Virages
Les ruches en images
L'apiculteur : Renald POULAIN
Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
Des Nouvelles!
Bonjour à toutes et à tous,
Ce petit message pour vous donner de nos nouvelles.
Nous sommes particulièrement satisfaits cette année :
- Tout d’abord, l’hivernage s’est très bien passé, avec très peu de pertes.
- Ensuite, nous avons réalisé une très bonne récolte.
- Au printemps, les conditions météo particulièrement favorables nous ont permis d’augmenter notre cheptel.
- Cet été, la production a été plus abondante, notamment en miel de tilleul et en toutes fleurs, par rapport à l’année dernière.
Depuis la mi-août, cependant, nous faisons face à une forte invasion de frelons asiatiques, qui s’attaquent aux colonies. Avec Valentin, nous avons dû multiplier les pièges pour tenter de limiter les dégâts.
Nous tenons à vous remercier sincèrement pour vos parrainages et votre soutien.
À bientôt,
Rénald et Valentin

Le rucher de Fleurines
Les ruches sont installées dans une zone boisée en plein coeur de la forêt d'Halatte qui avec la forêt de Chantilly et d'Ermenonville, compose le massif des trois forêts.
Bel emplacement sur lequel peuvent être accueillies quelques 70 ruches.
Renald effectue les déplacements depuis la Normandie pour prendre soin de ses "protégées" aussi fréquemment que possible.
Les miels récoltés sont labellisés bio.
Vous pourrez déguster selon les floraisons un ou plusieurs miels qui sont l'Acacia, le Tilleul, l'Aubépine, ou du Forêt (nectars d'Acacia, Tilleul, Ronces...).
L'apiculteur : Denis SIGUIER
"Les arbres volent,
de places en places,
sur le dos des abeilles." (DS)
Je suis originaire de Corse et pratique l’apiculture depuis 1998.
J’ai d’abord été initié et formé à l’apiculture par un ami apiculteur professionnel.
Travaillant dans la conservation des variétés fruitières et légumières locales et la sauvegarde des savoir-faire traditionnels,
j’en ai profité pour développer mes connaissances en apiculture auprès des anciens.
Puis j’ai franchi le pas et décidé de devenir apiculteur professionnel, mais après plusieurs années de travaux,
mon cheptel a été totalement détruit par un immense incendie qui a ravagé le Cap Corse…
Titulaire d’une solide formation agricole Bac agricole (Agronomie, aménagement-environnement),
du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (en apiculture),
d’un BTS agricole Gestion et Protection de la Nature (spécialité Gestion d’Espaces Naturels),
et d’une formation d’Ingénieur Ecologue, j’ai recommencé à zéro et choisi de créer mon exploitation en Charente (en Agriculture Biologique).
Ma connaissance de la nature me permet de sélectionner les meilleurs environnements non seulement pour produire des miels AB de qualité,
mais aussi pour contribuer activement à la conservation de la nature et de la biodiversité.
Après constitution de mon cheptel, et installation agricole, je suis en phase de développement de mon projet de conservation de la biodiversité dans la Vallée de l'Or (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine).
Les abeilles, la nature et moi, avons aujourd’hui besoin de votre soutien !
Miels et produits de la ruche certifiés Agriculture Biologique - France par Ecocert, labellisés "Bio Sud-Ouest france" (garantie d'origine). En cours de labellisation "Paysan de Nature".
EARL Ferme Apicole et éco-logis de la Vallée de l'Or
16 350 - Champagne-Mouton
SIREN : 892 180 258 00014
Quelques nouvelles
Chère marraine, cher parrain,
Grâce à la sollicitude et au soutien de l’équipe d’Un Toit pour les Abeilles, je reprends ma plume pour vous donner quelques nouvelles. Mes dernières nouvelles commençaient par « j’attendais que de meilleures nouvelles arrivent pour vous les transmettre… », mais effectivement, à force d’attendre, le temps passe…
Comme évoqué la dernière fois dans mon bilan précis de l’année, je vous indiquais que 2024, à la pluviométrie exceptionnelle, a été très morose pour les abeilles et apiculteurs, mais nous avait laissé avec assez peu de frelons à pattes jaunes – dits frelons asiatiques.
Le printemps 2025 a été précoce et très fleuri, permettant un bon redémarrage des colonies, une production de miel correcte et un bon lancement de l’élevage de reine et de la production d’essaims pour le renouvellement.
Mais, décidément, avec les changements climatiques en cours, les saisonscatastrophiques se suivent et ne se ressemblent pas… la canicule précoce de juin a stoppé toute production.
Dans mon secteur, en Nord-Charente, la miellée de Châtaignier est, en temps normal, une des plus importantes. C’est aussi la miellée que je préfère, me rappelant tous ces miels de châtaigneraies que j’ai réalisés, en Corse ou ici. L’an dernier, les abeilles ont principalement rentré du pollen, cette année, quasiment rien, très peu de miel, très peu de pollen. Idem pour les floraisons d’été, ou les cultures (tournesol, sarrasin, des collègues céréaliers bio) ... Beaucoup de pertes dans les essaims de l’année. Et, bien sûr, la météo favorable aux frelons a permis le redéploiement rapide de leurs colonies et la reprisedeprédationmassive sur les abeilles.
Rappelons que les frelons asiatiques, capables de faire du vol stationnaire grâce à leurs ailes indépendantes – contrairement aux frelons européens aux ailes soudées par paires – sont non seulement des prédateursd’abeilles (pour nourrir les larves principalement) mais aussi des pilleursde miel (que les adultes consomment comme source d’énergie) et que l’affaiblissement qu’ils provoquent sur les colonies, associé aux dommages du varroa, causent des pertesénormes de colonies…
La relation de l’apiculteur avec les abeilles est subtile et magique, mais la relation de l’apiculteur avec le frelon à pattes jaunes est dramatique et cauchemardesque… Les frelons asiatiques sont une préoccupation de chaque instant pour l’apiculteur. Et nous trouvons nos ruches vides, dépeuplées par la prédation du frelon asiatique. Peu de gens ont conscience de ce que les apiculteurs, agriculteurs, travailleurs extérieurs vivent à cause de ce frelon…
Comme vous le savez, je suis issu de la protection de la nature, et dans toutes mes activités, je m’efforce d’agir en faveur de la biodiversité. C’est ainsi que j’ai participé à la rédaction de la charte de bonnes pratiques apicoles et environnementales du réseau d’apiculteurs Un Toit pour les Abeilles, afin que les pratiques se diffusent (et que notre réseau reste exemplaire et puisse le prouver). Et je déplore que les collègues naturalistes ne dénoncent pas davantage les dégâts du frelon asiatique sur la biodiversité et sur l’apiculture.
Dans un groupe de naturalistes, on m’a objecté que ce n’était pas grave car nos abeilles domestiques sont une « espèce fabriquée par l’homme ». J’ai dû lui apprendre qu’Apis mellifera (notre abeille domestique européenne) était une espèce sauvage unique avec plusieurs écotypes (adaptations morphologiques régionales) d’abeilles dites noires (appellation impropre, mais nous en reparlerons plus tard). Penchons-nous un peu sur l’histoire, il y a toujours des enseignements à en tirer ; cette abeille européenne, avec ses variétés locales, a été frappée, au début du XXe, par un acarien décimant toutes les colonies. Un moine, Frère Adam, de l’Abbaye de Buckfast, a identifié une souche résistante qu’il a reproduite et sélectionnée (bonne production de miel et donc de réserves, etc.) pour donner la « très controversée » variété d’abeilles Buckfast qui s’est imposée chez les apiculteurs (bien qu’un certain nombre continue de travailler avec des abeilles noires)… Ainsi, l’abeille Buckfast est issue de la multiplication d’une souche résistante à des parasites causant la mort des colonies… il ne s’agit pas d’une espèce introduite ou « fabriquée », juste la multiplication par l’homme de la solution évolutive trouvée par la nature dans une population donnée.
Marraines, parrains, vous m’avez sélectionné et me soutenez dans ma démarche, je devine votre réponse… Pour ma part, je me rappelle aussi un autre anglais, Darwin, qui expliquait que l’adaptation est le moteur de la sélection et de l’évolution, donc de la VIE…
Nos efforts de pédagogie, de soutien, de changement de pratiques convergent, marraines, parrains, apiculteurs, équipe qui anime le projet, nous sommes un réseau qui agit partout et tout le temps, notre réseau s’appelle Un Toit pour les Abeilles !
Merci à vous et bravo à tous. Continuons !
Pour finir, quelques nouvelles personnelles : après 4 ans de combat avec Mairie, Communauté de Commune, opérateurs, toujours pas de réseau internet à la ferme, et toujours plus de démarches à réaliser en ligne, de déclarations, d’espaces personnels, de jungles administratives à débroussailler… ce n’est pas humainement faisable seul et je n’y arrive plus. Toutes les complexités inutiles, le soin quotidien aux bêtes, le déplacement constant – compliqué et incessant avec des saisons sans herbe – des filets mobiles pour les parcs des brebis et moutons, ne m’ont pas permis de réaliser mes clôtures l’an dernier. Ce mois-ci, je n’ai pas pu prendre ma garde pompier… Les retards s’accumulent. Je priorise le terrain. J’ai repris les travaux de débroussaillage et de préparation des clôtures, un premier chantier de clôture commence en début novembre, j’espère que le reste va pouvoir suivre. Bref, on survit et en survivant, on s’adapte et on évolue…
Je commence mes mises en pots pour les expéditions de miels d’automne que vous recevrez dans quelques semaines (sauf si vous avez choisi de les recevoir au printemps) ; bonnes dégustations ! J’espère que ces nouvelles vous trouveront vous et les vôtres en bonne santé et dans l’évolution.
Au plaisir de vous rencontrer lors des prochaines portes ouvertes de mes ruchers (au printemps, suivez les invitations relayées par Un Toit pour les Abeilles), bonne fin d’année.
Denis

Le rucher La Ruche.bio
Le rucher parrainé par un « Toit pour les abeilles » est situé au cœur d’une vaste forêt (3 km de rayon) afin de garantir la production de Miels Bio.
Cette forêt de Charente Limousine est classée en ZNIEFF de type 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)
au sein d’un vaste ensemble naturel avec rivières, prairies et boisements (classé en ZNIEFF de type 2).
Ce rucher environné de feuillus et de résineux est un véritable sanctuaire pour les abeilles
qui y trouvent toute l’année des ressources de qualité !
Ce rucher permet de produire des Miels certifiés AB (Agriculture Biologique – France, certification par Ecocert)
de Châtaigner, Acacia, Forêt, voire de Ronce et Callune (« Bruyère »).
Des miels authentiques issus de la flore naturelle !
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Souvenez-vous… il y a quelque temps, on vous parlait d’un projet un peu spécial, inspiré par la ruche, les abeilles et tout l’univers qui les entoure.
Aujourd’hui, le secret n’en est plus un car ce projet a enfin pris vie ! Nous sommes fiers de vous présenter notre calendrier de l’avent immersif 2025 – Les Alvéoles de la Ruche.
Un calendrier pas com...












