AMEG GROUP
Les ruches en images
L'apiculteur : Mathieu CHIROSSEL

Mathieu pratique l’apiculture en activité principale depuis 2015.
L’apiculture est une pratique familiale ancestrale qui lui tient à cœur de faire perdurer et de développer.
Au siècle dernier, dans bon nombre de fermes, les ruches en paille étaient installées pour attirer les essaims et récolter le miel en fin d’année.
Cette pratique fut transformée au milieu du siècle dernier par l'utilisation de la ruche Dadant une vraie révolution apicole que l’un des grands oncles de Mathieu vécu.
Aujourd’hui, ses colonies évoluent toujours dans ce modèle de ruche en pratiquant l’élevage et la sélection massale.
Après une formation en cours du soir et 4 saisons chez différents apiculteurs professionnels, il s’occupe actuellement d'une cinquantaine de ruches qu’il a développé d’année en année à partir de souches issues d’une longue sélection locale.
Soucieux de l'environnement et pour ne pas altérer la récolte, il pratique les méthodes apprises au sein de structures labellisées AB.
A terme, il cherche à passer sous la labellisation Nature et progrès pour une reconnaissance de ses pratiques actuelles.
En plus d’une pratique respectant l’abeille, l’apiculteur et la récolte, un de ses objectifs est de conserver un produit vivant.
Ses miels sont issus d'une seule et même récolte, ils sont non transformés et non mélangés avant mise en pots.
Printemps 2025
Bonjour à vous, marraines et parrains du rucher du Roussillon.
Voici quelques nouvelles ! Ici le printemps pointe son nez au rucher. Les colonies sont plutôt jolies; les reines ont recommencé à pondre, les ouvrières cherchent, au premier rayon de soleil, les premières fleurs aux alentours. Cela donne de belles butineuses pleines de pollen sur la planche d’envol. Ce n’est pas encore le temps des premières grosses miellés : les colzas sont encore tout petit par exemple. Mais avec les belles semaines de beau temps annoncé il faut s’attendre à ce que tout cela arrive rapidement.
Bonnes vacances au grand air pour celles et ceux qui en ont la possibilité !
Bonne semaine à vous.
Mathieu

Le rucher du Roussillon

Son rucher est situé sur les bocages vallonnés du Roussillon, une zone peu cultivée avec principalement des prairies et des bois.
Cet environnement de collines riches en arbres mellifères lui permet de récolter du miel de printemps, de châtaignier, d'acacia parfois ou encore de tilleul.
Cette diversité permet d’offrir des couleurs, des saveurs et des textures très diversifiées.
Elle permet de proposer à chacun ou à chaque instant de dégustation, un plaisir différent.
Dans une volonté d’une production de proximité, ses miels sont récoltés principalement dans une zone située à moins de 10 km à vol d’abeille de la miellerie.
Les ruches sont transhumées en fin de saison sur des secteurs d'altitude proche comme les monts du Pilat ou le Diois.
En plein été, le Roussillon n'offrant que très peu de ressources, cette transhumance permet de ne pas avoir à nourrir les ruches et les jeunes colonies en fin d’année.
Cela leur assure des réserves importantes et parfois une récolte de miel de lavande ou de miellat de sapin.
L'apiculteur : Camille DUBRAY

J’ai cueilli mes premiers essaims d’abeilles en 2013.
J’avais envie, par curiosité, de m’occuper d’abeilles et de mieux les comprendre.
J’avais aussi envie de m’investir dans une activité qui avait du sens pour moi.
Passionné et autodidacte, j’ai appris grâce aux livres et principalement en ouvrant mes propres ruches énormément au début.
Je me suis aussi formé auprès d’amis apiculteurs professionnels pour les gestes spécifiques ou techniques.
Enfin, je me suis spécialisé dans le sanitaire et les maladies des abeilles en 2018 en devenant technicien sanitaire apicole.
Je trouve que la cueillette crée un joli lien avec l’essaim.
On va le chercher quelque part, bien souvent on le sauve car peu de gens se déplacent pour cueillir et les particuliers sont souvent démunis ;
On le soigne, on en prend soin, puis on l’installe dans le rucher.
Chaque ruche a un peu sa propre histoire.
J’ai ainsi développé un cheptel constitué uniquement d’essaims sauvages issus de la cueillette entre 2013 et 2018,
en passant tout en douceur de 4 essaims cueillis en 2013 à 24 colonies en 2014, puis à 60 en 2015, puis à 100, 120, puis 160 colonies d’abeilles en 2018.
C’est cette année-là que j’ai commencé à gagner ma vie grâce à l’apiculture, et ce sans jamais avoir acheté d’essaim d’abeille.
Comme mes abeilles sont issues de la cueillette, j’ai principalement de l’abeille noire dans mes ruches.
Je travaille avec des ruches de type dadant qui me semblent mieux adaptées aux contraintes modernes de l’abeille.
Je compte augmenter doucement mon cheptel pour atteindre les 200 ruches (statut paysan).
Je n’en veux pas plus car il me semble plus difficile de bien s’en occuper si on en a plus.
Je suis ravi d’avoir pu intégrer Un Toit Pour Les Abeilles.
Cela représente une opportunité pour moi de m’assurer qu’une partie de ma production sera vendue au sein d’un projet porteur pour l’abeille,
et de surcroît à un tarif convenable pour l’apiculteur.
Ça me permet aussi de dégager plus de temps au rucher à m’occuper des abeilles. C’est une chance pour moi car je suis passionné par les abeilles
et je préfère nettement le temps passé au rucher à celui passé à la commercialisation.
Même s’il faut bien gagner sa vie, les abeilles restent toujours la priorité dans notre métier.
C’est aussi stimulant d’intégrer des projets plus vastes que son petit projet à soi de sauvegarde de l’abeille.
Nouvelles juin 2025
Chers Parrains et Marraines,
Saison difficile. On court après les abeilles pour les remettre d’aplomb et espérer qu’elles se relèvent d’un début de saison très peu engageant.
J’ai réussi tant bien que mal à faire des essaims et à compenser une bonne partie des pertes hivernales et printanières.
Je suis heureux de constater qu’une partie de ces essaims pourra produire sur la miellée estivale.
Certaines ruches ont beaucoup de mal à se remettre des différentes attaques microbiennes qu’elles ont subies, malgré les heures passées à prendre soin d’elles.
Il est venu le temps des transhumances :
-
sur lavande dimanche dernier,
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sur châtaignier la nuit qui vient.
C’est une période difficile à vivre pour mes enfants, qui voient leur papa partir seul dans la nuit.
Difficile aussi pour l’apiculteur, car éprouvante physiquement : on charge et décharge des ruches, on termine souvent entre 2h et 4h du matin, couvert de sueur et très fatigué.
Il arrive qu’il faille un jour ou deux pour s’en remettre.
Merci encore pour votre soutien,
et j’espère pouvoir vous donner de meilleures nouvelles en fin de saison.
Votre apiculteur, Camille.

Le rucher de Mirmande

Je m’occupe de 160 colonies installées tout près de chez moi.
La plupart de mes ruchers sont fixes, c’est à dire que les abeilles ne se déplacent pas.
Je transhume deux d’entre eux au milieu des champs de lavande (20 kilomètres) et des forêts de châtaigniers (40 kilomètres) chaque année.
Autour de chez moi, on trouve pas mal de fruitiers qui assurent bien le début de saison, des prairies en jachère des phacélies ou encore de la luzerne.
Il y aussi beaucoup de pruniers sauvages en forêt, de ronce, d’aubépine, de nombreux acacia, du tilleul.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Bon ! On va devoir vous parler d'un sujet d'actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites s&oeli...