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Les ruches en images
L'apiculteur : Delphine et Stéphane ROBERT
Nous sommes Delphine et Stéphane, apiculteurs à Saint-Sauves d'Auvergne.
Notre exploitation se situe près du Sancy, où nous nous occupons de nos abeilles de génération en génération,
avec passion dans une nature sauvage et préservée, depuis près de 75 ans…
Moi, Delphine, je suis presque née au milieu des abeilles.
J'ai travaillé sur l'exploitation familiale pendant presque toutes les vacances scolaires, jusqu'à la fin de mes études de comptabilité,
secteur où j'ai travaillé pendant 15 ans.
J'ai été amenée à retravailler sur l'exploitation familiale pour prêter main forte à ma famille à la suite de l'accident de ma sœur en 2016.
Mon mari, Stéphane a été licencié de son poste de technicien d'une grande entreprise en 2017,
nous avons alors décidé de tenter l'aventure en apiculture...
La formation pour nous deux s'est donc faite par transmission du savoir-faire familial.
Nous nous sommes installés apiculteurs professionnels en 2019, nous avons repris 200 ruches de
Nous pratiquons une apiculture raisonnée, comme le fait notre famille depuis des décennies.
Nos ruches, cadres et hausses sont fabriquées depuis toujours avec le bois de nos forêts, où se situe l'exploitation.
Le bois de nos ruches est trempé à l'huile de lin. Les feuilles de cire, utilisées pour nos cadres sont gaufrées par nos soins.
Nous utilisons notre propre cire, qui provient des opercules de l'année récupérées après l'extraction du miel.
Nous utilisons seulement les traitements autorisés en agriculture biologique pour soigner nos abeilles.
A terme, nous demanderons probablement la certification en agriculture biologique.
Nous prévoyons de maintenir notre cheptel autour de 200 ruches.
Nous aimons faire décourir notre beau métier au contact de la nature, notre belle région,
le délicieux miel produit par nos abeilles et pérénniser notre activité d'apiculture.
C'est l'automne!
Bonjour à toutes et à tous,
L’automne s’installe, et avec la pluie, l’activité de nos petites abeilles commence à ralentir.
Dès que la météo le permet, nous poursuivons les dernières visites aux ruches afin d’apporter les soins nécessaires avant l’hiver :
- traitements naturels contre les parasites,
- pose des isolants et des réducteurs d’entrée pour les protéger du froid et des prédateurs,
- vérification des réserves de miel…
Les pots destinés aux parrains ont tous été remplis avec le miel récolté dans les ruches parrainées à Saint-Sauves d’Auvergne. Cette année, notre miel de montagne est doux et crémeux… un vrai délice !
Les cartons sont bien arrivés à la ruche : prochaine étape, le collage des étiquettes puis la préparation des colis.
Encore un peu de patience avant de pouvoir savourer le cru 2025 !


Le Rucher Apisancy
L'exploitation familiale située à Saint-Sauves dans la Haute Vallée de la Dordogne, dans le parc naturel régional des volcans d'Auvergne;
où nous produisons l'essentiel de nos miels (Pissenlit, Montagne, Trèfle, Framboisier, Forêt et Sapin) selon les saisons et les emplacements.
Tous nos ruchers sont situés dans le Puy de Dôme, nous vendons uniquement le miel produit par nos ruches.
L'extraction est réalisée à froid, puis le miel est mis en pot dès la récolte.
Cristallisé naturellement quelques semaines après la récolte et non chauffé,
notre miel conserve toutes ses qualités nutritionnelles; il devient crémeux, facile à tartiner.
Actuellement nous avons 170 ruches, ce sont des ruches Langstroth,
Nous produisons essentiellement du miel de montagne, puisque la plupart de nos ruches sont situées à Saint-Sauves d'Auvergne à 850m d'altitude.
En fonction de la météo, au printemps nous produisons du miel de pissenlit,
en été ce sera du miel de fleurs sauvages (framboisier, trèfle, ronces...) ou du miel de forêt comme le sapin.
L'apiculteur : Denis SIGUIER
"Les arbres volent,
de places en places,
sur le dos des abeilles." (DS)
Je suis originaire de Corse et pratique l’apiculture depuis 1998.
J’ai d’abord été initié et formé à l’apiculture par un ami apiculteur professionnel.
Travaillant dans la conservation des variétés fruitières et légumières locales et la sauvegarde des savoir-faire traditionnels,
j’en ai profité pour développer mes connaissances en apiculture auprès des anciens.
Puis j’ai franchi le pas et décidé de devenir apiculteur professionnel, mais après plusieurs années de travaux,
mon cheptel a été totalement détruit par un immense incendie qui a ravagé le Cap Corse…
Titulaire d’une solide formation agricole Bac agricole (Agronomie, aménagement-environnement),
du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (en apiculture),
d’un BTS agricole Gestion et Protection de la Nature (spécialité Gestion d’Espaces Naturels),
et d’une formation d’Ingénieur Ecologue, j’ai recommencé à zéro et choisi de créer mon exploitation en Charente (en Agriculture Biologique).
Ma connaissance de la nature me permet de sélectionner les meilleurs environnements non seulement pour produire des miels AB de qualité,
mais aussi pour contribuer activement à la conservation de la nature et de la biodiversité.
Après constitution de mon cheptel, et installation agricole, je suis en phase de développement de mon projet de conservation de la biodiversité dans la Vallée de l'Or (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine).
Les abeilles, la nature et moi, avons aujourd’hui besoin de votre soutien !
Miels et produits de la ruche certifiés Agriculture Biologique - France par Ecocert, labellisés "Bio Sud-Ouest france" (garantie d'origine). En cours de labellisation "Paysan de Nature".
EARL Ferme Apicole et éco-logis de la Vallée de l'Or
16 350 - Champagne-Mouton
SIREN : 892 180 258 00014
Quelques nouvelles
Chère marraine, cher parrain,
Grâce à la sollicitude et au soutien de l’équipe d’Un Toit pour les Abeilles, je reprends ma plume pour vous donner quelques nouvelles. Mes dernières nouvelles commençaient par « j’attendais que de meilleures nouvelles arrivent pour vous les transmettre… », mais effectivement, à force d’attendre, le temps passe…
Comme évoqué la dernière fois dans mon bilan précis de l’année, je vous indiquais que 2024, à la pluviométrie exceptionnelle, a été très morose pour les abeilles et apiculteurs, mais nous avait laissé avec assez peu de frelons à pattes jaunes – dits frelons asiatiques.
Le printemps 2025 a été précoce et très fleuri, permettant un bon redémarrage des colonies, une production de miel correcte et un bon lancement de l’élevage de reine et de la production d’essaims pour le renouvellement.
Mais, décidément, avec les changements climatiques en cours, les saisonscatastrophiques se suivent et ne se ressemblent pas… la canicule précoce de juin a stoppé toute production.
Dans mon secteur, en Nord-Charente, la miellée de Châtaignier est, en temps normal, une des plus importantes. C’est aussi la miellée que je préfère, me rappelant tous ces miels de châtaigneraies que j’ai réalisés, en Corse ou ici. L’an dernier, les abeilles ont principalement rentré du pollen, cette année, quasiment rien, très peu de miel, très peu de pollen. Idem pour les floraisons d’été, ou les cultures (tournesol, sarrasin, des collègues céréaliers bio) ... Beaucoup de pertes dans les essaims de l’année. Et, bien sûr, la météo favorable aux frelons a permis le redéploiement rapide de leurs colonies et la reprisedeprédationmassive sur les abeilles.
Rappelons que les frelons asiatiques, capables de faire du vol stationnaire grâce à leurs ailes indépendantes – contrairement aux frelons européens aux ailes soudées par paires – sont non seulement des prédateursd’abeilles (pour nourrir les larves principalement) mais aussi des pilleursde miel (que les adultes consomment comme source d’énergie) et que l’affaiblissement qu’ils provoquent sur les colonies, associé aux dommages du varroa, causent des pertesénormes de colonies…
La relation de l’apiculteur avec les abeilles est subtile et magique, mais la relation de l’apiculteur avec le frelon à pattes jaunes est dramatique et cauchemardesque… Les frelons asiatiques sont une préoccupation de chaque instant pour l’apiculteur. Et nous trouvons nos ruches vides, dépeuplées par la prédation du frelon asiatique. Peu de gens ont conscience de ce que les apiculteurs, agriculteurs, travailleurs extérieurs vivent à cause de ce frelon…
Comme vous le savez, je suis issu de la protection de la nature, et dans toutes mes activités, je m’efforce d’agir en faveur de la biodiversité. C’est ainsi que j’ai participé à la rédaction de la charte de bonnes pratiques apicoles et environnementales du réseau d’apiculteurs Un Toit pour les Abeilles, afin que les pratiques se diffusent (et que notre réseau reste exemplaire et puisse le prouver). Et je déplore que les collègues naturalistes ne dénoncent pas davantage les dégâts du frelon asiatique sur la biodiversité et sur l’apiculture.
Dans un groupe de naturalistes, on m’a objecté que ce n’était pas grave car nos abeilles domestiques sont une « espèce fabriquée par l’homme ». J’ai dû lui apprendre qu’Apis mellifera (notre abeille domestique européenne) était une espèce sauvage unique avec plusieurs écotypes (adaptations morphologiques régionales) d’abeilles dites noires (appellation impropre, mais nous en reparlerons plus tard). Penchons-nous un peu sur l’histoire, il y a toujours des enseignements à en tirer ; cette abeille européenne, avec ses variétés locales, a été frappée, au début du XXe, par un acarien décimant toutes les colonies. Un moine, Frère Adam, de l’Abbaye de Buckfast, a identifié une souche résistante qu’il a reproduite et sélectionnée (bonne production de miel et donc de réserves, etc.) pour donner la « très controversée » variété d’abeilles Buckfast qui s’est imposée chez les apiculteurs (bien qu’un certain nombre continue de travailler avec des abeilles noires)… Ainsi, l’abeille Buckfast est issue de la multiplication d’une souche résistante à des parasites causant la mort des colonies… il ne s’agit pas d’une espèce introduite ou « fabriquée », juste la multiplication par l’homme de la solution évolutive trouvée par la nature dans une population donnée.
Marraines, parrains, vous m’avez sélectionné et me soutenez dans ma démarche, je devine votre réponse… Pour ma part, je me rappelle aussi un autre anglais, Darwin, qui expliquait que l’adaptation est le moteur de la sélection et de l’évolution, donc de la VIE…
Nos efforts de pédagogie, de soutien, de changement de pratiques convergent, marraines, parrains, apiculteurs, équipe qui anime le projet, nous sommes un réseau qui agit partout et tout le temps, notre réseau s’appelle Un Toit pour les Abeilles !
Merci à vous et bravo à tous. Continuons !
Pour finir, quelques nouvelles personnelles : après 4 ans de combat avec Mairie, Communauté de Commune, opérateurs, toujours pas de réseau internet à la ferme, et toujours plus de démarches à réaliser en ligne, de déclarations, d’espaces personnels, de jungles administratives à débroussailler… ce n’est pas humainement faisable seul et je n’y arrive plus. Toutes les complexités inutiles, le soin quotidien aux bêtes, le déplacement constant – compliqué et incessant avec des saisons sans herbe – des filets mobiles pour les parcs des brebis et moutons, ne m’ont pas permis de réaliser mes clôtures l’an dernier. Ce mois-ci, je n’ai pas pu prendre ma garde pompier… Les retards s’accumulent. Je priorise le terrain. J’ai repris les travaux de débroussaillage et de préparation des clôtures, un premier chantier de clôture commence en début novembre, j’espère que le reste va pouvoir suivre. Bref, on survit et en survivant, on s’adapte et on évolue…
Je commence mes mises en pots pour les expéditions de miels d’automne que vous recevrez dans quelques semaines (sauf si vous avez choisi de les recevoir au printemps) ; bonnes dégustations ! J’espère que ces nouvelles vous trouveront vous et les vôtres en bonne santé et dans l’évolution.
Au plaisir de vous rencontrer lors des prochaines portes ouvertes de mes ruchers (au printemps, suivez les invitations relayées par Un Toit pour les Abeilles), bonne fin d’année.
Denis

Le rucher La Ruche.bio
Le rucher parrainé par un « Toit pour les abeilles » est situé au cœur d’une vaste forêt (3 km de rayon) afin de garantir la production de Miels Bio.
Cette forêt de Charente Limousine est classée en ZNIEFF de type 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)
au sein d’un vaste ensemble naturel avec rivières, prairies et boisements (classé en ZNIEFF de type 2).
Ce rucher environné de feuillus et de résineux est un véritable sanctuaire pour les abeilles
qui y trouvent toute l’année des ressources de qualité !
Ce rucher permet de produire des Miels certifiés AB (Agriculture Biologique – France, certification par Ecocert)
de Châtaigner, Acacia, Forêt, voire de Ronce et Callune (« Bruyère »).
Des miels authentiques issus de la flore naturelle !
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Vous avez été formidables ! Le succès autour de notre calendrier de l’Avent immersif Les « Alvéoles de la Ruche » a dépassé toutes nos espérances :
Un calendrier engagé, solidaire, gourmand et immersif, tout simplement unique – une fierté pour Un Toit Pour Les Abeilles et pour celles et ceux qui, avec nous, ont participé à so...






























































