MFIF

Depuis 1928, la MFIF apporte à ses adhérents une protection de grande qualité en matière de Santé. Cette expertise d’un seul métier, elle le pratique dans le plus strict esprit mutualiste - mutualisation des risques et des cotisations - et avec la transparence de gestion d’une structure à but non lucratif. La MFIF s’affirme aujourd’hui comme le partenaire Santé de confiance des individuels, des entreprises et des collectivités territoriales dans le respect de sa démarche éthique..
Une complémentaire innovante avec l’accès aux nouvelles thérapies Souvent en avance, la MFIF inscrit ses adhérents dans une démarche de prévention novatrice et synonyme de mieux-être. Celle-ci se traduit par l’accès possible à nombre de médecines “douces” encore souvent ignorées par la Sécurité Sociale (ostéopathie, acupuncture, diététique,...). C'est dans cet esprit de prévention et de mieux-être, qu'elle inscrit sa démarche de protection des abeilles.
Les ruches en images
Les ruches en vidéo
L'apiculteur : Brahim BEN TALEB

Mon premier rendez-vous avec les abeilles était à l’âge de deux ans.
Deux essaims venaient de se poser en plein milieu de notre maison au Maroc.
Ma grand-mère aveugle a demandé à une apicultrice qui tournait à 150 ruches en osier de les enlever par peur de piqûres.
Le deuxième rendez-vous en 2016 à la ville de Rambouillet en France.
Une dame a installé une ruche chez nous au centre équestre et elle venait la visiter régulièrement et je commence à m’intéresser aux abeilles puis j’ai commencé par 7 ruches vers juillet 2016.
Avec beaucoup de lecture et des vidéos je me suis inscrit au rucher école SIARP, puis à l'abeille eurélienne qui m'a permis de bénéficier de la formation TSA avec gds centre et l’équipe de la FNOSAD.
Une formation insémination également avec APINOV.
Saison 2025 suite
Bonjour à toutes et à tous,
L’hivernage 2024 s’est plutôt bien déroulé, avec un point très positif : 80 % de mes essaims ont passé l’hiver en se nourrissant exclusivement de leurs propres réserves de miel, issues des butinages sur sarrasin, tournesol, carthame, moutarde… sans oublier le lierre, qui a offert de belles quantités de pollen et de nectar en fin de saison.
La gestion du varroa a été efficace cette année, et je n’ai constaté aucune perte liée au frelon asiatique. Toutes les ruches étaient équipées d’un morceau de grille à reine à l’entrée, ce qui empêche les petits frelons tardifs d’entrer. À noter que les portes vertes classiques, quant à elles, ne les arrêtent malheureusement pas.
La sortie d’hivernage est satisfaisante, avec seulement 5 % de pertes.
L’arrivée du beau temps sur plusieurs jours a permis aux colonies de sortir de la "zone rouge" concernant les réserves. Les floraisons d’épine noire, de saule marsault et de colza apportent actuellement de bonnes quantités de pollen et de nectar.
Cela a permis de transvaser les petits essaims, de diviser les ruches les plus développées (10 cadres), et de poser les premières hausses.
Les essaims issus de ces divisions ont reçu des reines hivernées en 2024, élevées sur miniplus.
L’élevage de reines est lancé avec le greffage d’une cinquantaine de cellules. Ce travail va se poursuivre chaque semaine jusqu’à fin août. Je produis ces reines pour constituer mes propres essaims, mais aussi pour en vendre une partie à des collègues apiculteurs.
Les grandes floraisons arrivent bientôt : l’aubépine commence à s’ouvrir, et les abeilles n’attendent plus que le soleil pour se mettre pleinement au travail.
À très bientôt pour la suite de la saison !

Le ruche de La Celle-Les-Bordes

La Celle-les-Bordes est l'une des cinquante et une communes du Parc Naturel Régional de la haut Vallée de Chevreuse.
C'est une commune de 2.200 ha à caractère rural. Une part importante de son territoire est occupée par la forêt du massif de Rambouillet.
La forêt autour du rucher regorge des saules marsault, pissenlits, aubépines, acacias, marroniers, épines noires, ronces et châtaigniers...
L'apiculteur : Victor BRUMELOT

Je suis né dans un petit hameau des Cévennes, et malgré le fait que je me sois beaucoup déplacé pour mes études, c’est là que j’ai installé ma première ruche en 2009.
A la suite d’un BTS gestion et maîtrise de l’eau et un master en agroécologie, je rencontre Daniel, un retraité anciennement instituteur devenu apiculteur professionnel.
On échange énormément sur ce qui reste chez lui une passion tant technique qu’intellectuelle.
Il m’encourage à aller travailler avec des professionnels.
Lors d’un voyage en Tasmanie je trouve une entreprise qui m’embauche pour la saison.
De retour en France j’apprends l’élevage de reine avec Daniel que j’aide sur ses ruches.
On réalise aussi beaucoup d’essaims à la fois pour lui et pour moi. Un achat de quelques ruches me permet de faire mon élevage, et d’atteindre rapidement 50 ruches.
Le matériel a été cependant pour moi un investissement conséquent.
J’ai commencé avec de l’abeille noire et de la caucasienne.
Plus tard je fais une saison vers Annecy avec un autre apiculteur, puis à plusieurs reprises à Salon de Provence avec Silvère.
Depuis je fais presque tous les ans au moins une partie de la saison avec lui.
Mais l’éloignement géographique avec les Hautes Alpes, où je suis installé avec ma femme et ma petite fille, ne me permet pas d’envisager cette activité sur le long terme avec lui.
En parallèle d’une formation chez les compagnons en charpente je continue l’apiculture.
Je reste toujours sensibilisé aux problématiques environnementales.
Cependant, je me rends compte que continuer l’apiculture à cette échelle là (de 50 à 75 ruches) n’est pas viable économiquement,
et me permet difficilement de la conjuguer avec une autre pratique professionnelle.
Je suis pourtant dans une démarche de labellisation en Bio et je suis en questionnement sur une démarche d’installation à titre principale en lien avec la chambre d’agriculture.
Le parrainage peut me permettre de partager ma passion, de mieux faire connaître l’apiculture et ses aléas mais aussi de m’aider financièrement pour pérenniser mon projet.
Les nouvelles fraiches
Bonjour tout le monde !
Ici, l’hivernage s’est assez bien passé, hormis un rucher que j’ai transhumé un peu tard.
J’ai fait une série d’essaims dans le Sud en les laissant féconder en bas. Ça a été un moyen de stopper l’essaimage, surtout à Marseille où les ruches étaient très belles.
Présentement, les ruches ont déjà été remontées en moyenne montagne, et en haute montagne pour certains essaims.
C’est une période charnière car je dois récolter bientôt et extraire le miel dans la foulée pour pouvoir récupérer les hausses, et transhumer des ruches sur les lavandes avec des hausses vides.
En parallèle, je construis une miellerie dans mon hangar avec pas mal de matos de récupération de mon boulot de charpentier.
Je vais certainement commencer à faire des marchés une fois par semaine, même si l’idée ne m’enchante pas plus que ça…
En tout cas, une bonne partie des dés est lancée pour cette saison. Certains courageux continueront l’élevage de reines plus tard, en faisant féconder les reines avec des mâles de la montagne encore féconds en fin de saison.
Merci pour votre soutien !
À bientôt,
Victor Brumelot

Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute

Depuis janvier 2021 je suis en agriculture Biologique et j'utilise des ruches Langstroth qui ont la particularité d'être plus légères et facilement manipulables.
Une partie de mon cheptel se situe aujourd’hui à Veynes, une petite ville de la vallée du Buëch.
De façon générale la flore du Buëch est en partie liée à une activité d’élevage (prairies, haies).
Le pissenlit est une des premières réelles miellées après le saule.
Il y a beaucoup d’arbres fruitiers dans les hautes alpes, mais seul les vielles plantations extensives ou
les fruitiers sauvages permettent d’y installer des ruches sans craindre une intoxication aux pesticides.
Les prunelliers, aubépines et autres arbustes permettent également de maintenir les colonies.
Certaines zones sont bordées de marronniers et d’acacias.
Sur mon rucher de montagne après Lus La Croix Haute, au fond du vallon de la Jarjatte, les prairies semis permanentes et permanentes
font la joie des abeilles ainsi que les forêts de résineux. J’espère qu’elles apprécient la tranquillité et leur vue sur les montagnes du Dévoluy.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Bon ! On va devoir vous parler d'un sujet d'actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites s&oeli...