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La ruche en images

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L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN

UTPLA apiculteur Jorris VAN BERGEN

J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".

Retour sur 2022 et belle année 2023 à vous

Chères marraines, chers parrains,

Tout d’abord je vous souhaite tous nos voeux pour cette nouvelle année depuis notre petite ferme apicole. Que la santé, la prospérité et le bonheur soient avec vous!

En ce moment, les ruches sont peu ou prou bouleversées par les aléas météorologiques, mais je pense qu’elles commencent à avoir l’habitude, elles comme moi, de cette météo capricieuse qui se poursuit saison après saison.
Nous sommes passés d’un hiver glacial en novembre/début décembre à une douceur exceptionnelle autour des fêtes et maintenant on entre à nouveau dans une période froide.

Les colonies ont presque senti le printemps s’approcher pendant la douceur - elles ont même réussi à trouver du pollen ! Et qui dit pollen dit couvain – avec l’entrée de protéines les reines se mettent à pondre prévoyant le printemps. C’est en élevant le couvain que la colonie utilise beaucoup de ses ressources car ce couvain doit être nourri et – surtout – gardé au chaud.
Les colonies qui élevent beaucoup de couvain consomment donc beaucoup de leur miel stocké à l’automne et c’est pour cela que la période de froid annoncée est une mauvaise nouvelle pour les abeilles.
Il va falloir suivre leurs stocks de très près et éventuellement nourrir en cas de besoin immédiat, même si un nourrissement hivernal est compliqué.

En rétrospective, la saison 2022 a été marqué par l’embauche d’une saisonnière qui a sacrément allégé notre travail sur la ferme.


Et ce heureusement, car après la naissance de mon fils Anthéor en novembre 2021, nous avons deux petits enfants qui, aussi adorables qu’ils puissent être, nous occupent sacrément!

Un des désavantages de vivre dans une campagne aussi isolée est que nous sommes un peu loin de tout – la première crèche est à 30 minutes de route.
Nous n’avons pas décidé de faire cet aller-retour deux fois par jour et nous gardons donc nos enfants à la maison.
Mais s’occuper de deux enfants et de plusieurs centaines de colonies d’abeilles en même temps est une mission quasi impossible en pleine saison d’apiculture!
Heureusement que nous avons eu l’aide de nos parents qui sont venus à notre secours pour s’occuper des enfants et que nous avons donc pu embaucher Gaëlle, apicultrice diplomée (d’un Brevet Professionnel apicole) et très motivée.
Nous espérons la réussite de son projet d’installation en apiculture et nous l’avons aidé à constituer son premier cheptel de 50 petites colonies dans la foulée de la saison.

Gaëlle nous a sacrément aidé en miellerie, mais aussi sur les ruches et surtout en ce qui concerne l’élevage de reines.
Elle s’est vraiment appliquée dans ce domaine qui demande d’être précis et pointu.
Il s’agit de prélever des larves de quelques millimètres dans des colonies sélectionnées pour leurs qualités génétiques et de les faire élever comme futures reines par des colonies en besoin d’une reine (orphelines).
C’est un travail indispensable si l’on veut assurer la continuité de l’exploitation.
On commence ce travail en mars ou avril mais la plupart des reines ne produisent du miel que l’année d’après. Ainsi, la saison 2023 a donc commencé en mars 2022!

 

Si nous avons donc bien réussi l’élevage de reines et de nouveaux essaims, la saison n’a pas été bonne niveau récoltes, car marquée par une sécheresse qui a duré pratiquement depuis l’hiver.
La pluie n’a simplement pas voulu arriver en quantité suffisante.
Heureusement que nos abeilles ont pu profiter d’une petite fenêtre de miellée au printemps ici en montagne, car la récolte sur le littoral a été nulle et l’été a été très compliqué avec un rendement sur la miellée de lavande qui a été le plus bas depuis mon installation.

 

En même temps, notre exploitation comme la plupart des exploitations agricoles en France, est touchée par la situation économique actuelle.
Les prix de nos fournitures ont augmenté de manière assez impressionnante.
Ainsi, les pots en verre ont doublé, le bois pour les ruches a pris 50%, et nous savons tous ce qui est arrivé au prix du gasoil.
Si cette situation s’était présentée au début de mon installation, je ne sais pas si j’avais trouvé le courage pour continuer ou même pour démarrer.
Je me sens reconnaissant de la chance que j’ai eue de pouvoir me mettre en place avant que les situations mondiales prennent une tournure aussi amère – chance que n’aura pas ma saisonnière pour son installation à elle.

 

Malgré les coûts augmentés de mes fournitures, j’ai réussi jusqu’à présent à ne pas augmenter le prix de vente de mon miel, et j’en suis assez fier. Je trouve important que mon miel, qui est bio et de la plus grande qualité, reste accessible aux gens même modestes. Je suis agriculteur-éleveur d’abeilles, producteur de miel et je n’ai pas envie de ne travailler que pour les riches de la côte d’azur.
Il est évident que mon produit ait un coût, et qu’il soit impossible de faire la concurrence avec le ‘miel’ étranger que l’on trouve en grande surface, mais tant que je peux me le permettre je n’augmenterai pas mes prix.

Il faut dire que cela est rendu possible en partie grâce à votre soutien généreux dont je vous suis très reconnaissant.
Je suis touché par cette volonté de votre part de vouloir soutenir l’activité apicole et ma petite ferme d’abeilles.

A bientôt !

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Le Rucher au Septième Miel

Le Rucher au Septième Miel

Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrés sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Que se passe-t-il dans la ruche en mai ?  

Introduction
Les beaux jours s’installent doucement et le soleil fait son grand retour ! Les abeilles sont de sortie et ça fait du bien !
Les voyez-vous dans vos jardins et dans les parcs effleurer les fleurs avec douceur et conviction ?
Quel bonheur de les observer… Un spectacle empreint de magie et de poésie.
Au mois de mai, les abeilles profitent de toutes les ressources mellifères qui les entourent et q...




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