une question d’alchimie. La fleur s’offrira à l’abeille qui, attirée par l’odeur viendra puiser en elle un doux jus sucré.
Les abeilles butineuses et receveuses par un savant échange viendront façonner le nectar.
Les receveuses, durant la régurgitation du nectar, vont sécréter une enzyme, « l’invertase » qui va transformer le saccharose en glucose et fructose. Une certaine quantité de glucose va à son tour se transformer grâce à une seconde enzyme, « le glucose oxydase ».

Ce savant mélange ira doucement mûrir dans les alvéoles de cire prévues à cet effet dans la ruche. L’eau contenue dans la substance sera ensuite évacuée partiellement grâce à la chaleur maintenue dans la ruche par le battement d’ailes des ouvrières (environ 35°).

C’est lorsque la teneur en eau du miel est réduite à entre 17% et 22% environ qu’il est mûr. Les alvéoles de miel sont ensuite operculées par une fine pellicule de cire, protégeant ainsi le miel de l’humidité de l’air.
Un peu de temps et un soupçon de magie et c’est un merveilleux miel aux mille vertus qui verra bientôt le jour, offrant aux abeilles comme aux hommes un véritable trésor de la ruche aux bienfaits innombrables.

De son côté, l’apiculteur …

L’apiculteur, lors de la récolte de miel, vient prélever dans la ruche, les cadres de miel, bien remplis et aux rayons operculés, qu’il remplace par de nouveaux cadres. C’est ici que son expertise et son savoir-faire sont alors mis à contribution, puisqu’il doit à ce moment, veiller à laisser aux abeilles, suffisamment de réserves pour subvenir à leurs besoins durant la période hivernale.
Une ruche peur produire plus de 3 kg de miel par jour. Cette production dépasse largement le besoin en réserves des abeilles. L’apiculteur récolte et commercialise ainsi l’excédent de miel de la ruche.

Le Saviez – vous ?

Peu importe le type de miel extrait (crémeux, liquide), il finira par cristalliser (se figer).
La cristallisation du miel est un phénomène naturel lié à la teneur du miel en fructose, glucose et eau. Il touche presque tous les miels à plus ou moins long terme. Des miels pourront ainsi se figer au bout de quelques jours, semaines mois ou encore années.
Il est possible de retarder ou modifier temporairement la texture du miel pour le rendre plus liquide, bien qu’il soit préférable de le consommer en l’état pour conserver les apports nutritionnels et les qualités du miel.  Vous pourrez notamment le chauffer au bain marie à une température qui ne devra pas dépasser les 40°. Nous vous déconseillons fortement le chauffage à la micro-onde qui risque de « cuire » le miel et lui fera perdre tous ses attraits. Le mieux reste de le consommer tel quel pour profiter de tous ses bienfaits…

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister. Pour l’homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller. » Jacques-Yves Cousteau

27
Juin
2017

Visite aux Ruchers du Vexin

Une nouvelle fois, Stéphane, apiculteur aux Ruchers du Vexin en Ile France vous a ouvert les portes de son rucher samedi 24 juin dernier. L’occasion pour les personnes présentes de s’immerger dans l’univers passionnant des abeilles et de découvrir le métier d’apiculteur…

Un grand merci à Frédéric et Joy, parrains et participants à cette journée découverte, qui se sont improvisés photographes et reporters…

Les participants se sont montrés encore une fois ravis de cette journée découverte avec en toile de fond les abeilles ! Une journée vive en émotion…

Nous vous proposons de revivre en images cette journée. A noter que Stéphane propose encore quelques dates de visites sur son exploitation apicole durant le mois de juillet. Surtout n’hésitez pas à vous inscrire… https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

Nous vous mettons aussi des vidéos tournées par les participants durant l’animation.

Nous vous partageons enfin l’article paru dans Le Parisien ce lundi et dans lequel, Stéphane réagit sur la polémique autour de l’interdiction des pesticides de la famille des néonicotinoïdes…
Un article très intéressant dans lequel Stéphane vous dresse également le bilan de sa saison apicole et évoque les difficultés du métier d’apiculteur. Il explique enfin pourquoi il est primordial de mettre l’abeille au cœur des réflexions autour de la Loi Biodiversité…

Cliquez sur la photo afin de lire l’article…

Bonne lecture !

23
Juin
2017

Visite du Rucher de Wintershouse chez Thierry

Aujourd’hui, c’est Thierry, votre apiculteur du Rucher de Wintershouse qui prend sa plume (ou tout du moins son clavier d’ordinateur) pour vous faire vivre  ou revivre cette journée de visite au rucher.

Bonne lecture !

« En ce samedi matin, c’est une douzaine de personnes qui se présentent à mon domicile pour cette journée autour de l’Abeille. Elles seront « rejointes » par une dizaine d’autres lors de l’ouverture des ruches.

C’est sous un beau soleil que commencent les explication autour du matériel apicole et des différences entre la reine, les abeilles et les faux bourdons…. Le groupe se montre très intéressé et ce sont les échanges continus et les questions des participants intéressés qui permettent de faire vivre ce moment si enrichissant pour tous.

Puis vient la visite de la miellerie avec les différentes opérations pour extraire le miel et le conditionner. Mais je vois bien que plus l’heure avance et plus l’excitation se fait ressentir au sein du groupe qui a hâte d’aller titiller ses abeilles.

Et pour une fois la météo est de la partie et je vais pouvoir ouvrir et expliquer, montrer, raconter l’Abeille .

Nous partons à pieds au rucher de Wintershouse qui se trouve à 500 mètres de chez moi, et c’est l’occasion de continuer à échanger et de faire participer à la fête ma chienne Laïka, qui m’accompagne presque partout.

C’est l’occasion de prendre une collation avant l’ouverture et la découverte de ce monde si incroyable. Puis de mettre l’équipement pour l’ouverture des ruches. La mise de la chasuble est toujours un moment très « rigolo ».

Puis c’est l’ouverture des ruchettes d’élevage et des ruches avec la découverte des abeilles, de la reine et des faux bourdons. Les explications autour de la cire, du pollen, ou encore du nectar qui se transforme en miel. On parle aussi  de la formidable organisation qui règne dans une colonie.

Je pense que ce qui a surpris, c’est le calme et la douceur des abeilles, les personnes présentent qui le souhaitaient ont pu porter un cadre rempli d’abeilles…. Ils se souviendront du poids 😉.

C’est avec plein de souvenirs et de bons moments passés que cette « porte ouverte » s’est achevée. Je remercie l’ensemble des participants pour leur joie et leur bonne humeur durant ces quelques heures passées ensemble.

Et un grand merci à Philippe BULLOT qui a fait de magnifiques clichés lors de cette visite. Vous pouvez en observer une partie ci-dessous.

Et je n’oublierai surtout pas un grand merci à toute l’équipe d’Un Toit pour les Abeilles qui fait un travail magnifique pour maintenir le cheptel dans nos régions… »

 

19
Juin
2017

Visites aux ruchers de Philippe et Stéphane

Les 10 et 11 juin derniers, Philippe Chavignon, apiculteur du Rucher des Gorges de Daluis en Provence Alpes Côte d’Azur et Stéphane Jourdain, apiculteur aux Ruchers du Vexin en Ile de France vous ont proposé une journée immersion avec les abeilles. Nous vous proposons de revivre ces deux visites en images.

………. Immersion au Rucher des Gorges de Daluis chez Philippe ……….

22 personnes étaient présentes à cette journée. L’occasion pour nous et en préambule de cet article de les remercier chaleureusement toutes et tous pour leur disponibilité et leur visite.

La journée a donc démarré, avec la présentation du site et des activités au Rucher des Gorges de Daluis avec Philippe et Jorris.
Puis départ vers Guillaumes avec quelques haltes touristiques, notamment la Cascade d’Amen et le Pont de la Mariée qui permettent aux retardataires de rejoindre le groupe…
Les participants se sont ensuite regroupés à Villetale Basse, pour accéder à Villetale Haute avec deux 4×4 et la « bétaillère » que nous vous avons mise en photo.

Beaucoup de jeunes volontaires se sont proposés pour voyager dans la bétaillère, mais c’était sans compter sur les moins jeunes qui ont gardé leur âme d’aventurier 😉.
Arrivés à Villetale haute, un pique-nique a été organisé aux abords de la miellerie. Tout le monde a pu apprécier la vue sur les Gorges et le peu d’ombre disponible sous la canicule méditerranéenne. Les nuages n’ont pas été au rendez-vous !

L’après-midi a été consacrée à la découverte du rucher et de la Miellerie par groupes. Pendant que Jorris ouvrait les ruches et donnait des explications sur la biologie de l’abeille et l’élevage de reines, Philippe en miellerie expliquait le processus qui mène de la fleur au pot de miel. Il a pris le temps de présenter les autres produits de la ruche et leurs propriétés, suivi d’une dégustation. Enfin, Tiffanie animait un atelier autour de ses produits cosmétiques et la production d’huiles essentielles et d’eaux florales. Margaux et Matthieu, un couple de « wwoofeurs », complétaient l’équipe d’accueil par leur disponibilité et leur gentillesse.

Même les plus pressés partiront plus tard que prévu, et de leur plein gré.
Même engouement pour la « bétaillère », la remorque de transhumance, pour le retour aux véhicules.

Tout le monde a semblé heureux et ravis de la journée, visiteurs comme hôtes.
D’après les échos collectés, même les abeilles ont manifesté leur bonne humeur !

………. Visite aux Ruchers du Vexin chez Stéphane ……….

Les participants de cette journée portes ouvertes aux Ruchers du Vexin ont pu profiter du beau temps pour s’immerger dans le monde fascinant des abeilles, avec pour hôte, un apiculteur passionné et passionnant qui a pris encore une fois beaucoup de plaisir à expliquer son métier. Les personnes présentes, petits et grands, se sont montrés particulièrement intéressés et curieux…
revivez en images cette nouvelle journée d’immersion au rucher…


Découvrez toutes nos portes ouvertes sur notre site : /www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/

16
Juin
2017

La vie de la ruche en juin

Que se passe-t-il dans la ruche ?
En juin, avec les journées ensoleillées plus nombreuses, l’activité à la ruche s’intensifie encore.
Si la reine est suffisamment active, généralement lorsqu’elle a entre 2 et 3 ans, la ponte est intense sur la période. Plus de 2000 œufs par jour. A ce rythme-là, la colonie va rapidement devenir très populeuse. Elle pourra atteindre près de 50 000 abeilles au sein de la ruche. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les essaimages sont si nombreux au printemps. L’essaimage ce sont ces grappes d’abeilles particulièrement spectaculaires qu’on voit se loger dans les arbres ou autres lieux insolites. Cette année encore, il y a eu de nombreux essaimages partout en France.

Nous vous mettons quelques liens d’essaimages du côté de La Rochelle ou Régis, Fondateur et Apiculteur Un toit pour les abeilles a dû intervenir… Cliquez sur chaque photo pour découvrir un article.

                                  

Zoom sur …Le Pollen
Durant le printemps, les abeilles butinent à tout va et reviennent à la ruche gorgées de nectar et les pattes pleines de pollen. Le pollen c’est en fait, chez les plantes à graines, l’élément fécondant mâle produit par la fleur. Ce sont d’infimes grains d’à peine quelques micromètres.

Petit mais costaud le pollen !
C’est un véritable concentré d’énergies : protéines, acides aminés, vitamines A, B, C, D et E. Il contient également des minéraux.

C’est d’ailleurs le pollen contenu dans le miel qui permet, au cours d’analyses de trouver l’origine florale d’un miel.
Il constitue le seul apport protéinique des abeilles. Il est donc primordial à la colonie. D’ailleurs sans pollen la Reine ne pont plus !

L’apiculteur pourra récolter un peu de pollen s’il le souhaite. Pour ce faire, il installera par exemple des peignes à pollen à l’entrée des ruches. Ils permettront d’empêcher les plus grosses pelotes de pollen de rentrer. Ces dernières tombent dans un tiroir placé en dessous…

De son côté, l’apiculteur …
Pour l’apiculteur, comme pour les abeilles, juin est un moins de pleine activité…
Il récolte ses premiers cadres pleins et operculés, remplis de miel qui feront la récolte de printemps.

Il doit aussi vérifier la densité de population au sein des ruches et ajouter rapidement des hausses si besoin. Il pourra aussi profiter de cette période pour diviser les colonies et éviter des essaimages potentiels. Ça lui permet ainsi de reconstituer de nouveaux essaims pour le rucher. Bref, il n’y a pas de congés, pas de pause, sur cette période de tous les enjeux.

En juin, l’apiculteur commence donc à avoir une idée concrète de ce que va être la saison. Il lui reste, une fois toutes les interventions effectuées sur le rucher à espérer que la météo joue son rôle de régulateur… De trop grosses chaleurs pourraient fragiliser ce bel équilibre…

Le Saviez – vous ?
En juin où l’activité s’intensifie substantiellement et où les abeilles travaillent beaucoup, ces dernières ne vivent que 5 à 6 semaines.
En opposition, les abeilles qui naissent à l’automne, et pour lesquelles l’activité au sein de la ruche est réduite, elles peuvent vivre jusqu’à 6 mois. La Reine quant à elle, peut vivre entre 5 et 6 ans !

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Où il y a des abeilles, il y aura du miel. » Proverbe anglais

06
Juin
2017

Immersion aux Ruchers du Vexin (IDF)

Samedi 3 juin dernier, Stéphane apiculteur du Vexin, a été le premier à ouvrir le bal des visites des ruchers Un toit pour les abeilles.

Au programme de cette journée :
Visite des ruches, explications sur l’exploitation, la vie de la ruche et le métier d’apiculteur…
Collation vers 12h30 autour d’un barbecue. Puis l’après-midi, fabrication de bonbons avec le miel de l’exploitation.

Bien que le temps ait décidé de bouder la visite, les participants se sont montrés à la fois curieux, et très à l’écoute. Conscients du rôle essentiel joué par les abeilles et du travail des apiculteurs au quotidien, ils ont pu échanger avec Stéphane autour du sujet.
Petits et grands (le plus petit des participants avait à peine 4 ans et s’est montré d’un grand courage) ont pu, munis d’une tenue de protection, approcher les abeilles et découvrir les colonies en pleine activité…

Un véritable moment d’échange et de découverte !

Après la visite des ruches et de l’exploitation, les participants se sont retrouvés, avec Stéphane l’apiculteur, autour d’un barbecue. Ils ont pu ainsi  poursuivre leurs échanges autour d’un bon repas !

La journée s’est achevée dans la bonne humeur, avec un peu de travaux pratiques. Les participants ont pu s’initier à la confection de bonbons au miel. Un véritable moment de plaisir et de partage.

Nous remercions l’ensemble des participants pour leur présence et leur bienveillance tout au long de la visite…
Merci d’avoir bravé des conditions météos capricieuses pour venir rencontrer Stéphane…
Et merci enfin pour ce beau moment partagé tous ensemble, qui nous l’espérons vous aura plu !

Retrouvez toutes les portes ouvertes de nos ruchers partout en France, en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

Et revivez en image cette journée immersion aux Ruchers du Vexin…

———- Rappel de Sécurité ———-

Malgré toutes nos précautions et les tenues de protection, nous avons eu deux petites piqûres à déplorer…
Rien de grave, mais c’est l’occasion de vous rappeler quelques mesures de précaution à adopter, lorsque vous visiter une exploitation apicole.

  • Les vêtements serrés tels que leggings ou encore collants sont à proscrire car ils ne protègent pas des piqures… Favoriser un pantalon ample et couvrant (type Jeans épais) avec chaussures fermées et chaussettes montantes. A éviter les chaussures ouvertes ou les socquettes qui ne couvrent pas les chevilles.
  • Éviter les couleurs très foncées, agressives pour les abeilles
  • Éviter tout parfum qui serait susceptible d’attirer les abeilles…
  • Si vous avez la possibilité de venir avec des gants épais de ménage ce sera toujours mieux…
12
Mai
2017

Gazette des abeilles n° 2

Chères marraines, chers parrains,

Ça y est notre second numéro de la Gazette des abeilles vient de paraître.
Nous sommes ravis de partager avec vous la gazette Un toit pour les abeilles, bilan de l’année écoulée et démarrage de la saison apicole 2017.

Certains d’entre vous l’ont peut être reçue dans leur colis de miel.

Cliquez sur la Gazette pour l’ouvrir …


Bonne lecture !
05
Mai
2017

La vie de la ruche en mai

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Après un mois d’avril souvent mitigé, oscillant entre journées douces et très fraîches, le mois de mai va donner le ton de la nouvelle saison apicole qui démarre. Si dans certaines régions, le printemps n’est pas encore tout à fait installé, d’ici très peu de temps les abeilles pourront profiter de températures supérieures à 12°C toute la journée, leur permettant de sortir à travers champs pour butiner nectars et pollens.
Les populations des ruches sont particulièrement bien développées et la Reine, qui a repris sa ponte depuis plusieurs semaines, continue de faire grossir la colonie.
Si le dicton mentionne « En mai fait ce qu’il te plaît »… ce dicton ne vaut pas pour les abeilles ! La ruche comptera bientôt entre 40 000 et 50 000 locataires.
Autant dire que l’organisation au sein de la colonie est de mise !



Zoom sur …

L’organisation de la colonie
les abeilles vont occuper plusieurs fonctions au sein de la ruche, passant ainsi de nettoyeuse à nourrice, de bâtisseuse à ventileuse ou encore de gardienne à butineuse.
L’abeille nettoyeuse : elle nettoie chaque alvéole de la ruche permettant ainsi un stockage propre et stérile du miel.
L’abeille nourrice : à partir du 5ème jour et jusqu’au 15ème jour l’abeille devient nourrice et sécrète de la nourriture permettant d’alimenter les larves. Durant cette période, elle prodiguera aux larves les soins nécessaires leur permettant une bonne évolution.
L’abeille bâtisseuse : Son rôle est de réaliser l’architecture des rayons de la ruche grâce à ses glandes cirières. C’est un travail long et minutieux réalisé de manière collégiale avec d’autres abeilles cirières…
L’abeille ventileuse : Elle transforme le nectar en miel grâce à un jeu de ventilation avec ses ailes…
L’abeille butineuse : C’est elle que l’on voit se promener de fleur en fleur et qui revient gorgée d’eau de pollen et de nectar à la ruche. Une butineuse peut effectuer jusqu’à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. C’est une véritable ouvrière de la nature.

De son côté, l’apiculteur …
Pour l’apiculteur, mai est un mois de vigilance et d’anticipation pour éviter l’essaimage. Nous vous en avions parlé le mois dernier. En mai l’essaimage s’intensifie encore.
L’apiculteur devra intervenir rapidement pour éviter de perdre une partie de ses colonies.
Il installera volontiers de nouvelles hausses (cadres supérieurs ajoutés à la ruche) qui permettront aux abeilles d’avoir plus d’espace pour se développer.
Il peut aussi être amené à anticiper la division de ses colonies lorsque le manque de place se confirme, ce qui revient à reconstituer un essaimage au sein d’une nouvelle ruche.

Le Saviez – vous ?
En pleine activité, la température de la ruche peut grimper facilement jusque 30/35°. En effet lorsque les butineuses (près de 15 000) transportent du nectar vers la ruche, il faut compter près du double de jeunes abeilles (soit environ 30 000 abeilles) pour le transformer en miel.
Cette maturité du nectar, pour en faire du miel et l’eau qui en résulte nécessitent une température de 35°.
Il est donc important de faire attention à conserver cette température constante et d’intervenir en juste proportion pour éviter à la ruche de se refroidir.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Sois comme la fleur, épanouis-toi librement et laisse les abeilles dévaliser ton cœur ! » Râmakrishna

 

05
Avr
2017

La vie de la ruche en avril

Nous sommes en avril. Le mois du réveil de la Nature et de sa Biodiversité…
Le soleil est de retour, et avec lui la chaleur des premiers beaux jours de printemps.
Bien que les températures soient encore douces dans certaines régions, elles sont suffisamment élevées pour déclencher les premières floraisons.
Et qui dit fleurs, dit abeilles, de plus en plus nombreuses à quitter la ruche, dès que les températures avoisinent les 12/13°C, à la recherche des tous premiers nectars et pollens de printemps.
Comme cette image d’abeille butinant une fleur de cerisier.
Elles peuvent ainsi parcourir de longues distances sur un rayon de 3 km environ, parfois un peu plus lorsqu’il n’y a pas suffisamment à butiner aux abords du rucher.
Ainsi vont leurs « vas et viens » incessants, de la ruche vers les champs et des champs vers la ruche !Pendant ce temps, la Reine abeille reprend activement la ponte. Elle peut ainsi pondre entre 1500 et 2000 œufs par jour, donnant naissance aux nouvelles générations d’abeilles, qui prendront le relai de celles d’hiver.
Zoom sur …L’Essaimage
Durant le mois d’avril, tout s’accélère… La population de la ruche s’accroit rapidement, pour atteindre entre 40 000 et 50 000 locataires. L’organisation au sein de la colonie s’en ressent. De nouvelles générations d’abeilles et de petites « princesses » voient le jour. Elles vont petit à petit pousser l’ancienne Reine à quitter la ruche avec une partie de ses sujets. C’est ce que l’on nomme l’essaimage.
Ils partent se regrouper ainsi sur la branche d’un arbre, ou encore dans le cadre d’une porte de garage par exemple ou dans le coin d’une fenêtre, ou encore dans les cheminées.
On les voit également parfois se loger dans des lieux beaucoup plus insolites encore…
Sachez que les abeilles en essaimages sont gorgées de réserves et le plus souvent inoffensives bien que la grappe formée puisse paraître particulièrement impressionnante.
Nous vous partageons un article de notre blog très intéressant sur le sujet : www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/essaimage-naturel/

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur, comme les abeilles, s’active en avril et entre en pleine « saison apicole ».  Dans certaines régions déjà, une première récolte pourra avoir lieu durant ce mois. L’apiculteur devra alors réaliser toute une série d’opérations sur sa ruche, dont notamment la pose et le retrait de hausses (partie supérieure de la ruche dans lequel le miel est récolté).
L’apiculteur peut également être amené à diviser une ruche en deux, dans le cas d’un développement trop important, et pour éviter l’essaimage (On dit alors de la ruche qu’elle « fait la barbe »). Il peut aussi récupérer des cadres de couvain et de réserves pour les nouveaux essaims…
Bref il n’arrête pas !

Le Saviez – vous ?
C’est durant le mois d’avril que s’effectuent les vols nuptiaux. La jeune reine s’est accouplée avec une douzaine de mâles et a gardé dans sa « spermathèque » le sperme de chacun d’eux. Elle puisera tout au long de sa vie (pendant 5 à 6 ans si sa longévité le permet) dans cette réserve chaque fois qu’elle voudra féconder un de ses ovules.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le premier baiser, c’est l’union de deux fleurs parfumées afin que leurs senteurs mêlées appellent l’abeille à butiner »
Khalil Gibran

03
Avr
2017

Première récolte d’abeilles

Nous vous partageons quelques photos de notre première récolte d’abeilles qui à eu lieu ce dimanche 2 avril… Rien de bien grand. On ne peut pas associer cela à un véritable essaim composé de quelques milliers d’abeilles… Toutefois ce premier regroupement d’abeilles est annonciateur des essaimages de printemps.
Et puis ce n’est pas tous les jours qu’on voit des abeilles s’installer ainsi dans un compteur électrique !

Qu’est-ce que l’Essaimage ?

Durant le mois d’avril, tout s’accélère…
La population de la ruche s’accroit rapidement, pour atteindre entre 40 000 et 50 000 locataires. L’organisation au sein de la colonie s’en ressent. De nouvelles générations d’abeilles et de petites « princesses » voient le jour. Elles vont petit à petit pousser l’ancienne Reine à quitter la ruche avec une partie de ses sujets. C’est ce que l’on nomme l’essaimage.
Ils partent se regrouper ainsi sur la branche d’un arbre, ou encore dans le cadre d’une porte de garage par exemple ou dans le coin d’une fenêtre, ou encore dans les cheminées.
On les voit également parfois se loger dans des lieux beaucoup plus insolites encore…
Sachez que les abeilles en essaimages sont gorgées de réserves et le plus souvent inoffensives, bien que la grappe formée puisse paraître particulièrement impressionnante.
Nous vous partageons un article de notre blog très intéressant sur le sujet :

Bonne lecture à toutes et tous,

BZzz !

27
Mar
2017

Les abeilles vous partagent un peu de leur trésor

Chères marraines, chers parrains d’abeilles…
Vous allez tout prochainement recevoir vos pots de miel « cadeaux des abeilles » pour vous remercier de votre soutien inestimable


Nous espérons que ce « petit bonheur partagé » vous montrera combien votre engagement nous est précieux, dans le projet que nous menons au quotidien, pour soutenir les apiculteurs au sein de notre réseau et sauvegarder les abeilles, essentielles à la vie !

Déjà certains apiculteurs ont envoyé les premiers colis aux parrains. Nous vous partageons avec une immense joie la toute première photo reçue sur nos réseaux sociaux par l’une de nos marraines pour ce printemps 2017…


Pour les autres parrains qui attendent, les premiers envois ne devraient plus tarder, rassurez-vous ! Probablement dans les quelques semaines à venir.
Pas d’inquiétude surtout, vos pots de miel arrivent. Vous êtes de plus en plus nombreux à recevoir vos « petites douceurs » des abeilles et les apiculteurs, dans leur grande majorité travaillent de manière artisanale…
Il faut leur laisser le temps de prendre soin de vos abeilles et de vos pots de miel…
Quoiqu’il en soit, tous les parrains concernés par cette campagne recevront leurs pots de miel prochainement.
Pour rappel les parrains concernés par cet envoi sont ceux qui ont réglé leur parrainage entre le 15/08/16 et le 14/01/17.

N’hésitez pas, vous aussi, à nous partager les photos de vos petits pots de miel en situation… Dans votre jardin, au milieu des plantes et fleurs, ou sur la table de votre cuisine par exemple. Et n’hésitez pas non plus à nous faire part de vos messages de soutien aux apiculteurs et à Un toit pour les abeilles…

Toutes vos photos et vos messages sont pour nous de véritables « cadeaux » qui nous font beaucoup de bien et nous rendent chaque jour un peu plus fiers de ce que nous contribuons à faire pour préserver notre biodiversité…

Nous avons reçu toute fin de semaine dernière notre premier message de parrains ayant reçu ses pots de miel pour cette campagne de printemps qui démarre :

« Bonjour, le bonheur en pot ; Voilà ce que je viens vous dire, merci.
Un délice de goûter ce miel. Mes petits enfants se sont régalés. Je vais bien sûr en faire profiter ma famille, et chercher des recettes de pâtisserie ou autre.
Bonne continuation, amicalement Simone »

Quelle joie, quel immense bonheur de voir ainsi se concrétiser le cycle du parrainage

Vous participez au financement de l’installation de ruches et au développement de colonies d’abeilles. Vous les laissez se développer naturellement en les suivant d’un œil protecteur en recevant des nouvelles et des photos de votre ruche…
Et enfin, une fois vos butineuses bien gorgées en miel, elles vous en offrent un peu pour vous dire « merci », tout en conservant à la ruche suffisamment de réserves pour la colonie…


Alors, nous vous souhaitons par avance une mielleuse dégustation et espérons recevoir des centaines de photos de vos pots de miel sur nos réseaux sociaux :

Facebook Un toit pour les abeilles
Twitter Un toit pour les abeilles
Instagram Un toit pour les abeilles

20
Mar
2017

C’est aussi ça le parrainage de ruches !

Au-delà du soutien même que vous apportez aux apiculteurs du réseau Un toit pour les abeilles, par le biais du parrainage de ruches, vous permettez la multiplication d’actions concrètes pour la sauvegarde des abeilles.
Le parrainage permet, outre le financement partiel de l’outil de travail de l’apiculteur et l’achat du miel, de donner ponctuellement des « coups de pouces » aux apiculteurs du réseau ! Et ils sont nombreux…Amoureux et passionnés par leur métier et les abeilles…

Alain, Sarah, Wilfrid, Jérôme, Céline, Yvon, Christian, Grégoire, Manuel, Baptiste, Renald, Frédéric, Evelyne, David, Karine, Claude, Sébastien, Philippe, Isabelle, Patrice, Thierry et pleins d’autres encore…

Cette année encore nous avons pu, grâce à vous, intensifier nos aides aux apiculteurs pour les soutenir dans le développement de leur activité.
C’est ainsi, que vous avez notamment permis à Eric, votre apiculteur du Rucher de Saint Just, au nord de l’Oise, d’acquérir un lève ruches…

« Je vous remercie beaucoup, ainsi qu’Un toit pour les abeilles pour cette aide financière qui me permettra d’acquérir le lève ruche. Cet outil m’aidera énormément pour l’entretien et les différentes interventions sur les ruches sans perturber les abeilles. Je vous renouvelle mes remerciements. Eric ».

Nous avons en outre communiqué sur le projet de développement du rucher de Wilfrid, votre apiculteur du Marais Vernier en Normandie. Et là aussi, beaucoup de parrains ont participé spontanément à la cagnotte mise en place, pour rendre possible ce beau projet ! Wilfrid, a en effet décidé de passer professionnel avec 200 ruches. Cette cagnotte lui permettra notamment de lancer les investissements liés au développement de son rucher avec les achats :

  • d’un extracteur 39 cadres pour remplacer son petit extracteur,
  • d’un désoperculateur qui soulagera grandement son travail. Cela lui évitera de passer des journées entières dans la miellerie à désoperculer les cadres au couteau
  • d’une pompe à miel avec son bac de pompage qui lui permettra de diriger le miel vers les tonnelets ou les fûts
  • d’une doseuse à miel pour remplacer le remplissage manuel des pots

Bref, un véritable « bon en avant » rendu possible grâce à vous et Un toit pour les abeilles !

Enfin, et plus triste, vos parrainages nous permettent de soutenir les réinvestissements nécessaires sur certains ruchers après des « coups durs » souvent liés à la Nature !
Cette année nous avons pu aider, entre autres, Stéphane, votre apiculteur du Rucher du Vexin, très durement touché par les tempêtes de tout début d’année 2017.

Pascale, votre apicultrice vendéenne a également vu 24 de ses ruches totalement décimées suite à l’attaque d’un animal.

Pour quelques autres, c’est la mauvaise météo qui aura été à l’origine de fortes mortalités (supérieures à la moyenne nationale de 30%) et que nous avons aidé pour relancer l’activité au sein de leur cheptel.

Sarah, votre apicultrice vosgienne, Philippe au rucher d’Entraigues (proche d’Avignon), Jérôme et Céline au Rucher du Golfe de Royans dans le Parc Naturel Régional du Vercors. Mais aussi Pascal votre apiculteur de Checy dans le Loiret, ou encore Chantal et Yves au rucher de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire et Frédéric et Evelyne au Rucher du Médoc…

Sans vous, tout ceci nous serait impossible. Vous nous permettez concrètement d’agir pour la sauvegarde des abeilles et de soutenir activement la filière apicole au sein de notre réseau.
Et toujours aussi important pour nous, tous vos messages d’espoir et de réconfort que vous nous adressez ainsi qu’à vos apiculteurs tout au long de l’année…

Vous donnez du souffle à l’action environnementale menée par un toit pour les abeilles et plus que jamais, nous vous en remercions.

Nous vous remettons quelques liens d’actions concrètes mises en place « pour sauver les abeilles »… Et merci encore pour tout !

Folies Royales : Une Gamme de Cosmétiques Bio et Engagée
Le rucher de Fouras (apiculture d’autrefois)
Récolte d’essaims « sauvages »
Des Fleurs Dans la Vallée
Accueil sur les ruchers

et pleins d’autres actions encore à découvrir ici

06
Mar
2017

La vie de la ruche en mars

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Le réveil des colonies ne devrait plus tarder à présent. Mais il fait encore un peu froid dehors. Alors les abeilles restent blotties, bien au chaud, dans la ruche en attendant des températures un peu plus clémentes.
En cette première semaine de mars, les prévisions météorologiques annoncent des températures encore basses, ne permettant pas un réveil actif des colonies. Les prévisions pour cette première semaine de mars annoncent une moyenne l’après-midi de 9 ou 10°C sur la grande majorité du territoire. Les abeilles, elles ont besoin de températures avoisinant les 12 ou 13°C pour commencer à sortir.

Les prochaines semaines devraient voir les températures se réchauffer sur toute la France, et avec elles la reprise d’activité des abeilles.
Il va être grand temps, pour les abeilles, cloisonnées tout l’hiver de repartir dans la nature, à la recherche des premiers nectars et pollens de printemps pour venir étoffer des réserves bien diminuées durant l’hivernage.
Dès que le ciel est suffisamment dégagé et que les températures le permettent, il n’est pas rare de voir quelques abeilles, parties en éclaireuses à la recherche de ressources proches de la ruche. Elles s’en retourneront prévenir leurs acolytes par le biais d’une « danse en huit » particulière aux abeilles et qui permet de situer l’emplacement des fleurs ou plantes mellifères repérées.

Zoom sur …
La Reine
Avec le retour des quelques nectars et pollens dans la ruche, la Reine va également pouvoir intensifier la ponte. Ce sont en effet avec ces mêmes ressources que les larves seront nourries. A l’aube du printemps, la Reine accélère son rythme de ponte, avec près de 1000 œufs pondus par jour. En pleine activité elle pourra pondre jusque 2000 œufs par jour.
Voici à gauche, une photo de Reine en train de pondre, et à droite une photo d’œufs et de larves abeilles.

De son côté, l’apiculteur …
Nous y sommes… L’apiculteur va pouvoir très bientôt ouvrir les ruches. Un moment stressant pour les « bergers des abeilles » qui ont vécu dans le doute tout l’hiver. Il y a eu, ici où là quelques indices évocateurs, permettant de savoir comment se portent les ruches. Le poids par exemple, mais aussi et plus tristement les cadavres d’abeilles retrouvés au pied de certaines ruches. Mais rien d’autre. Les apiculteurs n’ont pas pu ouvrir les ruches durant l’hivernage de peur de mettre en péril les colonies. C’est cette fin mars, que l’ouverture des ruches va nous en dire davantage sur le pourcentage de mortalité des abeilles et surtout sur la santé des colonies de printemps.

Nota Bene

Avec la ponte de la Reine, le varroa reprend son activité. Il s’agit d’un acarien parasite de 1.5mm à peine, originaire d’Asie, et qui fait grand mal à nos colonies d’abeilles. Le Varroa vient en effet se greffer sur les abeilles, les larves et les nymphes qu’il pique pour en boire le sang. Les femelles varroa profitent de la reprise de la ponte par la Reine abeille, pour pondre à leur tour directement dans les cellules occupées par des larves d’abeilles. Il est donc particulièrement difficile de s’attaquer à ce parasite destructeur.

Le Saviez – vous ?
La reine ne quittera la ruche qu’une seule fois. Vierge, elle s’envolera pour ce que l’on nomme communément le « Vol Nuptial », durant lequel elle sera fécondée par plusieurs mâles qui mourront après fécondation. Cette dernière, une fois sa spermathèque bien remplie, s’en retournera à la ruche pour ne plus jamais la quitter (sauf contrainte ou chassée par une nouvelle Reine).

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Abeilles sans Reine, ruche perdue » Proverbe russe

14
Fév
2017

Réveil des colonies …

Ça y est, nous y sommes…

Nous arrivons à la mi-février période stratégique où l’on assiste au « Réveil des colonies ». C’est une période de tous les enjeux pour les apiculteurs qui vont pouvoir démarrer très bientôt les premières visites des ruchers après la pause hivernale.

C’est un moment crucial et stressant qui va littéralement donner le ton pour le début de la nouvelle saison.
C’est notamment à cette période que les apiculteurs vont avoir une idée claire de leurs pertes d’essaims (en moyenne 30% en France depuis quelques années déjà).
Déjà durant l’hiver, les quelques abeilles mortes au pied de la ruche sont annonciatrices d’une ruche décimée ou mal en point…

C’est donc une période importante durant laquelle les apiculteurs vont devoir reconstituer leurs cheptels pour les prochaines récoltes et donc durant laquelle les installations de nouvelles ruches ont une véritable importance.

C’est le moment clé où vous pouvez agir concrètement pour la sauvegarde des abeilles et le soutien à la filière apicole en participant au développement de nouveaux essaims…

Alors n’hésitez pas à vous lancer et à parrainer votre ruche, directement sur notre site www.untoitpourlesabeilles.fr

Découvrez tous nos apiculteurs en cliquant sur la carte ci-dessous :

Encore MERCI pour votre engagement et votre soutien !

09
Fév
2017

Gazette des abeilles n° 1

Chères marraines, chers parrains,

Nous sommes ravis de vous présenter votre première gazette.
Notre volonté : Partager avec vous nos actions grâce au soutien qui est le vôtre, renforcer le lien entre
parrains et apiculteurs et  vous informer de l’actualité majeure concernant les abeilles.

Certains d’entre vous l’ont peut être reçue dans leur colis de miel en Novembre dernier.
Pour les autres, vous y découvrirez le bilan 2016, les nouveaux apiculteurs, un origami…
Nous préparons déjà l’édition numéro 2.

Cliquez sur la Gazette pour l’ouvrir
Bonne lecture !
03
Fév
2017

La vie de la ruche en février

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Même s’il fait encore froid en ce début de mois de février, nous sommes bien loin des températures glaciales de ces dernières semaines. Partout en France les prévisions météorologiques annoncent le redoux. Quoiqu’il en soit, et même si par endroit il fait encore froid, l’essaim va reprendre son activité. Il est l’heure du réveil de la colonie ! La grappe qui avait permis de conserver des températures élevées au sein de la ruche, va tout doucement se disloquer. La reine va reprendre la ponte. D’une petite rondelle sur un cadre, elle va remplir plusieurs cadres de couvain, en fonction des provisions en pollen.

La population au sein de la ruche va grossir rapidement. Cette période durant laquelle les abeilles passent d’une situation de repos hivernal, à une reprise d’activité pour la reine et la colonie, est particulièrement importante. Elle est également facteur de stress pour l’apiculteur car déterminante pour les mois à venir.
La population se développe rapidement et les réserves s’épuisent aussi vite, sans que les abeilles ne puissent encore sortir pour butiner et ramener de nouvelles provisions.

Zoom sur …
Le Cycle de la vie de l’abeille

A partir de l’œuf pondu dans son alvéole, la future abeille va passer par quatre stades différents, jusqu’à l’abeille adulte…

Au départ il y a l’œuf de la Reine. En fonction de son statut « fécondé » ou non, et de l’alimentation, l’œuf deviendra une nouvelle reine ou une ouvrière (oeuf fécondé), ou un faux-bourdon (oeuf non fécondé). L’œuf est déposé verticalement au fond de l’alvéole. Au bout de trois jours à peine, l’œuf devient larve. Semblable à un ver blanc, il va muer et grossir pendant 4 jours au sein de l’alvéole où il est nourri par les abeilles. Au neuvième jour, le nourrissage est arrêté et l’alvéole operculée avec de la cire, pour laisser la larve évoluer doucement en Nymphe (pupe). On voit notamment à ce stade se dessiner les antennes, les yeux, la bouche, les pattes ou encore les ailes. C’est une abeille adulte ou imago qui sortira de l’alvéole au vingtième jour. Elle deviendra par la suite une ouvrière.

De son côté, l’apiculteur …
Dernière ligne droite pour l’apiculteur avant le retour des beaux jours. Février est une période de tous les dangers. Les contrôles demeurent visuels principalement car le froid demeure. La pesée des ruches reste également importante pour estimer les réserves encore disponibles au sein de la ruche.

Le Saviez – vous ? Comment reconnait-on la Reine ?
Sa taille tout d’abord… La Reine mesure en moyenne 20mm lorsque l’ouvrière en fait 15. Sa couleur avec reflets chauds ou bronzés est également un signe distinctif. Son abdomen est plus long et n’est pas entièrement recouvert par ses ailes, comme pour les ouvrières. Les yeux de la Reine ont moins de facettes que l’ouvrière. Son dard est plus lisse et elle pourra le retirer et piquer de nouveau. L’ouvrière en revanche meurt une fois son dard retiré. Elle n’a pas de glandes cirières et sa démarche est beaucoup plus lente.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Abeilles sans reine, ruche perdue. » Proverbes Russes

16
Jan
2017

Les abeilles, un enjeu environnemental !

En 2016, Un toit pour les abeilles aura cherché plus que jamais à « essaimer » autour d’elle, sur l’importance de sauvegarder les abeilles, gardiennes de notre environnement !

Après des saisons apicoles de plus en plus difficiles, qui se suivent et se ressemblent chaque année, il devient primordial de faire « résonner » au plus grand nombre, l’écho du drame écologique qui se trame si nous n’agissons pas, pour faire changer les choses.

Sans abeilles, c’est l’humanité toute entière qui serait mise en péril…

Et bien que cette phrase soit présentée au conditionnel, elle n’en demeure pas moins d’actualité. Après avoir déclaré certaines espèces d’abeilles en voie de disparition, les États-Unis, viennent tout juste d’annoncer que les bourdons sont également menacés.

Allons nous attendre que l’onde de choc résonne jusqu’en France pour réagir ?

Aujourd’hui plus que jamais nous devons éveiller les consciences pour que l’abeille, et les autres insectes pollinisateurs soient placés au cœur des discussions et des débats politiques autour de la préservation de la Biodiversité.

Nous devons, chacun à notre niveau et selon nos possibilités, agir concrètement pour préserver les abeilles :

  • planter et semer dans les jardins des espèces mellifères qui offriront aux abeilles des nectars et pollens
  • installer des hôtels à insectes
  • bannir les produits phytosanitaires types herbicides et autres Roundup qui détruisent notre biodiversité
  • consommer local et solidaire
  • parrainer des abeilles avec Un toit pour les abeilles

Nous vous publions ci-dessous quelques vidéos et articles phares de l’année 2016 sur les enjeux réels autour de la préservation des abeilles et l’action d’Un toit pour les abeilles.

N’hésitez pas à partager autour de vous, sur les réseaux sociaux, à vos contacts et familles…

Créons ensemble une chaine solidaire pour aider les abeilles…

MERCI à tous !

Le journal télévisé de TF1

Article Le Figaro : ici                                                                                                      Reportage RTL : ici

Reportage BFM Business

Reportage France 3 Éditions Régionale et Nationale

France 3 Alpes : ici                                                 France 3 Aquitaine : ici                                            France 3 Bourgogne : ici

09
Jan
2017

Bilan apicole 2016

Voici quelques nouvelles de vos apiculteurs vendéens Claude et Pascale qui vous dressent le bilan régional et national de cette saison 2016 qui s’achève… Au niveau national…

 » L’hiver 2015/2016 a été particulièrement doux, suivi d’un printemps très pluvieux puis un été très sec et chaud. Ajoutons à cela une pression de plus en plus forte des pesticides, avec des frelons asiatiques en recrudescence à l’automne, et nous nous retrouvons dans une situation désastreuse.
La récolte de miel la plus faible au niveau national jamais enregistrée. A peine 9000 tonnes de miel récoltées en France en 2016 alors que les français en consomment plus de 40 000 tonnes chaque année.
7 français sur 10 consomment du miel !
Alors attention aux contrefaçons de plus en plus présentes sur le marché national. Vérifiez toujours l’origine des produits que vous consommez. Plus de 10% du miel consommé en France serait du « faux miel » (ajout d’eau, de sirop, de sucre ou encore d’autres ingrédients…).

Nous espérons une meilleure année apicole en 2017. Après avoir vécu coup sur coup deux années noires, il devient particulièrement difficile d’accomplir notre métier au quotidien…
Nous vous remercions d’autant plus pour vos parrainages et vos nombreux soutiens dans ces moments difficiles que nous traversons. « 

Au niveau régional…

 » En cette période hivernale nous commençons à préparer notre prochaine saison.
Au programme : réparer les ruches, cirer les cadres, nettoyer les hausses et trappes à pollen etc…
C’est aussi le temps de la réflexion sur les projets à venir :
Faire du miel avec de nouveaux ruchers, récolter du pollen, élever des reines… Il va falloir réfléchir aux priorités de cette nouvelle saison apicole.
Dès que nous aurons un créneau météo favorable, nous irons vérifier l’état des provisions des abeilles. Une colonie d’abeilles consomme 1 à 2 kilos de miel par mois pendant l’hiver. Il ne faut pas qu’elle manque de nourriture, avant l’arrivée des beaux jours.
C’est aussi la période des réunions, bientôt nous allons avoir l’Assemblée Générale de notre Syndicat (en Vendée), moment important de rencontre et d’échanges entre apiculteurs.
Certes on ne peut pas agir sur le climat, espérons juste que l’année 2017 soit plus clémente pour nos abeilles.

Vous souhaitant une heureuse année 2017 !

Pascale et Claude »

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actualités apicole,Actus des ruchers parrainés | Tags : Commenter cet article
04
Nov
2016

L’Abeille, nouvelle espèce en voie de disparition

Pour ceux d’entre vous qui nous suivent sur les réseaux sociaux, ou notre blog, ou encore pour ceux qui suivent l’actualité des abeilles, la nouvelle est tombée tout récemment, comme un véritable coup de massue :

L’abeille devient officiellement « nouvelle espèce en voie de disparition » …

Un véritable drame écologique lorsque l’on sait le rôle essentiel de pollinisateur qu’elle joue dans la nature.

Depuis déjà quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité.

Les pesticides, insecticides, herbicides et autres produits phytosanitaires en tous genres utilisés dans l’agriculture intensive, expliquent bien entendu pour beaucoup ce syndrome.

Mais pas que… La monoculture, le varroa, le frelon asiatique ou encore les conditions climatiques viennent accentuer depuis quelques années ce phénomène.

Aujourd’hui chaque année un apiculteur perd entre 30 et jusque 50% de ses colonies et doit reconstituer son cheptel pour poursuivre son activité. Les récoltes de miel ne cessent de chuter et le taux d’importation n’a jamais été aussi élevé, sans que l’on ne puisse pour autant s’assurer de l’origine du miel consommé.

Cette situation autour de l’abeille « en voie de disparition » est très préoccupante en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.

Malgré cette triste nouvelle et plus que jamais, Un toit pour les abeilles poursuit son action environnementale pour préserver cette espèce essentielle à la vie. Grâce à votre soutien, nous avons installé et nous installons chaque année des milliers de ruches partout en France, et contribuons, à notre échelle à la sauvegarde de millions d’abeilles.

Nous avons le devoir d’agir…

 « Et un jour les abeilles mourront. Et le miel, ce vieux compagnon d’Abel, disparaîtra. Ce sera l’annonce de la fin de l’histoire humaine des hommes. Caïn et Abel de Martin Gray

 

29
Sep
2016

Évolution de la récolte de Miel en France

Comme vous l’avez probablement lu dans la presse ou au travers des nouvelles de vos apiculteurs, nous sommes en train de vivre notre pire saison apicole !

Nous pensions le désastre de 2014 derrière nous. Souvenez-vous, une année particulièrement difficile ou nous avions dû décaler de quelques mois les livraisons aux parrains pour profiter de l’arrière-saison.

Et bien 2016 a détrôné le triste record de 2014 avec une récolte au niveau national inférieure cette année à 10 000 tonnes. A peine 9000 tonnes récoltés contre 35 000 dans les années 90. Les importations quant à elles ne cessent d’augmenter !

Voici un tableau avec l’évolution de la récolte nationale et des importations de Miel des années 90 à aujourd’hui…

Voilà de quoi alerter sur la situation désastreuse que nous sommes en train de vivre.

tableau recolte et import miel

Nous avons tenté de comprendre pourquoi, après un léger regain en 2015, le monde apicole a de nouveau sombré cette année.

Pour nombres d’apiculteurs les pesticides, toujours utilisés en masse, sont bien entendus les premiers responsables de ce chaos écologique.

La loi Biodiversité, après de nombreux reculs a finalement voté l’arrêt de l’utilisation des pesticides de la famille des néonicotinoïdes. Mais cette loi ne sera applicable qu’à compter de 2018 avec des dérogations jusque 2020. Nos colonies s’affaiblissent chaque jour et ne tiendront pas jusque là…

Outre les pesticides c’est l’addition de deux facteurs qui expliquent la très mauvaise récolte de cette année.

Les conditions météos qui ont été similaires finalement à 2014. Il ne faut plus se voiler la face : le dérèglement climatique est bien là…

Le temps joue un grand rôle dans le développement et l’équilibre des colonies. Le froid d’hiver incite les abeilles à l’hivernage. Le retour du printemps influe sur les floraisons et sur les récoltes. Il suffit alors que la météo n’ait pas joué son rôle de « modérateur » pour que les colonies soient perturbées. Ça été le cas cette année :

  • L’hiver a été particulièrement doux et les abeilles n’ont pas eu de réelle « pause hivernale ». Elles ont puisé dans leurs réserves.
  • S’en est suivi beaucoup trop de pluie au printemps ne permettant pas aux abeilles de sortir de la ruche pour butiner.
  • Et puis l’été est arrivé, tellement vite et tellement sec qu’il a asséché la flore à peine éclos…

Un deuxième facteur explique la très mauvaise récolte enregistrée cette année : l’érosion de la Biodiversité

Les cultures sont pauvres, on privilégie les monocultures au détriment d’une grande biodiversité. Pas de place pour les « mauvaises herbes », mêmes si ces dernières sont bénéfiques aux abeilles.

Les champs son cultivés de manière « anarchique », c’est à dire sans réelle réflexion sur la continuité des floraisons. Les abeilles peuvent puiser quelques ressources mais une fois la floraison terminée, il n’y a plus rien. Elles puisent alors dans leurs réserves quelques temps avoir de pouvoir profiter d’une nouvelle floraison. Il peut ainsi se passer un ou deux mois avant que de nouvelles cultures prennent le relais des premières. Les apiculteurs n’ont d’autres choix que de transhumer…

Dure dure la vie d’abeilles !

Aujourd’hui, au-delà de la maigre récolte, c’est le désastre écologique qui se trame qui nous inquiète, si nous ne faisons rien.

Beaucoup d’apiculteurs ont réclamé la « calamité apicole » et d’autres ont décidé de jeter l’éponge.

Nos apiculteurs, soutenus par les parrains poursuivent l’aventure, même si ce n’est pas de tout repos. Mais certains réfléchissent déjà à reprendre une activité en parallèle. C’est pourtant un si beau métier que celui d’apiculteur !

La bonne nouvelle pour vous parrains, c’est que l’ensemble de nos apiculteurs ont quand même pu récolter suffisamment de miel pour vous et pour les abeilles qui vont bientôt rentrer en hivernage.

Nous vous remercions donc pour votre soutien précieux et espérons que la grande famille Un toit pour les abeilles s’agrandira bientôt avec la participation de nouveaux parrains.

Nous avons plus que jamais besoin de vous…

Un toit pour les abeilles : parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

28
Sep
2016

Renald, notre nouvel apiculteur normand !

Nous vous présentons Renald, notre nouvel apiculteur en Normandie !

dscf9233Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l’apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.

Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d’élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l’huile de lin et de l’ocre.

Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.

Son objectif est d’atteindre 250 ruches pour vivre de l’apiculture.

Il a décidé de rejoindre le réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles, et vous propose de parrainer ses ruches !

Entreprises comme particuliers vous pouvez participer au développement du Rucher de Renald et participer à la grande aventure qu’il vous propose.

Nous vous partageons les premières photos de ses ruches peintes…

Et il a même une carte de visite, réalisée par ses soins 😉 Un vrai professionnel !

IMG_0938Souhaitons la Bienvenue à Renald !

28
Sep
2016

La première récolte de notre apiculteur Corse !

Voici quelques mots et photos partagés par votre apiculteur Corse, Benjamin…

 » Voilà qui est fait! Mon miel est récolté et décante tranquillement dans son maturateur. L’aboutissement d’une année de travail! Et bien que la récolte soit un peu maigre, cela reste un moment de bonheur et de satisfaction.

Comme je vous l’avais expliqué dans mon précédent message, j’ai donc mis en place mes « chasses abeilles » sur mes ruches la veille de la récolte. Cela s’est avéré plutôt positif. Lorsque je suis allé récupérer les hausses le lendemain, seulement quelques abeilles étaient restées sur les cadres.

La récolte s’est donc faite en douceur et sans aucun stress pour les abeilles, ni pour l’apiculteur ! Une fois toutes les hausses chargées dans mon véhicule, direction la miellerie pour extraire le fameux nectar. La première étape consiste à désoperculer les cadres, c’est à dire enlever la pellicule de cire qui recouvre les alvéoles à l’aide d’un couteau ou d’une griffe.

Une fois les cadres désoperculés, on les met dans une machine appelée extracteur, qui est un fut en inox, avec un tambour qui tourne sur lui même. C’est donc la force centrifuge qui permet au miel d’être extrait des cadres.

On récupère le miel et on le verse dans un maturateur (fut métallique) en le filtrant à l’aide d’un tamis, pour retenir des restes de cires ou autres impuretés. S’en suit une période de maturation qui varie selon la consistance du miel (d’une semaine à un mois), où les derniers résidus de cire remonteront à la surface, formant une sorte de mousse que l’on écume. Ensuite, c’est la mise en pot, l’étiquetage et l’expédition à nos chers parrains concernés par la Campagne d’automne !

Les cadres qui sortent de l’extracteur sont encore collant de miel, et il est important de les laisser dehors avant de les stocker. Les abeilles se feront un plaisir de le récupérer jusqu’à la dernière goutte. C’est impressionnant comme en une dizaine de minutes, des milliers d’abeilles arrivent de toutes parts et s’agglutinent sur les cadres collant pour récupérer les restes de miel. Trop occupées à « lécher » le nectar, elles sont totalement inoffensives et je me suis amusé à m’approcher très près pour faire quelques clichés à quelques centimètres!

Voilà, je joins donc à ce message quelques photos pour illustrer et mieux comprendre.

A bientôt et merci pour votre aide !

Benjamin »

16
Sep
2016

Merci pour vos messages …

Face à une saison apicole 2016 catastrophique qui a fragilisé les cheptels de nos apiculteurs, nous avons reçu des centaines de messages de soutien et d’encouragement.

Nous les accueillons comme une véritable « bouffée d’oxygène » !

Tous vos messages débordent de gentillesse, compassion et nous rappellent combien le combat que nous menons est important, bien que difficile parfois.

Nous vous partageons avec émotion quelques messages de solidarité reçus de nos parrains…

« Merci beaucoup, Yvon, de votre message. Ce n’est pas pour le miel en soi que nous vous soutenons, mais justement parce que nous sommes sensibles aux dangers et aux défis croissants auxquels les abeilles et leurs amis apiculteurs sont confrontés.
Vous avez notre soutien et notre sympathie, donc!
Bon courage 😊 » Message de Carmen et Carlo, italiens de Bruxelles à Yvon leur apiculteur

« Merci pour ces quelques mots, malheureusement assez pessimistes.
La nature souffre et les animaux aussi. Cette terrible sécheresse les éprouve durement. Chouchoutez bien ces demoiselles, elles le méritent. »  Message de Claudine F. à son apiculteur

« Je voudrais par votre intermédiaire féliciter Grégoire, son miel est exquis.
je voudrais saluer tout son travail …
Merci encore de nous faire partager votre passion et si nous pouvons continuer à parrainer une de vos ruches nous en serons ravis au plaisir de vous rencontrer » Francoise P. marraine de Grégoire

« Merci de prendre le temps de donner des nouvelles. Quel coup dur. Courage à vous ! »0
Hélène L. marraine d’une ruche chez Philippe

Nous avons ainsi reçu beaucoup de messages de soutien que nous avons relayé aux apiculteurs de notre réseau. Nous sommes touchés par l’empathie que vous nous témoignez face à cette année apicole noire. Un grand merci pour votre solidarité.

En retour nous vous partageons ces quelques photos « miracles de la Nature » qui nous l’espérons, embelliront votre journée !

www.untoitpourlesabeilles.fr : Parrainez une ruche pour sauver les abeilles

Source : Photos d’abeilles au Rucher de Wintershouse chez Thierry COLIN, apiculteur Un toit pour les abeilles

Photographe Philippe BULOT

 

05
Sep
2016

Saison apicole 2016 : Une Annus Horribilis

Comme vous le savez, après une année de répit en 2015, la saison 2016 s’oriente  vers une année noire… La pire pour un grand nombre d’apiculteurs dont ceux que vous soutenez au travers d’Un toit pour les abeilles.

Certains sont déjà en train d’engager des démarches pour déclarer la calamité apicole… Bref une annus horribilis pour les apiculteurs.

Les abeilles n’ont pas suffisamment récolté  et ont dû puiser sur leurs réserves. Les essaims se portent mal… En France, un apiculteur qui ne renouvelle pas ses colonies est voué à cesser son activité en quelques années à peine. Chaque année 30% des colonies disparaissent du fait de l’addition de nombreux facteurs (pesticides, infections parasitaires, prédateurs comme le frelon asiatique et dérèglement climatique ayant un impact direct sur les conditions météos…)! Cette année ce taux devrait être porté à 50%, peut-être davantage encore.

Nous vous partageons ci-dessous quelques bilans dressés par nos apiculteurs en cette fin de saison apicole 2016…

Sarah Holtzmann – Le Rucher la Reine des Vosges (Moussey – 88) :

Sarah » Chers parrains, Le soleil est bien là, enfin…
Il y a quelques semaines encore je me plaignais des conditions météos déplorables qui empêchaient nos abeilles de quitter la ruche. Trop de pluie !
A présent que le soleil est là, il fait beaucoup trop chaud… On est passé de la pluie à un état de quasi canicule.
Les abeilles ventilent et vont à l’eau mais il n’y a pas suffisamment de nectar pour produire du miel. L’extracteur de la Miellerie n’a pas encore tourné.
Les champs s’assèchent trop vite. Il reste encore un peu de reine des près, balsamine et ronces mais les floraisons sont timides et surtout éphémères.
Je crois que de mémoire d’apiculteur je n’ai jamais vécu une si piètre année.
Pire encore que 2014 avec ses 10 000 tonnes de miel récolté au niveau national contre 17 000 en moyenne. Le Syndicat apicole des Vosges a d’ores et déjà demandé la reconnaissance du statut de « calamité apicole » auprès de l’État.
Malgré ce tableau un peu noir, je reste optimiste. Les abeilles ont tenu le coup et ont repris des forces.  » le 28/07/16

Chantal JACQUOT et Yves ROBERT – Le Rucher de Sennecey (Sennecey le Grand – 71) :

chantal et yves » Chers parrains, voici quelques lignes pour vous présenter le bilan apicole de cette saison 2016…

La météo printanière, extrêmement maussade, a amplifié l’essaimage, et lessivé toutes les fleurs de fin de printemps dont l’acacia. La fécondation des jeunes reines a été aussi perturbée par ce très mauvais temps. Or une colonie ou un essaim sans reine bien fécondée est condamnée. Le taux de réussite des essaims s’en est ressenti ainsi que les pertes par défaut de remplacement de la reine.

Il y a eu un laps de temps encore jamais enregistré entre la fin des floraisons printanières précoces et les floraisons d’été ; ce qui a entrainé la réduction de population dans les colonies. Celles-ci sont arrivées en été avec des effectifs trop restreints pour la production de miel à récolter par l’apiculteur. Notre volume de récolte par ruche est le tiers de celui de l’an dernier. Notre cheptel est en diminution.

Les effets sur l’environnement des activités humaines ont atteint une capacité de perturbation impressionnante. Nous avons beaucoup de travail pour convaincre de rétablir un équilibre naturel aujourd’hui rompu par une emprise écologique non maitrisée. «  le 5/09/16

David et Karine DEVERGNE – Le Rucher du Lac de Ribou (Cholet – 49) :

David » La saison va bientôt s’achever. Le Châtaignier est passé et n’a pas énormément miellé cette année. De même nous arrivons au terme des floraisons de ronces, qui sont en fleurs en ce moment. Je ne crois pas que le tournesol nous apportera beaucoup de miellée supplémentaire. Non pas que je sois pessimiste mais l’an dernier, le tournesol n’avait pas beaucoup miellé.
Je n’ai pas encore terminé toutes les récoltes mais je peux vous l’annoncer par avance, cette année aura été pour moi la pire saison apicole depuis 5 ans.
Un seul facteur aura déséquilibré l’ensemble de mes colonies : la météo.
Trop de pluie, pas assez de soleil… les abeilles sont restées enfermées dans les ruches. Les reines ont été mal fécondées ou trop tardivement. Les colonies ont dû puiser dans les réserves.  »  le 15/07/16

Voici quelques exemples de bilans apicoles qui reflètent la tendance générale de cette année apicole au niveau national. Tous les apiculteurs ont été touchés et vont devoir essayer de rebondir face à une nouvelle année noire, après 2014.

Plus que jamais nous avons besoin de vous !

Un toit pour les abeilles permet de reconstituer et développer les cheptels des apiculteurs. Aujourd’hui Un toit pour les abeilles ce sont plus de 2200 ruches installées sur les ruchers de nos 40 apiculteurs partout en France ou sur les sites des entreprises. Nous comptons plus de 15000 parrains particuliers et près de 750 entreprises marraines engagées à nos côtés.

Un toit pour les abeilles permet concrètement, grâce au soutien de ses parrains de financer une partie de l’outil de travail de l’apiculteur, sa ruche, et d’acheter le miel récolté à un prix moyen permettant à l’apiculteur de vivre décemment de son métier ancestral et artisanal. Le parrain reçoit en contrepartie de son engagement des nouvelles régulières ainsi que les photos de sa ruche. Il peut en outre venir rencontrer son apiculteur lors des journées portes ouvertes que nous organisons chaque année. Ces immersions au rucher sont le trait d’union qui existe entre le parrain, l’apiculteur et les abeilles. Elles concrétisent l’engagement des parrains.

Les parrains reçoivent enfin en remerciement de leur soutien des pots de miel personnalisés (avec le nom du parrain ou le logo de l’entreprise par exemple).

Encore merci à toutes celles et ceux qui soutiennent activement l’action d’Un toit pour les abeilles au travers du parrainage…

Et la bienvenue à toutes celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre…

UnToitPourLesAbeilles.fr : parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

04
Août
2016

2016 : Une année difficile pour les abeilles

Après 2014, 2016 marquera les esprits de nombreux apiculteurs qui ont vécu une saison apicole particulièrement difficile…

Les conditions météos ont déréglé tout le développement naturel des abeilles.

L’humidité a intensifié la présence et la prolifération des frelons asiatiques, prédateurs sanguinaires capables de détruire une colonie entière d’abeilles en quelques heures.

– La pluie incessante n’a pas permis aux abeilles de sortir de la ruche et récolter suffisamment de nectar et pollen.
Les abeilles ont du puiser dans leurs réserves.

Les reines, ont quand à elles été mal fécondées ou trop tardivement dans la saison. En résulte l’apparition de ruches bourdonneuses ou de colonies encore trop fragiles.

– Enfin, les fortes chaleurs, qui ont pris le relais de la pluie et du froid ont accéléré et asséché les floraisons… Les abeilles n’ont pas assez à butiner !

S’ajoute à cela bien sur, le report à 2018 de la Loi Biodiversité visant à interdire l’utilisation des pesticides de la famille des néonicotinoïdes. Sans parler des dérogations possibles jusqu’en 2020…

Bref 2016 aura vu s’accumuler de nombreux facteurs ayant contribué à déstabiliser les colonies.

En proposant le parrainage, nous agissons, à notre humble échelle pour sauvegarder ces abeilles malmenées et soutenir une filière apicole qui chaque année perd en moyenne 30% de son cheptel. Nous aidons et œuvrons à la reconstitution et au développement de nouvelles colonies.
L’engagement des parrains est primordial dans l’action que nous menons.

« Leur soutien et la commercialisation du miel, c’est ce qui m’aide à survivre depuis 6 ans. »
Sarah Holtzmann, apicultrice dans les Vosges.

Nous vous partageons ce reportage diffusé le 4/08/2016 par France 3 Lorraine au Rucher de notre apicultrice vosgienne, Sarah Holtzmann et qui explique pourquoi le soutien des parrains est important…

 

 

Moussey : parrainage de ruches

04
Juil
2016

Quelques inquiétudes au Rucher

Nous vous partageons les quelques inquiétudes de Pascal, notre apiculteur de Chécy, qui reflètent malheureusement très bien la conjoncture apicole du moment :

« Chers parrains,

Hier (dimanche 3 juillet 2016) j’ai passé mon après-midi à faire le tour des ruches. Je suis passé de désillusion en désillusion. La situation est très difficile. Les réserves abondantes laissées aux abeilles ont été consommées en quelques jours à peine. Les colonies ont déjà consommé les ¾ des réserves et le soleil quant à lui tarde à revenir.
Ce confinement trop long les rend même agressives. Elles attendent désespérément le soleil pour sortir des ruches. Elles en ont besoin !

Souvenez-vous, je vous avais évoqué lors de précédentes nouvelles, avoir placé des hausses, il y a quelques semaines pour récolter du Colza. Et bien impossible de les récupérer car il s’en est suivi 10 jours de pluies « non-stop ». Je n’allais pas ouvrir et mettre en péril mes colonies pour récupérer des hausses de miel ! Et ma visite d’hier m’a conforté, car je me suis aperçu que les abeilles ont commencé à désoperculer les hausses pour récupérer le miel et le consommer. Elles puisent sur leurs dernières réserves en ce moment…

La météo nous annonce deux très belles journées jeudi et vendredi avec des températures avoisinant les 32°. Voilà qui devrait leur donner un peu de souffle… Mais je ne me réjouis pas trop vite, car cette même météo annonce des orages samedi et dimanche prochain.
Et dire qu’on annonçait une belle année de récolte. Les conditions climatiques ont tout remis en cause.

J’en discute beaucoup autour de moi avec des apiculteurs et pour les plus anciens, ils me racontent que ce phénomène de très mauvaise météo s’est produit la dernière fois il y a 25 ans !
Plus de 40 % des ruches ont essaimé entre fin avril et le 15 mai, bizarrement juste avant cette saison chaotique ! Elles avaient senti ou pressenti que le temps allait fortement se dégrader. Les abeilles paraissent plus fiables que les prévisions de météo France ! Nous devrions plus observer la nature.

Sans alerte ou pessimisme, la récolte 2016 devrait être très réduite.

Je vous donnerai des nouvelles très prochainement. Merci à tous pour votre soutien
Pascal »

21
Juin
2016

La sauvegarde des abeilles… L’Affaire de tous !

Sale temps pour les abeilles…

Elles sont malmenées chaque jour un peu plus par de nombreux facteurs que sont les pesticides, les infections parasitaires, les nouveaux prédateurs comme le frelon asiatique apparu en France en 2004.

Chaque année nous apporte son lot de nouveaux dangers pour l’abeille… Depuis quelques temps le dérèglement climatique est entré en scène. Nous sommes aujourd’hui le premier jour de l’été et le temps demeure gris, humide et même pluvieux dans certaines régions.

2016 marquera le pire printemps depuis 150 ans !

Les abeilles ne sortent plus, le cycle naturel des floraisons est totalement perturbé.  Mais où va t’on ?

En parallèle, le projet de loi visant à interdire l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles n’a toujours pas été statué de manière concrète. Les hautes autorités de l’État, Sénat et Assemblée Nationale n’arrivent pas à se mettre d’accord… En attendant les pesticides n’ont jamais été autant utilisés et la mortalité des abeilles, en conséquence n’a jamais été aussi élevée.
L’année dernière, 300 000 colonies d’abeilles ont été décimées…
Cette semaine, mardi 21 et mercredi 22 juin 2016, l’Assemblée Nationale examine en nouvelle lecture le projet de loi, adopté par le Sénat, en deuxième lecture, pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Nous espérons que ces deux jours de réflexion se clôtureront par une décision collégiale et unanime d’interdire les pesticides néocicotinoïdes dans les meilleurs délais.
En attendant nous gardons espoir car de plus en plus de personnes nous soutiennent au travers des pétitions que nous relayons ou du  parrainage de ruches. Nous avons créé, et ce grâce à vous, une communauté solidaire et engagée autour de la préservation des abeilles.
Jeudi dernier une pétition de près de 700 000 signataires souhaitant l’interdiction des pesticides a été remise à Ségolène Royal pour appuyer notre action !
Remise_pétition_Royal_Néonicotinoïdes_160616-k64-U10294723260oR-860x420@lafranceagricole.fr
La sensibilisation autour de ce drame écologique n’est plus l’histoire d’une poignée de personnes mais bien celle de milliers d’individus convaincus que nous pouvons agir concrètement pour la protection des abeilles. Et c‘est aussi pour cela que nous sommes fiers de la démarche que nous menons chez Un toit pour les abeilles !
Aujourd’hui les dangers autour de l’abeille sont devenus l’affaire de Tous… Petits et grands
Nous vous partageons avec une vive émotion et une grande fierté la photo de la classe de CM2 de l’école Louis Ravet de St-Laurent-du-Var. Les élèves ont parrainé durant une année l’apiculteur François Gros au rucher du Gapeau et ont reçu le cadeau des abeilles !
Un grand Bravo à leur maîtresse Lydie qui a mis en place ce beau projet de sensibilisation autour de l’abeille, sentinelle de notre environnement. Pour que nos enfants ne reproduisent pas les mêmes erreurs…
Photo classe Louis ravet - distribution du miel
24
Mai
2016

Loi Biodiversité : recul sur la loi contre les pesticides

Les rebondissements de ces dernières semaines autour de la loi visant à interdire les pesticides de la famille des néonicotinoïdes, a provoqué l’appel à soutien de centaines d’apiculteurs sentant leur activité en danger et souhaitant intégrer notre réseau.

Aujourd’hui plus qu’hier, la filière apicole française a besoin de soutien. De 35 000 tonnes de miel récoltés dans les années 90, nous sommes passés à 10 000 tonnes en 2014 (la pire année apicole jamais vécue en France), pour remonter légèrement en 2015 avec 17 000 tonnes.

Malgré cela, le texte de loi qui avait été voté à la mi-mars dans le cadre de la loi Biodiversité par l’Assemblée Nationale, interdisant l’utilisation des néonicotinoïdes au 1er septembre 2018 semble de nouveau compromis.

Après la lettre ouverte distribuée par Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture à l’ensemble des députés, les appelant à ne pas prendre de « décision brutale » au niveau national…

Après de nombreuses vidéos de Syngenta diffusées sur les réseaux sociaux mettant en avant les témoignages d’agriculteurs évoquant un pseudo retour en arrière « de l’iPad vers le Minitel « …

indexVidéo à découvrir ici.

A présent, c’est au tour du Sénat de faire marche arrière en votant le retour au texte initial voté en première lecture et qui prévoit qu’un arrêté du ministre de l’Agriculture, définisse les conditions d’utilisation de ces produits. Bref plus de mention « d’interdiction » !
L’interdiction, si elle était confirmée, se verrait appliquée quant à elle non plus en 2018 mais en 2020… Encore un recul !

Devant autant d’actions mises en place pour ne pas interdire l’utilisation de ces produits tueurs d’abeilles Un toit pour les abeilles milite chaque jour activement à éviter l’extinction pure et simple de cet insecte qu’est l’abeille, pourtant essentiel à l’humanité.

« Sans les abeilles, l’homme ne pourrait vivre que 4 ans! « 

Cette citation prêtée à Albert Einstein » et qui ne cesse d’être clamée à qui veut l’entendre, ne semble pas éveiller les consciences…
Un toit pour les abeilles à l’ambition, d’agir, à son niveau, et grâce au soutien de milliers de parrains à la sauvegarde des abeilles et au soutien à la filière apicole française en difficulté. Un apiculteur qui ne renouvelle pas ses colonies cessera son activité en quelques années à peine…

A ce jour, un toit pour les abeilles compte plus de 2030 ruches installées partout en France, chez les 50 apiculteurs qui ont intégré le réseau.
Près de 14000 particuliers et 700 entreprises sont devenus des parrains actifs et engagés qui soutiennent la démarche environnementale d’un toit pour les abeilles !

www.untoitpourlesabeilles.fr : parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

27
Avr
2016

Ruche Connectée… Le monde apicole à l’air du numérique

Il est de coutume de dire que chaque « Révolution » petite ou grande, apporte son lot d’évolutions positives aux hommes, mais avec elles, son lot de contraintes et de limites.

A l’air du numérique, c’est une petite révolution qui secoue depuis quelques semaines déjà le monde apicole et qui promet de révolutionner ce dernier sur bien des points !

Cette révolution porte un nom : La ruche connectée !

Nous vous proposons de découvrir Beezbee ce nouveau concept de ruche intelligente qui fait du bruit. Nous mettrons en lumière les atouts concrets qu’apporte ce nouvel outil informatique et nous ferons un parallèle avec le monde agricole qui a déjà amorcé son évolution vers le numérique. Nous évoquerons ensuite les contraintes mais aussi les limites d’un tel projet, en nous appuyant sur les arguments et avis des apiculteurs de notre réseau.

A vous ensuite de vous faire un avis…

Beezbee la ruche connectée

beezbee la ruche connectée

On sait les abeilles intelligentes, c’est maintenant la ruche qui se veut « smart » et connectée…

L’entreprise Green & Connect a déjà vendu plus d’une centaine de balances. Ces dernières installées sous les ruches permettent aux apiculteurs de les gérer à distance via une application.

Si au lancement du concept il s’agissait pour Green & Connect de mettre en place un système d’alerte permettant aux apiculteurs de se prémunir des essaimages potentiels de printemps, aujourd’hui la balance connectée permet de répertorier sur les ruches, des informations stratégiques permettant à l’apiculteur de savoir si les ruches se portent bien ou si une intervention est nécessaire.

Ce sont autant d’indicateurs concernant le poids des ruches, la température ou encore l’hygrométrie (humidité).

Les atouts concrets d’un tel outil sont nombreux et permettent notamment d’optimiser les interventions sur les ruches et d’économiser ainsi temps de trajets et gazole pour se rendre sur les ruchers (souvent situés sur des zones éloignées).

Autre atout, l’apiculteur qui saura lire les indices reçus par sms de sa balance connectée, pourra notamment estimer la période de début de miellée. Il pourra également anticiper l’ajout des hausses en cas de forte miellée etc…

Les apiculteurs qui transhument peuvent grâce à ces indicateurs transhumer au bon moment sur les zones de fortes floraisons pour obtenir un miel de cru par exemple…

Bref la balance connectée promet un gain concret de temps et de productivité sur les ruches.

Prix moyen 300€, auquel il faut ajouter l’abonnement mensuel aux réseaux de transmission longue distance (LoRa ou Sigfox).

Le monde agricole déjà en marche vers le numérique

La révolution est déjà en marche dans le monde agricole !

Les agriculteurs doivent concilier rendement, qualité et traçabilité…
Nombre d’entre eux ont déjà pris la vague internet de plein fouet et profite des leviers associés au numérique dans leur activité.

agriculture connectéeParmi ces leviers de croissance :

Le développement des circuits-courts : Aujourd’hui plus qu’hier, les habitudes des consommateurs évoluent vers de l’achat en local. On privilégie la relation directe avec l’agriculteur. « La Ruche qui dit oui » s’est développée de manière considérable ces derniers mois. Il existe aujourd’hui également des drive-fermiers etc…

Plus de 20% des ventes des agriculteurs se font en circuits cours. Aujourd’hui beaucoup de cantines scolaires par exemple souhaitent être fournies par des partenaires locaux « Du champs à l’assiette ».

Le numérique permet outre un développement en local, de mieux tracer l’alimentation dans nos assiettes. Des capteurs permettent de tracer l’origine mais aussi la composition et le bilan écologique des aliments qui nous consommons. Des applications existent déjà « Open food facts », « Notéo » entres autres…

Enfin les systèmes de financement participatifs se développent de plus en plus et permettent aux agriculteurs de développer leur activité. Ces plateformes de « cross founding » trouvent un bel écho notamment sur les réseaux sociaux. Internet là encore est un levier d’accroissement direct pour le monde agricole.

Les limites de la ruche connectée et du numérique

Faire du métier ancestral d’apiculteur un nouvel enjeu de rentabilité et d’accroissement de la production à tout prix, met en péril l’essence même du métier à savoir : L’amour et le Respect des abeilles.

Attention à ne pas se retrouver dans le schéma de ces vidéos qu’on voit tourner sur internet de ces « pseudos apiculteurs américains » qui ont oublié l’essence même de ce métier artisanal et ancestral et qui tout au long de la journée appliquent des gestes quasi industriels de divisions de colonies et récolte de miel dans l’irrespect total de l’équilibre de celles-ci…

Il ne s’agit pas d’objets ou de matériels mais bien d’être vivants fragilisés par un monde extérieur rude et que l’apiculteur, par sa relation étroite et par sa connaissance du métier protège…

abeilles-300x195

Malgré les apports concrets d’un tel système, il n’en reste pas moins que le métier d’apiculteur c’est avant tout une étroite relation entre les abeilles et l’homme…

Poussons encore plus loin l’image autour de ces « indicateurs intelligents » et imaginons un système d’alerte similaire sur les nourrissons par exemple. Un schéma monstrueux où les parents seraient alertés qu’il est l’heure de nourrir l’enfant ou encore de le changer ou de lui donner le bain…

Plus de contacts intermédiaires, plus de relations affectives « inutiles »…

Le risque finalement n’est-il pas de briser ce lien fort entre l’abeille et l’apiculteur ?

Abeille doigt_1

Outre ce point, nous n’avons pas encore de recul suffisant nous permettant de juger des risques concrets sur les colonies qu’engendre l’intégration d’un système informatique nécessitant notamment une portabilité wifi. Qu’en est-il des ondes sur la ruche ?

On sait de source sure que les ondes à fortes doses sont nocives pour les hommes…

A connecter les abeilles, l’homme ne prend-il pas le risque d’ajouter encore un facteur d’affaiblissement des colonies ?

wifiEnfin On connait l’enjeux des « BIG DATA » (croisement de données météos, agronomiques, …) couplée à des objets connectés (capteurs de surveillance des cultures et des élevages) et leurs actions directes sur les rendements agricoles notamment.

Il suffirait que ces éléments de BIG DATA passent sous les mains de grands groupes comme Monsanto pour accroître sa maîtrise sur le monde agricole ! Monsanto a déjà racheté pour des montants exorbitants plusieurs sociétés de datas climatologiques …

Pourquoi ? Accroitre encore la dépendance des agriculteurs vis-à-vis des solutions MONSANTO !

Attention qu’il n’en soit pas de même pour les abeilles et le monde apicole !

 

Finalement la ruche connectée comme les évolutions numériques dans le monde agricole peut apporter ses solutions d’aide au métier d’apiculteur. Il n’en reste pas moins, qu’encore une fois c’est l’utilisation qu’en fera l’homme qui déterminera si c’est un bien ou un mal pour les abeilles…

Source :

www.lesechos.fr/beezbee-la-ruche-connectee-1212236.php

magazine.laruchequiditoui.fr/faut-il-avoir-peur-de-lagriculture-connectee/

 

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