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L'apiculteur : Denis FIORILE

C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!

Nouvelles du printemps
Chères marraines, chers parrains,
Et bien voilà, le printemps est officiellement là depuis samedi !
Mais, hélas, depuis plus de 10 jours il fait bien froid, un mistral à décorner les bœufs.
Et alors que nous avions eu une belle quinzaine de beau temps fin février avec la floraison des amandiers qui avaient mis tout le monde en route, nos avettes sont rentrées au bercail !
Nous avions commencé les visites de printemps, et les reines s’étaient mises à pondre à fond pour développer leur petite famille et à rentrer du nectar de romarin. Mais ce maudit vent est arrivé et nous a coupé dans tous nos élans !
Les balances commençaient à nous signaler de belles prises de poids, mais nous revoilà en « mode hiver » où les populations devenues importantes « consomment ». Nous notons hélas des pertes notables de poids !
Espérons donc de jours meilleurs bien vite. En attendant, nous nous devons d’être très vigilants car beaucoup de population, mais peu de rentées de pollen et de nectar, peut entrainer une famine rédhibitoire pour la colonie !
NB : une abeille pèse 0.07g en moyenne et elle peut porter l’équivalent de son poids en miel.
Je vous laisse imaginer comment elle peut voler lorsque nous avons des rafales de 100km/h, qui, de plus, dessèchent les fleurs !
Apicalement
Le rucher du Moulin Blanc

Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Ça y est, la ruche bourdonne de toutes parts !
En avril, les floraisons sont très nombreuses et les températures sont résolument printanières.
Un vrai bonheur pour les abeilles qui trouvent facilement de quoi se nourrir et travaillent dur pour rapporter pollen et nectar à la ruche.
D'ailleurs nous avons partagé sur notre blog un calendrier de plantation / floraison des méllifères préférée...