La ruche Eris

Une ruche accueille environ 40 000 abeilles. Votre parrainage permet le soutien d'une partie de la colonie, l'installation d'une ruche est une action mutualisée rendue possible grâce à un groupe de parrains. Vous retrouvez ici votre nom, le nom de votre ruche a quant à lui été attribué par l'équipe Un toit pour les abeilles.
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Le Rucher des Versannes

Le Rucher des Versannes

Le rucher se trouve dans un petit village médiéval pittoresque de la région Poitou Charentes, dans la vallée de l'Argentor (nom de la rivière qui traverse le village), là où la vallée est la plus profonde.
Les ruches sont installées au beau milieu d'un bois composé de châtaigniers et d'acacias en grande partie.
On y trouve également des saules, merisiers et érables champêtres…
C'est un très bel environnement pour les abeilles.
Ma région à la flore diversifiée me permet de produire 5 variétés de miel les bonnes années.
Un miel de Printemps (Pissenlit Aubépine), mais aussi du miel d’Acacia, de Châtaignier, de Sarrasin et du Toutes Fleurs d'été.
Je transhume mes ruches de manière raisonnée dans un rayon de 40 km autour de la miellerie.


L'apiculteur : Matthias L.

UTPLA apiculteurMatthias L.

Je pratique l'apiculture depuis mon enfance.
Mon père, était lui-même apiculteur amateur.
J'ai eu aussi la chance d'assister un apiculteur sur l'île de La Réunion où j'ai vécu un moment.
Il possédait une centaine de ruches. C'est de lui qu’est née ma vocation d'en faire ma profession. 
En 2007, j'ai sauté le pas et j’ai passé une formation (Brevet Professionnel) à Auterrive près de Toulouse.
J'ai appris la profession auprès d'un maître de stage dans le Gers, lui-même passionné par les abeilles. 
Ensuite, j'ai travaillé chez différents professionnels, et ma route m'a mené en Charente sur la terre de mes ancêtres, où j'ai décidé de m'installer.

En 2012, j'ai donc pris le statut d'exploitant agricole et je me suis lancé pleinement dans l'aventure.
L'hiver suivant fût catastrophique, car 80% de mon cheptel a disparu dans des conditions plus que suspectes... De 200 ruches, je passais à 40 le printemps suivant.
Depuis, je m'acharne à tenter de reconstituer mes ruches perdues.
Certaines années plus favorables succèdent à d'autres moins belles, voire catastrophiques, ce qui rend le métier un peu difficile, bien que nécessaire et passionnant !

L'apiculture est pour moi bien plus qu'un travail, c'est une passion et un mode de vie.
L'Abeille est un symbole de notre ère, la protéger c'est protéger l'humanité et la nature dans leur ensemble.
Echouer à la préserver serait à mon sens le signe de notre incapacité à vivre harmonieusement sur cette planète.

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