


C'est dans le Marais Poitevin bordé de ses canaux au milieu des fritillaires pintades (ou tulipes sauvages), des orchis, des guimauves, de l’angélique, de la menthe aquatique, et de tant d'autres fleurs sauvages, que sont installées nos ruches, donnant un caractère typique à nos produits.
La recherche du mieux-être de chacun, du respect de l’environnement et des êtres vivants qui le compose, nous amène à continuer les pratiques et les produits de la ruche proposées par Pascale que sont la gelée royale, le pollen, la propolis et le miel.
D'une grande diversité écologique, ce territoire se trouve en plein cœur du Marais Poitevin sur une zone classée Natura 2000.
Il est constitué de pairies, de zones boisées et de marais façonnés par l'homme au cours du temps.
Le Marais poitevin constitue un havre pour de nombreuses espèces animales ou végétales telles que la loutre d'Europe, le vanneau huppé, l'iris jaune ou la reine des près.
A propos de Yann

Il est des moments dans la vie ou chacun se projette dans de nouveaux projets, imaginer un nouveau chemin.
C’est ce qu’il s’est produit en 2022 avec l’opportunité de la reprise d’une exploitation apicole certifiée bio.
Proposer des produits de qualité, que ce soit pour les gourmets, les gourmands, pour la santé, et tout autre utilisation du quotidien tel est le projet. De même, le miel n’est pas manipulé, il suit son évolution naturelle, de liquide il finit par se cristalliser plus ou moins rapidement selon le nectar butiné.
C’est dans le marais poitevin, bordés de ses canaux et au milieu de sa flore particulière que sont installées les colonies.
Le choix de la certification bio est également le gage de s’inscrire dans une démarche respectueuse de l’environnement, de la planète, mais également de ces ouvrières qui travaillent d’arrache pieds pour nous offrir tout leurs trésors et leurs bienfaits (miel, propolis, pollen, gelée royale, cire).
C’est adopter des pratiques particulières garantissant une éthique de production et de soins.
Le premier élément, c’est que la ruche soit en grande partie issue de matériaux naturels, c’est à dire du bois le plus souvent.
Les ruches sont placées dans un environnement où plus de 50% de celui-ci (sur un rayon de 3 km) est mené en agriculture biologique ou issu d’une flore spontanée (les prairies, les forêts par exemple). Les produits utilisés sont naturels et doivent être autorisés en agriculture biologique.
Certaines pratiques sont interdites, comme la destruction des couvains (abeille à l’état larvaire ou de nymphe) de mâles, le clippage ou rognage des ailes de la reine est interdit.
L’apiculteur doit respecter le rythme de développement de l’essaim et laisser suffisamment de miel et de pollen pour que celui-ci puisse se nourrir tout au long de l'année.
Dernières actualités de Yann

Pas de répit pour les butineuses, même sous la chaleur !
Les températures grimpent, mais cela n’empêche pas nos abeilles de poursuivre leur précieux travail. Pas de pause estivale pour les butineuses !
Sur les ruchers, l’activité est un peu moins intense pour nous. Les fortes chaleurs de ces derniers jours ont ralenti le développement de la végétation, ce qui nous permet de suspendre temporairement les travaux de débroussaillage.
Heureusement, l’emplacement du rucher, bien ombragé grâce aux arbres environnants, offre un abri naturel contre la chaleur. Cela limite les efforts des abeilles pour ventiler la ruche et prévenir la surchauffe, leur permettant de se concentrer pleinement sur le butinage.
Une saison prometteuse
La dernière récolte se profile : nous vérifions régulièrement que les colonies disposent de suffisamment de place pour le stockage du miel, mais aussi pour la ponte de la reine.
Le pollen rentre également en abondance : les planchettes d’envol ne désemplissent pas !
La saison semble bien meilleure que l’an passé… enfin, croisons les doigts !
En ligne de mire : le traitement contre le varroa
Dernier point important de la saison : la préparation du traitement contre le Varroa destructor, ce parasite redouté des apiculteurs.
Un premier comptage est en cours pour évaluer le niveau d’infestation rucher par rucher. Comme chaque année, le premier traitement aura lieu juste après la récolte, à l’aide d’huiles essentielles – notamment le thymol, dans le cadre de notre approche bio.
Un deuxième traitement est prévu en décembre, cette fois à base d’acide oxalique, afin de compléter la protection hivernale des colonies.