La ruche en images

Le rucher de Mirmande

La plupart de mes ruchers sont fixes, afin de préserver l’équilibre et la tranquillité des colonies.
Je pratique une transhumance raisonnée, en déplaçant seulement quelques ruches chaque année : certaines vers les champs de lavande à une vingtaine de kilomètres, d’autres dans les forêts de châtaigniers un peu plus loin.
Autour de chez moi, les abeilles bénéficient d’une floraison variée : fruitiers, prairies en jachère, phacélie, luzerne, ainsi que pruniers sauvages, ronces, aubépines, acacias et tilleuls.
Un environnement diversifié qui assure une alimentation riche tout au long de la saison et donne des miels aux arômes subtils et authentiques.
L'apiculteur : Camille D.

J’ai cueilli mes premiers essaims en 2013, poussé par la curiosité et l’envie de mieux comprendre les abeilles.
Autodidacte et passionné, j’ai beaucoup appris sur le terrain, en ouvrant mes ruches et auprès d’amis apiculteurs professionnels.
En 2018, je me suis spécialisé dans le sanitaire et les maladies des abeilles, en devenant technicien sanitaire apicole.
La cueillette crée un lien particulier : on va chercher l’essaim, on le sauve, on en prend soin, et il devient partie intégrante du rucher.
Entre 2013 et 2018, j’ai constitué un cheptel exclusivement issu d’essaims sauvages — passant de 4 ruches à plus de 160, sans jamais acheter d’abeilles.
Mes colonies sont majoritairement composées d’abeilles noires, installées dans des ruches Dadant, que je trouve bien adaptées à leurs besoins.
En 2021, j’ai atteint 200 ruches, un équilibre qui me permet de bien m’en occuper sans perdre en qualité.
Rejoindre Un Toit Pour Les Abeilles est une belle opportunité : cela me permet d’assurer la vente d’une partie de ma production dans un cadre porteur de sens, tout en me laissant plus de temps pour m’occuper de mes abeilles — ma véritable passion.
Car même s’il faut vivre de ce métier, les abeilles restent toujours la priorité.