DIAM BOUCHAGE SAS

Entreprise française située dans les Pyrénées Orientales, Diam Bouchage produit et commercialise chaque année plus d’1,5 milliards de bouchons en liège pour vins tranquilles, effervescents et spiritueux. Exportant dans le monde entier auprès de plus de 10.000 clients, elle a construit son succès sur son procédé révolutionnaire Diamant® qui permet de supprimer le fameux gout de bouchon. Convaincu que l’innovation nous rapproche toujours plus de la nature, le département R&D de l’entreprise travaille dans un souci toujours plus prononcé du respect de l’environnement. L’optimisation des processus de fabrication ou encore l’utilisation de nouvelles matières premières naturelles, sont étudiés dans le cadre d’une amélioration continue et du développement durable. Grace à une formulation inédite, Diam propose aujourd’hui un bouchon, Origine by Diam, fabriqué à base de liège, d’émulsion de cire d’abeilles et de polyols 100% végétaux. L’utilisation de la cire d’abeilles entre dans la démarche écoresponsable de l’entreprise. Au-delà du cercle vertueux créé avec ses fournisseur de matière première – liège et cire d’abeilles –, Diam Bouchage a souhaité aussi s’investir dans le soutien de l’association Un toit pour les abeilles en patronnant différentes ruches situées dans les régions viticoles françaises. Découvrez également nos actions avec le liège de France : http://www.diam-bouchon-liege.com/liege-de-france
Les ruches en images
Les ruches en vidéo
L'apiculteur : Yves ROBERT

Yves et Chantal ont débuté en 2010 avec 3 ruches. Aujourd'hui ils en comptent près de 80, dont une soixantaine soutenues par les parrains Un Toit Pour Les Abeilles.
Yves et Chantal privilégient une production locale et une conduite douce des ruches. Ce choix est motivé par une éthique personnelle et professionnelle engagée pour la protection de l’environnement, ceci dans une optique d’exploitation apicole prospère économiquement.
Chantal et Yves ne pratiquent pas la transhumance, puisque tous leurs ruchers sont fixes, ce qui réduit considérablement les dépenses en carburant, les besoins en mécanisation et ainsi l'impact carbone.
Ils ont choisi des ruches Warré plus respectueuses des abeilles et proposent un miel de terroir.
Outre le miel, Les apiculteurs produisent leurs propres essaims naturels (sans importation de reine), ils récoltent du pollen, de la propolis, de la cire d’abeille...
Yves est l'auteur du "Petit manuel d'apiculture douce en ruche Warré" aux éditions Terre Vivante paru au printemps 2019.
Venez voir vos abeilles chez Chantal et Yves
Bonjour,
Comme chaque année, la belle saison est l'occasion pour vos apiculteurs d'ouvrir leurs portes et de partager avec vous un peu de leur passion.
Chantal et Yves vous convie gracieusement à leur journée portes ouvertes ce vendredi.
Toute venue nécessite d'être inscrit au préalable.
Pour en savoir plus sur cet évènement et réserver votre place, cliquez sur ce lien :
https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes/353-rencontre-chez-chantal-et-yves.html
Pour eux, venez nombreux !

Le rucher de Sennecey

Le rucher est situé près du hameau de Tallant dans le canton de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire (Bourgogne du Sud).
Il occupe un verger bordé de haies, de pâtures et prairies qui s'étendent à flanc de colline jusqu'au bois qui coiffe le sommet.
Cet environnement est riche d'une flore diversifiée qui s'épanouit dès le printemps (pissenlit, fruitiers, aubépine...) et se prolonge tout l'été (acacia, ronce, trèfle...).
La première récolte sera polyflorale puisqu’issue des variétés citées ci dessus.
Ainsi, selon la proportion en tilleul et acacia, le miel pourra être liquide à crémeux (ces deux espèces mellifères influençant sur la fluidité du miel).
Chantal et Yves travaillent avec des reines de souche Buckfast fécondées naturellement et issues du cheptel bio de Jérôme Alphonse (autre apiculteur partenaire Un toit pour les abeilles). Cette race d'abeilles est connue pour être douce et productive.
L'apiculteur : Benjamin BUREAU

Benjamin est un jeune apiculteur "Piqué" par les abeilles en 2014 grâce à un ami.
Il a désormais l'envie que cette belle activité qui est aujourd’hui une passion, prenne de plus en plus de place dans sa vie.
En reconversion professionnelle, Benjamin a exercé 10 ans dans le tourisme d’affaires, puis à souhaité s'orienter vers une activité plus proche de la nature et de ses valeurs.
Il a obtenu en 2015 son Brevet Professionnel d'Exploitation Agricole en apiculture et souhaite développer chaque année son cheptel pour s’installer en tant que professionnel d'ici quelques années (125 ruches en Corse).
Son objectif est principalement de faire de l'élevage de reines et la création d'essaim pour développer son cheptel.
Il dispose aujourd'hui de 80 ruches peuplées d'abeilles noires d'écotype Corse, qui s'épanouissent sur les maquis de Haute Corse.
Il construit lui-même ses ruches et hausses à miel et fabrique une peinture écologique à base de farine dit "suédoise" pour protéger ses ruches.
Nouvelles de novembre




Le rucher de Castellaccia

Ses ruches sont situées à une vingtaine de km au sud du Bastia au coeur du Maquis.
La nature y est généreuse et ses abeilles ont un terrain de jeu exceptionnel pour butiner toute l'année.
Les miels corses sont issus de fleurs sauvages et spontanées en grande majorité.
Le maquis tout proche est riche en bruyère, romarin, thym, asphodèle...et permet de produire de beaux miels de printemps.
Vers mi juin, certaines ruches sont transhumées sous des chataigneraies de Haute Corse pour y produire un miel ambré et typé qu'est le miel de chataîgnier.
A la fin de l'été, elles descendent un peu plus en plaine pour y produire un miellat de metcalfa: un miel foncé, caramélisé aux arômes de fruits murs, réglisse ou encore caramel.
Enfin, à l'automne, les arbousiers fleurissent et leur assurent de bonnes réserves pour l'hiver.
Selon les récoltes qui dépendent de l'abondance des floraisons, Benjamin vous proposera un assortiment de miel de printemps, miel de chataîgnier, miellat de maquis plutôt "corsé", et/ou metcafla.
Benjamin est adhérant du Syndicat AOP Miel de Corse, et ses miels ont donc le label "AOP Miel de Corse".
Ce label de qualité impose à l'apiculteur un cahier des charges précis et exigeant, assurant au consommateur un produit d'exception.
L'apiculteur : Thierry COLIN

Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .
Fin de saison 2023 et mise en hivernage...ou presque.
Bonjour à toutes et tous.
Nous sommes fin septembre et la saison des récoltes est terminée, maintenant mes journées sont rythmées entre les mises en pots et le mise en hivernage des colonies.
Actuellement les lierres sont en fleurs et ce sera le dernier apport en pollen et nectar pour les abeilles, elles profitent de ce temps estival et je dirai anormal pour la saison avec des temperatures proches de 30°C.
Pour les colonies ce n'est pas dommageable si cela ne dure pas trop longtemps car les reserves pour passer l'hiver sont bonnes, mais si cela devait continuer ainsi plusieurs semaines, il faudra que je sois hyper vigilant fin février/début mars pour eviter la famine .
En attendant le passage de l'hiver, c'est toujours un plaisir de les voir virvolter au soleil et rapporter nectar et pollen.
Merci à toutes et tous pour vos parrainages et le soutien que vous apportez aux abeilles.
A bientôt
Thierry

Le rucher de Wintershouse

Le premier rucher se trouve 500 m de la résidence de Thierry et le second à 6 km.
Ils sont tout deux adossés à une forêt d'Acacias qui est sa plus grosse production.
Le miel issu de cette miellée est liquide et de couleur jaune clair et d'une grande finesse gustative.
Sa seconde production est un miel polyfloral constitué de fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers, pommiers, issus de la pollinisation qu'il effectue sur les cerisiers et pommiers proches d'un de ses ruchers.
Ainsi, vous pourrez recevoir un miel toutes fleurs ou d'acacia selon les récoltes.
Thierry utilise des ruches ZANDER qu'il se procure en Allemagne, celles-ci sont très pratiques car elles ont des hausses à miel de même dimensions que l'on appelle aussi hausse multiples ou divisibles ce qui facilite le travail même si le poids est plus important.
Thierry propose aussi le parrainage dans son rucher-maison (cf photo) ainsi, selon les places disponibles, vos abeilles pourront y être installées.
Thierry travaille avec des Apis Mellifera Carnica Sklenar. Il s’agit d’abeilles douces et avec peu d’envie d’essaimage (envol d'une partie de la colonie avec la reine) et un hivernage avec des colonies populeuses.
L'apiculteur : Patrice AMBLARD

Patrice est apiculteur sur les coteaux de Bourg (Gironde) et s'occupe d'environ 200 ruches.
Il a hérité d'un savoir-faire ancien transmis par son grand père puis son père et est inscrit dans une démarche très respectueuse de l'abeille.
Ses ruches sont installées sur des zones protégées et ses ruchers comportent peu de ruches (moins de 10 en général) permettant aux abeilles d'accéder à une nourriture sure et variée.
Il élève ses abeilles pour créer de nouvelles colonies.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert et Nature et Progrès (label biologique qui est basé non seulement sur des critères techniques mais également sur des aspects environnementaux, sociaux et économiques ou encore éthiques).
Patrice fait aussi de l'élevage de reines pour sa production de gelée royale.
Enfin l'automne !
Que dire sur la dure réalité de nos colonies d'abeilles ?
Que dire sur ces mois de septembre et octobre annormalement chauds et secs ?
Que dire sur le frelon ?
Que dire sur le varroa ?
Toutes ces pressions font que l'hiver sera rude pour la majorité des ruches qui sont encore là !
Le printemps fut exeptionnel dans la dynamique des colonies, avec une très belle production de miel et pollen, 2 mois et demi de plaisir pour le reste de l'année galère.
Le métier d'apiculteur est en pleine méthamorphose, l'adaptation sera notre avenir.
Le temps de la vente et des travaux d'intèrieur est arrivé, mise en pot, dissolution de propolis, marchés et foires.
Les abeilles rentrent peu à peu en repos bien mérité.
Bonne fin d'année,
Patrice

Le rucher des Côteaux de Bourg

Tout comme les ruches de Patrice, le domaine est conduit en Biodynamie : ici tout est mis en place pour préserver le milieu, aucun produit chimique n'est utilisé, les vignes reçoivent fumure naturelle, composte organique et engrais vert.
Les nombreux bois présents sur la zone sont constitués d'essences très variées ; châtaigners, acacias, tilleuls et fruitiers sauvages.
Patrice travaille avec des abeilles locales, dites abeilles "noires".
L 'abeille bénéficie ici d'une nourriture saine et variée. Le miel qui en récolté est un miel polyfloral plutôt cristallin (solide) à pâte fine, avec une saveur fleurie et fruitée ainsi qu'une légère note épicée.
L'apiculteur : Evelyne et Frédéric WIELEZYNSKI

Evelyne et Frédéric sont apiculteurs depuis plus de 15 ans dans le Sud Médoc girondin.
Touchés par les problèmes que rencontre la biodiversité, ils ont décidé de s'engager dans l'apiculture, d'abord pour leur propre jardin pour favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et de leurs plantations.
Ils démarrent avec 2 ruches, puis 4, puis 8 ... puis le virus de la passion des abeilles les prend.
Ils se forment en Dordogne pendant un an pour maîtriser les bases de l'apiculture et adhèrent au rucher école près de chez eux en 2005.
Leur rucher se développe et Frédéric fini par prendre en charge la présidence du Syndicat départemental SAGA (Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine).
C'est à ce moment qu'ils rencontrent Régis, créateur d'Un Toit Pour Les Abeilles.
Les abeilles prennent alors vraiment le dessus sur les plantes du jardin. Aider par la structure et les parrains/marraines le nombre de ruches et de ruchers augmente.
Ils ont aujourd’hui plus de 70 ruches, réparties sur 7 ou 8 ruchers (en fonction des miellées) au sein du Parc Naturel Régional du Médoc, qu’ils conduisent en respectant au mieux le rythme des abeilles.
Ils poursuivent leur investissement personnel dans la nature autour de leurs ruchers.
Sur 2021 et 2022 ils ont plantés plus de 60 arbres et arbustes mellifères.
Même s'ils n'ont pas de certification AB ils n'emploient aucun produit de synthèse pour soigner leurs abeilles et évitent les zones de grande culture viticoles.
Ils produisent plusieurs miels en lien avec les floraisons locales, de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel.
Pour faire face aux difficultés de maintien de leur cheptel Evelyne et Frédéric produisent également reines et essaims pour leur propre compte.
Le respect de la nature, des abeilles et de leur rythme naturel reste le guide de leur vie apicole.
Ils maintiennent maintenant la population de leur "petit peuple" en améliorant sa résilience sans chercher à le développer outre mesure car les conditions locales se durcissent fortement (sécheresse, frelons, incendie, ...) et il leur semble avoir atteint un certain équilibre avec la faune et les populations d'abeilles sauvages locales.
En plus du miel fournit aux parrains, Evelyne et Frédéric font un marché proche de Bordeaux tous les samedis matins.
Aprés l'été
Préparation de la saison hivernale
Après un printemps doux et fleuri, le spectre des chaleurs d’été a de nouveau été présent tout au long de cette période estivale.
Synonymes de sécheresse (manque de fleurs, dépérissement des arbres et manque d’eau pour donner à boire au couvain) et mauvaise forme des essaims nous avons heureusement été en grande partie épargnés.
La chaleur a certes été présente mais la canicule est venue tardivement et les abeilles ont pu récolter un nectar peu abondant mais tout de même présent.
Le développement des ruches a été limité mais réel contrairement à l’an dernier.
Peu de mortalité et seules quelques ruches sous alimentées permettent de faire un premier bilan de l’été à peu près correct coté sanitaire.
Coté récolte l’année 2022 catastrophique a laissé des traces qui ne s’effaceront pas tout de suite.
De gros arbres mellifères (chênes, érables, châtaigniers) sont morts et de très nombreux buissons (bourdaine, bruyère Erica) ont difficilement survécus.
Ces derniers ont peu fleuris et les fleurs n’ont donné que très peu de nectar. Nous n’avons par exemple pas fait de récolte de Bruyère depuis deux ans alors qu’auparavant c’était notre plus grosse récolte.
Heureusement d’autres végétaux ont mieux supportés les sècheresses passées, la récolte de printemps a été bonne et le tilleul également.
Le miel de forêt et la bourdaine ont été corrects.
2023 restera une année de convalescence après le désastre de 2022.
La gestion des ruches a été assez lourde, après une remise à niveau importante au printemps il a fallu enchainer sur les essaims qui nous permettrons de compenser les inévitables pertes d’hiver.
Après la récolte et la gestion des hausses il a donc fallu surveiller les ruches faibles, réunir les tout petits essaims qui n’ont pas le potentiel nécessaire pour préparer l’hiver (c’est-à-dire les mettre ensemble dans une seule ruche pour avoir assez de population et de couvain pour assurer une force et une vitalité suffisante pour passer l’hiver).
Il a également fallu traiter le varroa, dès la fin juillet/début aout et protéger les ruchers contre les frelons qui sont là en très grand nombre cette année.
Frelon, varroa, chaleurs tardives ont amenés des conditions pour le moins stressantes sur aout et septembre.
Même si la chaleur est encore là à l’heure où nous vous écrivons il semble que la situation s’améliore un peu au fur et à mesure que nous avançons vers octobre.
Il faut encore surveiller les réserves pour l’hiver qui ont un peu de mal à se constituer pour certains ruchers mais la fraicheur nocturne permet de mieux supporter la chaleur diurne de ces derniers jours. Les frelons, bien calmés par les harpes électriques, semblent diminuer et provoquer une pression un peu plus faible sur les ruches. Les abeilles volent pour récolter le nectar des réserves d’hiver qu’elles récoltent sur les ajoncs, la callune et les fleurs des champs. Une fois de plus nous croisons les doigts pour que nos efforts de fin d’été permettent une bonne survie hivernale du petit peuple …
A bientôt et encore un grand merci à tous pour votre soutien et votre aide.
Frédéric et Evelyne
En photo : ruches au début de l’automne et plantations d’arbres mellifères (erable sycomores, gleditsia, robinier, cormiers et pommiers).

Le rucher du Medoc

Les ruchers se trouvent tous dans la partie sud du médoc, englobée dans les limites du PNR, à environ 25 kms de Bordeaux.
Les colonies installées sont majoritairement des abeilles locales, dites "noires" ou présentant des hybridations dues à certains croisements avec des abeilles de race Buckfast, très présentes dans le parc.
La flore mellifère naturelle qui entoure les ruches est très diversifiée. Elle se compose d’arbres ou arbustes sauvages (robinier acacia, saules, ajoncs, bourdaine, prunelliers, ronces, châtaigniers, noisetiers, houx, cormiers, érables sycomore et champêtres, merisiers, arbousiers, bruyère Erica et callune, aubépine, ...) et "domestiques" (tilleul, fruitiers, Sumac, cotonéasters, sophora …). Cette diversification est encore renforcée par les plantations régulières autour des ruchers.
Les milieux naturels rencontrés sont des landes ou des forêts (feuillues ou résineuses). Le sol majoritairement sableux est donc peu rétenteur d'eau et les différents milieux rencontrés sont sensibles aux conditions météorologiques perturbées depuis quelques années.
Le miel récolté sera donc très variable, en quantité et en goût, en fonction des floraisons et périodes de récoltes.
Cela ira d'un miel monofloral liquide clair et doux (miel d'acacia) à un miel polyfloral à cristallisation rapide de couleur dorée à ambrée et très parfumé (miel de forêt ou ronces/bruyère) en passant par tout une série de monofloraux plus ou moins corsés ou aromatiques.
L'apiculteur : Alban GORE

Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Fin d'été dans l'aude
Bonjour,
quelques nouvelles des abeilles des corbières en cette fin de saison 2023 :
Pffff bon apres un printemps chaotique et beaucoups de transhumance pour trouver des endroits où les floraisons ont pu contenter les abeilles, l'été, ici aussi, fut infernale avec des 45 degrés et peu d'eau.
Cela demande plus de travail pour mettre les ruches aux bon endroits (cherchant l'ombre et la ressource en eau) je suis tout de même content d'avoir pu faire de beaux essaims et du miel pour assurer l'année.
A présent, il faut ramener tout ce petit monde et surtout les chouchouter pour qu'elles abordent l'hiver sereinement...

Le rucher du Massif des Corbières

Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : David et Karine DEVERGNE

Karine et David sont deux jeunes apiculteurs passionnés, ils s' inspirent de la méthode de conduite de rucher du frère Adam.
En février 2011, ils ont créé leur entreprise apicole dont le siège est situé ur la commune de Maulévrier (49) dans le Maine et Loire, juste en face du lac de Ribou, à proximité de Cholet (zone sensible protégée du captage d'eau de la région Choletaise).
Du fait que le siège soit dans ce périmètre protégé et que ses pratiques respectent le cahier des charges de l'apiculture biologique, ils bénéficieront prochainement du label agriculture biologique.
Le rucher a pour nom les Abeillers du Lac de Ribou.
En mai 2011, ils ont vu leur cheptel augmenter de 200 essaims et sont alors devenus apiculteurs professionnels.
Un bilan 2022 somme toute positif
La saison apicole 2022 a été une année extrêmement particulière compte tenu des conditions climatiques.
Il a fallu apporter des réserves d'eau près des ruchers car les abeilles ont recherché l'eau en permanence compte tenu des chaleurs excessives.
Nous avons réussi à faire du miel de fleurs ainsi que du miel de forêt.
Nous pensons que la récolte a été bonne compte tenu des conditions climatiques défavorables.
Nous avons eu beaucoup de chance contrairement à d'autres collègues car nous avons bénéficié d'orages qui ont été accompagnés de grosses pluies ce qui a favorisé la miellée de la fleur de ronce.
Les abeilles semblent en bonne santé malgré des attaques persistantes des frelons asiatiques. Sur certains ruchers nous avons été obligés de déplacer les ruches car il y avait beaucoup trop d'attaques de frelons.
Les colonies semblent en bonne santé et populeuses, nous verrons cela à la sortie de l'hiver si notre diagnostic a été bon.
Nous remercions l'ensemble des parents particuliers et entreprises de nous soutenir dans notre activité ainsi qu'Un Toit Pour Les Abeilles qui a toujours été présente dans les coups durs.
David et karine

Le rucher de Ribou

On peut y récolter un miel toutes fleurs de prairie, du miel d'acacia, de tilleul, de châtaignier, de ronce.
Ils vont également développer la vente de propolis ainsi que la fabrication de pains d'épices maison.
Les abeilles à parrainer dont de race Buckfast et d'une lignée certifiée que seul Dominique Froux, apiculteur professionnel ayant collaboré avec un grand maître de l’apiculture (le frère Adam à l’abbaye de Buckfast en Angleterre) et qui a développé cette abeille d’élevage douce et productive, peut prétendre en France.
L'apiculteur : Philippe HUGUEL

L’apiculture est pratiquée dans la famille de Philippe et Nicolas depuis deux générations : Ils ont repris l’exploitation apicole de leur père il y a maintenant plus de 10 ans.
Les deux frères gèrent aujourd’hui plus de 500 ruches et ont mis en place une activité d’élevage de reines et de création de nouvelles colonies d’abeilles (essaims).
On peut les retrouver chaque jour sur les marchés de Cavaillon, Bagnols sur Cèze, Arles, Orange, Carpentras et Avignon, où ils vendent leur miel,mais aussi de la brèche (miel en rayon), ou encore du pollen.
Philippe est aussi Président du syndicat des apiculteurs de Vaucluse, qui fédère plus de 150 apiculteurs.
Bilan de la saison
Après un printemps bien sec dans notre midi et avec des manques de nectars pour le développement des colonies , nous avons réussi à maintenir nos colonies en bonne santé.
Pas de miellée de romarin pour nous , ni d'acacia.
Nous avons quand même pu récolter du miel de fleurs en plaines et avec les transhumances, nous sommes allés chercher du miel de châtaignier, de lavande et de montagne.
Mais les grosses chaleurs sans pluies ne nous ont pas permis de faire de belles récoltes sur les plateaux de Valensole et d'Albion.
Cette année sera un peu moins productive que l'an dernier, il ne faudrait pas que ça se répète trop souvent.
Pour le moment je termine mes traitements contre le varroa et mes visites d'automne.
Je recontrôlerai mon cheptel d'ici la fin septembre avant de passer sur le travail d'atelier (fondre la cire, nettoyer les vieux cadres et les ruches mortes pendant la saison) et tout mettre en place pour la nouvelle saison, sans oublier de prendre du temps pour recharger mes batteries, car en prenant de l'age, les saisons sont de plus en plus difficiles.
Restons optimiste.
Philippe

Le rucher D'Entraigues

Philippe travaille avec des abeilles de races Caucasienne, un peu de Buckfast et depuis 2011, sélectionne un peu de Carnica.
De façon à suivre les floraisons, les deux frères pratiquent chaque année la transhumance de leurs ruches vers le plateau d’Albion, les Alpilles ou l’Isère.
Le miel récolté pour un toit pour les abeilles est un miel toutes fleurs de consistance cristalline (solide) à crémeuse composé notamment de miellat (à partir de la sève des plantes) qui est une grande source d'apport en acides aminés et lui confère un gout assez relevé, très parfumé et une couleur plutôt sombre.
On y retrouve aussi des notes de fleurs d'amandiers butinées au printemps et un mélange floral de prairies (pissenlits, trèfles, pruniers sauvages...)
L'apiculteur : Patrick FAVER

C'est en 2014 que je suis devenu berger des abeilles dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle.
Quand j'ai conçu mon projet je me suis donné comme ligne de conduite, comme philosophie, comme éthique de ne pas transhumer mes ruches pour le bien être de mes abeilles. De là découle toute ma pratique apicole :
- Je ne transhume donc pas mes ruchers. Mes colonies restent toute l'année sur le même emplacement.
Je propose, chaque année, diverses saveurs de miels en fonction de la période de récolte et de la localisation des ruchers. Je peux ainsi proposer jusqu'à 6 à 7 saveurs différentes : miel du Loubatas (des collines de Peyrolles en Provence), du Luberon, de printemps, de romarin, d'été, de lavande, d'automne. Pour cela je fais de "petites" récoltes très localisées.
- Je ne nourris pas au sirop mes colonies (colonies de production et les essaims que je fais).
Ne transhumant pas, je choisis des emplacements qui permettent à mes abeilles de trouver de la nourriture (nectar et pollen) toute l'année.
- Je privilégie les petits ruchers (20 colonies au maximum)
Cela dans trois objectifs :
1. Ne pas mettre trop d'abeilles sur une même zone de butinage,
2. Limiter le risque de propagation de maladies (peu de ruches et limitation de la dérive)
3. Limiter les pertes (suivant l'adage, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).
- Je n'achète ni reine ni essaim.
Je renouvelle mon cheptel par la réalisation d'essaims artificiels qui élèveront leur propre reine. Toutes mes colonies sont aujourd'hui issues de souches locales. Mes colonies sont mieux adaptées à évoluer en fonction de leur environnement (ressources disponibles, climat).
- Je récolte exclusivement des cadres de hausses et des cadres operculés. En fin de saison, je laisse les cadres non operculés à lécher.
- Je ne modifie pas mon miel. Une fois récolté et extrait, après quelques jours de décantation, le miel est directement mis en pots. Il n’est ni chauffé ni ensemencé et cristallise, là aussi selon les années et les saisons, plus ou moins rapidement.
- Les cadres dans lesquels le miel est récolté n'ont jamais été en contact avec un traitement. Cela découle du point précédent.
- En fonction des conditions climatiques, je privilégie mes abeilles à la récolte de miel. C'est à dire que je préfère laisser les hausses pour les abeilles plutôt que de prendre le risque de les nourrir en cas, notamment, de sécheresse. Certes, je perds une partie de la récolte mais mes colonies disposent de leur propre miel.
De façon plus générale, j'essaye d'être respectueux de mes abeilles et de leur développement. Elles évoluent à leur rythme.
Bilan 2023
Bonjour à toutes et tous,
En cette fin novembre, je peux faire le bilan de l’année :
Du point de vue des conditions de travail et environnementales, cette année fut, pour moi et mes abeilles, particulièrement compliquée.
En cause, des conditions météo plus que chaotiques qui ont rendu les récoltes aléatoires.
S’est rajoutée l’arrivée en force du frelon asiatique qui demeurait jusqu’alors peu présent.
Sa prédation, exercée à partir du mois de juillet, diminue actuellement.
Elle a durement mis à l’épreuve les colonies et probablement impacté les préparations à un bon hivernage.
J’ai perdu quelques colonies, les plus faibles. Mais je ne pourrai évaluer les conséquences qu’à leur redémarrage, au printemps.
Mon cheptel se maintient toutefois grâce aux essaims artificiels que je réalise et qui compensent les pertes. J’ai pu ainsi mettre en hivernage une centaine de colonies.
Quant à la récolte de miel, même si elle n’atteint pas un très bon niveau, elle est bien meilleure que celle de l’an dernier.
La campagne d’automne a été expédiée, les ruches hivernées.
Je peux me consacrer aux petits travaux d’entretien du matériel et prendre un peu de repos bien mérité.
Même s’il est un peu tôt, je vous souhaite une belle fin d’année et vous remercie pour votre constant soutien.
Votre apiculteur dévoué,
Patrick

Le rucher Saint-Gervais

La plupart de mes ruches se situe dans la pointe sud-est du Vaucluse, dans le parc naturel du Luberon, entre le massif du Grand Luberon
et la Durance, proche du plateau de Valensole, au cœur de la Provence.
C’est un site épargné par les cultures intensives où la plupart des agriculteurs travaille en méthode raisonnée sur de petites parcelles peu nombreuses.
Les milieux naturels et sauvages, sur cette zone occupent la majeure partie de l’espace.
La flore y est très riche.
Elle fournit aux abeilles : les fleurs des noisetiers, pruneliers, cornouillers, aubépines, amandiers, acacias, buis, ciste, chênes…
pour les arbres et arbustes et pour les plantes, les fleurs de romarin, pissenlit, trèfle blanc, thym, ronce, lavande sauvage et cultivée,
luzerne, sainfoin, chardon, immortelle, lierre, ainsi que de nombreuses plantes messicoles.
L'apiculteur : Denis FIORILE

C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
maudits frelons
Chères marraines, chèrs parrains!
Septembre octobre sont là avec l'attente de quelques pluies pour relancer la nature et faire sortir quelques fleurs qui devraient relancer la ponte des reines qui, pour la période de canicule se mettent en "stand by".
Hélas depuis quelques années années maintenant, c'est le moment où les essaims de frelons asiatiques et orientaux sont dechainés et viennent empecher les colonies de se redévelopper pour etre en nombre suffisant pour passer l'hiver.
Que faire alors ? nous mettons des pièges selectifs, soutenons les colonies les plus faibles, et surtout protégeons l'entrée des ruches par ces camisoles improvisées que vous pouvez voir sur les photos!
Cela limite l'approche des frelons et permet à nos abeilles de prendre de la vitesse dans leur envol pour aller chercher pollen et nectars qui deviennent rares à ce moment de l'année!
Seuls les 1ers froids finiront par &teindre progressivement les essaims de frelons environnants.
j'espère que vous aprecierez le miel de lavande de cette cuvée juillet 2023
apicalement
Denis

Le rucher du Moulin Blanc

Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chères marraines, chers parrains, grande nouvelle !
Nous participerons pour la toute première fois au salon du MADE IN FRANCE qui se tiendra à Paris du 9 au 12 novembre prochain.
C'est un projet d'envergure pour lequel nous avons travaillé avec passion et dévouement.
Une première pour la petite structure que nous sommes mais que nous portons avec force et conviction profonde.
Alors à tous nos parrains parisiens, ou encore &ag...