


Rucher connecté ? Quésaco ? Il s’agit d’un boitier bienveillant qui permet, grâce à un système de balances placées sous les ruches de suivre en temps réel les colonies équipées du dispositif. Grâce à des informations simples et pertinentes l’apiculteur et le parrain peuvent suivre l’évolution des ruches, leurs poids, leurs réserves, leurs populations et les principales actions naturelles ou les interventions de l’apiculteur sur la ruche parrainée.
Le parrain pourra ainsi vivre plus intensément une saison avec ses abeilles.
Situé à Saint-Nabor, charmant village d’Alsace niché au pied du Mont Sainte-Odile, ce rucher connecté se trouve en lisière de forêt, à environ 360 mètres d’altitude.
Les abeilles y évoluent paisiblement dans un pré ouvert, entouré d’une nature préservée, et butinent les fleurs au rythme des saisons.
Selon les années, elles y produisent un miel de forêt ou un miel de sapin, fidèle reflet du terroir alsacien et de la richesse florale de ce petit coin de montagne.

Situé entre vignes et montagnes, le rucher de Saint-Nabor a pris le relais de celui d’Oberbronn il y a quelque temps — une jolie coïncidence, les quatre premières lettres restant les mêmes !
Après plusieurs années dans les Vosges du Nord, j’ai choisi de rapprocher mes colonies de mon lieu de vie. Toutes les ruches ont été transhumées ici, dans ce cadre naturel préservé où elles se sont parfaitement acclimatées.
Les abeilles profitent d’une floraison variée mêlant pissenlits, cornouillers sanguins, acacias et tilleuls, ainsi que d’un verger entouré de haies sauvages, refuge idéal pour la biodiversité.
C’est un lieu calme et apaisant, propice au bien-être des abeilles — et à de belles récoltes de miels aux saveurs subtiles du Piémont vosgien.

Depuis 2019, j’ai le plaisir de gérer un rucher sur la commune d’Offendorf, le long du Rhin, à 110 mètres d’altitude.
C’est un site verdoyant, légèrement humide, et surtout riche en fleurs toute l’année, grâce à la grande diversité d’arbustes et de plantes qui s’y épanouissent.
J’y récolte un miel de fleurs issu des pruniers, cerisiers, pommiers, tilleuls, aubépines, pissenlits, balsamines, fleurs de sous-bois et du lierre en fin de saison.
Le rucher est situé en zone Natura 2000, un environnement préservé et particulièrement favorable au développement des colonies.
Sa situation le long du Rhin offre un microclimat plus doux, avec des températures supérieures de 3 à 4 °C à celles de mes autres ruchers, permettant aux abeilles de démarrer la saison plus tôt.
Initialement composé de 20 ruches, ce rucher — que j’appelle le rucher des Marie — a vocation à s’étendre progressivement jusqu’à 50 à 60 colonies, selon le potentiel du site.
C’est aussi un lieu privilégié pour le parrainage, permettant à chacun de soutenir la biodiversité tout en accompagnant concrètement la vie des abeilles.

Les ruchers de Wintershouse et Niederschaeffolsheim bénéficient d’un emplacement privilégié, bordé d’une forêt d’acacias qui constitue la principale source de nectar et la base du miel d’acacia, produit phare de l’exploitation.
Ce miel clair et liquide se distingue par sa finesse gustative et sa grande douceur.
Une seconde récolte donne un miel polyfloral, issu des fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers et pommiers. Ce miel toutes fleurs provient en partie de la pollinisation des vergers situés à proximité, reflétant toute la richesse du terroir local.
Thierry travaille avec des ruches Zander, un modèle venu d’Allemagne aux hausses multiples de même dimension, facilitant les manipulations au rucher.
Il propose également un parrainage de ruches dans son rucher-maison, permettant aux parrains de suivre l’évolution de leur colonie et de contribuer activement à la préservation des abeilles.
Son cheptel est composé d’Apis Mellifera Carnica Sklenar, une abeille réputée pour sa douceur, sa stabilité, et sa résistance, parfaitement adaptée à une apiculture raisonnée et respectueuse.
A propos de Thierry

Apiculteur amateur depuis 2010, ma passion est née d’une belle rencontre avec un apiculteur chevronné, fort de plus de soixante années d’expérience. Depuis, je développe mon cheptel avec soin, dans le respect des abeilles et de l’environnement.
Au fil des années, j’ai compris que l’apiculture est bien plus qu’un loisir : c’est une vocation.
C’est un métier où il faut aimer la nature, vivre au rythme des saisons, observer les miellées, s’adapter aux aléas climatiques… Une activité à la fois exigeante, intense et profondément apaisante.
En 2022, un tournant de vie m’a conduit à m’installer près du Piémont vosgien, à Saint-Nabor, à 350 m d’altitude. J’y ai construit ma miellerie, pensée pour travailler dans le respect des abeilles et garantir la qualité de chaque récolte.
Je suis engagé dans une démarche de qualité reconnue par l’IGP Alsace, gage d’un miel authentique, local et respectueux du terroir.
Toute ma production est commercialisée en circuit direct, pour préserver le lien entre l’apiculteur, la nature et le consommateur.
Je fais évoluer mon activité de manière raisonnée, avec pour objectif d’atteindre à moyen terme environ 200 ruches en production — un défi passionnant qui demande patience, rigueur et remise en question permanente.
Mes enfants, qui m’ont accompagné dès mes débuts au rucher, ont grandi, mais je suis fier de leur avoir transmis des valeurs essentielles : le respect de la nature et de la biodiversité.
Convaincu de l’importance de la sensibilisation, j’organise régulièrement des ateliers découverte pour partager cette passion et faire connaître le monde fascinant des abeilles.
Et pour rendre mes miels accessibles à tous, j’ai créé un site de vente en ligne, permettant à chacun de savourer un miel local et de soutenir une apiculture responsable.
Prochaines Portes Ouvertes de Thierry
Dernières actualités de Thierry

Bonjour à toutes et à tous,
La mi-août est déjà derrière nous et les journées raccourcissent. Pour les abeilles, c’est le moment de constituer leurs dernières réserves en prévision de l’hiver.
Elles trouvent encore du nectar jusqu’à la fin du mois d’octobre environ, ce qui devrait leur permettre d’atteindre les 15 à 20 kg de miel nécessaires pour passer la saison froide dans de bonnes conditions.
Cependant, cette deuxième quinzaine d’août a apporté un nouveau défi, auquel nous avions échappé depuis plusieurs années : la présence du frelon asiatique. C’est avec beaucoup d’amertume que je dois constater son installation.
J’ai mis en place des pièges sélectifs, et chacun capture environ 50 individus en moins de 24 heures. Nous en sommes là : lutter contre ce nouveau prédateur qui menace nos abeilles.
J’espère que les prochaines semaines se dérouleront au mieux. Quoi qu’il en soit, je ferai tout mon possible pour les soutenir dans cette période cruciale.
Je vous souhaite une belle fin d’été et vous remercie sincèrement pour votre soutien.
Thierry