Apiculteur depuis près de vingt ans dans le Sud Médoc, Frédéric s’est tourné vers l’apiculture par passion pour la nature et par engagement envers la biodiversité.
Tout a commencé dans son jardin, avec quelques ruches destinées à favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et des fleurs. Très vite, la curiosité s’est transformée en véritable vocation : deux ruches sont devenues quatre, puis huit… et le “virus des abeilles” l’a définitivement conquis.
Il se forme pendant un an en Dordogne pour acquérir les bases du métier, puis rejoint un rucher-école en 2005. Son implication croissante dans la filière le conduit à devenir président du Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine (SAGA), période durant laquelle il rencontre Régis et Flavie, fondateurs d’Un Toit Pour Les Abeilles. Grâce à leur soutien et à celui des parrains, son activité prend de l’ampleur et de nouveaux ruchers voient le jour.
Aujourd’hui, Frédéric entretient environ 60 ruches réparties sur 7 à 8 ruchers situés au cœur du Parc Naturel Régional du Médoc. Il pratique une apiculture respectueuse du rythme naturel des abeilles, sans produits de synthèse, et privilégie les zones éloignées des grandes cultures viticoles.
Entre 2021 et 2025, il a également planté plus de 80 arbres et arbustes mellifères, renforçant la ressource florale autour de ses ruchers.
Même sans certification officielle, son approche reste profondément écologique et alignée avec les principes du bio. Il produit différents miels selon les floraisons locales, mais aussi de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel, ainsi que ses propres reines et essaims pour maintenir son cheptel.
Aujourd’hui, Frédéric recherche avant tout l’équilibre : maintenir des colonies résilientes face aux défis climatiques, à la sécheresse, aux frelons ou encore aux incendies. Son objectif n’est plus de croître, mais de préserver un petit peuple harmonieux, en cohérence avec la faune sauvage du Médoc.
Outre les miels destinés aux parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles, il propose ses produits sur un marché local près de Bordeaux chaque samedi matin.
A propos de Frédéric
Apiculteur depuis près de vingt ans dans le Sud Médoc, Frédéric s’est tourné vers l’apiculture par passion pour la nature et par engagement envers la biodiversité.
Tout a commencé dans son jardin, avec quelques ruches destinées à favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et des fleurs. Très vite, la curiosité s’est transformée en véritable vocation : deux ruches sont devenues quatre, puis huit… et le “virus des abeilles” l’a définitivement conquis.
Il se forme pendant un an en Dordogne pour acquérir les bases du métier, puis rejoint un rucher-école en 2005. Son implication croissante dans la filière le conduit à devenir président du Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine (SAGA), période durant laquelle il rencontre Régis et Flavie, fondateurs d’Un Toit Pour Les Abeilles. Grâce à leur soutien et à celui des parrains, son activité prend de l’ampleur et de nouveaux ruchers voient le jour.
Aujourd’hui, Frédéric entretient environ 60 ruches réparties sur 7 à 8 ruchers situés au cœur du Parc Naturel Régional du Médoc. Il pratique une apiculture respectueuse du rythme naturel des abeilles, sans produits de synthèse, et privilégie les zones éloignées des grandes cultures viticoles.
Entre 2021 et 2025, il a également planté plus de 80 arbres et arbustes mellifères, renforçant la ressource florale autour de ses ruchers.
Même sans certification officielle, son approche reste profondément écologique et alignée avec les principes du bio. Il produit différents miels selon les floraisons locales, mais aussi de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel, ainsi que ses propres reines et essaims pour maintenir son cheptel.
Aujourd’hui, Frédéric recherche avant tout l’équilibre : maintenir des colonies résilientes face aux défis climatiques, à la sécheresse, aux frelons ou encore aux incendies. Son objectif n’est plus de croître, mais de préserver un petit peuple harmonieux, en cohérence avec la faune sauvage du Médoc.
Outre les miels destinés aux parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles, il propose ses produits sur un marché local près de Bordeaux chaque samedi matin.
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Dernières actualités de Frédéric
Fin de saison pour le petit peuple
Ça y est l’année se termine, le froid est arrivé et les ruches sont entrées dans l’hivernage. Pendant cette période, de novembre à février environ, les abeilles se regroupent en grappe pour maintenir une température au-dessus de 10 à 12°c, quel que soit la température extérieure. La reine réduit alors fortement sa ponte, jusqu’à l’arrêter pendant les périodes les plus froides. Les abeilles réduisent leur activité vers l’extérieur et ne sortent plus que pour faire leurs besoins naturels.
Comme évoqué dans notre dernier message les traitements naturels à l’acide oxalique contre les varroas ont été réalisés afin d’avoir des ruches saines pour affronter la période froide. Des abeilles non parasitées n’attrapent pas de maladie transmise par les varroas et résistent bien mieux à l’hiver et même tout au long de l’année suivante. Cela s’est bien vérifié cette année car les comptages de parasites que nous avions pu faire à l’automne 2024 montraient l’absence de parasitage par suite des traitements réalisés et nous avons effectivement constaté que, malgré une bien mauvaise année pour la production de miel, les pertes à l’entrée de l’hiver 2025 sont minimes (inferieures à 5%) et seules quelques ruches faibles ont été réunies avec des ruches plus fortes pour éviter qu’elles ne meurent de faiblesse/froid en cours d’hiver.
De même toutes les ruchettes préparées pour pallier aux pertes hivernales sont vivantes et prêtes pour passer l’hiver. Autre point positif, après vérification nous avons aussi pu confirmer que toutes les ruches et ruchettes ont de bonnes quantités de provisions. Pour le moment l’hivernage s’annonce pour le moment satisfaisant et le redémarrage de 2026 devrait se faire dans de bonnes conditions, d’autant plus qu’il ne devrait pas être trop impacté par les frelons dont la pression a été contrôlé, principalement grâce aux harpes électriques, sur l’automne. Le froid maintenant arrivé réduit également leur prédation et met nos petites fées volantes à l’abri de leurs attaques meurtrières jusqu’au prochain été.
Le début de la saison froide est aussi le temps du changement d’activité pour l’apiculteur. Mis à part la surveillance des provisions pour chaque ruche, les interventions sur le petit peuple vont aussi se réduire. Il faudra maintenir une visite toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour chaque rucher pour veiller à ce que les ruches ne soient pas déplacées ou abimées par des branches qui tombent ou des sangliers un peu trop familiers en cherchant leurs vers de terre. A part ça ce sera plutôt du côté de l’entretien des hausses et des ruches retirées des ruchers qu’il faudra œuvrer. Il faut prévoir de les nettoyer, désinfecter, changer les cadres et les cires abimés, remettre en état les ruches et planchers endommagés par l’humidité ou les fourmis des bois … c’est un gros travail qui doit se faire avant le mois de mars, date de la remise en route des essaims artificiels. C’est aussi un travail essentiel qui permettra de conserver de bonnes conditions d’hygiène pour les abeilles, ce qui contribuera aussi à un bon redémarrage de printemps !
Enfin c’est aussi la période de Noël qui s’annonce et les premiers marchés propres à ces fêtes qui arrivent. Les bonbons à la propolis et au miel, les pains d’épices, la fin de la mise en pot des récoltes de cette année et la préparation des envois aux parrains et marraines font de plus en plus partie de notre quotidien hivernal. C’est un travail agréable qui nous récompense aussi de tous les efforts produits pour maintenir l’activité des filles du soleil.
Remerciements encore renouvelés aux parrains/marraines et à Un Toit Pour Les Abeilles pour votre aide et votre soutien essentiels pour nous et pour elles, bonnes fêtes de fin d’année et à bientôt.
Frédéric
