

Ses ruches sont situées à une vingtaine de km au sud du Bastia au coeur du Maquis.
La nature y est généreuse et ses abeilles ont un terrain de jeu exceptionnel pour butiner toute l'année.
Les miels corses sont issus de fleurs sauvages et spontanées en grande majorité.
Le maquis tout proche est riche en bruyère, romarin, thym, asphodèle...et permet de produire de beaux miels de printemps.
Vers mi juin, certaines ruches sont transhumées sous des chataigneraies de Haute Corse pour y produire un miel ambré et typé qu'est le miel de chataîgnier.
A la fin de l'été, elles descendent un peu plus en plaine pour y produire un miellat de metcalfa: un miel foncé, caramélisé aux arômes de fruits murs, réglisse ou encore caramel.
Enfin, à l'automne, les arbousiers fleurissent et leur assurent de bonnes réserves pour l'hiver.
Selon les récoltes qui dépendent de l'abondance des floraisons, Benjamin vous proposera un assortiment de miel de printemps, miel de chataîgnier, miellat de maquis plutôt "corsé", et/ou metcafla.
Benjamin est adhérant du Syndicat AOP Miel de Corse, et ses miels ont donc le label "AOP Miel de Corse".
Ce label de qualité impose à l'apiculteur un cahier des charges précis et exigeant, assurant au consommateur un produit d'exception.
A propos de Benjamin

Benjamin est un jeune apiculteur "Piqué" par les abeilles en 2014 grâce à un ami.
Il a désormais l'envie que cette belle activité qui est aujourd’hui une passion, prenne de plus en plus de place dans sa vie.
En reconversion professionnelle, Benjamin a exercé 10 ans dans le tourisme d’affaires, puis à souhaité s'orienter vers une activité plus proche de la nature et de ses valeurs.
Il a obtenu en 2015 son Brevet Professionnel d'Exploitation Agricole en apiculture et souhaite développer chaque année son cheptel pour s’installer en tant que professionnel d'ici quelques années (125 ruches en Corse).
Son objectif est principalement de faire de l'élevage de reines et la création d'essaim pour développer son cheptel.
Il dispose aujourd'hui de 80 ruches peuplées d'abeilles noires d'écotype Corse, qui s'épanouissent sur les maquis de Haute Corse.
Il construit lui-même ses ruches et hausses à miel et fabrique une peinture écologique à base de farine dit "suédoise" pour protéger ses ruches.
Prochaines Portes Ouvertes de Benjamin
Dernières actualités de Benjamin

Chers parrains, bonjour !
Nous voilà déjà fin avril, et j’avoue que les semaines filent à toute vitesse ! Depuis début mars, c’est l’effervescence totale, je cours un peu dans tous les sens !
La saison a démarré très fort avec une superbe floraison de bruyère blanche dès la fin février. La Corse a été bien arrosée cet hiver, et le maquis est magnifique en ce début de printemps.
Les colonies étaient très dynamiques dès début mars : j’ai donc posé les hausses sur presque toutes les ruches, et j’ai déjà pu récolter une partie du miel de maquis de printemps.
Cependant, un long épisode pluvieux entre fin mars et début avril a un peu chamboulé mon organisation. Au printemps, lors des grosses miellées, les colonies ont tendance à essaimer : la reine, à l’étroit dans la ruche, décide de partir avec une partie des abeilles pour fonder une nouvelle colonie.
L’une des tâches principales de l’apiculteur à cette période consiste donc à prévenir l’essaimage en créant de l’espace dans les ruches : en prélevant des cadres d’abeilles, et en surveillant régulièrement la présence de cellules royales, signe qu’un essaimage se prépare.
J’essaie normalement de visiter les ruches chaque semaine, mais les pluies d’avril m’en ont empêché… et au retour du beau temps, j’ai constaté que pas mal de ruches avaient essaimé !
Ce n’est pas dramatique en soi : une nouvelle reine naît généralement, se fait féconder, et la colonie peut repartir. Mais dans l’intervalle, la production de miel s’arrête, et il faut du temps avant que la ruche redevienne bien peuplée.
Le printemps, c’est aussi la période où j’élève de nouvelles reines. Mon objectif : sélectionner des colonies en bonne santé, douces, productives, et peu enclines à essaimer. J’élève ensuite des reines issues de ces colonies pour constituer de nouveaux essaims.
Les semaines à venir s’annoncent encore bien chargées entre récoltes, extraction du miel, mise en pots, suivi des colonies et gestion des nouveaux essaims.
Au milieu de cette agitation, j’essaie tout de même de prendre quelques instants pour contempler. La nature est splendide, et c’est une vraie chance de pouvoir travailler dehors, au plus près du vivant.
Je vous envoie à toutes et à tous un grand bol de nature corse, et vous dis à très bientôt pour d’autres nouvelles !
Benjamin