NORA DISTRIBUTION
Les ruches en images
L'apiculteur : Thierry COLIN

Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .

Début d'été .
Bonjour à toutes et à tous,
En ce premier jour de juillet, la canicule s’installe sur la France. Ce n’est déjà pas évident pour nous, humains… mais c’est encore plus difficile pour la faune et la flore.
On peut s’en plaindre, bien sûr — et on aurait raison — car ces phénomènes extrêmes deviennent malheureusement la norme. Mais pensons aussi à nos abeilles, et plus largement à toute la biodiversité. Eux n’ont rien demandé. Et pourtant, ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique.
Alors, que se passe-t-il concrètement pour elles pendant ces fortes chaleurs ?
J’ai quelques ruchers dans la plaine alsacienne, en lisière de forêt. Là, les abeilles bénéficient encore d’un peu de fraîcheur grâce à l’ombre et au micro-écosystème qui les entoure.
Plus près de chez moi, sur le piémont vosgien à 350 m d’altitude, il fait moins chaud, et les nuits redescendent sous les 20 °C. C’est plutôt agréable pour tout le monde. Mais passé 11h, les températures grimpent trop : le nectar sèche sur les fleurs, et les butineuses arrêtent de récolter. Elles se mettent alors à ventiler pour maintenir une température acceptable dans la ruche.
Et puis, j’ai aussi un rucher en montagne, à 900 m d’altitude, niché entre les sapins. Là-bas, c’est une autre ambiance : il y fait encore bon, le miellat est présent, et nos butineuses peuvent continuer à récolter ce fameux miel de sapin. Alors… wait and see !
La saison s’annonce plutôt correcte dans l’ensemble, et surtout : les colonies sont belles et en pleine forme. Et pour moi, c’est le plus important. Depuis toujours, je privilégie la santé des abeilles au rendement.
Après 14 années à leurs côtés, j’ai toujours autant de plaisir à m’occuper d’elles.
Merci à vous pour votre attention, votre soutien, et votre engagement.
Bel été à toutes et à tous, et prenez soin de ce qui nous entoure.
Amicalement,
Thierry
Le Rucher d'Obernai

Un nouveau rucher entre vignes et montagnes qui remplace celui d'Oberbronn et coïncidence involontaire les quatres premières lettres sont identiques.
Après des années à profiter de ce beau rucher dans les Vosges du Nord, je me suis résolu à le déménager car bien trop compliqué depuis que je suis installé sur Saint Nabor (temps de trajet incroyablement long).
Donc c'est avec plaisir que je vous présente ce nouveau rucher où les abeilles sont les mêmes ayant transhumé toutes les ruches il y a quelques semaines.
Ce qui change le plus ce sont les essences florales qui sont plus sur les pissenlits/cornouillers sanguins/acacias /tilleuls.
Il y a aussi la disposition générale du lieu car les ruches se trouvent dans un beau verger protégé par de belles haies sauvages, un régal pour la biodiversité et mes abeilles.
Elles ont l'air de bien s'y sentir.
L'endroit est calme et reposant...un peu comme tout mes ruchers à dire vrai.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Bon ! On va devoir vous parler d'un sujet d'actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites s&oeli...