UPSILON GROUP

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Les ruches en images
L'apiculteur : Philippe CHAVIGNON

Philippe s'est initié à l'apiculture il y a une vingtaine d'années en Colombie.
Installé depuis 1995 à Guillaumes dans les Alpes Maritimes, il y a développé progressivement une activité apicole et de lavandiculture.
Le miel qu'il propose a le label "AB".
Le cheptel de ces dernières années est de l'ordre de 100 ruches malgré de fortes pertes hivernales.
Jusqu'à maintenant, les ruchers d'hivernage se situaient dans le site des Gorges de Daluis, au sein de la réserve naturelle régionale du même nom et aux portes du Parc National du Mercantour.
Philippe pratique la transhumance le plus localement possible dans un rayon de 20 km à vol d'oiseaux, sauf pour la lavande sur le plateau de Valensole (04).
"ILS NE SAVAIENT PAS QUE C'ETAIT IMPOSSIBLE, ALORS ILS L'ONT FAIT."
Retour sur 2022 et horizon 2023
Bonjour à tous et meilleurs vœux pour l'année commençante,
Pour ne pas avoir l'air trop tardif, nous dirons qu'il s'agit de l'année chinoise !
Tout d'abord, concernant les livraisons de l'automne 2022, un rappel en ce qui concerne les miels que vous recevez.
- Pour les entreprises il n'y a en général qu'un seul type de miel dont la dénomination apparaît sur l'étiquette.
- Par contre pour les particuliers, par soucis de simplification, en accord avec « Un Toit pour les Abeilles » quel que soit le miel votre étiquette indique « miel du Rucher des Gorges de Daluis ».
Mais j'effectue un panachage qui comprend, du plus clair au plus foncé : Lavande, Provence -appellation que je ne pourrais plus utiliser suite à un contrôle de la « répression des fraudes », je l'appellerai désormais « miel de Providence » !!!- et Montagne.
Les années précédentes et sans doute aussi à partir des livraisons d'automne 2022, il s'agi/ssait/ra d'un miel de montagne des Gorges de Daluis. Seule l'analyse, pollinique entre autres, permet de classer le miel de printemps des Gorges en miel de thym ou de montagne. En ce qui concerne la récolte de printemps 2022, les analyses ont donné les résultats suivants :
-Analyse pollinique : 15% de pollen de thym, soit le minimum nécessaire pour une appellation « Thym ». Mais la conductivité et l'analyse organoleptique indiquent une importante présence de « miellat », probablement de pin, caractérisée par sa couleur brun-foncé et sa tendance à rester liquide, qui masque le goût caractéristique du miel de thym. Je le commercialise sous l'appellation « Miel de montagne Thym/Miellat de pin ». C'était donc les pots de miel les plus foncés de vos colis.
Pour ceux qui ne seraient pas experts en miel, le « miellat » est un miel issu des sécrétions de pucerons que les abeilles récoltent comme du nectar de fleurs et qui est toujours très foncé - miellat de sapin, de chêne, de maquis, de metcalfa.....
Si le miel en contient beaucoup, il ne peut être commercialisé sous l'appellation « miel de fleurs (sauvages) » comme je le vois souvent.
Revenons à nos abeilles.
Les promesses de miellées de sarriette dans les Gorges de Daluis et d'arbousiers dans l'Esterel sont restées vaines. Tout au moins ces petites miellées ont permis de compléter les réserves pour l'hiver.
L'hiver n'a pas été très sévère – quand même un petit coup de froid à -12°C à la miellerie à Guillaumes.
Mais comme l'année dernière, après un mois de décembre satisfaisant en précipitations, la sécheresse s'installe lentement mais sûrement.
Les plantes à floraisons précoces -romarins, bruyères blanches et lavandes maritimes ont commencé à fleurir mais elles ne se sont pas développées comme elles auraient dû et la production de nectar risque de ne pas être au rendez-vous.
Les essaims de 2022 qui n'avaient pas pu se développer de manière satisfaisante du fait de l’extrême sécheresse ont, soit périclité à l'automne, soit sont en grande souffrance avec des populations faibles que les maigres rentrées de pollen ne réussissent pas à stimuler pour qu'elles remontent la pente. La météo nous promet quelques précipitations dans les jours à venir. Seront-elles au rendez-vous ?
Il faut l'espérer mais il en faudra beaucoup plus pour que le scénario 2022 ne se reproduise pas.
L'année apicole 2022 restera donc dans les mémoires des apiculteurs et des abeilles comme une des pires que l'on ait connue, même si en ce qui me concerne la récolte de printemps à contribuer à nous sauver économiquement.
Notons que dans ces années là, « Un Toit pour Les Abeilles » et vos parrainages, qui contribuent à valoriser notre production, prennent tout leur sens et leur efficacité en permettant sans doute aux plus fragiles de garder espoir et ne pas rendre leur tablier.
En parlant d'espoir, j'essaie de toujours garder le regard sur l'horizon. J'ai ouvert la semaine dernière au cap du Dramont, à quelques kilomètres du centre ville de St Raphael mais en Forêt Domaniale, un nouveau rucher avec vue sur mer.
Il y a beaucoup plus de bruyères blanches qu'à mon autre rucher d'hivernage au plateau d'Anthéor, également en FD de L'Esterel.
Celle-ci sont couvertes de grappes de fleurs qui tardent à s'ouvrir du fait de la sécheresse.
Mais ce devrait être un très bon rucher de fin d'hiver, début de printemps, avec miellées de bruyère en perspective.
Le petit Arthur se porte bien et supporte bien nos températures intérieures de 15°C voire de 10°C ou moins au petit matin.
Bonne dégustation de vos miels et restez couverts, vous ferez des économies de chauffage et de frais médicaux !

Le rucher des Gorges de Daluis

Philippe travaille majoritairement avec des abeilles locales dites "noires" très ancienne race d'abeilles et un peu d'abeilles italiennes de race ligustica de par sa proximité géographique.
Philippe passe l'hiver en Amérique Centrale où il essaie de développer une activité apicole avec les locaux.
Il s'intéresse particulièrement à l'apithérapie.
L'apiculteur : Denis FIORILE

C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
La chaleur a continué...
Bonjour,
Comme nous le craignions durant le chaud printemps, la chaleur a continué, sans aucune pluie, dans notre belle Provence.
Aussi, malgré notre foi de charbonnier pour y croire toujours, les lavandes ont littéralement grillé sous le soleil de plomb,
Et nos amis lavandiéiculteurs ont coupé pratiquement toutes les parcelles début juillet.
Pour nous, la saison de production se termine ainsi, et il va falloir maintenant soutenir nos avettes face au varroa qui se développe en nombre l’été et
aux frelons asiatiques qui arriveront à partir du mois d’Aout.
Le programme n’est pas très réjouissant, gageons sur de belles pluies cet automne !
Apicalement
Denis F. Apiculteur

Le rucher du Moulin Blanc

Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
D’ici quelques jours le printemps nous ouvrira ses bras et sonnera le grand retour dans la nature des abeilles,
l’occasion pour nous de nous émerveiller de cet insecte qui nous offre tant !
Eh oui… Après l’hiver et la période de pause des abeilles, il est temps pour elles de sortir de la ruche et de reprendre leur activité.
Il faudra tout de même être un peu patient pour espérer voir les abeilles en masse...