La ruche Catopsilia

Une ruche accueille environ 40 000 abeilles. Votre parrainage permet le soutien d'une partie de la colonie, l'installation d'une ruche est une action mutualisée rendue possible grâce à un groupe de parrains. Vous retrouvez ici votre nom, le nom de votre ruche a quant à lui été attribué par l'équipe Un toit pour les abeilles.
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Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute

Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute

Depuis janvier 2021 je suis en agriculture Biologique et j'utilise des ruches Langstroth qui ont la particularité d'être plus légères et facilement manipulables.
Une partie de mon cheptel se situe aujourd’hui à Veynes, une petite ville de la vallée du Buëch.
De façon générale la flore du Buëch est en partie liée à une activité d’élevage (prairies, haies).
Le pissenlit est une des premières réelles miellées après le saule.
Il y a beaucoup d’arbres fruitiers dans les hautes alpes, mais seul les vielles plantations extensives ou
les fruitiers sauvages permettent d’y installer des ruches sans craindre une intoxication aux pesticides.
Les prunelliers, aubépines et autres arbustes permettent également de maintenir les colonies.
Certaines zones sont bordées de marronniers et d’acacias.
Sur mon rucher de montagne après Lus La Croix Haute, au fond du vallon de la Jarjatte, les prairies semis permanentes et permanentes
font la joie des abeilles ainsi que les forêts de résineux. J’espère qu’elles apprécient la tranquillité et leur vue sur les montagnes du Dévoluy.

 


L'apiculteur : Victor B.

UTPLA apiculteurVictor B.

Je suis né dans un petit hameau des Cévennes, et malgré le fait que je me sois beaucoup déplacé pour mes études, c’est là que j’ai installé ma première ruche en 2009.
A la suite d’un BTS gestion et maîtrise de l’eau et un master en agroécologie, je rencontre Daniel, un retraité anciennement instituteur devenu apiculteur professionnel.
On échange énormément sur ce qui reste chez lui une passion tant technique qu’intellectuelle.
Il m’encourage à aller travailler avec des professionnels.
Lors d’un voyage en Tasmanie je trouve une entreprise qui m’embauche pour la saison.
De retour en France j’apprends l’élevage de reine avec Daniel que j’aide sur ses ruches.
On réalise aussi beaucoup d’essaims à la fois pour lui et pour moi. Un achat de quelques ruches me permet de faire mon élevage, et d’atteindre rapidement 50 ruches.
Le matériel a été cependant pour moi un investissement conséquent.
J’ai commencé avec de l’abeille noire et de la caucasienne.
Plus tard je fais une saison vers Annecy avec un autre apiculteur, puis à plusieurs reprises à Salon de Provence avec Silvère.
Depuis je fais presque tous les ans au moins une partie de la saison avec lui.
Mais l’éloignement géographique avec les Hautes Alpes, où je suis installé avec ma femme et ma petite fille, ne me permet pas d’envisager cette activité sur le long terme avec lui.
En parallèle d’une formation chez les compagnons en charpente je continue l’apiculture.
Je reste toujours sensibilisé aux problématiques environnementales.
Cependant, je me rends compte que continuer l’apiculture à cette échelle là (de 50 à 75 ruches) n’est pas viable économiquement,
et me permet difficilement de la conjuguer avec une autre pratique professionnelle.
Je suis pourtant dans une démarche de labellisation en Bio et je suis en questionnement sur une démarche d’installation à titre principale en lien avec la chambre d’agriculture.
Le parrainage peut me permettre de partager ma passion, de mieux faire connaître l’apiculture et ses aléas mais aussi de m’aider financièrement pour pérenniser mon projet.

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