Saison 2022 par Denis S.

Denis S.

Chère marraine, cher parrain,
Quelques nouvelles des ruches parrainées et de votre apiculteur AB en cet été 2022.
La saison 2022
Très content d’avoir pu organiser de nouveau cette année des visites de rucher et d’avoir reçu plusieurs groupes pour la découverte des abeilles et l’ouverture commentée de ruches. De beaux moments partagés, malgré la chaleur qui ne m’a pas permis d’organiser plus de visites (il fait très chaud sous les combinaisons !). Grand plaisir de rencontrer les parrains, et beaucoup d’espoir pour l’avenir en voyant ce jeune de 12 ans, passionné par la nature et qui a ouvert seul une ruche et levé les cadres !
Pour le reste, l’année dernière a été catastrophique en termes de production du fait du gel tardif et des pluies incessantes. Cette année ne s’annonce guère mieux, gel, manque d’eau, canicule… savez-vous que les abeilles se portent aussi bien à – 10°C qu’à +25°C ? En-dessous et au-dessus de ces températures, elles sont en souffrance. Sous réserve d’une population et de réserves suffisantes, le froid extrême est mieux supporté que la chaleur extrême… En effet, au-dessus d’une certaine température (par exemple 24°C pour le Sarrasin), les fleurs ne produisent plus de nectar et même si l’environnement paraît fleuri, les abeilles ne ramènent rien d’autre à la ruche qu’un peu de pollen. C’est ce qui est arrivé au mois de Juin avec la floraison du Châtaigner, du pollen, mais très peu de miel. Par ailleurs, avec la canicule, les abeilles passent leur temps à aller chercher de l’eau et ventiler la ruche pour la rafraichir. Exceptionnellement cette année, j’ai placé (et déplacé) toutes mes ruches à l’ombre pour éviter qu’elles ne souffrent trop. Mais cela n’est pas suffisant, j’ai eu beaucoup d’affaiblissement et de pertes d’essaims et de jeunes reines, pas encore assez forts pour lutter contre ces chaleurs accablantes…
Peu d’essaims naturels au cours de ce printemps… mais beaucoup « d’essaims de fuite » en Juillet. Lorsque l’environnement n’est pas assez satisfaisant (pas assez de nourriture, principalement), les abeilles fuient, elles quittent leurs ruches (quand celle-ci sont mal soignées…) ou leurs cavités naturelles pour aller s’installer ailleurs, cherchant un hypothétique mieux-être. Ce phénomène s’observe généralement en Août lors de fortes chaleur. Le mois d’Août est une période de résistance, moins de fleurs, moins de verdure, la vie est en résistance. Mais cette année, les essaims de fuite ont commencé à se former début Juillet, soulignant les difficultés rencontrées tant par les abeilles sauvages que celles de nos ruchers. Les frelons qui donnaient l’impression d’avoir souffert du gel sont maintenant de sortie et affamés, ils s’attaquent aux abeilles…
L’apiculteur n’est plus un producteur de miels… il est devenu éleveur produisant des essaims et multipliant les ruches pour affronter les pertes, et surtout, il est devenu veilleur d’abeilles ; les protégeant contre le Varroa, les frelons, les errances climatiques. On s’habitue à ne plus récolter de miels, puis un jour en ouvrant les ruches, ce constat ; « tient mais elles sont en pleine miellée ! » et bien que ce soit théoriquement son métier, l’apiculteur est surpris par le travail des abeilles, par une belle récolte, par leur détermination, leur assiduité au travail, leur capacité à lutter contre l’adversité.
L’apiculteur élève des abeilles, mais il reste toujours l’élève des abeilles… Nous avons tant à apprendre d’elle ! Détermination, organisation du travail, ingéniosité, qualité de réalisation, fonctionnement collectif.
Lettre ouverte…
Le métier d’apiculteur est parfois contesté, pour certains, qui nous relèguent au même rang que les éleveurs en batterie, nous serions des esclavagistes, pour d’autres, nos abeilles feraient concurrence aux insectes pollinisateurs… Oh, certes en apiculture, on trouve de tout, comme ailleurs. Certains « apiculteurs » gardent leurs ruches sous des hangars et les alimentent toute l’année avec un réseau de durites distribuant de l’eau sucrée. Oui, certaines abeilles produisent du miel sans jamais fréquenter les fleurs. Voire même certains « miels » sont produits sans abeille par invertase chimique des sucres. D’une part, ce n’est le cas chez aucun des apiculteurs du réseau Un Toit pour les Abeilles, d’autre part, comme tous les produits un miel vendu à quelques €uros du kilo cache forcément du dumping social et/ou environnemental voire dénote un produit frelaté, trafiqué et qui a fait plusieurs fois le tour de la planète avant d’arriver dans les assiettes.
Au-delà des garanties apportées par Un Toit pour les Abeilles (miel d’origine France, produit dans le respect des abeilles et permettant de soutenir le travail de soin aux abeilles par les apiculteurs), dans le commerce, cherchez avant tout le miel produit en France (l’étiquetage du – des… - pays d’origine est obligatoire depuis le 1er Juillet), si possible local. Mais attention, comme pour toutes les productions ; ce n’est pas parce que le producteur est un voisin qu’il travaille forcément bien… seul les miels produits en France et certifiés Agriculture Biologique vous garantissent des produits de qualité, sains pour l’homme, les abeilles et l’environnement !
Les abeilles concurrencent-elles les insectes pollinisateurs sauvages ? Mettons les deux pieds dans le plat ! Potentiellement oui, là aussi tout dépend du travail de l’apiculteur… Pour ma part, je place au Printemps mes ruchers (de taille raisonnable) au sein d’espaces naturels choisis. En effet, le Printemps offre une ressource nectarifère et mellifère énorme ; il y a à manger pour tout le monde, pollinisateurs sauvages et abeilles domestiques. La présence d’abeille dans les milieux naturels permet la pollinisation réussie de toute la flore et donc sa dissémination. Cependant le nombre de floraison diminue en été et je déplace mes ruches dans les champs de collègues cultivateurs AB pour produire des miels de Tournesol, Courge (que j’appelle miel des champs), Sarrasin. Ainsi mes abeilles ne concurrencent pas les insectes pollinisateurs et peuvent se faire de grosses réserves pour l’hiver et offrent des productions plus importantes pour les cultivateurs.
Une fois de plus les cahiers des charge de l’agriculture biologique offrent aux consommateurs des garanties concernant la non exploitation des abeilles ; nous n’avons pas le droit de récolter des cadres non operculés, pas le droit de nourrir artificiellement les ruches pendant la saison de production (sauf retrait des hausses de récolte pour soigner des essaims et colonies faibles), pas le droit de récolter dans les corps de ruche (stocks conservés pour que les abeilles passent l’hiver), l’obligation de les faire butiner sur la flore spontanée ou des cultures certifiées AB, et bien sûr l’obligation de ne pas utiliser de biocides de synthèse.
Voilà, chère Marraine, cher Parrain, comment sont produits les miels que je vous réserve ; bénéfiques pour les abeilles et pour la nature. Décidemment, je ne suis plus apiculteur, mais veilleur d’abeilles et auxiliaire de la Nature ! D’ailleurs, n’est-ce pas pour cela que je suis revenu de la protection de la nature pour l’apiculture ? Bien convaincu qu’avec mes abeilles, je fais bien plus pour la protection de la nature, que seul…
Vous avez en tous cas, les éléments pour choisir des miels de qualité bénéfiques pour l’homme et la nature et de quoi répondre aux détracteurs de l’apiculture, activité aujourd’hui indispensable à la survie des abeilles !
Le saviez-vous ? Les apiculteurs sont les seuls éleveurs qui pratiquent l’élevage sans jamais enfermer leurs cheptels ! Car que ce soit dans une prairie clôturée ou dans des stabulations, volières (etc.), tous les éleveurs enferment leurs animaux. Je vous parlais tout à l’heure d’essaims de fuite, de même l’essaimage au printemps est une forme de fuite… en effet, si nous enfermons les abeilles, elles meurent, si nous ne leur donnons pas les bons soins ou les bons emplacements, elles meurent ou plus sûrement s’enfuient… si les abeilles restent dans nos ruches, c’est parce que nous leurs offrons de meilleures conditions que dans la nature ! Connaissez-vous beaucoup d’éleveurs qui peuvent dire « les portes sont ouvertes et nos animaux ne reviennent que parce qu’ils savent que nous leur prodiguons de bons soins » ? j’ai connu beaucoup de bergers, chevriers et vachers corses et suffisamment pratiqué moi-même l’élevage extensif en Corse pour savoir combien, l’été notamment, il faut courir après les animaux élevés en liberté pour les ramener à la ferme !
Ce n’est jamais le cas en apiculture, grâce notamment aux progrès réalisés depuis 7000 ans, nous sommes passés de cueilleurs de miels à éleveurs maladroits (dans les ruches-tronc, les ruches en paille ou tressées, la récolte du miel se faisait en tuant beaucoup d’abeilles et souvent en tuant les colonies les plus fortes…) puis « éleveurs de pointe » avec le développement des ruches dîtes à tiroirs qui offrent les conditions optimales aux abeilles et à l’apiculteur la possibilité de récolter sans tuer d’abeilles et surtout de pouvoir nettoyer les ruches, suivre précisément la santé et le travail des abeilles.
Projets
Comme je vous l’ai déjà indiqué, j’ai acheté une ancienne ferme en Charente Limousine, et travaille à la conservation de la biodiversité de la vallée de l’Or (en partenariat avec Un Toit pour les Abeilles, le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine, Charente Nature, le Syndicat de bassin, Charente Eaux, Paysans de Nature, la LPO, les citoyens et paysans locaux) et gère un cheptel de brebis Solognotes (race à faibles effectifs) conduites en Agriculture Biologique qui entretiennent la biodiversité de la vallée.
Les brebis maintiennent les prairies et zones humides (évitent l’embroussaillement et l’évolution naturelle vers la forêt qui constituerait une perte de biodiversité importante – espèces prairiales) tandis que les abeilles assurent la multiplication de la flore spontanée. Je commence à mesurer combien ce duo est efficace ; les prairies sont de plus en plus fleuries et abritent de plus en plus de papillons, insectes, permettant aux populations d’oiseaux et de chauve-souris de se développer.
La ferme, certifiée AB, pour toutes ses activités (et en cours de labellisation « Paysan de Nature ») a été classée « Refuge de biodiversité » par la LPO et refuge par les Chauves-souris (par Charente Nature et la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères).
Je souhaite rénover la ferme et créer des gîtes permettant de proposer des séjours immersifs, activités pédagogiques (visites de ferme) et la formation en apiculture (grâce à mon diplôme de Technicien Sanitaire Apicole qui me permet d’intervenir comme formateur). Pour l’instant les travaux prennent du retard (coût des matériaux, planning surchargé des entreprises), mais, vous le savez, je m’inspire de la détermination des abeilles !
Les projets et travaux sont nombreux ; par exemple, cet automne-hiver, je vais planter plus de 3 km de haies champêtres pour restaurer le bocage et favoriser corridors biologiques et biodiversité. Compte-tenu de la charge de travail que tout cela demande, je vais organiser des chantiers participatifs ; si vous souhaitez participer à de tels travaux et venir découvrir la vallée de l’Or, faîtes le moi savoir afin que je vous informe en temps utiles !
Remerciements
L’été, la lumière est écrasante et efface les ombres… C’est donc le moment idéal pour mettre en lumière le travail impressionnant que fait toute l’équipe d’un Toit pour les Abeilles, dans l’ombre. Merci à Laure pour ses travaux de graphisme et de personnalisation des étiquettes, merci à Flavie et Romane pour leur gestion de la logistique et des expéditions, merci pour la conservation des abeilles sauvages et ce beau programme « Les Dorloteurs d’Abeilles » (vous ne connaissez pas ? renseignez-vous vite sur le site web d’Un toit pour les Abeilles !), grand merci à Zakia et Sabrina pour leur disponibilité et leur professionnalisme. Bravo à Régis d’avoir créé un Toit pour les Abeilles et le parrainage de ruches qui permet de créer des liens forts entre apiculteurs et amoureux/défenseurs des abeilles. Qu’il s’agisse du soutien aux apiculteurs, de l’écoute aux parrains ou du développement de nouveaux projets au service de la conservation de la biodiversité Un Toit pour les Abeilles est toujours au top ! Comme dans une ruche bien organisée, chacun est à son poste et fait son travail au mieux, main dans la main avec les apiculteurs et les parrains. Un Toit pour les Abeilles est une seconde famille pour les apiculteurs !
Chère marraine, cher parrain, les abeilles et les apiculteurs ont plus que jamais besoin de soutien… Je vous remercie pour le soutien que vous m’apportez et vous incite à parler autour de vous, en famille, entre amis, aux responsables de votre entreprise ; expliquez les actions positives d’Un Toit pour les Abeilles, décrivez la qualité des miels et goodies que vous recevez, incitez tout le monde à agir pour la conservation des abeilles à nos côtés !
L’abeille a été déclarée grande cause nationale (et distinguée cette année par l’ONU comme l’animal le plus important de la biosphère). Certes, vous pouvez vanter les bons miels bio que je vous réserve, mais je sais que tous les apiculteurs ont besoin de soutien, incitez au parrainage via Un Toit pour les Abeilles, quel que soit l’apiculteur soutenu, vous pouvez avoir confiance dans la qualité de son action labellisée par Un Toit pour les Abeilles.
Les abeilles sont en difficultés, mais aussi les apiculteurs, ces deux saisons chaotiques (gel et pluies / gel et canicule avec manque d’eau) sont dramatiques pour la profession… et sans apiculteurs, plus de miels, plus d’abeilles. Et malheureusement, nos syndicats ne sont pas assez puissants pour influer sur les politiques publiques ; nous sommes la profession agricole la plus nécessaire mais la moins soutenue que ce soit par la PAC ou par le Ministère de l’Agriculture (n’hésitez pas à interpeller vos députés sur cette situation !). Si les éleveurs bovins avaient le quart des pertes que nous rencontrons en apiculture, toutes les routes de France seraient bloquées, les préfectures noyées sous le fumier et les réponses sanitaires et financières seraient vite trouvées… en France, nous perdons en moyenne près de 50 % des colonies chaque année et personne ne réagit, au contraire, même le Ministère de l’Agriculture fait tout pour masquer le problème en ne dénombrant que les pertes hivernales (de l’ordre de 30 % selon les années), sans jamais dénombrer les pertes estivales, alors que nous sommes le pays d’Europe qui connaît le plus de pertes estivales (de l’ordre de 17 % en moyenne et vraisemblablement beaucoup plus avec les météo de 2021 et 2022…). Chaque années de moins en moins d’apiculteurs répondent aux enquêtes du ministère ; à quoi bon, puisque les données produites ne reflètent pas la réalité et ne déclenchent aucune action…
Bref, merci à vous, marraine, parrain, pour votre soutien !


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