Groupe Optim
Les ruches en images
L'apiculteur : Alexis CHINOUILH

J’ai débuté l’apiculture en amateur en 2011.
J’ai acheté mes deux premières ruches aux Ruchers de Lorraines et deux autres m’ont été offertes…
J’ai ainsi fait grandir une dizaine de colonies en 2012 chez moi, sur mon terrain (j'ai 2 Ha de
terrains à LE PUID ).
Puis de 10 colonies je suis passé à 20 en 2013.
J’ai pris ma retraite professionnelle et me suis reconverti en 2014 (lycée agricole de VESOUL).
J'ai obtenu mon BPREA (Brevet professionnel de responsable d'Exploitation agricole - option
Apiculture) en juillet 2014.
D’ailleurs j’ai été stagiaire de Sarah, l’apicultrice vosgienne d’Un Toit Pour Les Abeilles…
J’ai gardé une très belle relation personnelle et professionnelle avec Sarah.
Aujourd’hui je compte quelques 100 ruches en abeilles noires, abeilles endémiques de la région.
J’aide ainsi à sa préservation car il n’en reste en France que 10% à peine !
Je suis donc actuellement pluriactif, je travaille seul, j'élève mes reines naturellement par divisions successives chaque année pour en renouveler suffisamment.
Je suis titulaire du diplôme de TSA (Technicien sanitaire en apiculture) délivré par la FNOSAD
(Fédération nationale des organisations sanitaires départementales - voir leur site internet)
Ma raison sociale commerciale est Le Rucher du Raybois -www.lerucherduraybois.fr -site
débutant en 2019 .
Je fais partie du syndicat apicole Les Ruchers Vosgiens (100 adhérents ) et du syndicat de
l'AOP miel de sapin des Vosges ( voir le site internet tout est explicité).
Mes ruches étant en sédentaire dans la montagne vosgienne, je ne produis que du miel de sapin ou à défaut de montagne.
mes abeilles sont à l'abri des pesticides, dans une zone géographique de montagne (10Km autour de chez moi maxi) ne possédant aucun agriculteur en intensif.
C'est un choix personnel d'une aire exempte de produits nocifs pour les abeilles et restant à l'état d'îlot de biodiversité préservée.
Une petite citation qui me ressemble je pense : " les abeilles sont loyales , alors sois-le toi même avec tout ton entourage! "
Point sur le printemps 2025
L’apiculture est un métier exigeant, et ce solstice d’été 2025 le confirme une fois encore.
Les colonies atteignent actuellement leur pic de développement, mais le chemin jusqu’ici n’a pas été simple.
Dans les Vosges, le printemps a été très contrasté : de fortes pluies, des températures anormalement basses, puis soudainement de fortes chaleurs. Ce déséquilibre flagrant dans la progressivité des saisons est sans équivoque un effet du dérèglement climatique. Il faut être un citadin bien éloigné de la nature pour ne pas en percevoir les conséquences...
L’hiver qui a suivi une année 2024 déjà éprouvante pour les abeilles a laissé des traces : plus de 40 % de pertes dans les colonies, conséquence notamment d’un excès d’humidité et de la production de miellat riche en mélézitose, difficile à consommer pour les abeilles en hiver.
Il a donc fallu relancer l’élevage, reconstituer les cheptels avec de jeunes reines. Mais même là, 2025 n’a pas été tendre : les fécondations ont parfois échoué, victimes d’écarts de température brutaux, de pluies soudaines... Résultat : des colonies devenues bourdonneuses, où les divisions et remérages n’ont pas donné les résultats espérés.
Heureusement, le beau temps semble enfin s’installer durablement, et la miellée est bien au rendez-vous – en tout cas, bien meilleure qu’en 2024, même si l’on partait de loin…
Quand on annonce 35°C à Le Puid, il faut se rappeler qu’avec l’altitude et le microclimat, on est plutôt entre 25 et 30°C en journée, avec des nuits fraîches à 14–16°C et un petit vent constant des plus agréables. Ce n’est pas encore la canicule : l’herbe est verte, les sols restent bien humides – les conditions idéales pour une miellée normale, principalement sur le sapin des Vosges, qui domine notre paysage floral.
Le nombre de colonies est revenu à la normale, ce qui est déjà une victoire.
Mais comme on dit chez nous : « c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ».
Alors, rendez-vous fin septembre pour savoir si cette saison sera bonne.
À bientôt,
Alexis

Le Rucher du Raybois

Aujourd’hui, mon objectif principal avec le parrainage de ruches c’est de sensibiliser sur la défense de l'abeille noire locale.
Je produits deux miels : Un miel de Sapin des Vosges en AOP ou de Montagne.
Mes ruches sont en zone de Montagne - LE PUID est situé entre 500m à 600m en montagne vosgienne. J’ai également des ruchers sur les communes environnantes (BELVAL, MENIL DE SENONES, DENIPAIRE ST-JEAN-d'ORMONT, BAN DE SAPT)
LE PUID fait partie du massif Vosgien exceptionnel par sa diversité florale, de biotope granitique et gréseux alterné, de forêts de sapins blancs Picéa Alba (à tort appelé sapin noir en raison de la proximité allemande de la forêt noire). Il est aussi composé d’épicéas et d’une multitude de races de pucerons endémiques des sapins, apportant fin mai jusque parfois septembre plusieurs miellées successives de miellat de sapin récolté par les abeilles sur les aiguilles des sapins (c'est l'exsudat des pucerons) voir mieldesapindesvosges.fr
L'apiculteur : Wilfrid BOUCHER

Je m'appelle Wilfrid, je suis origiaire de la Réunion et apiculteur en Haute Normandie dans l'Eure.
J'ai trouvé le goût à l’apiculture depuis mon enfance grâce à mon grand père qui possédait plusieurs ruches.
En 2009, j'ai commencé par prendre des cours d'apiculture dans un rucher école du syndicat apicole de Haute Normandie.
Puis en 2010, je me suis remis à l'apiculture, avec une ruche fabriquée par mes soins et un essaim récupéré dans un arbre.
Peu de temps après, j'ai développé mon rucher en récupérant les essaims de mes premières ruches, tout en apprenant à les gérer.
Depuis, pris de passion, je gère moi-même mes propres ruches qui sont placées au Marais Vernier.
J'ai rejoint Un Toit Pour Les Abeilles en mai 2014, puisque je veux vraiment lutter contre la disparition des abeilles dans le monde, disparition qui ne cesse de croitre.
En 2015, j'ai obtenu mon BP Responsable Exploitation Agricole en Apiculture.
Depuis peu, je suis devenu apiculteur professionnel et je m'occupe de quelques 200 colonies.
Nouvelles de vos abeilles!

Le rucher de Marais-Vernier

Le Marais Vernier est vaste zone humide de 4500 hectares avec ses roselières, ses prairies humides et sa tourbière de 2000 hectares (la plus grande tourbière de France).
Classé Natura 2000, la richesse du Marais Vernier tient à la fois de sa grande diversité de milieux et de la qualité de ceux-ci.
Les ruches installées dans cet environnement pourront butiner arbres fruitiers, nectars de la forêt et des prairies.
Le miel récolté sera un miel de toutes fleurs avec des notes de Châtaignier.
Wilfrid travaille avec des ruches dites DADAN et des abeilles noires (abeilles de pays).
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Bon ! On va devoir vous parler d'un sujet d'actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites s&oeli...