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David B.
APICULTEUR - Île-de-France
1Je choisis mon rucher :
Le Rucher de la Glanderie
Région : Île-de-France
2Je choisis le nombre d'abeilles :
2 000 abeilles
4 000 abeilles
8 000 abeilles
12 000 abeilles
16 000 abeilles
20 000 abeilles
Récapitulatif
En parrainant 2000, vous recevrez 6 pots de miel de 250g par an
Le Rucher de la Glanderie
Région : Île-de-France
11 ruches installées

Durant l’été, je récupère des essaims dans les arbres en forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons.
L’année suivante, je divise certains essaims, et aujourd’hui, je m’occupe d’une vingtaine de colonies d’abeilles, ce qui me suffit. Cet hiver, j’ai perdu quatre colonies. Je transhume mes abeilles au cœur des forêts de Fontainebleau et des Trois Pignons, en fonction des essences d’arbres et des fleurs présentes. Certains de mes essaims sont « forestiers à l’année », car je ne les déplace plus.
Mes abeilles profitent des fleurs de la forêt : aubépines, bourdaines, ronces, acacias (robiniers), tilleuls, châtaigniers, bruyères… Cette année, je vais aussi tenter le sarrasin chez un agriculteur bio.

En fonction de la météo et des floraisons, je récolte deux types de miels :
- Un miel d’Acacia : liquide et transparent, doux, aux arômes de fleurs et de fruits.
- Un miel de Forêt : liquide, plus sombre, au goût boisé, plus ou moins corsé, suivant la teneur en nectar de châtaignier.

A propos de David

« LA FORET, LES ARBRES, LES ABEILLES, LE MIEL »
Je suis garde forestier depuis une vingtaine d’années. Passionné par les arbres, il m’arrive de croiser des essaims d’abeilles dans les forêts dont je m’occupe.
Une récolte de miel sur le rucher d’un ami en forêt vosgienne va provoquer chez moi une révélation (malgré bon nombre de piqûres).
Pour moi, placer des ruches en forêt est un acte complémentaire à mon métier. D’un côté, je travaille à l’équilibre et la santé des forêts, de l’autre, je prends soin des abeilles. L’un ne s’épanouit pas sans l’autre, et les bénéfices sont mutuels.

Le bois et le miel ont en commun d’être des produits bruts et utiles sans transformation, et ça me plait.
Au printemps 2016, c’est décidé ! J’achète six essaims dans le Limousin. C’est Alain Levionnois, un ami apiculteur à Féricy, et également apiculteur du réseau Un toit pour les abeilles, qui me conseille et m’aide à démarrer.
Et toujours sur ses précieux conseils, j’intègre Un toit pour les abeilles en 2018 pour proposer mes ruches en parrainage.
J’ajoute ainsi un nouveau trait d’union : Forêt, arbres, abeilles, miel et … Parrains !

Dernières actualités de David

Une saison extraordinaire
Publié le 15/09/2025

Chères marraines, chers parrains,

La saison qui vient de s’achever a été extraordinaire pour les abeilles !

Cette année, les floraisons en forêt se sont enchaînées de manière régulière, avec des ressources abondantes pour les ruches et peu d’incidents climatiques. Un vrai bonheur pour nos butineuses !

Tout a commencé avec le miel de printemps, récolté en abondance grâce à une profusion de fleurs, notamment l’aubépine, qui donne un miel doux et crémeux.
Puis sont arrivées successivement les floraisons de l’acacia, du tilleul, et enfin du châtaignier.
Les abeilles se sont régalées jusqu’en juillet. La saison s’est ensuite ralentie, mais reprend doucement avec les dernières floraisons : trèfle, bruyère et lierre.

C’est maintenant le moment pour les abeilles de faire rapidement des réserves en vue de l’hiver.
Mais c’est aussi une période difficile, car les frelons asiatiques exercent une forte pression autour des ruches.
L’apiculteur doit redoubler de vigilance : ces prédateurs peuvent affaiblir voire détruire une colonie en quelques semaines, surtout si celle-ci est déjà fragilisée.
Certaines abeilles, héroïques, réussissent à piéger et à tuer des frelons en les entourant et en les chauffant jusqu’à les asphyxier. Mais beaucoup y laissent la vie… La défense dépend de chaque ruche, et comme pour la recherche de fleurs, certaines sont plus habiles que d’autres.

En ce moment, je prépare les ruches pour l’hivernage :

  • Je "resserre" les essaims trop petits pour réduire le volume à chauffer.
  • Je réorganise les cadres afin que les réserves de miel et de pollen soient à proximité du couvain. L’objectif est que les abeilles n’aient pas à trop se déplacer pour se nourrir durant l’hiver.
  • Je surveille de près la quantité de miel disponible pour chaque colonie.

Il me reste encore quelques visites à faire avant de laisser les ruches tranquilles pour l’hiver, en espérant qu’elles tiendront bon jusqu’en mars.

Le rucher va bientôt entrer dans sa phase de calme hivernal — un moment un peu trop tranquille pour l’apiculteur passionné que je suis, impatient de retrouver ses abeilles ! Ce sera le temps de l’entretien, des réparations, et de la préparation de la prochaine saison.

Je vous donnerai des nouvelles cet hiver, pendant que les abeilles se reposent.

En attendant, prenez bien soin de vous et de vos proches, et surtout régalez-vous avec le miel des colis d’automne.

Un grand merci pour votre soutien précieux,
À très bientôt,

David