DIAM BOUCHAGE SAS
Entreprise française située dans les Pyrénées Orientales, Diam Bouchage produit et commercialise chaque année plus d’1,5 milliards de bouchons en liège pour vins tranquilles, effervescents et spiritueux. Exportant dans le monde entier auprès de plus de 10.000 clients, elle a construit son succès sur son procédé révolutionnaire Diamant® qui permet de supprimer le fameux gout de bouchon. Convaincu que l’innovation nous rapproche toujours plus de la nature, le département R&D de l’entreprise travaille dans un souci toujours plus prononcé du respect de l’environnement. L’optimisation des processus de fabrication ou encore l’utilisation de nouvelles matières premières naturelles, sont étudiés dans le cadre d’une amélioration continue et du développement durable. Grace à une formulation inédite, Diam propose aujourd’hui un bouchon, Origine by Diam, fabriqué à base de liège, d’émulsion de cire d’abeilles et de polyols 100% végétaux. L’utilisation de la cire d’abeilles entre dans la démarche écoresponsable de l’entreprise. Au-delà du cercle vertueux créé avec ses fournisseur de matière première – liège et cire d’abeilles –, Diam Bouchage a souhaité aussi s’investir dans le soutien de l’association Un toit pour les abeilles en patronnant différentes ruches situées dans les régions viticoles françaises. Découvrez également nos actions avec le liège de France : http://www.diam-bouchon-liege.com/liege-de-france
Les ruches en images
Les ruches en vidéo
L'apiculteur : Yves ROBERT
Yves et Chantal ont débuté en 2010 avec 3 ruches. Aujourd'hui ils en comptent près de 80, dont une soixantaine soutenues par les parrains Un Toit Pour Les Abeilles.
Yves et Chantal privilégient une production locale et une conduite douce des ruches. Ce choix est motivé par une éthique personnelle et professionnelle engagée pour la protection de l’environnement, ceci dans une optique d’exploitation apicole prospère économiquement.
Chantal et Yves ne pratiquent pas la transhumance, puisque tous leurs ruchers sont fixes, ce qui réduit considérablement les dépenses en carburant, les besoins en mécanisation et ainsi l'impact carbone.
Ils ont choisi des ruches Warré plus respectueuses des abeilles et proposent un miel de terroir.
Outre le miel, Les apiculteurs produisent leurs propres essaims naturels (sans importation de reine), ils récoltent du pollen, de la propolis, de la cire d’abeille...
Yves est l'auteur du "Petit manuel d'apiculture douce en ruche Warré" aux éditions Terre Vivante paru au printemps 2019.
Il reste encore des places pour demain
Chères Marraines, Chers Parrains,
Il reste encore quelques places pour vous inscrire à la porte ouverte de votre apiculteur, YvesR, demain 20 septembre 2025 à partir de 9h45.
Une belle occasion de rencontrer vos abeilles et de découvrir les coulisses de sa passion, dans une ambiance conviviale et naturelle.
Pour rappel : cette animation est entièrement gratuite.
Pour vous inscrire :
Espérant vous voir nombreux !

Le rucher de Sennecey
Le rucher est situé près du hameau de Tallant dans le canton de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire (Bourgogne du Sud).
Il occupe un verger bordé de haies, de pâtures et prairies qui s'étendent à flanc de colline jusqu'au bois qui coiffe le sommet.
Cet environnement est riche d'une flore diversifiée qui s'épanouit dès le printemps (pissenlit, fruitiers, aubépine...) et se prolonge tout l'été (acacia, ronce, trèfle...).
La première récolte sera polyflorale puisqu’issue des variétés citées ci dessus.
Ainsi, selon la proportion en tilleul et acacia, le miel pourra être liquide à crémeux (ces deux espèces mellifères influençant sur la fluidité du miel).
Chantal et Yves travaillent avec des reines de souche Buckfast fécondées naturellement et issues du cheptel bio de Jérôme Alphonse (autre apiculteur partenaire Un toit pour les abeilles). Cette race d'abeilles est connue pour être douce et productive.
L'apiculteur : Benjamin BUREAU
Benjamin est un jeune apiculteur "Piqué" par les abeilles en 2014 grâce à un ami.
Il a désormais l'envie que cette belle activité qui est aujourd’hui une passion, prenne de plus en plus de place dans sa vie.
En reconversion professionnelle, Benjamin a exercé 10 ans dans le tourisme d’affaires, puis à souhaité s'orienter vers une activité plus proche de la nature et de ses valeurs.
Il a obtenu en 2015 son Brevet Professionnel d'Exploitation Agricole en apiculture et souhaite développer chaque année son cheptel pour s’installer en tant que professionnel d'ici quelques années (125 ruches en Corse).
Son objectif est principalement de faire de l'élevage de reines et la création d'essaim pour développer son cheptel.
Il dispose aujourd'hui de 80 ruches peuplées d'abeilles noires d'écotype Corse, qui s'épanouissent sur les maquis de Haute Corse.
Il construit lui-même ses ruches et hausses à miel et fabrique une peinture écologique à base de farine dit "suédoise" pour protéger ses ruches.
Nouvelles mitigées...
Chers parrains bonjour !
Nouvelles mitigées...
Quelques mots aujourd'hui pour vous partager une actualité pas très réjouissante.
Il y a une semaine, 2 énormes feus ont détruit plus de 400 hectares de maquis, et malheureusement, un de mes ruchers se trouvait sur le passage du feu et a tout détruit. Le spectacle est assez désolant, vous en jugerez par les photos jointes.
Il ne reste rien des ruches, à part les toits qui sont en métal. En plus de ce désastre, j'avais eu la mauvaise idée de stocker pas mal de matériel sur ce terrain, et tout a été réduit en cendres... Coup dur de voir tout ce travail réduit à néant à cause d'un malade qui trouve beau de voir des flammes, car cet incendie est d'origine criminelle. Heureusement, j'étais relativement bien assuré et une bonne compensation financière va me permettre de me rééquiper.
Cet événement ne met pas en péril mon exploitation, et passée l’écœurement et la tristesse de cet épisode, il faut rebondir et aller de l'avant ! Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, dit-on !
Pour ce qui est du reste de mon cheptel, tout va bien dans l'ensemble. Mes abeilles ont bien travaillé cette année et les récoltes ont été plutôt bonnes. Les manipulations sur les ruches se font plus rares désormais. Toutes les ruches ont été traitées contre le varroa, ce parasite de l'abeille, les réserves sont suffisantes, et je suis dans l'ensemble satisfait de leur état.
Si le travail sur les ruches diminue, il me reste de quoi m'occuper à l'atelier ! Et pensées particulières pour vous, chers parrains, je suis notamment en train de préparer vos colis de miel, pour ceux concernés par la campagne d'automne. Pour cette expédition, vous aurez l'occasion de déguster 3 miels différents : Un miel de maquis de printemps, un miel de châtaigneraie et un toute fleurs de printemps un peu plus tardif et teinté de miellat. Suite à un petit souci dans l'impression des étiquettes, les variétés ne sont pas différenciées sur les étiquettes. Aussi, sachez que le miel cristallisé plus clair, est le maquis de printemps. Le liquide ambré est le châtaignier et le plus foncé est le toutes fleurs.
Les colis devraient être expédiés dans le courant de la semaine du 27 octobre, donc guettez vos boites aux lettres !
Je vous donne d'autres nouvelles bientôt et vous souhaite le mieleur...!
Benjamin


Le rucher de Castellaccia
Ses ruches sont situées à une vingtaine de km au sud du Bastia au coeur du Maquis.
La nature y est généreuse et ses abeilles ont un terrain de jeu exceptionnel pour butiner toute l'année.
Les miels corses sont issus de fleurs sauvages et spontanées en grande majorité.
Le maquis tout proche est riche en bruyère, romarin, thym, asphodèle...et permet de produire de beaux miels de printemps.
Vers mi juin, certaines ruches sont transhumées sous des chataigneraies de Haute Corse pour y produire un miel ambré et typé qu'est le miel de chataîgnier.
A la fin de l'été, elles descendent un peu plus en plaine pour y produire un miellat de metcalfa: un miel foncé, caramélisé aux arômes de fruits murs, réglisse ou encore caramel.
Enfin, à l'automne, les arbousiers fleurissent et leur assurent de bonnes réserves pour l'hiver.
Selon les récoltes qui dépendent de l'abondance des floraisons, Benjamin vous proposera un assortiment de miel de printemps, miel de chataîgnier, miellat de maquis plutôt "corsé", et/ou metcafla.
Benjamin est adhérant du Syndicat AOP Miel de Corse, et ses miels ont donc le label "AOP Miel de Corse".
Ce label de qualité impose à l'apiculteur un cahier des charges précis et exigeant, assurant au consommateur un produit d'exception.
L'apiculteur : Thierry COLIN
Apiculteur amateur depuis 2010, ma passion est née d’une belle rencontre avec un apiculteur chevronné, fort de plus de soixante années d’expérience. Depuis, je développe mon cheptel avec soin, dans le respect des abeilles et de l’environnement.
Au fil des années, j’ai compris que l’apiculture est bien plus qu’un loisir : c’est une vocation.
C’est un métier où il faut aimer la nature, vivre au rythme des saisons, observer les miellées, s’adapter aux aléas climatiques… Une activité à la fois exigeante, intense et profondément apaisante.
En 2022, un tournant de vie m’a conduit à m’installer près du Piémont vosgien, à Saint-Nabor, à 350 m d’altitude. J’y ai construit ma miellerie, pensée pour travailler dans le respect des abeilles et garantir la qualité de chaque récolte.
Je suis engagé dans une démarche de qualité reconnue par l’IGP Alsace, gage d’un miel authentique, local et respectueux du terroir.
Toute ma production est commercialisée en circuit direct, pour préserver le lien entre l’apiculteur, la nature et le consommateur.
Je fais évoluer mon activité de manière raisonnée, avec pour objectif d’atteindre à moyen terme environ 200 ruches en production — un défi passionnant qui demande patience, rigueur et remise en question permanente.
Mes enfants, qui m’ont accompagné dès mes débuts au rucher, ont grandi, mais je suis fier de leur avoir transmis des valeurs essentielles : le respect de la nature et de la biodiversité.
Convaincu de l’importance de la sensibilisation, j’organise régulièrement des ateliers découverte pour partager cette passion et faire connaître le monde fascinant des abeilles.
Et pour rendre mes miels accessibles à tous, j’ai créé un site de vente en ligne, permettant à chacun de savourer un miel local et de soutenir une apiculture responsable.
En ce début d’hiver, que se passe-t-il dans vos ruches ?
Les premières températures négatives sont arrivées il y a une quinzaine de jours. Pour les abeilles, c’était le moment de se mettre en grappe afin de maintenir la chaleur au cœur de ce véritable super-organisme. Elles se serrent les unes contre les autres, formant une grappe presque « étanche » qui limite l’entrée de l’air froid.
C’est ainsi qu’elles vont passer les prochaines semaines : bien au chaud dans la ruche, en attendant patiemment le retour des jours plus longs, plus doux et plus ensoleillés, pour reprendre leur activité favorite — la pollinisation des fleurs — essentielle au maintien de la biodiversité.
Chaque année, c’est pour moi un moment particulier. Durant ces trois à quatre mois d’hiver, je ne les vois presque plus. Mais avec l’expérience acquise au fil du temps, je sais que ce repos hivernal est indispensable pour elles. Et je crois sincèrement que nous aussi, en tant qu’êtres humains, gagnerions à suivre davantage le rythme de la nature et des saisons : ralentir, écouter, prendre le temps.
Quant à moi, grâce à ce que les abeilles m’ont appris, j’adopte également un rythme plus calme. Je me consacre surtout aux travaux de miellerie : mise en pot, nettoyage, remise en état des ruches et passage d’huile de lin.
La fin d’année approche et chacun va se préparer aux fêtes. Je tiens donc à vous remercier pour votre soutien envers mes abeilles. Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.
À l’année prochaine,
de la part de votre apiculteur… et de vos abeilles.
Bizzzz

Le rucher de Wintershouse
Les ruchers de Wintershouse et Niederschaeffolsheim bénéficient d’un emplacement privilégié, bordé d’une forêt d’acacias qui constitue la principale source de nectar et la base du miel d’acacia, produit phare de l’exploitation.
Ce miel clair et liquide se distingue par sa finesse gustative et sa grande douceur.
Une seconde récolte donne un miel polyfloral, issu des fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers et pommiers. Ce miel toutes fleurs provient en partie de la pollinisation des vergers situés à proximité, reflétant toute la richesse du terroir local.
Thierry travaille avec des ruches Zander, un modèle venu d’Allemagne aux hausses multiples de même dimension, facilitant les manipulations au rucher.
Il propose également un parrainage de ruches dans son rucher-maison, permettant aux parrains de suivre l’évolution de leur colonie et de contribuer activement à la préservation des abeilles.
Son cheptel est composé d’Apis Mellifera Carnica Sklenar, une abeille réputée pour sa douceur, sa stabilité, et sa résistance, parfaitement adaptée à une apiculture raisonnée et respectueuse.
L'apiculteur : Patrice AMBLARD
Je suis Patrice Amblard, représentant de la troisième génération d’apiculteurs dans ma famille.
Mon grand-père pratiquait une apiculture simple et abondante, dans une nature encore préservée.
Mon père, lui, a connu les premiers grands bouleversements : apparition du varroa, transformation du biotope, déclin de la biodiversité…
Aujourd’hui, je poursuis cette histoire familiale en m’adaptant à un environnement plus fragile, avec la volonté de pratiquer une apiculture éthique et respectueuse du vivant.
Mes ruches sont installées au cœur d’une nature généreuse, dans les bois du nord de la Gironde, entre pins, acacias, châtaigniers et bruyères, baignés par l’air océanique.
Nos miels, produits sous la mention Nature & Progrès, reflètent cette exigence : une démarche encore plus complète et rigoureuse que l’Agriculture Biologique, où chaque geste vise à préserver l’équilibre entre l’abeille, la flore et l’humain.
Travailler avec les abeilles, c’est un métier de patience, de savoir-faire et d’intuition.
C’est aussi une aventure humaine et naturelle que je suis fier de partager avec vous, parrains et marraines, pour continuer à faire vivre ce beau patrimoine apicole.
Bientôt Noël !
Bonjour à tous,
Après avoir sorti les harpes électriques en début de semaine, les frelons se sont enfin calmés grâce aux quelques gelées matinales. Je peux maintenant entrer dans un hivernage bien mérité.
C’est la période du nettoyage des ruchers, du rangement du labo, des ventes et du traitement anti-varroa.
Les abeilles sont en bonne forme ; malgré la pression du frelon, elles ne manquent pas de sortir dès qu’un rayon de soleil réchauffe un peu l’air.
Je vais désormais surveiller de près les réserves de nourriture et espérer un hiver suffisamment froid et durable.
Je ne manquerai pas de vous partager quelques photos dès que la météo sera plus ensoleillée.
Rendez-vous au printemps pour des nouvelles de vos petites abeilles.
Bonnes fêtes de fin d’année à tous,
Profitez-en !
Patrice

Le rucher des Côteaux de Bourg
Les ruches de Patrice sont installées sur les coteaux de Bourg, au nord de la Gironde, sur les terres du Château La Grolet.
Le domaine, conduit en Biodynamie, partage la même philosophie que l’apiculteur : ici, tout est mis en œuvre pour préserver la vie et les équilibres naturels.
Aucun produit chimique n’est utilisé ; les vignes sont nourries par des fumures naturelles, du compost organique et des engrais verts.
Les bois environnants, riches en essences variées — châtaigniers, acacias, tilleuls et fruitiers sauvages — offrent aux abeilles une nourriture diversifiée et de qualité.
Patrice y élève des abeilles noires locales, parfaitement adaptées à ce terroir.
Le miel qui en est récolté est polyfloral, cristallin à pâte fine, avec une saveur fleurie et fruitée, relevée d’une légère note épicée : un reflet fidèle de la richesse naturelle de ce paysage girondin.
L'apiculteur : Frédéric WIELEZYNSKI
Apiculteur depuis près de vingt ans dans le Sud Médoc, Frédéric s’est tourné vers l’apiculture par passion pour la nature et par engagement envers la biodiversité.
Tout a commencé dans son jardin, avec quelques ruches destinées à favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et des fleurs. Très vite, la curiosité s’est transformée en véritable vocation : deux ruches sont devenues quatre, puis huit… et le “virus des abeilles” l’a définitivement conquis.
Il se forme pendant un an en Dordogne pour acquérir les bases du métier, puis rejoint un rucher-école en 2005. Son implication croissante dans la filière le conduit à devenir président du Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine (SAGA), période durant laquelle il rencontre Régis et Flavie, fondateurs d’Un Toit Pour Les Abeilles. Grâce à leur soutien et à celui des parrains, son activité prend de l’ampleur et de nouveaux ruchers voient le jour.
Aujourd’hui, Frédéric entretient environ 60 ruches réparties sur 7 à 8 ruchers situés au cœur du Parc Naturel Régional du Médoc. Il pratique une apiculture respectueuse du rythme naturel des abeilles, sans produits de synthèse, et privilégie les zones éloignées des grandes cultures viticoles.
Entre 2021 et 2025, il a également planté plus de 80 arbres et arbustes mellifères, renforçant la ressource florale autour de ses ruchers.
Même sans certification officielle, son approche reste profondément écologique et alignée avec les principes du bio. Il produit différents miels selon les floraisons locales, mais aussi de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel, ainsi que ses propres reines et essaims pour maintenir son cheptel.
Aujourd’hui, Frédéric recherche avant tout l’équilibre : maintenir des colonies résilientes face aux défis climatiques, à la sécheresse, aux frelons ou encore aux incendies. Son objectif n’est plus de croître, mais de préserver un petit peuple harmonieux, en cohérence avec la faune sauvage du Médoc.
Outre les miels destinés aux parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles, il propose ses produits sur un marché local près de Bordeaux chaque samedi matin.
Fin de saison pour le petit peuple
Fin de saison pour le petit peuple
Ça y est l’année se termine, le froid est arrivé et les ruches sont entrées dans l’hivernage. Pendant cette période, de novembre à février environ, les abeilles se regroupent en grappe pour maintenir une température au-dessus de 10 à 12°c, quel que soit la température extérieure. La reine réduit alors fortement sa ponte, jusqu’à l’arrêter pendant les périodes les plus froides. Les abeilles réduisent leur activité vers l’extérieur et ne sortent plus que pour faire leurs besoins naturels.
Comme évoqué dans notre dernier message les traitements naturels à l’acide oxalique contre les varroas ont été réalisés afin d’avoir des ruches saines pour affronter la période froide. Des abeilles non parasitées n’attrapent pas de maladie transmise par les varroas et résistent bien mieux à l’hiver et même tout au long de l’année suivante. Cela s’est bien vérifié cette année car les comptages de parasites que nous avions pu faire à l’automne 2024 montraient l’absence de parasitage par suite des traitements réalisés et nous avons effectivement constaté que, malgré une bien mauvaise année pour la production de miel, les pertes à l’entrée de l’hiver 2025 sont minimes (inferieures à 5%) et seules quelques ruches faibles ont été réunies avec des ruches plus fortes pour éviter qu’elles ne meurent de faiblesse/froid en cours d’hiver.
De même toutes les ruchettes préparées pour pallier aux pertes hivernales sont vivantes et prêtes pour passer l’hiver. Autre point positif, après vérification nous avons aussi pu confirmer que toutes les ruches et ruchettes ont de bonnes quantités de provisions. Pour le moment l’hivernage s’annonce pour le moment satisfaisant et le redémarrage de 2026 devrait se faire dans de bonnes conditions, d’autant plus qu’il ne devrait pas être trop impacté par les frelons dont la pression a été contrôlé, principalement grâce aux harpes électriques, sur l’automne. Le froid maintenant arrivé réduit également leur prédation et met nos petites fées volantes à l’abri de leurs attaques meurtrières jusqu’au prochain été.
Le début de la saison froide est aussi le temps du changement d’activité pour l’apiculteur. Mis à part la surveillance des provisions pour chaque ruche, les interventions sur le petit peuple vont aussi se réduire. Il faudra maintenir une visite toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour chaque rucher pour veiller à ce que les ruches ne soient pas déplacées ou abimées par des branches qui tombent ou des sangliers un peu trop familiers en cherchant leurs vers de terre. A part ça ce sera plutôt du côté de l’entretien des hausses et des ruches retirées des ruchers qu’il faudra œuvrer. Il faut prévoir de les nettoyer, désinfecter, changer les cadres et les cires abimés, remettre en état les ruches et planchers endommagés par l’humidité ou les fourmis des bois … c’est un gros travail qui doit se faire avant le mois de mars, date de la remise en route des essaims artificiels. C’est aussi un travail essentiel qui permettra de conserver de bonnes conditions d’hygiène pour les abeilles, ce qui contribuera aussi à un bon redémarrage de printemps !
Enfin c’est aussi la période de Noël qui s’annonce et les premiers marchés propres à ces fêtes qui arrivent. Les bonbons à la propolis et au miel, les pains d’épices, la fin de la mise en pot des récoltes de cette année et la préparation des envois aux parrains et marraines font de plus en plus partie de notre quotidien hivernal. C’est un travail agréable qui nous récompense aussi de tous les efforts produits pour maintenir l’activité des filles du soleil.
Remerciements encore renouvelés aux parrains/marraines et à Un Toit Pour Les Abeilles pour votre aide et votre soutien essentiels pour nous et pour elles, bonnes fêtes de fin d’année et à bientôt.
Frédéric

Le rucher du Medoc
Apiculteur depuis près de vingt ans dans le Sud Médoc, Frédéric s’est tourné vers l’apiculture par passion pour la nature et par engagement envers la biodiversité.
Tout a commencé dans son jardin, avec quelques ruches destinées à favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et des fleurs. Très vite, la curiosité s’est transformée en véritable vocation : deux ruches sont devenues quatre, puis huit… et le “virus des abeilles” l’a définitivement conquis.
Il se forme pendant un an en Dordogne pour acquérir les bases du métier, puis rejoint un rucher-école en 2005. Son implication croissante dans la filière le conduit à devenir président du Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine (SAGA), période durant laquelle il rencontre Régis et Flavie, fondateurs d’Un Toit Pour Les Abeilles. Grâce à leur soutien et à celui des parrains, son activité prend de l’ampleur et de nouveaux ruchers voient le jour.
Aujourd’hui, Frédéric entretient environ 60 ruches réparties sur 7 à 8 ruchers situés au cœur du Parc Naturel Régional du Médoc. Il pratique une apiculture respectueuse du rythme naturel des abeilles, sans produits de synthèse, et privilégie les zones éloignées des grandes cultures viticoles.
Entre 2021 et 2025, il a également planté plus de 80 arbres et arbustes mellifères, renforçant la ressource florale autour de ses ruchers.
Même sans certification officielle, son approche reste profondément écologique et alignée avec les principes du bio. Il produit différents miels selon les floraisons locales, mais aussi de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel, ainsi que ses propres reines et essaims pour maintenir son cheptel.
Aujourd’hui, Frédéric recherche avant tout l’équilibre : maintenir des colonies résilientes face aux défis climatiques, à la sécheresse, aux frelons ou encore aux incendies. Son objectif n’est plus de croître, mais de préserver un petit peuple harmonieux, en cohérence avec la faune sauvage du Médoc.
Outre les miels destinés aux parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles, il propose ses produits sur un marché local près de Bordeaux chaque samedi matin.
L'apiculteur : Alban GORE
Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Petites nouvelles de l'Aude
Bonjour à toutes et à tous,
La saison 2025 touche à sa fin… et franchement, avec les chaleurs, la sécheresse et même les incendies par endroits, on ne va pas la regretter !
Vivement 2026 !
Quelle année ! Malgré les conditions particulièrement difficiles, les abeilles ont tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu : un peu de miel pour l’apiculteur (donc pour vous ;)) et un peu pour elles, ouf !
Votre soutien a été plus précieux que jamais cette année. Tant de travail – pour elles comme pour moi – pour si peu de ce précieux nectar... C’est ce qui rend l’aventure si intense et passionnante.
Toutes les ruches sont désormais revenues de transhumance proche, cette pratique qui consiste à déplacer les colonies vers des zones plus favorables, riches en ressources comme le pollen et le nectar, essentiels à leur survie et à la production de miel.
Je fais maintenant tout mon possible pour bien les choyer en vue de l’hiver.
C’est une période cruciale : les abeilles d’été vivent à peine trois semaines, alors que celles d’hiver doivent tenir trois à quatre mois ! Il faut donc des colonies saines, bien peuplées, et en pleine forme pour affronter la saison froide.
En parallèle, je commence à préparer les pots de miel que vous recevrez très bientôt… J’imagine que vous avez hâte ? Un peu de patience, ça arrive !
Je vous joins quelques photos rigolotes :
– la bruyère blanche en fleurs, son miel au goût surprenant de pain d’épices (certains y trouvent même une note de caramel !),
– ma tête quand je suis content de moi ,
– et une avec madame, qui m’accompagne avec passion et patience (car oui, ce n’est pas tous les jours facile de vivre avec un apiculteur).
Encore un immense merci pour votre soutien, qui me permet de maintenir mon cheptel, et de continuer à exercer ce beau métier qu’est l’apiculture.
À très bientôt pour l’arrivée du miel !




Le rucher du Massif des Corbières
Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : David et Karine DEVERGNE
Karine et David sont deux apiculteurs passionnés, ils s'inspirent de la méthode de conduite de rucher du frère Adam.
Depuis février 2011, ils ont créé leur entreprise apicole dont le siège est situé sur la commune de Mazières en Mauges (49) dans le Maine et Loire, au-dessus du lac de Ribou, à proximité de Cholet (zone sensible protégée du captage d'eau de la région Choletaise).
Le rucher a pour nom les Abeillers du Lac de Ribou.
Les ruches sont installées dans un environnement de haies bocagères et de prairies fleuries qui participent à fournir aux abeilles une richesse florale tout au long de la saison apicole.
Les essences butinées sont principalement: les fleurs de ronce, d'aubépine, de chataîgner, tilleul.
Le rucher principal se trouve à proximité du massif forestier de la forêt de Nuaillé.
Les abeilles produisent un miel toutes fleurs parfumé et délicat avec une note légèrement épicée grâce aux fleurs de ronce butinées.
En fonction des saisons et des conditions climatiques, de la flore présente, chaque année réserve ses surprises en termes de goût du miel.
Début saison 2025 bilan
Chers parrains, chères marraines,
Cette saison 2025 démarre sous les meilleurs auspices !
Le printemps a été exceptionnel, alternant journées humides et ensoleillées, offrant aux abeilles une floraison abondante et de grande qualité.
Elles ont ainsi trouvé une profusion de nectar, idéale pour produire du miel et permettre un développement harmonieux des colonies.
Nous avons eu la bonne surprise de constater un faible taux de mortalité à la sortie de l’hiver, même si certaines ruches ont tout de même souffert des attaques de frelons asiatiques. Pour limiter leur impact, nous avons choisi cette année de surélever nos ruches sur des bastaings en bois et prévoyons d’investir dans des harpes électriques anti-frelons.
L’été approche, accompagné d’une belle promesse : une floraison généreuse de ronces, omniprésentes dans les haies bocagères qui nous entourent. Elles annoncent une miellée ambrée, au parfum subtil, que nous avons hâte de récolter.
Je vous donne rendez-vous à la rentrée, courant septembre, pour vous partager la suite des aventures de nos butineuses !
À très bientôt,
David

Le rucher de Ribou
Le rucher principal s'étend sur près de 4 hectares à coté du lac de Ribou, la flore locale y est riche et variée (bocages de haies champêtres et prairies pour la plupart en agriculture biologique).
On peut y récolter un miel toutes fleurs de prairie, du miel d'acacia, de tilleul, de châtaignier, de ronce.
Les abeilles à parrainer sont de race Buckfast et d'une lignée certifiée que seul Dominique Froux, apiculteur professionnel ayant collaboré avec un grand maître de l’apiculture (le frère Adam à l’abbaye de Buckfast en Angleterre) et qui a développé cette abeille d’élevage douce et productive, peut prétendre en France.
L'apiculteur : Philippe HUGUEL
Apiculteur depuis plus de 25 ans en GAEC avec mon frère, notre exploitation se situe à quelques kilomètres d’Avignon, dans le Vaucluse.
À la fin de l’année 2025, mon frère prendra une retraite bien méritée, tandis que je poursuivrai cette belle aventure avec Un Toit Pour Les Abeilles, à mes côtés depuis plus de 15 ans.
La passion est toujours là, intacte. Je continue d’entretenir avec enthousiasme un cheptel de 350 colonies d’abeilles Buckfast et Carnica, installées sur la commune d’Entraigues-sur-la-Sorgue, entre prairies et colline de Gigognan.
Je pratique la transhumance raisonnée pour suivre les floraisons et proposer des miels de cru variés : lavande, acacia, châtaignier, romarin…
Ma production de miel et de pollen est vendue exclusivement en circuit court, sur les marchés d’Orange (jeudi), Carpentras (vendredi) et à la ferme.
J’aime également transmettre : accueillir de jeunes apiculteurs et apicultrices, partager mes conseils, encourager les vocations.
À 63 ans, je me sens encore à mi-parcours de cette vie d’apiculteur. Tant que la nature restera généreuse et que mes abeilles continueront de voler, je poursuivrai cette belle mission avec le même optimisme.
Merci à toute l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles et à vous, marraines et parrains, pour votre précieux soutien.
News du 18 Aout 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Nous sommes le 18 août et les récoltes sont désormais terminées pour cette saison. Malheureusement, ce n’est pas une bonne année pour nous, avec environ 50 % de production en moins par rapport à 2024.
Le plus gros déficit concerne le miel de lavande.
Pourquoi cette baisse ?
Il a manqué de pluie en mai et juin.
Les fortes chaleurs, associées à des nuits trop chaudes, ont fortement perturbé la production de nectar.
À cela s’ajoute la présence de papillons qui se développent dans la tige des plants de lavande et empêchent la production de nectar.
Bref, une année à oublier, qui nous rappelle tristement celle de 2003…
Côté colonies, heureusement, elles se portent plutôt bien dans l’ensemble. Elles ont réussi à constituer quelques réserves en attendant la possible miellée du lierre.
Je vais maintenant m’occuper des visites d’automne et procéder aux traitements contre le varroa.
Merci à vous pour votre fidélité,
Je vous souhaite une belle fin d’été,
Prenez soin de vous.
Philippe

Le rucher D'Entraigues
Les ruches de Philippe sont installées près d’Avignon, sur la commune d’Entraigues-sur-la-Sorgue, au cœur d’un paysage de garrigues et de forêts.
Il y élève des abeilles de races Caucasienne, Buckfast et Carnica, qu’il sélectionne avec soin depuis 2011.
Pour suivre les floraisons, Philippe pratique chaque année la transhumance de ses ruches vers le plateau d’Albion, les Alpilles ou encore l’Isère, à la recherche des meilleures miellées.
Le miel récolté pour Un Toit Pour Les Abeilles est un miel toutes fleurs, à la texture cristalline à crémeuse. Il se distingue par sa couleur ambrée, son goût riche et parfumé, avec des notes de miellat, de fleurs d’amandier, et un délicat bouquet de prairies provençales (pissenlit, trèfle, prunier sauvage…).
Un miel authentique, à l’image du terroir du Sud et du savoir-faire de Philippe.
L'apiculteur : Denis FIORILE
C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
Patience, Printemps tardif
Chères marraines, chers parrains,
Contrairement aux printemps habituels, cette année en Provence, les épisodes pluvieux se sont succédé et ont permis à la végétation de se régénérer. Ce qui est un vrai bonheur pour nous et nos abeilles.
Mais il y a un petit inconvénient : nous sommes complètement décalés au niveau de nos habitudes saisonnières, car ces pluies ont empêché nos avettes de butiner à souhait et de faire du stock !
Les ruches étaient très belles, pourvues de nectar et de pollen, mais au mois d’avril :rien dans les hausses (la part de l’apiculteur).
Nous avons donc pu récolter enfin le miel de romarin, fin mai.
Nous avons préféré attendre, pour une bonne maturation et déshumidification.
Aussi, vos colis arrivent un peu tard, mais votre attente sera récompensée par un colis mixte de miel de romarin liquide (récolte 2025) et de miel de lavandes cristallisé (récolte août 2024).
Merci de votre compréhension et de votre soutien.
Apicalement,
Denis


Le rucher du Moulin Blanc
Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
L'apiculteur : Patrick FAVER
C'est en 2014 que je suis devenu berger des abeilles dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle.
Quand j'ai conçu mon projet je me suis donné comme ligne de conduite, comme philosophie, comme éthique de ne pas transhumer mes ruches pour le bien être de mes abeilles. De là découle toute ma pratique apicole :
- Je ne transhume donc pas mes ruchers. Mes colonies restent toute l'année sur le même emplacement.
Je propose, chaque année, diverses saveurs de miels en fonction de la période de récolte et de la localisation des ruchers. Je peux ainsi proposer jusqu'à 6 à 7 saveurs différentes : miel du Loubatas (des collines de Peyrolles en Provence), du Luberon, de printemps, de romarin, d'été, de lavande, d'automne. Pour cela je fais de "petites" récoltes très localisées.
- Je ne nourris pas au sirop mes colonies (colonies de production et les essaims que je fais).
Ne transhumant pas, je choisis des emplacements qui permettent à mes abeilles de trouver de la nourriture (nectar et pollen) toute l'année.
- Je privilégie les petits ruchers (20 colonies au maximum)
Cela dans trois objectifs :
1. Ne pas mettre trop d'abeilles sur une même zone de butinage,
2. Limiter le risque de propagation de maladies (peu de ruches et limitation de la dérive)
3. Limiter les pertes (suivant l'adage, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).
- Je n'achète ni reine ni essaim.
Je renouvelle mon cheptel par la réalisation d'essaims artificiels qui élèveront leur propre reine. Toutes mes colonies sont aujourd'hui issues de souches locales. Mes colonies sont mieux adaptées à évoluer en fonction de leur environnement (ressources disponibles, climat).
- Je récolte exclusivement des cadres de hausses et des cadres operculés. En fin de saison, je laisse les cadres non operculés à lécher.
- Je ne modifie pas mon miel. Une fois récolté et extrait, après quelques jours de décantation, le miel est directement mis en pots. Il n’est ni chauffé ni ensemencé et cristallise, là aussi selon les années et les saisons, plus ou moins rapidement.
- Les cadres dans lesquels le miel est récolté n'ont jamais été en contact avec un traitement. Cela découle du point précédent.
- En fonction des conditions climatiques, je privilégie mes abeilles à la récolte de miel. C'est à dire que je préfère laisser les hausses pour les abeilles plutôt que de prendre le risque de les nourrir en cas, notamment, de sécheresse. Certes, je perds une partie de la récolte mais mes colonies disposent de leur propre miel.
De façon plus générale, j'essaye d'être respectueux de mes abeilles et de leur développement. Elles évoluent à leur rythme.
L'automne est là
L’automne est là.
La fin d’été, pluvieuse et douce, a permis une miellée tardive en septembre, venant sauver une année jusque-là bien légère.
Sur mes ruchers, j’ai pu observer de belles colonies, prêtes pour l’hivernage, avec des réserves satisfaisantes.
La présence du frelon asiatique, dit à pattes jaunes, reste modérée et très inégale selon les secteurs : sur certains ruchers, je n’en ai même pas observé. Si, l’an dernier, j’avais attribué sa faible prédation aux gelées tardives, je ne m’explique pas vraiment la situation de cette année — mais je ne vais pas m’en plaindre !
Je prévois, très probablement durant la seconde moitié de novembre, de confectionner les colis de la campagne d’automne. Si vous êtes concerné(e)s, vous devriez les recevoir d’ici la fin du mois.
Je vous renouvelle mes sincères remerciements pour votre soutien.
Votre apiculteur dévoué,
Patrick

Le rucher Saint-Gervais
La plupart de mes ruches se situe dans la pointe sud-est du Vaucluse, dans le parc naturel du Luberon, entre le massif du Grand Luberon
et la Durance, proche du plateau de Valensole, au cœur de la Provence.
C’est un site épargné par les cultures intensives où la plupart des agriculteurs travaille en méthode raisonnée sur de petites parcelles peu nombreuses.
Les milieux naturels et sauvages, sur cette zone occupent la majeure partie de l’espace.
La flore y est très riche.
Elle fournit aux abeilles : les fleurs des noisetiers, pruneliers, cornouillers, aubépines, amandiers, acacias, buis, ciste, chênes…
pour les arbres et arbustes et pour les plantes, les fleurs de romarin, pissenlit, trèfle blanc, thym, ronce, lavande sauvage et cultivée,
luzerne, sainfoin, chardon, immortelle, lierre, ainsi que de nombreuses plantes messicoles.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
C’est le moment que beaucoup d’entre vous attendent chaque année avec impatience…
Les pots de miel de vos ruches arrivent enfin dans vos boîtes aux lettres !
C’est le fruit du travail de vos abeilles et de l’engagement de votre apiculteur ou apicultrice tout au long de la saison.
C'est aussi l'occasion pour nous de vous redirer MERCI pour tous vos parrainages.
Alors soyez patients et surveille...































































































































































































































































































































































































