CAPENSIS

Depuis sa création en 2002, Capensis s’est développé avec un objectif constant : fournir à ses clients des solutions d’infrastructures pérennes et fiables autour des technologies Linux et Open Source. Capensis est aussi éditeur de la première solution d’hypervision Open Source du marché : Canopsis. Notre valeur ajoutée ? Un double cœur de métier synergique et une équipe de capeneur·euse·s passionné·e·s !
Fidèle aux valeurs de l’Open Source et du Libre, Capensis est impliqué dans divers projets RSE reposant sur 4 thématiques majeures : les conditions de travail, la santé, l'inclusion et le développement durable. Pour aller plus loin dans ce dernier volet, nous avons choisi de nous associer avec Un toit pour les abeilles. Notre engagement ? Pour chaque nouveau client Canopsis, Capensis parraine l’installation d’une ruche de ± 40.000 abeilles et la plantation de 100 m2 de jachère fleurie aux alentours pour préserver la biodiversité !
La ruche en images
L'apiculteur : Jérôme CLAVEL

Je m’appelle Jérôme, j’ai 31 ans et après avoir conjugué vie professionnelle (chef de rayon dans une Biocoop) et ruches à côté, j'ai décidé de me lancer en tant que professionnel.
Épris de cet insecte depuis toujours, j’ai toujours évolué auprès du petit rucher familial en Lozère, j’ai créé mon activité apicole en 2014 et suis devenu professionnel en 2021.
Après des études agricoles, j’ai souhaité m’installer en apiculture. Je suis donc installé sur Saint-Germain du Teil en lozère (48340).
Mon bâtiment tout juste construit, je recevrai mais premiers parrains marraines en cette année 2023.
J'ai pris la décision de m'engager en Agriculture Biologique dès le départ afin de vous garantir que mon travail et l'ensemble de mes produits respectent de bonnes pratiques environnementales vérifiés et certifiés par Ecocert.
Parrainer mes ruches, c'est pérenniser un producteur engagé en bio qui a décidé d’être en accord avec ses principes.
merci à vous :-)
Jérôme seul apiculteur bio implanté sur l'Aubrac.
Vos parrainages, mon énergie pour avancer
Bonjour chères marraines, chers parrains,
Quelques nouvelles du Sud et du Massif Central…
Le printemps, une fois de plus, s’annonce compliqué. Les abeilles, comme chaque année à cette période, sont pleines d’énergie et prêtes à démarrer — mais la météo pluvieuse et froide les affaiblit considérablement. Rien à voir avec les conditions idéales qu’elles devraient normalement rencontrer au printemps.
Je tente de m’adapter en transhumant vers des zones plus basses en altitude… mais la réalité, c’est que cette année, il faut surtout nourrir les colonies pour les maintenir en vie. Une situation très complexe.
Des choix devront être faits pour les prochains printemps.
Et vous serez certainement les premiers informés, car ce projet d’adaptation à venir, je compte le mener avec mon partenaire de toujours : Un Toit Pour Les Abeilles.
Leur soutien est précieux, et c’est en grande partie grâce à eux qu’Occimiel est toujours là aujourd’hui.
Vos parrainages sont également essentiels. Ils m’apportent une stabilité financière précieuse pour traverser ces périodes incertaines.
Le beau temps est annoncé… Espérons qu’il s’installe durablement.
Il faudra alors redoubler d’efforts pour rattraper le retard et sauver ce qui peut l’être.
Des transhumances sont prévues sur le sainfoin, le châtaignier, la lavande fine, le thym… Et de jolis miels toutes fleurs, que certains d’entre vous ont déjà eu la chance de goûter, seront très bientôt expédiés. Je finalise actuellement les envois.
Côté matériel, je me suis récemment équipé d’un outil performant pour les transhumances.
C’est un investissement conséquent, mais indispensable pour pérenniser mon activité — surtout avec un diabète à gérer au quotidien.
Et c’est grâce à votre soutien que j’ai pu envisager cet achat, porteur d’un nouvel élan, je l’espère.
Merci encore, du fond du cœur,
À très bientôt,
Avec toute ma sympathie,
Apicolement vôtre,
Jérôme

Rucher Garrigue Occitane

Ce rucher situé aux portes de Montpellier est un petit coin de paradis pour les abeilles grâce à une biodiversité riche composée de chênes verts, bruyères érica, romarins et thyms.
L'apiculteur : Patrick FAVER

C'est en 2014 que je suis devenu berger des abeilles dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle.
Quand j'ai conçu mon projet je me suis donné comme ligne de conduite, comme philosophie, comme éthique de ne pas transhumer mes ruches pour le bien être de mes abeilles. De là découle toute ma pratique apicole :
- Je ne transhume donc pas mes ruchers. Mes colonies restent toute l'année sur le même emplacement.
Je propose, chaque année, diverses saveurs de miels en fonction de la période de récolte et de la localisation des ruchers. Je peux ainsi proposer jusqu'à 6 à 7 saveurs différentes : miel du Loubatas (des collines de Peyrolles en Provence), du Luberon, de printemps, de romarin, d'été, de lavande, d'automne. Pour cela je fais de "petites" récoltes très localisées.
- Je ne nourris pas au sirop mes colonies (colonies de production et les essaims que je fais).
Ne transhumant pas, je choisis des emplacements qui permettent à mes abeilles de trouver de la nourriture (nectar et pollen) toute l'année.
- Je privilégie les petits ruchers (20 colonies au maximum)
Cela dans trois objectifs :
1. Ne pas mettre trop d'abeilles sur une même zone de butinage,
2. Limiter le risque de propagation de maladies (peu de ruches et limitation de la dérive)
3. Limiter les pertes (suivant l'adage, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).
- Je n'achète ni reine ni essaim.
Je renouvelle mon cheptel par la réalisation d'essaims artificiels qui élèveront leur propre reine. Toutes mes colonies sont aujourd'hui issues de souches locales. Mes colonies sont mieux adaptées à évoluer en fonction de leur environnement (ressources disponibles, climat).
- Je récolte exclusivement des cadres de hausses et des cadres operculés. En fin de saison, je laisse les cadres non operculés à lécher.
- Je ne modifie pas mon miel. Une fois récolté et extrait, après quelques jours de décantation, le miel est directement mis en pots. Il n’est ni chauffé ni ensemencé et cristallise, là aussi selon les années et les saisons, plus ou moins rapidement.
- Les cadres dans lesquels le miel est récolté n'ont jamais été en contact avec un traitement. Cela découle du point précédent.
- En fonction des conditions climatiques, je privilégie mes abeilles à la récolte de miel. C'est à dire que je préfère laisser les hausses pour les abeilles plutôt que de prendre le risque de les nourrir en cas, notamment, de sécheresse. Certes, je perds une partie de la récolte mais mes colonies disposent de leur propre miel.
De façon plus générale, j'essaye d'être respectueux de mes abeilles et de leur développement. Elles évoluent à leur rythme.
démarrage en douceur
Chères marraines, chers parrains,
Pour mes colonies et moi, l’hiver est derrière nous et le printemps s’installe lentement.
Le mois de mars nous a amené de belles pluies et encore quelques gelées.
J’ai fini les visites de printemps et j’ai pu constater que les colonies reprenaient lentement.
Dans l’ensemble, elles sont belles et j’ai eu bien moins de pertes hivernales que l’an dernier.
Mais je n’ai pas encore posé de hausses. Cela ne saurait tarder.
Avec un peu de retard, je vais commencer à effectuer mes essaims pour le renouvellement de mon cheptel.
J’espère réaliser rapidement les premières récoltes de l’année afin d’honorer la livraison de la campagne de printemps.
Votre apiculteur dévoué,
Patrick

Le rucher Saint-Gervais

La plupart de mes ruches se situe dans la pointe sud-est du Vaucluse, dans le parc naturel du Luberon, entre le massif du Grand Luberon
et la Durance, proche du plateau de Valensole, au cœur de la Provence.
C’est un site épargné par les cultures intensives où la plupart des agriculteurs travaille en méthode raisonnée sur de petites parcelles peu nombreuses.
Les milieux naturels et sauvages, sur cette zone occupent la majeure partie de l’espace.
La flore y est très riche.
Elle fournit aux abeilles : les fleurs des noisetiers, pruneliers, cornouillers, aubépines, amandiers, acacias, buis, ciste, chênes…
pour les arbres et arbustes et pour les plantes, les fleurs de romarin, pissenlit, trèfle blanc, thym, ronce, lavande sauvage et cultivée,
luzerne, sainfoin, chardon, immortelle, lierre, ainsi que de nombreuses plantes messicoles.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Bon ! On va devoir vous parler d'un sujet d'actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites s&oeli...