Perron rigot

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Nous fabriquons en France depuis 1936, des cires à épiler (+ de 20 formules brevetées) et des soins pré et post épilation, qui sont considérés comme des références auprès des professionnelles de l’esthétique dans le monde entier : + de 4000 instituts partenaires en France. Pionniers et audacieux par nature, nous suivons les évolutions et les besoins des femmes pour prendre soin d’elles au quotidien. Nous avons fait le choix de conserver l’intégralité de notre savoir-faire en France, avec des produits pensés à Paris accompagnés par les équipes commerciales de Nice et les différentes équipes de développement basées dans le Loir-et-Cher et le Var, comme nos 2 usines. Cet ancrage français est une véritable volonté de conserver nos emplois, notre savoir-faire et la qualité supérieure de nos produits.


Voir leur site internet

Dans une volonté de réduire notre empreinte environnementale, nous travaillons à faire évoluer nos packagings afin d’améliorer leur recyclabilité et d’utiliser moins de ressources. Nous avons donc repensé nos sachets avec un nouveau matériau, afin de proposer des emballages désormais 100% recyclables. Nos pots de cires sont aussi entièrement recyclables, et ce, depuis longtemps ! Nous repensons également nos formules, afin d’être plus proche de ce que la nature nous offre. Nous avons également obtenu la certification Cosmos par l’organisme Ecocert pour notre usine du Loir-et-Cher. En tant que consommateur de cire d’abeilles et conscient de la problématique autour de l’effondrement des colonies d’abeilles et des conséquences sur la filière et sur la biodiversité, nous nous sommes engagés à parrainer des apiculteurs français afin de participer, à notre échelle, à leur préservation.

Les ruches en images

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L'apiculteur : Renald POULAIN

UTPLA apiculteur Renald POULAIN

Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.

Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.


Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.

Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.

NOUVELLES DE NORMANDIE

Bonjour à tous.

Je viens vous donner quelques nouvelles après la période hivernale.

Je constate plus de pertes cette année que l'an passé, notamment à cause du frelon asiatique et d'un hiver très humide.

Les abeilles ont pu cette automne faire une bonne réserve de miel ce qui m'a permis de ne pas avoir trop à les nourrir.

La nouvelle année apicole va bientôt commencer, avec mon fils Valentin nous sommes prêts et très motivés, nous avons d'ailleurs prévu d'aller voir nos ruchers cette semaine.

Le contexte actuel est difficile à cause des importations de miel en provenance de l'étranger, ce qui affecte notre trésorerie et empêche d'écouler nos stocks.

Nous sommes cependant déterminés à continuer et à ne pas baisser les bras!

Enfin nous tenons à vous remercier pour vos parrainages et n'oubliez pas : "consommons français".

Renald et Valentin.

 

 

 

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Le rucher de la table du roi

Le rucher de la table du roi

Grâce à Alain et David, deux autres apiculteurs, Renald notre apiculteur Normand a pu découvrir le secteur de Fontenaibleau et sa forêt domaniale.
Il bénéficie de 4 beaux emplacements où seront réparties 50 ruches en parrainage.

Les abeilles pourront butiner Tilleuls, Chataîgniers, Acacias et Bruyère.

Les miels de Renald sont certifiés agriculture biologique.

 

L'apiculteur : Lionel POTRON

UTPLA apiculteur Lionel POTRON

Je suis apiculteur amateur depuis plus de 20 ans, en pro depuis 2016.
Passionnés d’apiculture, amoureux de la nature et Parisien, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers la production de miel de Paris en créant APIS CIVI.
Les premières ruches de notre société ont été installées en 2016 à proximité des parcs et jardins de la capitale afin de contribuer directement à la pollinisation
des arbres et fleurs qui composent la biodiversité de Paris.
Le 16ème arrondissement avec sa proximité du Bois de Boulogne et le parc des Buttes-Chaumont nous ont ouvert les bras et c’est ainsi que le miel de Paris APIS CIVI a commencé.
Les Champs-Elysées, Montmartre ainsi que Belleville ou encore les Batignolles ont donc été peuplées de nos ruches.
En 2019, la société a travaillé sur le déploiement sur la rive gauche et ce sont les 13ème, 14ème et 15ème  arrondissements qui ont été développés.
En 2017, unique producteur de miel labélisé « fabriqué à Paris », APIS CIVI reçoit de la part de la Mairie de Paris le coup de cœur d’un jury.
En 2018, le miel de Paris APIS CIVI a obtenu la médaille d’or du Concours Général Agricole pour la catégorie des miels multifleurs clairs.
En effet, notre miel de Paris sans pesticide profite d’une variété de fleurs exceptionnelle composée notamment de tilleuls, marronniers,
acacias ou encore des sophoras du Japon qui lui procure une qualité gustative unique.
Paris recense aujourd’hui plus de 2000 espèces d’arbres et de fleurs différentes que butinent nos abeilles grâce au maillage de nos ruchers.

Nouvelles de cet été

Chers parrains, marraines,

la saison s'achève et cette année ne peut être que meilleure comparée à l'an passé.

Les colonies se sont bien développées au printemps grâce à une météo clémente.

Beaucoup de travail avec un essaimage très présent du aux pics de chaleurs qui s'en sont suivis.

C’est à dire que la plupart des essaims cherchaient à se diviser en deux et à s’envoler… cela a occasionné un travail intensif.

La météo avec alternance de pluie et de soleil a permis de belles floraisons et des miellées correctes.

Actuellement je prépare l'hivernage avec quelques dernières hausses de miel à récupérer sur les ruches, veiller à ce que les colonies aient suffisamment de réserves aussi pour passer l'hiver.

Enfin c'est la période du traitement contre le varroa. Ce parasite se développe dans le couvain et peut affecter de manière importante la santé des abeilles, en propageant des maladies et en affaiblissant les abeilles. Prodiguer les soins est donc nécessaire à l'apiculteur pour maintenir ses populations d'abeilles saines et préparer déjà 2024.

Bien à vous !

 

 

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Le Rucher de Boulogne

Le Rucher de Boulogne

Ce rucher possède 10 ruches et peut en accepter 10 de plus.
Les espèces d’arbres alentours sont le chêne, le pin, l’érable et le faux acacia.
Le miel de fleurs produit est liquide et boisé.
Ruches : Dadant, Langstroth, Kenyanne, Warre et tronc

L'apiculteur : Pascal BOYARD

UTPLA apiculteur Pascal BOYARD

Apiculteurs à Briis sous Forges, notre petite exploitation familiale nous permet de produire exclusivement dans notre région des miels de qualité.
Depuis 20 ans nous produisons des miels de cru pour le plus grand plaisir de nos clients.
Notre production artisanale, est réalisée à partir d’abeilles sélectionnées sur des critères de rusticité et d’adaptation à l’environnement local, seuls gages de la conservation d’une abeille autonome.
Les premières fleurs qui apparaissent sont celles des épines noires, petits buissons produisant de prunelles violettes remarquables à l’automne.
Suivent les floraisons des merisiers de la forêt puis des arbres fruitiers de nos jardins, les pissenlits, marronniers d'inde, érable, aubépines, reine des prés.
Puis viennent les floraisons d’acacias, suivies des tilleuls, ronces, chardons, trèfles, ombellifères puis la saison se termine vers mi-juillet par les châtaigniers.
Nous militons pour une approche locale et développons des partenariats valorisant les acteurs de notre environnement économique.
De formation agricole, c'est dans la continuité de ma relation à mon terroir que je me suis rapproché des abeilles que j'avais rencontrées vers l'âge de 8 ans.
L'objectif du parrainage est une manière pour moi de partager mes abeilles, faire profiter à plus de personnes des produits de mes ruches, sans que cela ne me demande plus de temps en commercialisation.

Entrée en hivernage 2024

Chers parrains,

Les abeilles vous passent le grand bonjour avant d'entrer en hivernage, dès que les températures seront durablement inférieures à 10°C.

En effet, à l'automne à partir de 10°C, les abeilles ne sortent plus.

Les reines réduisent progressivement leurs pontes et les abeilles d'hiver ont la charge de produire de la chaleur pour maintenir la colonie en vie.

Les reines vont cesser leurs pontes aux premières gélées et dès que les dernières abeilles seront nées, le coeur de la colonie sera maintenu autour de 12-15°C.

En février, lors de la reprise de la ponte, les abeilles réchaufferont le coeur de la colonie à 35°C, pour élever les nouvelles abeilles qui viendront remplacer les abeilles d'hiver.

Les dernières abeilles d'hiver vont disparaitre progressivement au mois d'avril.

La semaine passée, j'ai vérifé que les grilles anti-rongeurs étaient bien en place et que les ruches étaient suffisamment lourdes de miel pour passer l'hiver, car c'est en consommant le miel que les abeilles vont pouvoir produire la chaleur nécessaire à leur survie hivernale.

 

Il reste à ranger/trier et réparer le matériel qui doit l'être pour préparer le printemps.

D'ici là, les mois de novembre et décembre sont consacrés à la vente du miel sur les différents marchés de noel de la région, toujours en circuit court. 

 

Merci pour votre soutien.  :-)

 

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Le Rucher L'Abeille Hurepoise

Le Rucher L

Avec moins de 50 ruches de production, je sélectionne et reproduis les meilleures abeilles de notre cheptel afin de pouvoir transmettre des abeilles aux générations futures.
Nous commercialisons majoritairement nos produits en circuit court (AMAP, Groupement de Consom'Acteurs, associations, marchés locaux, vente directe...)

L'apiculteur : Amandine et Grégory BONVIN

UTPLA apiculteur Amandine et Grégory BONVIN

Nous sommes âgées respectivement de 39 ans et 40 ans, mariés avec 3 enfants de 8 ans et de 5 ans (des jumeaux).
Depuis longtemps, nous sommes amateurs de miel et de ses préparations dérivées.
Le monde de l’apiculture et surtout le fonctionnement au sein de la ruche ont amplifié notre intérêt et notre curiosité pour cette société miniature.
C’est en 2019, après plus de 16 ans en cabinets comptables et les naissances de nos 3 enfants, qu’Amandine prend la décision de changer son orientation professionnelle avec 2 objectifs majeurs :
* Être en phase avec ses convictions écologiques et familiales
* Être responsable de son devenir et de ses choix professionnels : « depuis longtemps, je souhaite entreprendre et créer mon entreprise ».
Quant à Grégory, partageant cette passion et après plus de 20 ans dans le milieu de l’ingénierie industrielle aéronautique, il a pu profiter d’une possibilité de départ de son entreprise avec la conjoncture Covid.

Amandine a pu forger son expérience en apiculture notamment dans la production de gelée royale et dans la gestion de son cheptel d’une centaine de ruche.
Mais ce projet a aussi une autre dimension.
Dans une volonté de continuité et de transmission familiale, nous avons choisi de reprendre les ruches du père de Grégory, décédé en 2012, qui étaient restées en l’état depuis 8 ans.
Cela devient donc un projet de couple et de famille.
Nous nous connaissons depuis plus de 20 ans et nous sommes complémentaires avec Amandine sur la gestion du cheptel de production de gelée royale et de miel, la maitrise technique de ce type d’élevage et la partie comptabilité de l’exploitation.
Grégory aura la charge de la gestion génétique du cheptel (production de cellules royales, de reines fécondées et d’essaims), de la transformation des produits, de la gestion des process de fabrication, de la partie commerciale et de la communication.
La récolte et les visites de routine des ruchers seront faites conjointement.
Nous proposons aussi des visites pédagogiques de notre exploitation et des séances d’éveil sensoriel au miel.

2024, une saison à oublier

Notre saison apicole 2024 restera gravée comme l’une des plus difficiles que nous ayons connues.

Les conditions climatiques défavorables, marquées par des pluies exceptionnellement abondantes de mars à juillet (+40 % de précipitations par rapport à 2023), ont fortement perturbé la production de miel, la fécondation des jeunes reines et la santé de nos colonies.

Cette année, nous n’avons pas produit de miel de printemps, qui représente habituellement 50 % de notre production annuelle.

Les températures anormalement basses ont empêché la montée du nectar dans les fleurs, tandis que l’humidité ambiante a dilué le peu de nectar disponible.

Enfin, les pluies incessantes ont privé les abeilles de fenêtres suffisamment longues pour butiner efficacement. Ces conditions ont épuisé les colonies, qui ont consommé leurs réserves sans pouvoir les reconstituer. Nous avons dû les nourrir artificiellement à une période où, normalement, la nourriture abonde.

Pour maintenir des colonies dynamiques, nous veillons à ce que les reines soient relativement jeunes (moins de deux ans).

C’est dans cette optique que nous avons développé un atelier de fécondation de reines au sein de notre exploitation.

Cependant, cette année encore, les conditions ont été particulièrement éprouvantes. Les taux de fécondation, habituellement autour de 80 %, ont chuté à moins de 50 %.

Les jeunes reines et les faux bourdons (mâles) ont besoin de temps ensoleillé et sans vent pour que la fécondation puisse avoir lieu, et ces conditions ont été trop rares cette saison.

Malgré ces nombreux défis, la production de miel d’été a pu être réalisée.

Il est intéressant de noter que les agriculteurs, également impactés par les conditions météorologiques, n’ont pas pu semer tous leurs tournesols et se sont orientés vers des cultures mieux adaptées à l’humidité, comme le sarrasin.

Cela nous a permis de produire un miel d’été aux saveurs et arômes différents de ceux des années précédentes.

Nous préparons désormais la prochaine saison en nettoyant le matériel, en développant de nouveaux ruchers et en veillant attentivement sur nos abeilles, afin que tout soit prêt lorsque le soleil sera de retour.

  

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Le rucher de Saint Branchs

Le rucher de Saint Branchs

Notre rucher principal se situe dans une prairie fleurie de 6000m² entourée de haies champêtre et bordée d’un ruisseau ce qui permet d’avoir une riche diversité de nourriture tout au long de l’année pour nos abeilles.
Elles produisent ainsi un miel propre à notre terroir de Touraine de différentes variétés de fleurs : l'acacia, le tilleul, l'aubépine, le trèfle blanc, la ronce ou encore la luzerne ou le pissenlit.
C'est un miel crémeux et cristallin, qui peut varier de la couleur blanche à jaune doré en fonction des floraisons.
Parfumé fleuri et gourmand, c’est un miel idéal pour les tartines, sucrer vos boissons chaudes, vos pâtisseries ou agrémenter vos marinades estivales.
Notre méthode d’apiculture est en Dadant 10 cadres en apiculture raisonnée (démarche de certification bio à partir de 2022/2023).
Nous sommes en abeilles Buckfast pour la production de miel et en Ligustica (italienne) pour la gelée royale.
Nous faisons des transhumances mais intra-départementales pour aller chercher des miellées propres à notre terroir (Printemps, Forêt, Acacias, Tilleul, Châtaignier, Eté toutes fleurs, Sarrasin).

L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN

UTPLA apiculteur Jorris VAN BERGEN

J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".

L'apiculture provençale en crise

Chères marraines et chers parrains,

L’heure est grave pour l’apiculture provençale et malheureusement nous n’y faisons pas exception. Deux facteurs sont causes pour les difficultés que subit la filière. D’une part, les rendements à la ruche sont à la baisse depuis maintenant deux saisons. Nous sommes passés de 30 kilos à la ruche de moyenne pluriannuelle à 20 kilos en 2023 et seulement 16 kilos en 2024. La cause ? D’une part la situation météorologique défavorable qui reflète sans doute un changement climatique, d’autre part une lavandiculture en crise. En effet, le miel de lavande/lavandin représente bien 60 pourcent de la miellée en provence et donc 60 pourcent du chiffre d’affaires des apiculteurs de la région en dépend. Or, les champs de lavande se font de plus en plus rares en Provence à cause d’une situation économique insoutenable : les lavandiculteurs font aujourd’hui de la perte sur leur activité. Sans les lavandes, une grande partie des apiculteurs provençaux sont voués à disparaître, et avec eux les abeilles dont ils s’occupent.

Mais si seulement ces rendements étaient notre unique problème ! On pourrait se concentrer sur d’autres miellées d’été (sauvages) ou trouver des solutions plus créatives. Mais l’autre grande difficulté à laquelle nous faisons face, et ce surtout en agriculture biologique, c’est la problématique conjoncturelle. En effet, le cours du miel bio a chuté depuis maintenant plusieurs années. Le pouvoir d’achat du consommateur étant de plus en plus modeste, il se (re)dirige vers des produits de moindre coût et de moindre qualité, venant des quatre coins du monde et se vendant en grande surface sous l’appellation ‘miel’. Du coup, notre miel bio français de qualité en petit magasin bio ne se vend plus comme avant. Et cela se répercute sur le marché du gros. Apiculteurs producteurs de miel, nous vendons une bonne partie de notre production sur ce marché du gros, en fûts de 300 kg, aux grossistes qui nous payaient un prix correct avant la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, ces grossistes ne nous achètent plus de miel, eux-mêmes en difficulté de l’écouler. Nous sommes donc obligés de vendre une grande partie de notre production à un prix beaucoup plus bas qu’avant – jusqu’à 40 pourcent de moins !

C’est cette lame à double tranchant – moins de rendement pour un moindre prix de revient – qui nous oblige à trouver des solutions pour rester en vie. La seule solution que j’ai trouvée jusqu’à présent c’est d’augmenter le cheptel en faisant beaucoup d’essaims. Cela palie au moins à la problématique du rendement. Mais ce n’est pas une solution durable, car plus de ruches égale plus de travail et donc un apiculteur qui se fatigue… De plus, la miellerie (dont nous sommes locataires) est beaucoup trop petite pour stocker tout le matériel associé à ces ruches.

C’est sur ce dernier point que je vais pouvoir finir avec une note positive donnant de l’espoir. Nous essayons d’acheter une propriété – maison et terrain – pour nous installer plus définitivement. C’est encore précaire et je ne manquerai pas de vous tenir au courant dans mes prochaines nouvelles mais en tous cas cela nous motive et nous donne de l’énergie de se projeter dans un avenir plus durable !

Chères marraines et chers parrains, merci pour votre soutien fidèle pendant ces temps difficiles pour notre métier. Nous vous souhaitons de très belles et chaleureuses fêtes de fin d’année et une bonne dégustation pour ceux d'entre vous qui ont récemment reçu notre colis de miels!

Jorris & Tiffanie

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Le Rucher au Septième Miel

Le Rucher au Septième Miel

Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Chers Parrains, chères Marraines,

Février est là, et avec lui, une douce occasion de célébrer l’amour sous toutes ses formes… et pourquoi pas avec un peu de miel ?

Une Saint-Valentin tout en douceur… et en gourmandise !



Cette année, nous avons imaginé deux façons de faire fondre l’élu.e de votre cœur avec des cadeaux qui ont du sens, du goût et un engagement pour les abeilles.

O...




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