Chateau de la Chevre d'or

Logo Chateau de la Chevre d
Situé entre Nice et Monaco, au coeur du village médiéval d’Èze, se trouve l’un des établissements les plus iconiques de la Côte d’Azur. L’hôtel s’impose comme une destination unique au monde, qui écrit son histoire mythique depuis 1953. Mais que l’on y séjourne ou pas, le panorama majestueux de La Chèvre d’Or accueille également une véritable institution gastronomique, doublement étoilée par le Guide Michelin. Le chef Meilleur Ouvrier de France Tom Meyer dévoile son identité culinaire singulière et la virtuosité de ses créations. Chef exécutif de La Chèvre d’Or depuis juillet 2024, il tient les rênes du gastronomique doublement étoilé, mais aussi des Remparts et du Café du Jardin qu’il revisite entièrement cette saison. Il signe également les cartes du bar et du room service. À ses côtés, le chef pâtissier Florent Margaillan complète avec douceur et complicité les menus du restaurant gastronomique et assure l’ensemble des compositions desserts et boulangerie de l’hôtel.


Voir leur site internet

L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN

UTPLA apiculteur Jorris VAN BERGEN

J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".

Nouvelles de nos ruches - saison 2025

Chers parrains et marraines,

Je prends enfin un moment pour vous donner des nouvelles de nos ruches et de cette saison 2025 – qui n’a pas été de tout repos.

L’année a bien commencé, avec un printemps plutôt favorable. Nous installons une petite partie du cheptel sur le littoral où les abeilles profitent notamment de la bruyère blanche en début de printemps. Cette miellée commence parfois au mois de mars et peut s’étendre jusqu’en fin avril si les conditions sont favorables. Cette année, les conditions ont été favorables surtout en fin de miellée et les ruches ont fait une récolte record sur cette floraison.

Les floraisons en montagne en fin de printemps ont été très variables d’un secteur à l’autre, et donc les récoltes ont été globalement correctes, avec une belle surprise : une partie de ce miel récolté s’est révélé être du miel de thym monofloral. Comme ce miel est très compliqué à faire – d’autres plantes fleurissent souvent juste avant ou après (et parfois en même temps) et donc c’est difficile de le séparer des autres floraisons – ce miel est systématiquement envoyé à des laboratoires spécialisés qui réalisent des analyses précises, notamment des comptages de pollens au microscope. Le miel qui est récolté en fin de miellée est souvent « déclassé »: même s’il est excellent nous ne pouvons pas l’appeler « miel de thym » et donc nous l’appelons alors « miel de montagne de printemps ». Notre miel de montagne de printemps est ainsi toujours dominant en thym.

Si le printemps a été globalement réussi, ce n’est pas le cas pour l’été qui a été très difficile. En montagne, les rentrées de nectar se sont arrêtées nettes avec la sécheresse, et nous n’avons rien récolté sur nos emplacements d’altitude. Sur le plateau de Valensole, la situation n’a guère été meilleure : peu de nectar, beaucoup de vent et de chaleur, les fleurs ont souffert et les abeilles aussi. Nous avons heureusement pu récolter un peu de miel, mais la récolte a été parmi les plus faibles que nous ayons connues.

Ces conditions ont rendu l’hivernage compliqué : les colonies sont sorties affaiblies, certaines ont eu du mal à refaire leurs réserves, et nous devons redoubler de vigilance pour les aider à se préparer à l’hiver dans les meilleures conditions possibles. En effet, l’automne est une période clé de la saison : c’est le moment où les abeilles d’hiver sont élevées dans les ruches et ce sont celles qui doivent passer tout l’hiver pour redémarrer la colonie au printemps. Ces abeilles doivent donc être élevées dans les meilleures conditions possibles et pour cela la ruche nécessite d’amples sources de nourriture – nectar, mais surtout aussi pollens. Si l’un ou l’autre vient à manquer, la ruche entre en hiver affaiblie et risque de ne pas survivre aux conditions hivernales surtout si celles-ci sont rudes.

Ce qui a également marqué cette saison, c’est le fait que nous avons constaté plus de problèmes sanitaires que d’habitude. Des virus et bactéries ont circulé dans plusieurs ruchers, probablement favorisés par la faiblesse des colonies. Cela demande beaucoup de travail d’observation, de soins et de prévention – et malheureusement, malgré tous nos efforts, nous avons perdu des ruches.

Malgré tout, nous restons confiants et passionnés. Chaque saison nous apprend quelque chose de nouveau et nous rappelle à quel point notre travail avec les abeilles est fait d’humilité et d’adaptation. Vos parrainages nous aident à traverser ces périodes plus rudes – merci du fond du cœur pour votre fidélité et votre soutien.

Nous espérons que les pots de miel que vous recevrez cette année sauront tout de même vous régaler et vous rappeler la richesse du travail des abeilles, même quand la nature se montre capricieuse.

Prenez soin de vous, et à très bientôt pour une nouvelle saison parmi les abeilles.

Jorris, Tiffanie, Roua et Anthéor.

Voir toutes ses actualités


Le Rucher au Septième Miel

Le Rucher au Septième Miel

Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Chers parrains, chères marraines, 

Souvenez-vous… il y a quelque temps, on vous parlait d’un projet un peu spécial, inspiré par la ruche, les abeilles et tout l’univers qui les entoure.
Aujourd’hui, le secret n’en est plus un car ce projet a enfin pris vie ! Nous sommes fiers de vous présenter notre calendrier de l’avent immersif 2025 – Les Alvéoles de la Ruche. 

 

Un calendrier pas com...




Retour