Agriculture biologiqueLe rucher se trouve à côté du massif des monédières qui culmine à 919 mètres où la variété florale est assez grande.
Il sélectionne l'emplacement de ses ruchers selon le niveau de diversité des plantes et l'état naturel de l'environnement dans le but d'avoir un miel différent des autres avec de nombreuses saveurs !
Selon la météo et les floraisons, Manuel pourra proposer du miel monofloral de châtaignier ou acacia, mais surtout du miel toutes fleurs de printemps (pissenlit, saules, arbres fruitiers, centaurées, myrtille, rosacées, aubépine, trèfle blanc, érable…) et d'été (tilleul, ronce, châtaignier, sarrasin, luzerne, callune ...).
Il est en partenariat avec plusieurs maraîchers tournés vers l'agriculture biologique ainsi que des producteurs de plantes aromatiques et médicinales bio chez qui il pose ses ruches, afin de proposer aux abeilles un maximum de plantes à butiner en toutes saisons. (Toutes ses ruches se trouvent d’ailleurs à moins de 10km à la ronde de son domicile pour limiter les déplacements).
Cette diversité essentielle aux abeilles (nectar, pollen) va permettre une bonne santé générale de la colonie et une production de miel optimale.
Il vend sa production localement (dépôt-vente, marchés de pays…) et n'effectue aucune transhumance.
Agriculture biologique
Ce rucher est un rucher connectéRucher connecté ? Quésaco ? Il s’agit d’un boitier bienveillant qui permet, grâce à un système de balances placées sous les ruches de suivre en temps réel les colonies équipées du dispositif. Grâce à des informations simples et pertinentes l’apiculteur et le parrain peuvent suivre l’évolution des ruches, leurs poids, leurs réserves, leurs populations et les principales actions naturelles ou les interventions de l’apiculteur sur la ruche parrainée.
Le parrain pourra ainsi vivre plus intensément une saison avec ses abeilles.
Le rucher se trouve à côté du massif des monédières qui culmine à 919 mètres où la variété florale est assez grande.
Il sélectionne l'emplacement de ses ruchers selon le niveau de diversité des plantes et l'état naturel de l'environnement dans le but d'avoir un miel différent des autres avec de nombreuses saveurs !
Selon la météo et les floraisons, Manuel pourra proposer du miel monofloral de châtaignier ou acacia, mais surtout du miel toutes fleurs de printemps (pissenlit, saules, arbres fruitiers, centaurées, myrtille, rosacées, aubépine, trèfle blanc, érable…) et d'été (tilleul, ronce, châtaignier, sarrasin, luzerne, callune ...).
Il est en partenariat avec plusieurs maraîchers tournés vers l'agriculture biologique ainsi que des producteurs de plantes aromatiques et médicinales bio chez qui il pose ses ruches, afin de proposer aux abeilles un maximum de plantes à butiner en toutes saisons. (Toutes ses ruches se trouvent d’ailleurs à moins de 10km à la ronde de son domicile pour limiter les déplacements).
Cette diversité essentielle aux abeilles (nectar, pollen) va permettre une bonne santé générale de la colonie et une production de miel optimale.
Il vend sa production localement (dépôt-vente, marchés de pays…) et n'effectue aucune transhumance.
Agriculture biologique
Ce rucher accueille des abeilles noiresJ'ai toujours travaillé avec de l'Abeille Noire depuis mes débuts.
Je voulais faire quelque chose d'utile à mon petit niveau et essayer de sauvegarder cette Abeille Noire ancestrale et endémique, "Apis Mellifera Mellifera".
Elle est plus résistante par sa rusticité naturelle. Elle était là aussi, bien avant nous, c’est la raison pour laquelle elle a toute sa place sur nos ruchers.
Je vois déjà les dégâts causés par l'importation et l'invasion des plantes ou des animaux (exemple: le frelon asiatique) et les conséquences sur les biotopes locaux sont dramatiques!
Les abeilles noires du rucher bénéficient d’une flore variée, entre champs de pissenlit au printemps et forêts d’acacias et de châtaigniers…
Pour préserver l’Abeille Noire locale, j’ai créé un lieu spécifique à la fécondation des reines, éloigné des autres ruchers voisins potentiellement environnants.
Je le nomme le rucher de fécondation temporaire.
Je prépare ensuite l'emplacement d'un nombre de ruches suffisant pour participer à la fécondation des reines.
Deux jours avant les vols de fécondation, je place les ruches souches contenant des mâles pour la fécondation et le lendemain j’y place mes ruchettes.
La fécondation doit se dérouler 2 ou 3 jours plus tard sans qu’aucun mâle d’autres ruchers extérieurs, n'aient eu le temps de repérer les phéromones des reines noires.
Ensuite une fois fécondée par les mâles noirs elle va pondre toute sa vie des larves d'abeilles noires et l'essaim sera de race noire durant toute la vie de la reine.
On peut donc ramener cet essaim sur le rucher principal et même le disposer ailleurs si on le souhaite.
Voilà en gros pour vous expliquer comment je fonctionne. Cette méthode d’essaimage artificiel, permet d’avoir une reine élevée et fécondée naturellement et donc de respecter un maximum la nature.
Cela demande beaucoup de temps et un travail de minutie.
Merci à toutes celles et ceux qui soutiennent cette initiative au travers le parrainage et qui ont compris l’enjeux de réintroduire l’Abeille Noire ancestrale.
A propos de Manuel
Manuel (38 ans) est apiculteur amateur depuis 2014, passé semi-professionnel en 2021 dans le massif central, en Corrèze (le pays vert) aux portes du parc naturel de millevaches en Limousin.
Il s'est formé au rucher école de Brive la Gaillarde, mais surtout grâce aux lectures qui lui ont permis d'essayer de nombreuses techniques pour se perfectionner.
Il possède actuellement 150 ruches "Dadant" où les abeilles butinent dans ce lieu paisible et naturel encore préservé (50% de forêts et 50% de prairies).
Son objectif est de conserver ce nombre de ruches dans le but de garder une production de miel et une méthode de travail artisanale et de qualité!
La réduction maximale des besoins énergétiques pour une apiculture durable se fait avec très peu de matériel électrique et thermique qui se résume simplement à son véhicule et son extracteur)!!!
Tous les ruchers se situent à moins de 10km à la ronde de son domicile, ce qui limite au maximum les déplacements!
La sauvegarde de l'abeille noire endémique de sa région mieux adaptée au climat et à la végétation, reste sa priorité.
Il développe par ailleurs un élevage naturel (tenant compte de la biologie collective des abeilles) pour proposer des essaims à la vente pour la filière apicole.
La sauvegarde de la biodiversité le préoccupe beaucoup, c'est pourquoi il n'utilise aucun produits chimiques ni dans la ruche, ni aux alentours.
Sa priorité n'est pas de produire un maximum de miel mais d'en laisser suffisamment aux abeilles pour la bonne santé de ces dernières.
Il a obtenu en 2017 l'attestation de conformité Nature et Progrès pour l'ensemble de ses ruchers et ses miels !
Ce label certifie une apiculture biologique et paysanne, qui intègre aussi des notions éthiques, environnementales et sociales dans le cahier des charges...
Il a obtrenu en 2023 le Label bio européen (agriculture biologique)!
Il a obtenu en 2024 la récompense médaille d'or (catégorie miel dété clair) au concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine!
Manuel est également sapeur pompier volontaire et technicien de maintenance sur défibrillateurs à temps très partiel!
Prochaines Portes Ouvertes de Manuel
Dernières actualités de Manuel
Les premières gelées de l’automne sont arrivées autour du 20 novembre, pour le plus grand bien de la nature. La végétation peut enfin entrer dans une pause bien méritée, et les nids de frelons asiatiques n’auront pas résisté aux températures négatives de ces dernières nuits.
Ces dernières semaines, j’ai malheureusement constaté une recrudescence du nombre de frelons ainsi qu’une augmentation préoccupante des attaques sur les ruches.
J’ai donc dû réagir en urgence en achetant plusieurs pièges sélectifs supplémentaires afin de réduire leur pression. L’un de mes huit ruchers a été particulièrement touché : il a fallu installer pas moins de quatre pièges au même endroit, ainsi que réaliser plusieurs séances de “smash frelon” à l’aide d’une raquette de badminton, pour permettre enfin à quelques abeilles de sortir et rentrer dans leurs ruches sans encombre.
La mise en place d’une muselière de ruche a également aidé les abeilles à s’envoler et à rentrer plus facilement, tout en piégeant certains intrus. Toutefois, ce matériel reste coûteux et ne peut malheureusement pas être installé partout.
J’ai également dû détruire un nid de frelons installé à l’abri sous une toiture et dans une paroi en ossature bois, grâce au matériel de mon centre de secours (combinaison anti-frelon et produit spécial à pulvériser). Il est très important de ne jamais tenter ce type d’intervention sans protection adaptée, car les risques corporels sont importants.
Leurs dards, déjà très longs (6 à 8 mm), rendent les piqûres dangereuses. Mais il faut aussi savoir que les frelons asiatiques peuvent projeter un venin acide dans les yeux lorsqu’ils attaquent et percutent une combinaison. Plusieurs cas de douleurs oculaires ont été recensés. Le port de lunettes de protection est donc indispensable.
Leurs capacités à trouver des lieux parfaits pour s’installer montrent une fois de plus leur incroyable faculté d’adaptation à presque tous les environnements et toutes les situations. Leur vitesse de colonisation en est la preuve : la France est désormais entièrement envahie, et le frelon asiatique a débarqué en 2024 en Irlande, en Corse et à Majorque…
Avec tout cela, je n’ai pas beaucoup parlé des abeilles… Malgré une sorte de confinement forcé dû à la pression des frelons, elles semblent plutôt bien se porter. Je les voyais revenir chargées de pollen, ce qui est toujours un excellent signe de vitalité.
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour l’hiver qui arrive, car de mon côté, tout a été fait (traitements et vérification des réserves) pour les aider au mieux à affronter cette période difficile.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année. On se retrouve l’année prochaine pour de nouvelles aventures !
À bientôt,
Manuel
