DIAM BOUCHAGE SAS

Entreprise française située dans les Pyrénées Orientales, Diam Bouchage produit et commercialise chaque année plus d’1,5 milliards de bouchons en liège pour vins tranquilles, effervescents et spiritueux. Exportant dans le monde entier auprès de plus de 10.000 clients, elle a construit son succès sur son procédé révolutionnaire Diamant® qui permet de supprimer le fameux gout de bouchon. Convaincu que l’innovation nous rapproche toujours plus de la nature, le département R&D de l’entreprise travaille dans un souci toujours plus prononcé du respect de l’environnement. L’optimisation des processus de fabrication ou encore l’utilisation de nouvelles matières premières naturelles, sont étudiés dans le cadre d’une amélioration continue et du développement durable. Grace à une formulation inédite, Diam propose aujourd’hui un bouchon, Origine by Diam, fabriqué à base de liège, d’émulsion de cire d’abeilles et de polyols 100% végétaux. L’utilisation de la cire d’abeilles entre dans la démarche écoresponsable de l’entreprise. Au-delà du cercle vertueux créé avec ses fournisseur de matière première – liège et cire d’abeilles –, Diam Bouchage a souhaité aussi s’investir dans le soutien de l’association Un toit pour les abeilles en patronnant différentes ruches situées dans les régions viticoles françaises. Découvrez également nos actions avec le liège de France : http://www.diam-bouchon-liege.com/liege-de-france
Les ruches en images
Les ruches en vidéo
L'apiculteur : Yves ROBERT

Yves et Chantal ont débuté en 2010 avec 3 ruches. Aujourd'hui ils en comptent près de 80, dont une soixantaine soutenues par les parrains Un Toit Pour Les Abeilles.
Yves et Chantal privilégient une production locale et une conduite douce des ruches. Ce choix est motivé par une éthique personnelle et professionnelle engagée pour la protection de l’environnement, ceci dans une optique d’exploitation apicole prospère économiquement.
Chantal et Yves ne pratiquent pas la transhumance, puisque tous leurs ruchers sont fixes, ce qui réduit considérablement les dépenses en carburant, les besoins en mécanisation et ainsi l'impact carbone.
Ils ont choisi des ruches Warré plus respectueuses des abeilles et proposent un miel de terroir.
Outre le miel, Les apiculteurs produisent leurs propres essaims naturels (sans importation de reine), ils récoltent du pollen, de la propolis, de la cire d’abeille...
Yves est l'auteur du "Petit manuel d'apiculture douce en ruche Warré" aux éditions Terre Vivante paru au printemps 2019.
Printemps favorable, été caniculaire
Le printemps favorable à permis aux abeilles de récolter des ressources, dont le nectar, qu’elle transforment savamment en en miel savoureux et bénéfique à la santé.
J’ai réalisé à quel point cet aliment est unique et précieux en écrivant avec ma collègue Marie-Astrid Damayes le livre: Les produits de la ruche.
De leur production à leur usage, publié aux éditions le Puits fleuri en 2021:
cliquer ici pour découvrir mon livre
Pour les parrains particuliers devant être livrés au printemps, la récolte a pris un peu de retard, tout comme la mise en pots. Vos colis étaient fin prêts début juillet, mais j’ai préféré attendre la fin de l’été et des vacances scolaires pour éviter que votre miel ne reste au chaud dans vos boîtes aux lettres.
Je vous souhaite, chers parrains, une excellente dégustation de ce cru 2025 d’exception !

Le rucher de Sennecey

Le rucher est situé près du hameau de Tallant dans le canton de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire (Bourgogne du Sud).
Il occupe un verger bordé de haies, de pâtures et prairies qui s'étendent à flanc de colline jusqu'au bois qui coiffe le sommet.
Cet environnement est riche d'une flore diversifiée qui s'épanouit dès le printemps (pissenlit, fruitiers, aubépine...) et se prolonge tout l'été (acacia, ronce, trèfle...).
La première récolte sera polyflorale puisqu’issue des variétés citées ci dessus.
Ainsi, selon la proportion en tilleul et acacia, le miel pourra être liquide à crémeux (ces deux espèces mellifères influençant sur la fluidité du miel).
Chantal et Yves travaillent avec des reines de souche Buckfast fécondées naturellement et issues du cheptel bio de Jérôme Alphonse (autre apiculteur partenaire Un toit pour les abeilles). Cette race d'abeilles est connue pour être douce et productive.
L'apiculteur : Benjamin BUREAU

Benjamin est un jeune apiculteur "Piqué" par les abeilles en 2014 grâce à un ami.
Il a désormais l'envie que cette belle activité qui est aujourd’hui une passion, prenne de plus en plus de place dans sa vie.
En reconversion professionnelle, Benjamin a exercé 10 ans dans le tourisme d’affaires, puis à souhaité s'orienter vers une activité plus proche de la nature et de ses valeurs.
Il a obtenu en 2015 son Brevet Professionnel d'Exploitation Agricole en apiculture et souhaite développer chaque année son cheptel pour s’installer en tant que professionnel d'ici quelques années (125 ruches en Corse).
Son objectif est principalement de faire de l'élevage de reines et la création d'essaim pour développer son cheptel.
Il dispose aujourd'hui de 80 ruches peuplées d'abeilles noires d'écotype Corse, qui s'épanouissent sur les maquis de Haute Corse.
Il construit lui-même ses ruches et hausses à miel et fabrique une peinture écologique à base de farine dit "suédoise" pour protéger ses ruches.
Nouvelles d'été
Trois mois se sont déjà écoulés depuis mon dernier message… et ils n’ont pas été de tout repos !
Entre mars et juin, j’ai eu la chance de réaliser deux belles récoltes de miel de printemps. L’épisode de fortes pluies en avril a favorisé une floraison généreuse du maquis, jusqu’au début juin.
La récolte du miel, bien qu’elle marque l’aboutissement de notre travail, est loin d’être la partie la plus reposante. La veille, je place des chasse-abeilles entre le corps de ruche et la ou les hausses. C’est un plateau qui permet aux abeilles de redescendre, sans pouvoir remonter. Ainsi, le lendemain, je peux récupérer les hausses sans déranger les abeilles.
Mais cela implique de les porter plusieurs fois : pour les retirer, les transporter, puis les décharger à la miellerie… Bref, pas besoin d’abonnement à la salle de sport !
Le printemps, c’est aussi la saison de la création d’essaims pour renouveler les colonies et développer le cheptel. Cette année, mes ruches étaient très populeuses : j’ai donc prélevé plusieurs cadres (2 à 5 par ruche) pour former de nouveaux essaims. J’y introduis ensuite une reine vierge, qui, une fois fécondée, se met à pondre et fonde ainsi une nouvelle colonie.
Début juin, après les dernières récoltes de printemps, j’ai transhumé les ruches en altitude, au cœur des châtaigneraies, pour la miellée de châtaignier. Cette étape se fait de nuit, une fois toutes les butineuses rentrées à la ruche. Le lendemain, elles découvrent un nouveau terrain de jeu, et se mettent au travail pendant la floraison des châtaigniers (environ 3 semaines).
La miellée avait bien commencé, avec de fortes rentrées de nectar, mais la canicule de fin juin a tout stoppé brutalement. Résultat : des hausses peu remplies malgré une floraison prometteuse. C’est la loi de la nature !
Mi-juillet, nouvelle transhumance : retour en plaine, dans des zones ombragées et humides, en espérant une production de miel de miellat. Pour l’instant, l’activité est timide. La production de ce miel semble devenir de plus en plus incertaine. Verdict fin août...
D’ici là, je laisse mes abeilles tranquilles et m’accorde quelques jours de repos bien mérités.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, et surtout merci pour votre soutien !
Je vous souhaite un très bel été,
À bientôt,
Benjamin

Le rucher de Castellaccia

Ses ruches sont situées à une vingtaine de km au sud du Bastia au coeur du Maquis.
La nature y est généreuse et ses abeilles ont un terrain de jeu exceptionnel pour butiner toute l'année.
Les miels corses sont issus de fleurs sauvages et spontanées en grande majorité.
Le maquis tout proche est riche en bruyère, romarin, thym, asphodèle...et permet de produire de beaux miels de printemps.
Vers mi juin, certaines ruches sont transhumées sous des chataigneraies de Haute Corse pour y produire un miel ambré et typé qu'est le miel de chataîgnier.
A la fin de l'été, elles descendent un peu plus en plaine pour y produire un miellat de metcalfa: un miel foncé, caramélisé aux arômes de fruits murs, réglisse ou encore caramel.
Enfin, à l'automne, les arbousiers fleurissent et leur assurent de bonnes réserves pour l'hiver.
Selon les récoltes qui dépendent de l'abondance des floraisons, Benjamin vous proposera un assortiment de miel de printemps, miel de chataîgnier, miellat de maquis plutôt "corsé", et/ou metcafla.
Benjamin est adhérant du Syndicat AOP Miel de Corse, et ses miels ont donc le label "AOP Miel de Corse".
Ce label de qualité impose à l'apiculteur un cahier des charges précis et exigeant, assurant au consommateur un produit d'exception.
L'apiculteur : Thierry COLIN

Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .
Début d'été .
Bonjour à toutes et à tous,
En ce premier jour de juillet, la canicule s’installe sur la France. Ce n’est déjà pas évident pour nous, humains… mais c’est encore plus difficile pour la faune et la flore.
On peut s’en plaindre, bien sûr — et on aurait raison — car ces phénomènes extrêmes deviennent malheureusement la norme. Mais pensons aussi à nos abeilles, et plus largement à toute la biodiversité. Eux n’ont rien demandé. Et pourtant, ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique.
Alors, que se passe-t-il concrètement pour elles pendant ces fortes chaleurs ?
J’ai quelques ruchers dans la plaine alsacienne, en lisière de forêt. Là, les abeilles bénéficient encore d’un peu de fraîcheur grâce à l’ombre et au micro-écosystème qui les entoure.
Plus près de chez moi, sur le piémont vosgien à 350 m d’altitude, il fait moins chaud, et les nuits redescendent sous les 20 °C. C’est plutôt agréable pour tout le monde. Mais passé 11h, les températures grimpent trop : le nectar sèche sur les fleurs, et les butineuses arrêtent de récolter. Elles se mettent alors à ventiler pour maintenir une température acceptable dans la ruche.
Et puis, j’ai aussi un rucher en montagne, à 900 m d’altitude, niché entre les sapins. Là-bas, c’est une autre ambiance : il y fait encore bon, le miellat est présent, et nos butineuses peuvent continuer à récolter ce fameux miel de sapin. Alors… wait and see !
La saison s’annonce plutôt correcte dans l’ensemble, et surtout : les colonies sont belles et en pleine forme. Et pour moi, c’est le plus important. Depuis toujours, je privilégie la santé des abeilles au rendement.
Après 14 années à leurs côtés, j’ai toujours autant de plaisir à m’occuper d’elles.
Merci à vous pour votre attention, votre soutien, et votre engagement.
Bel été à toutes et à tous, et prenez soin de ce qui nous entoure.
Amicalement,
Thierry

Le rucher de Wintershouse

Le premier rucher se trouve 500 m de la résidence de Thierry et le second à 6 km.
Ils sont tout deux adossés à une forêt d'Acacias qui est sa plus grosse production.
Le miel issu de cette miellée est liquide et de couleur jaune clair et d'une grande finesse gustative.
Sa seconde production est un miel polyfloral constitué de fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers, pommiers, issus de la pollinisation qu'il effectue sur les cerisiers et pommiers proches d'un de ses ruchers.
Ainsi, vous pourrez recevoir un miel toutes fleurs ou d'acacia selon les récoltes.
Thierry utilise des ruches ZANDER qu'il se procure en Allemagne, celles-ci sont très pratiques car elles ont des hausses à miel de même dimensions que l'on appelle aussi hausse multiples ou divisibles ce qui facilite le travail même si le poids est plus important.
Thierry propose aussi le parrainage dans son rucher-maison (cf photo) ainsi, selon les places disponibles, vos abeilles pourront y être installées.
Thierry travaille avec des Apis Mellifera Carnica Sklenar. Il s’agit d’abeilles douces et avec peu d’envie d’essaimage (envol d'une partie de la colonie avec la reine) et un hivernage avec des colonies populeuses.
L'apiculteur : Patrice AMBLARD

Patrice est apiculteur sur les coteaux de Bourg (Gironde) et s'occupe d'environ 200 ruches.
Il a hérité d'un savoir-faire ancien transmis par son grand père puis son père et est inscrit dans une démarche très respectueuse de l'abeille.
Ses ruches sont installées sur des zones protégées et ses ruchers comportent peu de ruches (moins de 10 en général) permettant aux abeilles d'accéder à une nourriture sure et variée.
Il élève ses abeilles pour créer de nouvelles colonies.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert et Nature et Progrès (label biologique qui est basé non seulement sur des critères techniques mais également sur des aspects environnementaux, sociaux et économiques ou encore éthiques).
Patrice fait aussi de l'élevage de reines pour sa production de gelée royale.
Il reste encore des places pour dimanche !
Rencontrons-nous ce 22 juin 2025 !
Venez découvrir vos ruches chez moi et plonger dans le monde fascinant des abeilles.
Au programme : échanges, pique-nique, ouverture de ruches et récolte de miel.
Inscrivez-vous gratuitement ici
Accueil dès 10h30 – Tout le monde est bienvenu !
À très vite,
Votre apiculteur

Le rucher des Côteaux de Bourg

Tout comme les ruches de Patrice, le domaine est conduit en Biodynamie : ici tout est mis en place pour préserver le milieu, aucun produit chimique n'est utilisé, les vignes reçoivent fumure naturelle, composte organique et engrais vert.
Les nombreux bois présents sur la zone sont constitués d'essences très variées ; châtaigners, acacias, tilleuls et fruitiers sauvages.
Patrice travaille avec des abeilles locales, dites abeilles "noires".
L 'abeille bénéficie ici d'une nourriture saine et variée. Le miel qui en récolté est un miel polyfloral plutôt cristallin (solide) à pâte fine, avec une saveur fleurie et fruitée ainsi qu'une légère note épicée.
L'apiculteur : Évelyne et Frédéric WIELEZYNSKI

Evelyne et Frédéric sont apiculteurs depuis plus de 15 ans dans le Sud Médoc girondin.
Touchés par les problèmes que rencontre la biodiversité, ils ont décidé de s'engager dans l'apiculture, d'abord pour leur propre jardin pour favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et de leurs plantations.
Ils démarrent avec 2 ruches, puis 4, puis 8 ... puis le virus de la passion des abeilles les prend.
Ils se forment en Dordogne pendant un an pour maîtriser les bases de l'apiculture et adhèrent au rucher école près de chez eux en 2005.
Leur rucher se développe et Frédéric fini par prendre en charge la présidence du Syndicat départemental SAGA (Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine).
C'est à ce moment qu'ils rencontrent Régis, créateur d'Un Toit Pour Les Abeilles.
Les abeilles prennent alors vraiment le dessus sur les plantes du jardin. Aider par la structure et les parrains/marraines le nombre de ruches et de ruchers augmente.
Ils ont aujourd’hui plus de 70 ruches, réparties sur 7 ou 8 ruchers (en fonction des miellées) au sein du Parc Naturel Régional du Médoc, qu’ils conduisent en respectant au mieux le rythme des abeilles.
Ils poursuivent leur investissement personnel dans la nature autour de leurs ruchers.
Sur 2021 et 2022 ils ont plantés plus de 60 arbres et arbustes mellifères.
Même s'ils n'ont pas de certification AB ils n'emploient aucun produit de synthèse pour soigner leurs abeilles et évitent les zones de grande culture viticoles.
Ils produisent plusieurs miels en lien avec les floraisons locales, de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel.
Pour faire face aux difficultés de maintien de leur cheptel Evelyne et Frédéric produisent également reines et essaims pour leur propre compte.
Le respect de la nature, des abeilles et de leur rythme naturel reste le guide de leur vie apicole.
Ils maintiennent maintenant la population de leur "petit peuple" en améliorant sa résilience sans chercher à le développer outre mesure car les conditions locales se durcissent fortement (sécheresse, frelons, incendie, ...) et il leur semble avoir atteint un certain équilibre avec la faune et les populations d'abeilles sauvages locales.
En plus du miel fournit aux parrains, Evelyne et Frédéric font un marché proche de Bordeaux tous les samedis matins.
Enfin une amélioration ?
Une évolution qui porterait enfin ses fruits ?
Bonjour à tous,
Le printemps touche à sa fin, et l’été commence à pointer le bout de son nez.
Ce printemps représentait beaucoup d’espoir, après deux années très difficiles mais un hiver qui s’était plutôt bien terminé. Les rentrées de pollen ont commencé dès février, et les colonies semblaient dynamiques. Nous étions néanmoins tout juste à l’équilibre en termes de pertes hivernales : le nombre de ruches perdues en février correspondait exactement au nombre de ruchettes de remplacement que nous avions préparées avec de nouveaux essaims.
Dès que les conditions l'ont permis, nous avons effectué les visites de printemps pour évaluer l’état réel des colonies survivantes. Globalement, nous avons trouvé des populations actives, avec des reines ayant repris la ponte correctement, mais un manque flagrant de provisions. Malgré des journées douces et une belle diversité florale, les pertes ont continué, principalement en raison de famines que nous avions pourtant anticipées et signalées dans notre dernier bulletin.
Pour garantir la qualité du miel produit, nous ne nourrissons pas les ruches une fois les premières hausses posées. Ce nourrissement est normalement compensé par les premières grandes floraisons printanières (prunelier, colza, saules, cornouiller, aubépine, acacia...). Cette année, cela n’a pas suffi. Les vents du nord, les nuits froides et l’instabilité climatique (alternance de chaleur et de « gouttes froides ») n’ont pas permis aux abeilles de faire suffisamment de réserves pour soutenir le développement du couvain. Résultat : 5 ruches supplémentaires ont été perdues.
Heureusement, certains ruchers ont mieux résisté. Nous avons pu nettoyer les ruches vides et y installer les essaims que nous avions préparés l’an dernier. Tous ont survécu à l’hiver, même si certains peinent encore à retrouver leur pleine forme.
Avec la remontée progressive des températures, les jeunes abeilles ont pu naître et renforcer peu à peu les colonies, juste à temps pour la floraison de l’acacia. Bien que les conditions climatiques n’aient pas été idéales, elles ont tout de même permis une floraison correcte, et surtout, une accalmie du vent du nord, favorisant la production de nectar. En quelques jours, la plupart des ruches ont pu faire des réserves et monter dans les hausses pour y stocker du miel.
Pour la première fois depuis deux ans, malgré les difficultés hivernales, nous aurons du miel d’acacia !
Les évolutions de nos méthodes de travail commenceraient-elles enfin à porter leurs fruits ?
Côté frelons, nous avons déjà observé quelques vols autour des ruches. Leur présence reste encore ponctuelle, sans réelle pression pour le moment, mais ils sont bien là.
Voilà, en quelques mots, où nous en sommes à la sortie de l’hiver.
Le miel d’acacia récolté devrait permettre aux colonies de mieux aborder les prochaines miellées — bourdaine, châtaignier, ronces — si la chaleur ne compromet pas tout. Nous le saurons dans les toutes prochaines semaines...
Nous remercions une nouvelle fois chaleureusement nos parrains et marraines, ainsi qu’Un Toit Pour les Abeilles pour leur soutien fidèle, essentiel pour nous… et pour elles.
En pièces jointes, deux photos illustrant des aspects marquants de ce printemps 2025 :
-
Des ruches déjà dotées de hausses dès le début de la saison, signe d’un espoir renouvelé.
-
Le rassemblement d’apiculteurs auquel nous avons participé il y a quelques semaines à Bordeaux, contre la loi Duplomb, qui menace de faire reculer la protection des abeilles (avec notamment un risque de réintroduction des néonicotinoïdes dans les cultures).
À très bientôt pour la suite,
Frédéric et Evelyne

Le rucher du Medoc

Les ruchers se trouvent tous dans la partie sud du médoc, englobée dans les limites du PNR, à environ 25 kms de Bordeaux.
Les colonies installées sont majoritairement des abeilles locales, dites "noires" ou présentant des hybridations dues à certains croisements avec des abeilles de race Buckfast, très présentes dans le parc.
La flore mellifère naturelle qui entoure les ruches est très diversifiée. Elle se compose d’arbres ou arbustes sauvages (robinier acacia, saules, ajoncs, bourdaine, prunelliers, ronces, châtaigniers, noisetiers, houx, cormiers, érables sycomore et champêtres, merisiers, arbousiers, bruyère Erica et callune, aubépine, ...) et "domestiques" (tilleul, fruitiers, Sumac, cotonéasters, sophora …). Cette diversification est encore renforcée par les plantations régulières autour des ruchers.
Les milieux naturels rencontrés sont des landes ou des forêts (feuillues ou résineuses). Le sol majoritairement sableux est donc peu rétenteur d'eau et les différents milieux rencontrés sont sensibles aux conditions météorologiques perturbées depuis quelques années.
Le miel récolté sera donc très variable, en quantité et en goût, en fonction des floraisons et périodes de récoltes.
Cela ira d'un miel monofloral liquide clair et doux (miel d'acacia) à un miel polyfloral à cristallisation rapide de couleur dorée à ambrée et très parfumé (miel de forêt ou ronces/bruyère) en passant par tout une série de monofloraux plus ou moins corsés ou aromatiques.
L'apiculteur : Alban GORE

Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Il reste encore des places !
Rendez-vous le dimanche 22 juin 2025 à Caunettes-en-Val (11)
Dans le cadre de l’événement De Ferme en Ferme, venez visiter la miellerie !
Inscrivez-vous gratuitement ici
Au programme : ruche vitrée, matériel apicole, dégustation et vente de miels, pollen, propolis… De 9h à 18h – Suivez les panneaux De Ferme en Ferme !
7 fermes à découvrir, marché et restauration avec des producteurs locaux Votre apiculteur, Alban.
Votre apiculteur, Alban

Le rucher du Massif des Corbières

Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : David et Karine DEVERGNE

Karine et David sont deux apiculteurs passionnés, ils s'inspirent de la méthode de conduite de rucher du frère Adam.
Depuis février 2011, ils ont créé leur entreprise apicole dont le siège est situé sur la commune de Mazières en Mauges (49) dans le Maine et Loire, au-dessus du lac de Ribou, à proximité de Cholet (zone sensible protégée du captage d'eau de la région Choletaise).
Le rucher a pour nom les Abeillers du Lac de Ribou.
Les ruches sont installées dans un environnement de haies bocagères et de prairies fleuries qui participent à fournir aux abeilles une richesse florale tout au long de la saison apicole.
Les essences butinées sont principalement: les fleurs de ronce, d'aubépine, de chataîgner, tilleul.
Le rucher principal se trouve à proximité du massif forestier de la forêt de Nuaillé.
Les abeilles produisent un miel toutes fleurs parfumé et délicat avec une note légèrement épicée grâce aux fleurs de ronce butinées.
En fonction des saisons et des conditions climatiques, de la flore présente, chaque année réserve ses surprises en termes de goût du miel.
Début saison 2025 bilan
Chers parrains, chères marraines,
Cette saison 2025 démarre sous les meilleurs auspices !
Le printemps a été exceptionnel, alternant journées humides et ensoleillées, offrant aux abeilles une floraison abondante et de grande qualité.
Elles ont ainsi trouvé une profusion de nectar, idéale pour produire du miel et permettre un développement harmonieux des colonies.
Nous avons eu la bonne surprise de constater un faible taux de mortalité à la sortie de l’hiver, même si certaines ruches ont tout de même souffert des attaques de frelons asiatiques. Pour limiter leur impact, nous avons choisi cette année de surélever nos ruches sur des bastaings en bois et prévoyons d’investir dans des harpes électriques anti-frelons.
L’été approche, accompagné d’une belle promesse : une floraison généreuse de ronces, omniprésentes dans les haies bocagères qui nous entourent. Elles annoncent une miellée ambrée, au parfum subtil, que nous avons hâte de récolter.
Je vous donne rendez-vous à la rentrée, courant septembre, pour vous partager la suite des aventures de nos butineuses !
À très bientôt,
David

Le rucher de Ribou

Le rucher principal s'étend sur près de 4 hectares à coté du lac de Ribou, la flore locale y est riche et variée (bocages de haies champêtres et prairies pour la plupart en agriculture biologique).
On peut y récolter un miel toutes fleurs de prairie, du miel d'acacia, de tilleul, de châtaignier, de ronce.
Les abeilles à parrainer sont de race Buckfast et d'une lignée certifiée que seul Dominique Froux, apiculteur professionnel ayant collaboré avec un grand maître de l’apiculture (le frère Adam à l’abbaye de Buckfast en Angleterre) et qui a développé cette abeille d’élevage douce et productive, peut prétendre en France.
L'apiculteur : Philippe HUGUEL

L’apiculture est pratiquée dans la famille de Philippe et Nicolas depuis deux générations : Ils ont repris l’exploitation apicole de leur père il y a maintenant plus de 10 ans.
Les deux frères gèrent aujourd’hui plus de 500 ruches et ont mis en place une activité d’élevage de reines et de création de nouvelles colonies d’abeilles (essaims).
On peut les retrouver chaque jour sur les marchés de Cavaillon, Bagnols sur Cèze, Arles, Orange, Carpentras et Avignon, où ils vendent leur miel,mais aussi de la brèche (miel en rayon), ou encore du pollen.
Philippe est aussi Président du syndicat des apiculteurs de Vaucluse, qui fédère plus de 150 apiculteurs.
News du 18 Aout 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Nous sommes le 18 août et les récoltes sont désormais terminées pour cette saison. Malheureusement, ce n’est pas une bonne année pour nous, avec environ 50 % de production en moins par rapport à 2024.
Le plus gros déficit concerne le miel de lavande.
Pourquoi cette baisse ?
Il a manqué de pluie en mai et juin.
Les fortes chaleurs, associées à des nuits trop chaudes, ont fortement perturbé la production de nectar.
À cela s’ajoute la présence de papillons qui se développent dans la tige des plants de lavande et empêchent la production de nectar.
Bref, une année à oublier, qui nous rappelle tristement celle de 2003…
Côté colonies, heureusement, elles se portent plutôt bien dans l’ensemble. Elles ont réussi à constituer quelques réserves en attendant la possible miellée du lierre.
Je vais maintenant m’occuper des visites d’automne et procéder aux traitements contre le varroa.
Merci à vous pour votre fidélité,
Je vous souhaite une belle fin d’été,
Prenez soin de vous.
Philippe

Le rucher D'Entraigues

Philippe travaille avec des abeilles de races Caucasienne, un peu de Buckfast et depuis 2011, sélectionne un peu de Carnica.
De façon à suivre les floraisons, les deux frères pratiquent chaque année la transhumance de leurs ruches vers le plateau d’Albion, les Alpilles ou l’Isère.
Le miel récolté pour un toit pour les abeilles est un miel toutes fleurs de consistance cristalline (solide) à crémeuse composé notamment de miellat (à partir de la sève des plantes) qui est une grande source d'apport en acides aminés et lui confère un gout assez relevé, très parfumé et une couleur plutôt sombre.
On y retrouve aussi des notes de fleurs d'amandiers butinées au printemps et un mélange floral de prairies (pissenlits, trèfles, pruniers sauvages...)
L'apiculteur : Denis FIORILE

C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
Patience, Printemps tardif
Chères marraines, chers parrains,
Contrairement aux printemps habituels, cette année en Provence, les épisodes pluvieux se sont succédé et ont permis à la végétation de se régénérer. Ce qui est un vrai bonheur pour nous et nos abeilles.
Mais il y a un petit inconvénient : nous sommes complètement décalés au niveau de nos habitudes saisonnières, car ces pluies ont empêché nos avettes de butiner à souhait et de faire du stock !
Les ruches étaient très belles, pourvues de nectar et de pollen, mais au mois d’avril :rien dans les hausses (la part de l’apiculteur).
Nous avons donc pu récolter enfin le miel de romarin, fin mai.
Nous avons préféré attendre, pour une bonne maturation et déshumidification.
Aussi, vos colis arrivent un peu tard, mais votre attente sera récompensée par un colis mixte de miel de romarin liquide (récolte 2025) et de miel de lavandes cristallisé (récolte août 2024).
Merci de votre compréhension et de votre soutien.
Apicalement,
Denis

Le rucher du Moulin Blanc

Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
L'apiculteur : Patrick FAVER

C'est en 2014 que je suis devenu berger des abeilles dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle.
Quand j'ai conçu mon projet je me suis donné comme ligne de conduite, comme philosophie, comme éthique de ne pas transhumer mes ruches pour le bien être de mes abeilles. De là découle toute ma pratique apicole :
- Je ne transhume donc pas mes ruchers. Mes colonies restent toute l'année sur le même emplacement.
Je propose, chaque année, diverses saveurs de miels en fonction de la période de récolte et de la localisation des ruchers. Je peux ainsi proposer jusqu'à 6 à 7 saveurs différentes : miel du Loubatas (des collines de Peyrolles en Provence), du Luberon, de printemps, de romarin, d'été, de lavande, d'automne. Pour cela je fais de "petites" récoltes très localisées.
- Je ne nourris pas au sirop mes colonies (colonies de production et les essaims que je fais).
Ne transhumant pas, je choisis des emplacements qui permettent à mes abeilles de trouver de la nourriture (nectar et pollen) toute l'année.
- Je privilégie les petits ruchers (20 colonies au maximum)
Cela dans trois objectifs :
1. Ne pas mettre trop d'abeilles sur une même zone de butinage,
2. Limiter le risque de propagation de maladies (peu de ruches et limitation de la dérive)
3. Limiter les pertes (suivant l'adage, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).
- Je n'achète ni reine ni essaim.
Je renouvelle mon cheptel par la réalisation d'essaims artificiels qui élèveront leur propre reine. Toutes mes colonies sont aujourd'hui issues de souches locales. Mes colonies sont mieux adaptées à évoluer en fonction de leur environnement (ressources disponibles, climat).
- Je récolte exclusivement des cadres de hausses et des cadres operculés. En fin de saison, je laisse les cadres non operculés à lécher.
- Je ne modifie pas mon miel. Une fois récolté et extrait, après quelques jours de décantation, le miel est directement mis en pots. Il n’est ni chauffé ni ensemencé et cristallise, là aussi selon les années et les saisons, plus ou moins rapidement.
- Les cadres dans lesquels le miel est récolté n'ont jamais été en contact avec un traitement. Cela découle du point précédent.
- En fonction des conditions climatiques, je privilégie mes abeilles à la récolte de miel. C'est à dire que je préfère laisser les hausses pour les abeilles plutôt que de prendre le risque de les nourrir en cas, notamment, de sécheresse. Certes, je perds une partie de la récolte mais mes colonies disposent de leur propre miel.
De façon plus générale, j'essaye d'être respectueux de mes abeilles et de leur développement. Elles évoluent à leur rythme.
Chères marraines et chers parrains qui attendaient la livraison de vos pots de miel, bonjour,
Chères marraines, chers parrains,
Ce week-end (samedi et dimanche), je réaliserai la première récolte de l’année, suivie de l’extraction du miel.
Pour celles et ceux qui attendent leurs pots, cette récolte vous est spécialement réservée.
Le miel que vous recevrez sera, avec une forte probabilité, riche en lavande.
En effet, plusieurs hectares de lavandes ont été plantés ces dernières années sur ma commune.
Leur floraison, bien que sur le point de s’achever, a été particulièrement abondante cette année, portée par les bonnes pluies du printemps.
Après l’extraction, je laisserai le miel décanter quelques jours, puis procéderai à la mise en pot d’ici une quinzaine de jours, avec des expéditions prévues avant la fin du mois.
Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité, et je vous rappelle notre journée portes ouvertes le samedi 9 août – l’occasion idéale pour se rencontrer autour de nos ruches.
À très bientôt,
Patrick, votre apiculteur dévoué

Le rucher Saint-Gervais

La plupart de mes ruches se situe dans la pointe sud-est du Vaucluse, dans le parc naturel du Luberon, entre le massif du Grand Luberon
et la Durance, proche du plateau de Valensole, au cœur de la Provence.
C’est un site épargné par les cultures intensives où la plupart des agriculteurs travaille en méthode raisonnée sur de petites parcelles peu nombreuses.
Les milieux naturels et sauvages, sur cette zone occupent la majeure partie de l’espace.
La flore y est très riche.
Elle fournit aux abeilles : les fleurs des noisetiers, pruneliers, cornouillers, aubépines, amandiers, acacias, buis, ciste, chênes…
pour les arbres et arbustes et pour les plantes, les fleurs de romarin, pissenlit, trèfle blanc, thym, ronce, lavande sauvage et cultivée,
luzerne, sainfoin, chardon, immortelle, lierre, ainsi que de nombreuses plantes messicoles.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chers parrains, chères marraines,
Grande nouvelle !
On commence cettre lettre par vous annoncer une heureuse nouvelle : La grande famille Un Toit Pour Les Abeilles s’agrandit avec l’arrivée de Beely,
notre toute nouvelle petite sœur qui vous propose, encore et toujours, du bon miel français, personnalisable à l'unité !
Pour le lancement officiel de Beely on vous propose bien évi...