1. Choix apiculteur | 2. Choix parrainage | 3. Les options | 4. Choix paiement | 5. Confirmation paiement
Victor B.
APICULTEUR - Provence-Alpes-Côte d’Azur
1Je choisis mon rucher :
Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
2Je choisis le nombre d'abeilles :
2 000 abeilles
4 000 abeilles
8 000 abeilles
12 000 abeilles
16 000 abeilles
20 000 abeilles
40 000 abeilles
Récapitulatif
En parrainant 2000, vous recevrez 6 pots de miel de 250g par an
Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
22 ruches installées
Agriculture biologique

Depuis janvier 2021 je suis en agriculture Biologique et j'utilise des ruches Langstroth qui ont la particularité d'être plus légères et facilement manipulables.
Une partie de mon cheptel se situe aujourd’hui à Veynes, une petite ville de la vallée du Buëch.
De façon générale la flore du Buëch est en partie liée à une activité d’élevage (prairies, haies).
Le pissenlit est une des premières réelles miellées après le saule.
Il y a beaucoup d’arbres fruitiers dans les hautes alpes, mais seul les vielles plantations extensives ou
les fruitiers sauvages permettent d’y installer des ruches sans craindre une intoxication aux pesticides.
Les prunelliers, aubépines et autres arbustes permettent également de maintenir les colonies.
Certaines zones sont bordées de marronniers et d’acacias.
Sur mon rucher de montagne après Lus La Croix Haute, au fond du vallon de la Jarjatte, les prairies semis permanentes et permanentes
font la joie des abeilles ainsi que les forêts de résineux. J’espère qu’elles apprécient la tranquillité et leur vue sur les montagnes du Dévoluy.

A propos de Victor

Je suis né dans un petit hameau des Cévennes, et malgré le fait que je me sois beaucoup déplacé pour mes études, c’est là que j’ai installé ma première ruche en 2009.
A la suite d’un BTS gestion et maîtrise de l’eau et un master en agroécologie, je rencontre Daniel, un retraité anciennement instituteur devenu apiculteur professionnel.
On échange énormément sur ce qui reste chez lui une passion tant technique qu’intellectuelle.
Il m’encourage à aller travailler avec des professionnels.
Lors d’un voyage en Tasmanie je trouve une entreprise qui m’embauche pour la saison.
De retour en France j’apprends l’élevage de reine avec Daniel que j’aide sur ses ruches.
On réalise aussi beaucoup d’essaims à la fois pour lui et pour moi. Un achat de quelques ruches me permet de faire mon élevage, et d’atteindre rapidement 50 ruches.
Le matériel a été cependant pour moi un investissement conséquent.
J’ai commencé avec de l’abeille noire et de la caucasienne.
Plus tard je fais une saison vers Annecy avec un autre apiculteur, puis à plusieurs reprises à Salon de Provence avec Silvère.
Depuis je fais presque tous les ans au moins une partie de la saison avec lui.
Mais l’éloignement géographique avec les Hautes Alpes, où je suis installé avec ma femme et ma petite fille, ne me permet pas d’envisager cette activité sur le long terme avec lui.
En parallèle d’une formation chez les compagnons en charpente je continue l’apiculture.
Je reste toujours sensibilisé aux problématiques environnementales.
Cependant, je me rends compte que continuer l’apiculture à cette échelle là (de 50 à 75 ruches) n’est pas viable économiquement,
et me permet difficilement de la conjuguer avec une autre pratique professionnelle.
Je suis pourtant dans une démarche de labellisation en Bio et je suis en questionnement sur une démarche d’installation à titre principale en lien avec la chambre d’agriculture.
Le parrainage peut me permettre de partager ma passion, de mieux faire connaître l’apiculture et ses aléas mais aussi de m’aider financièrement pour pérenniser mon projet.

Prochaines Portes Ouvertes de Victor

• 17/05/2022 : visite du rucher

Dernières actualités de Victor

nouvelles fraiches
Publié le 08/09/2025

Bonjour à vous tous, mes parrains, marraines.

Aujourd'hui, quelques nouvelles des abeilles.

La saison apicole touche à sa fin, mais le travail, lui, continue. J'ai terminé la récolte et l’extraction du miel.

Je prépare désormais l’hivernage, notamment en luttant contre le varroa, un parasite de l’abeille qui est également vecteur de maladies et de virus. Cette année, j’ai testé pour la première fois l’encagement des reines dans des cages Scalvini pendant 21 jours. Ce système permet de lutter efficacement contre le varroa, même s’il demande du temps et une bonne organisation, notamment parce qu’il nécessite de faire un élevage de reines pour en remplacer certaines. Il permet toutefois de faire d’une pierre deux coups : en changeant certaines reines et en offrant à la ruche un vrai nettoyage sanitaire. En effet, sans couvain, les varroas n’ont plus de « logement » où se développer.

C’est aussi la période de la mise en pot, de la recherche de débouchés pour le miel, de l’entretien des ruchers et du matériel, ainsi que des visites de colonies pour bien préparer l’hivernage, notamment via le partitionnement des ruches.

L’une des étapes importantes de cette préparation, c’est ce qu’on appelle le partitionnement des ruches. Pour faire simple, cela consiste à réduire l’espace intérieur de la ruche à ce dont les abeilles ont réellement besoin pour passer l’hiver dans de bonnes conditions.

Quand les températures baissent, les colonies rétrécissent : il y a moins d’abeilles, moins d’activité, et donc moins besoin de place. Si on laisse trop d’espace vide à l’intérieur de la ruche, les abeilles auront du mal à maintenir la chaleur, ce qui peut être dangereux pour elles. En ajoutant des cloisons isolantes, appelées partitions, on réduit le volume à chauffer, un peu comme si on fermait des pièces inutilisées dans une maison pour économiser le chauffage.

Cela aide aussi les abeilles à concentrer leurs réserves de miel autour de la grappe hivernale, ce qui limite les déplacements et les pertes d’énergie.

Bref, le partitionnement, c’est un petit geste simple, mais très utile pour aider les abeilles à passer l’hiver en meilleure forme.

C’est aussi la période de la mise en pot, de la recherche de débouchés pour le miel, de l’entretien des ruchers et du matériel, ainsi que des visites de colonies pour bien préparer l’hivernage, notamment via le partitionnement des ruches.

C’est également un bon moment pour chercher de nouveaux emplacements pour les ruches, chez des particuliers ou des agriculteurs, par exemple.

J’espère que vous allez bien, et merci encore pour votre soutien !

À bientôt,
Victor Brumelot