La ruche en images
Le rucher des Pommiers
Dans un verger biologique de plusieurs dizaines d’hectares, les oeuvrettes butineront en priorité les pommiers sur une floraison étalée de deux à trois mois d’Avril à Juin.
Elles sont éloignées des zones de grandes cultures et vivent au calme.
Elles disposent d’un bois de onze hectares peuplés de nombreux peupliers, châtaigniers et chênes à proximité.
De nombreuses haies les abritent du vent et représentent un espace considérable de nourriture.
Les abeilles commenceront leur récolte de pollen sur les noisetiers en Janvier, Février.
Ensuite, elles iront sur l’aubépine, les merisiers et les saules en début de printemps.
Elles iront également sur les peupliers pour récolter de la propolis ou du pollen.
En été, elles se rendront sur les chênes et châtaigniers.
Le lierre étant très présent, elles auront leurs réserves de nourriture pour passer l’hiver.
Dans l’attente de partager avec vous cette nouvelle aventure.
L'apiculteur : Fabien P.
Je m’appelle Fabien et je suis apiculteur amateur depuis 2014. J’ai débuté ma formation en rucher-école à Ribeauvillé, dans le Haut-Rhin, où je me suis occupé de ma toute première colonie. J’ai ensuite poursuivi un cursus de formation au sein du Groupement Sanitaire Apicole d’Ille-et-Vilaine en 2015 et 2016. Depuis le début de mon activité, j’ai participé à de nombreuses formations pratiques qui m’ont permis d’approfondir mes connaissances.
En intégrant le réseau d’apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles, mon objectif est de maintenir mon cheptel et de valoriser les produits issus de mes ruches.
L’humilité et la simplicité sont des valeurs essentielles pour moi. Grâce à votre parrainage, vous m’aidez à faire face aux nombreux défis actuels de l’apiculture : changement climatique, protection contre le frelon asiatique, augmentation des coûts, manque de ressources alimentaires pour les pollinisateurs. Votre engagement me fait également gagner un temps précieux en facilitant la vente des produits de la ruche.
Aujourd’hui, je travaille principalement avec des abeilles Buckfast.
Ma pratique repose sur le bon sens, l’observation, la rigueur et le respect des recommandations sanitaires. Ces principes m’ont permis d’apprendre de mes erreurs et de persévérer malgré les difficultés rencontrées.
Concernant la gestion du varroa, j’utilise une tri-thérapie, dont deux méthodes compatibles avec l’apiculture biologique :
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retrait du couvain de mâles au printemps,
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pose de lanières en fin d’été,
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méthodes biotechniques en hiver.
Je lutte également contre le frelon asiatique depuis plus de dix ans ; les techniques de piégeage ont beaucoup évolué et continuent de s’améliorer.
Les portes ouvertes organisées ont permis aux parrains de mieux comprendre la vie des abeilles, les plantes mellifères, la gestion du frelon asiatique et le travail quotidien au rucher.
Je souhaite poursuivre une activité artisanale et familiale, porteuse de valeurs qui ont tendance à s’effacer aujourd’hui : entraide, courage, persévérance et travail collectif. Des valeurs qui, pour moi, incarnent pleinement l’esprit de l’apiculture.