Cse apec

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Les ruches en images
L'apiculteur : Céline MARTIN-JARRAND

Nous sommes apiculteurs-récoltants dans le Parc Naturel du Vercors. Tous nos miels sont butinés dans ce territoire préservé, sans transhumance de nos abeilles.
Nos 400 ruches sont donc sédentaires et réparties en petits ruchers de 400 à 1200 mètres d'altitude.
Nous avons à cœur de respecter le développement naturel de nos colonies, nous utilisons notamment des ruches Warré qui permettent une approche très douce vis à vis de l'abeille.
Nous nous engageons chaque année à former quelques apiculteurs amateurs et à sensibiliser le public à la préservation des abeilles.
Nous nous sommes rencontrés dans un rucher il y a 15 ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Notre projet commun :
Valoriser la biodiversité de nos montagnes à travers cinq miels de pays.
Des contreforts aux plateaux, tous nos ruchers sont situés dans le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.

Tous nos miels sont labellisés Marque parc Vercors. Ce logo apposé sur le pot vous garantit que le miel a été produit sur le territoire du parc.
C’est un gage de transparence sur l’origine et de valorisation des miels de montagne

Tous nos miels sont certifiés Agriculture Biologique. Ce label garantit que nos abeilles bénéficient de ressources florales naturelles dans un rayon de 3km (rayon de butinage de l'abeille) et que nous n’utilisons pas de produits chimiques.
Ce label est attribué à notre ferme apicole et certifie l’ensemble de nos produits.

Nous avons répartis nos ruches pour bénéficier de trois flores différentes :
ROYANS : Flore continentale (400m): boisement acacias, tilleuls et quelques châtaigniers
PLATEAU DU VERCORS : Flore de montagne (800m – 1200m) : prairies fleuries et boisement de hêtraies-sapinières
DIOIS : Flore méditerranéenne (400m – 600m) : thym, lavande, boisement de chênes, culture de lavande fine et de lavandin.
Notre miellerie est située à DIE.
Nous remercions tous les parrains et marraines qui soutiennent nos abeilles depuis tant d’années ! Sans vous, le miel du Vercors n'existerait plus !
UN GRAND MERCI À TOUS !
Céline et Jérôme, Apiculteurs-amoureux du Vercors
Nouvelles de printemps
Bonjour à tous,
Je vous écris pour vous donner quelques nouvelles des abeilles du Vercors !
La saison a bien démarré ici, dans nos montagnes.
Pendant que les apiculteurs en plaine récoltent déjà le miel de colza ou d’acacia, de notre côté, le printemps est consacré à l’élevage.
Nous venons d’élever nos premières reines, qui devraient commencer à pondre dans les prochains jours. Nous avons également constitué de nouveaux essaims pour compenser les pertes hivernales, et peuplé nos nucléis, ces petites ruches spécialement conçues pour la fécondation des reines.
C’est une activité que nous aimons particulièrement faire tous les deux : exigeante, passionnante, et essentielle à l’avenir des ruches.
Et bien sûr, qui dit printemps dit aussi essaimages !
Nous en avons eu plusieurs cette année, certains très impressionnants par leur taille.
Nous espérons que vous avez apprécié le miel reçu en décembre ou il y a quelques semaines !
Gardez un œil sur vos mails, car nous organiserons une journée portes ouvertes en octobre : une belle occasion de venir nous rencontrer et de découvrir l’univers fascinant des abeilles du Vercors.
Encore un grand merci pour votre soutien, il est précieux et nous porte chaque jour.
À très bientôt,
Céline

Les abeilles du Vercors

Nos ruchers sont répartis sur 4 secteurs du Parc du Vercors : le Diois, le Royans, le plateau et les hauts plateaux. A chaque secteur correspond un étage de végétation typique :
Le miel du Diois est butiné sur les thyms, sarriettes et le miellat de chêne, c'est un miel de garrigue : Note de caramel
Le miel de Lavande de Chamaloc nous invite dans la partie méridionale du Vercors à la rencontre des plantes aromatiques.
Ici sur les terres où pousse naturellement la lavande fine, on cultive aussi le lavandin. Notes végétales et fleuries.
Le miel du haut plateau du Vercors est produit à plus de 1200 mètres d'altitude. C’est un miel de sapin, mélèze et de framboisier, typique du Vercors. Notes boisés et maltés.
Le miel du Royans nous fait découvrir les coteaux de châtaigniers et les tilleuls plantés par nos ancêtres. Notes mentholés et intenses.
Le miel de Prairies fleuries est récolté à 800 mètres d’altitude. C’est un paysage de prairies où des milliers de fleurs apparaissent au printemps.
C’est donc un miel d’une grande diversité florale : trèfle blanc, épilobe, renoué bistorte, vipérine… Notes douces et fleuries.
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN

Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Une année 2024 très difficile pour l’apiculture : Sale temps pour les Abeilles et pour l’apicutrice
Une année rythmée par les caprices d’une météo très pluvieuse ,e l’installation du frelon asiatique et de la résistance du Varroa.
Un sacré cocktail qui ne présage rien de très réjouissant !
Le printemps : Très pluvieux qui nous a pousser à devoir nourrir d’urgence des ruches qui criaient famine car les T° n’ont pas permis aux abeilles de sortir pour butiner les pissenlits et autres fleurs de printemps.
Et une période d’essaimage avec des fécondations de reines très mauvaises. C’est une période très difficile car les reines tiendront moins longtemps.
Les ruchers étaient inaccessibles car trop d’eau donc j’ai mis à les ruches à plat prêt de chez moi.
Un été : Avec une météo capricieuse jusqu’au mois de juillet et une récolte qui commençais bien et la Mélézitose nous est tomber dessus (Toute les Vosges et une partie de l’Alsace et le Jura)
Le Mélézitose, c'est quoi ?
Du sucre produit par les pucerons qui se nourrissent de sève de sapin. Leurs déjections, qu'on appelle le miellat, vont être butinées par les abeilles.
Les conditions météo, avec des épisodes pluvieux ont favorisé, l'humidité, donc le développement des pucerons et donc de la production de ce sucre dont les abeilles raffolent.
Problème, quand le taux de Mélézitose dans le miel dépasse les 12%, il se cristallise.
Le miellat cristallise très rapidement dans les rayons.
Les abeilles peuvent en rentrer plus de 5 kg par jour mais nous ne pouvons pas l’extraire et la colonie de peut pas hiverner sur ce miel !
Donc une production de miel en berne à peine 20% car la totalité de mes ruches a été touchée et j’ai du fondre mes cadres de miel car impossible d’extraire le miel.
Un automne : Un très bel automne qui normalement devait profiter aux abeilles pour faire leurs réserves pour l’hiver en nectar et en pollen grâce à plusieurs plantes dites invasives ( la balsamine indienne Photo 1, la renoue du Japon Photo 2, et le lierre ainsi que la bruyère ..)
Mais Que nenni ... nous avons nourri car elles n’ont rien pris !
Le Frelon Asiatique s’installe : J’ai commencé à voire l’attaque des frelons à la début septembre ci-dessous.
Un Piège à frelons « 30 frelons attrapés en 3 jours ».
Et un nid de frelons asitique détruit par un voisin. C’est que le début !
Et malheureusement depuis des années le varroa n’est toujours pas éradiqué et les ruches sont de plus en plus infectées.
Et les préconisations et de faire un deuxième passage en fin d’année lorsqu’il n’y a pas de couvain.
Les autres aléas du métier : prendre des décisions
- Pour pallier les manques de récolte de miel et pouvoir avoir un peu de trésorerie, j’ai commencé à vendre du matériel qui n’était que peu utilisé.
- J’ai acheté une camionnette plateau dans un garage il y a 2 ans mais malheureusement je n’ai jamais eu la carte grise donc impossible de rouler avec et après un an de tractation avec un médiateur j’ai été remboursé début 2024 mais plus de gros véhicule et maintenant cela devient hors de prix. Donc je suis dépendante de collègues pour des gros déplacements de ruches ! Mais j’attends une bonne année pour réinvestir

Le rucher de la Vallée du Rabodeau

Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Arnaud SENECHAL

Je m’appelle Arnaud, j’ai 41 ans. Je suis apiculteur amateur depuis 1995 et professionnel depuis 2014 en reconversion professionnel après 20 ans de pompier professionnel.
Je me situe dans le nord du département de la Haute-Marne à Brousseval où nous retrouvons une diversité agricole peu intensive
ainsi que de nombreuses forêts domaniales qui offrent une diversification au niveau des miellées.
J’ai effectué mon BPREA option apiculture à Vesoul en 2014 ce qui m’a permis de m’installer avec au départ une quarantaine de ruches qui sont aujourd’hui au nombre de 150.
Mon cheptel est mixe avec une dominante d’abeilles noires qui sont très présentes dans notre région.
Depuis quelques années je privilégie l’abeille noire et j effectue moi-même mon greffage de reine pour multiplier mon cheptel et fournir d’autres apiculteurs dans toute la France.
Concernant ma production de miel j’effectue selon les années différentes transhumances, notamment dans les Vosges pour le miel de sapin !
Je remercie au passage mon ami Alexis, apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles pour les emplacements ! je produits aussi du miel de printemps, acacia , tilleul, tournesol et luzerne.
Quelques jours de douceur
Nos chères marraines et chers parrains,
Nous espérons que votre début d’année se déroule bien ! De notre côté, après des semaines de froid, nous profitons enfin de quelques jours de douceur. Cela nous permet de sortir, de nous dégourdir les ailes et d’effectuer nos vols de propreté… l’occasion aussi de faire un grand ménage de printemps dans nos ruches !
Mais notre travail est souvent interrompu par la pluie, qui tombe presque sans relâche… Nous commençons à trouver cela lassant, d’autant plus qu’il y a du boulot sur les ruchers ! Malheureusement, les chemins sont dans un état déplorable, ce qui complique encore les choses…
Côté butinage, l’hiver n’a pas été trop rude pour nous. Depuis février, nous avons commencé à récolter le pollen des noisetiers et à butiner quelques pâquerettes ici et là. Mais ce que nous attendons avec impatience, ce sont les pissenlits ! Ils sont pour nous le véritable signe du printemps, et nous pourrons enfin rapporter du bon pollen à la ruche.
Cette année, nous espérons que les récoltes seront bien plus généreuses que l’an dernier… Car avec cette météo capricieuse, notre api a subi une perte de presque 80 % de la production !
Une vraie catastrophe… Mais rassurez-vous, malgré tout, il reste motivé – et ça, c’est l’essentiel !
Comme vous le savez, il adore vous envoyer des photos de nous, au travail et dans nos ruches. Mais l’hiver, avec des températures descendant parfois à -10°C, il est impossible d’ouvrir les ruches sans nous mettre en danger. Promis, dès que le temps le permettra, vous nous verrez en pleine forme !
Prenez soin de vous et de vos proches, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !
Bizzzzzzzzzz bizzzzz,
Les fifilles et leur api

Les Ruchers de Papy Alain

Pourquoi ce nom ? tout simplement en hommage à mon père parti trop vite de maladie qui était amateur de miel et amoureux des abeilles.
L’exploitation comporte aujourd’hui 150 ruches en production de type Dadant en 12 cadres, 80 ruchettes d’elevage et une quarantaine de nucléi de fécondation.
Mon objectif d’étendre mon cheptel d’ici 5 ans.
La commercialisation de mon miel se fait essentiellement en vente directe car j’aime le contact avec les gens et j’organise régulierement des stages et des mini portes ouvertes lors des journées d’extraction. J’avoue que je trouve ce moment très convivial et c’est un plaisir de pouvoir echanger sur le metier ! D’ailleurs je travaille avec la municipalité pour créer un rucher ecole.
Un Toit Pour Les Abeilles me donne aujourd’hui l’opportunité de créer une vraie relation sincère et solidaire avec des marraines et parrains ! Rejoignez-moi, parrainez mes ruches !
L'apiculteur : Renald POULAIN

Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
NOUVELLES DE NORMANDIE
Bonjour à tous.
Je viens vous donner quelques nouvelles après la période hivernale.
Je constate plus de pertes cette année que l'an passé, notamment à cause du frelon asiatique et d'un hiver très humide.
Les abeilles ont pu cette automne faire une bonne réserve de miel ce qui m'a permis de ne pas avoir trop à les nourrir.
La nouvelle année apicole va bientôt commencer, avec mon fils Valentin nous sommes prêts et très motivés, nous avons d'ailleurs prévu d'aller voir nos ruchers cette semaine.
Le contexte actuel est difficile à cause des importations de miel en provenance de l'étranger, ce qui affecte notre trésorerie et empêche d'écouler nos stocks.
Nous sommes cependant déterminés à continuer et à ne pas baisser les bras!
Enfin nous tenons à vous remercier pour vos parrainages et n'oubliez pas : "consommons français".
Renald et Valentin.

Le rucher de Fleurines

Les ruches sont installées dans une zone boisée en plein coeur de la forêt d'Halatte qui avec la forêt de Chantilly et d'Ermenonville, compose le massif des trois forêts.
Bel emplacement sur lequel peuvent être accueillies quelques 70 ruches.
Renald effectue les déplacements depuis la Normandie pour prendre soin de ses "protégées" aussi fréquemment que possible.
Les miels récoltés sont labellisés bio.
Vous pourrez déguster selon les floraisons un ou plusieurs miels qui sont l'Acacia, le Tilleul, l'Aubépine, ou du Forêt (nectars d'Acacia, Tilleul, Ronces...).
L'apiculteur : Alexandre et Jérémy DURANTE et FEUILLET

Alexandre est apiculteur dans le Parc Naturel Régional du Vexin, aux portes de Paris.
Apiculteur amateur depuis son plus jeune âge, il est passé professionnel en 2010 et pratique une apiculture sédentaire en exploitant une dizaine de ruchers répartis dans les massifs forestiers du parc.
En 2013, il rejoint Un Toit Pour Les Abeilles et ses ruches sont parrainées par de nombreuses personnes et entreprises jusqu’en 2016 où il interrompt sa collaboration suite à des soucis de santé.
En 2019, il met à disposition de Jérémy Feuillet, un arboriste grimpeur qui souhaite se lancer dans l’apiculture, ses emplacements dans le Vexin et participe à sa formation.
Jérémy emménage dans un appartement de la maison d’Alexandre avec ses deux filles et sa compagne le temps qu’il puisse investir dans des locaux capables d’accueillir son activité, ce qui fut fait en 2021 avec les miels « Les trésors du Vexin ».
Un beau printemps
Elles se portent à merveille : ce printemps se révèle bien plus généreux que celui de 2024.
Certaines colonies ont déjà entamé leur deuxième hausse, tandis que d'autres, un peu en retard, commencent à rattraper le temps perdu — les effets de l’année dernière se font encore un peu sentir.
La floraison est riche, mais le froid et ce vent d’est tenace compliquent un peu le travail de nos infatigables butineuses.
Pas d’inquiétude : nous veillons sur elles avec attention, en leur offrant tout l’espace nécessaire pour s’épanouir.
Très bientôt, la période d’élevage et la création de nouvelles colonies vont commencer.
C’est une étape clé pour développer des abeilles bien adaptées à notre terroir et à nos attentes.

Rucher de la Bucaille

Alexandre a conservé une vingtaine de ruches peuplées de souches apis mellifera mellifera, ou abeilles noires dites locales, cousines de celles qui autrefois occupaient les cours de chaque ferme du Vexin. Réparties autour du Rucher de la Bucaille son domicile situé à Aincourt,
Jérémy lui s’est spécialisée dans l’élevage de reines, à partir de souches de concours de type F1 et à la production des miels locaux. Il possède environ 70 ruches réparties sur les communes d’Aincourt (hameau de Lesseville), de Frémainville et de Folainville-Denemont ou est installée sa miellerie.
Ensemble nous souhaitons apporter aux parrains la garantie de recevoir un miel de qualité et des nouvelles régulières de leur ruches.
L'apiculteur : Renald POULAIN

Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
NOUVELLES DE NORMANDIE
Bonjour à tous.
Je viens vous donner quelques nouvelles après la période hivernale.
Je constate plus de pertes cette année que l'an passé, notamment à cause du frelon asiatique et d'un hiver très humide.
Les abeilles ont pu cette automne faire une bonne réserve de miel ce qui m'a permis de ne pas avoir trop à les nourrir.
La nouvelle année apicole va bientôt commencer, avec mon fils Valentin nous sommes prêts et très motivés, nous avons d'ailleurs prévu d'aller voir nos ruchers cette semaine.
Le contexte actuel est difficile à cause des importations de miel en provenance de l'étranger, ce qui affecte notre trésorerie et empêche d'écouler nos stocks.
Nous sommes cependant déterminés à continuer et à ne pas baisser les bras!
Enfin nous tenons à vous remercier pour vos parrainages et n'oubliez pas : "consommons français".
Renald et Valentin.

Le rucher de Domfront

Le rucher de Renald est situé dans le bocage Bas-Normand, à la lisière de la forêt d'Andaine sur le site Natura 2000 et le parc régional Normandie Maine.
Ses ruches lui procurent du miel toutes fleurs de grande qualité :
- Miel de vergers (pommiers et poiriers hautes tiges)
- Miel de haies (aubépine, châtaigner, ronces...)
- Miel de prairie permanente (pissenlit, trèfles...)
- Miel de phacélie (récoltée grâce la plantation de jachère fleurie)
La récolte se fait deux fois par an, l'une au printemps, l'autre en été, permettant ainsi d'obtenir deux variétés de miel toutes fleurs.
Vous pourrez recevoir en fonction des floraisons (selon les conditions météos) et période de parrainage, l’un et/ou l’autre de ces miels panachés dans votre colis.
L'apiculteur : Justine HENNION

Installée en couple depuis 2017, avec 300 ruches à bichonner !
Justine tient sa passion pour l'apiculture de son père Yvan, passionné par les abeilles qui lui a transmis son savoir.
C'est en 2012 qu'elle a rejoint la ruche en se spécialisant dans l'élevage des reines.
Florian, son compagnon a lui aussi été piqué par les abeilles, il était paysagiste mais il se consacre maintenant à temps plein pour les abeilles.
Originaire du Nord, en quête de nature et d'une vie plus "simple" nous avons emménagé en Correze en 2021.
printemps
Bonjour à toutes et à tous,
Le printemps est déjà bien entamé, et les colonies ont bien passé l’hiver, notamment grâce au miel de lierre qu’elles avaient pu récolter à l’automne.
Elles ont également bien profité des premiers beaux jours pour butiner les fleurs de printemps : pissenlits, arbres fruitiers, et bien d’autres encore !
En ce moment, les journées sont bien remplies : c’est la période où nous surveillons de près les signes d’essaimage. Pour éviter que les abeilles ne décident de quitter la ruche pour fonder une nouvelle colonie, nous visitons régulièrement les ruches.
Lors de ces visites, nous leur "faisons de la place" en ajoutant une hausse – cette partie supérieure de la ruche où se stockera le miel que nous pourrons récolter.
Nous retirons aussi régulièrement un cadre du corps de ruche contenant du couvain (des larves), que nous remplaçons par un nouveau cadre avec une feuille de cire à bâtir. Ces cadres retirés nous permettent ensuite de former de nouvelles colonies.
La météo devrait se rafraîchir dans les prochains jours. Nous allons bientôt procéder à une première récolte de miel de printemps, en laissant bien sûr une partie du miel aux abeilles, au cas où les conditions ne leur permettraient pas de butiner suffisamment.
À très bientôt pour de nouvelles nouvelles !
Justine et Florian

Le rucher de Senlis

Elles sont réparties sur plusieurs ruchers essentiellement dans le département de la Corrèze .
Nos ruchers sont toujours disposés proches ou dans la forêt afin que nos abeilles aient un bol alimentaire riche et varrié
Les abeilles y produisent du miel toutes fleurs.
Nous avons une miellerie, où est extrait et conditionné le miel.
L'apiculteur : Manuel VIGNERON

Manuel (38 ans) est apiculteur amateur depuis 2014, passé semi-professionnel en 2021 dans le massif central, en Corrèze (le pays vert) aux portes du parc naturel de millevaches en Limousin.
Il s'est formé au rucher école de Brive la Gaillarde, mais surtout grâce aux lectures qui lui ont permis d'essayer de nombreuses techniques pour se perfectionner.
Il possède actuellement 150 ruches "Dadant" où les abeilles butinent dans ce lieu paisible et naturel encore préservé (50% de forêts et 50% de prairies).
Son objectif est de conserver ce nombre de ruches dans le but de garder une production de miel et une méthode de travail artisanale et de qualité!
La réduction maximale des besoins énergétiques pour une apiculture durable se fait avec très peu de matériel électrique et thermique qui se résume simplement à son véhicule et son extracteur)!!!
Tous les ruchers se situent à moins de 10km à la ronde de son domicile, ce qui limite au maximum les déplacements!
La sauvegarde de l'abeille noire endémique de sa région mieux adaptée au climat et à la végétation, reste sa priorité.
Il développe par ailleurs un élevage naturel (tenant compte de la biologie collective des abeilles) pour proposer des essaims à la vente pour la filière apicole.
La sauvegarde de la biodiversité le préoccupe beaucoup, c'est pourquoi il n'utilise aucun produits chimiques ni dans la ruche, ni aux alentours.
Sa priorité n'est pas de produire un maximum de miel mais d'en laisser suffisamment aux abeilles pour la bonne santé de ces dernières.
Il a obtenu en 2017 l'attestation de conformité Nature et Progrès pour l'ensemble de ses ruchers et ses miels !
Ce label certifie une apiculture biologique et paysanne, qui intègre aussi des notions éthiques, environnementales et sociales dans le cahier des charges...
Il a obtrenu en 2023 le Label bio européen (agriculture biologique)!
Il a obtenu en 2024 la récompense médaille d'or (catégorie miel dété clair) au concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine!
Manuel est également sapeur pompier volontaire et technicien de maintenance sur défibrillateurs à temps très partiel!
Que d’abondance…
Bonjour à toutes et à tous,
N’en déplaise à un certain président de la République, la fin de l’abondance n’est pas encore d’actualité en Corrèze…
Je fais face, depuis des semaines, à un afflux de plusieurs centaines de kilos de miel dans mes ruches…
Tous mes contenants sont remplis, malgré l’achat supplémentaire de maturateurs pour pouvoir stocker le miel. Je suis donc obligé de transvaser ce précieux nectar dans des pots en verre assez rapidement, tout en continuant à l’extraire…
Après la pire saison de ma vie en 2024, voici donc la meilleure… J’aurais préféré ne pas avoir à jouer aux montagnes russes de façon aussi brutale, mais le destin en a décidé ainsi…
J’ai désormais suffisamment de stock pour les deux années à venir, tout en continuant à vendre tranquillement. Cela m’enlève un poids et une pression considérables…
Les abeilles ne rentrent quasiment plus de nectar depuis quelques jours : la fin de la saison approche. Les ruches sont encore pleines, il faut tout ramener à la maison… La météo a été idéale, avec peu de pluie mais tombée au bon moment, et surtout un soleil radieux depuis plusieurs semaines, malgré des températures un peu trop élevées…
Ma seule inquiétude concerne la canicule, de plus en plus intense et prolongée, qui fait terriblement souffrir la végétation.
La crainte d’un dépérissement précoce de certaines espèces d’arbres et de plantes est bien présente pour l’avenir…
Je ne sais pas combien de temps nous pourrons encore tenir, mais cette chaleur m’oblige à adapter mes conditions de travail :
journées commencées très tôt ou finies très tard pour mieux supporter les températures, ruches installées à l’ombre, point d’eau à proximité…
Nous sommes aussi passés tout près d’un orage dévastateur, qui a causé beaucoup de dégâts dans le sud du département le 25 juin.
Pour une fois, nous avons eu de la chance… mais d’autres, certainement beaucoup moins.
Le travail continue. Je dois maintenant retirer toutes les hausses, commencer les traitements anti-varroas, et éventuellement remplacer quelques reines défaillantes… avant de pouvoir enfin penser aux vacances qui approchent.
Merci pour votre soutien et à bientôt,
Manuel

Le rucher de Pierrefitte

Le rucher se trouve à côté du massif des monédières qui culmine à 919 mètres où la variété florale est assez grande.
Il sélectionne l'emplacement de ses ruchers selon le niveau de diversité des plantes et l'état naturel de l'environnement dans le but d'avoir un miel différent des autres avec de nombreuses saveurs !
Selon la météo et les floraisons, Manuel pourra proposer du miel monofloral de châtaignier ou acacia, mais surtout du miel toutes fleurs de printemps (pissenlit, saules, arbres fruitiers, centaurées, myrtille, rosacées, aubépine, trèfle blanc, érable…) et d'été (tilleul, ronce, châtaignier, sarrasin, luzerne, callune ...).
Il est en partenariat avec plusieurs maraîchers tournés vers l'agriculture biologique ainsi que des producteurs de plantes aromatiques et médicinales bio chez qui il pose ses ruches, afin de proposer aux abeilles un maximum de plantes à butiner en toutes saisons. (Toutes ses ruches se trouvent d’ailleurs à moins de 10km à la ronde de son domicile pour limiter les déplacements).
Cette diversité essentielle aux abeilles (nectar, pollen) va permettre une bonne santé générale de la colonie et une production de miel optimale.
Il vend sa production localement (dépôt-vente, marchés de pays…) et n'effectue aucune transhumance.
Le rucher se trouve à côté du massif des monédières qui culmine à 919 mètres où la variété florale est assez grande.
Il sélectionne l'emplacement de ses ruchers selon le niveau de diversité des plantes et l'état naturel de l'environnement dans le but d'avoir un miel différent des autres avec de nombreuses saveurs !
Selon la météo et les floraisons, Manuel pourra proposer du miel monofloral de châtaignier ou acacia, mais surtout du miel toutes fleurs de printemps (pissenlit, saules, arbres fruitiers, centaurées, myrtille, rosacées, aubépine, trèfle blanc, érable…) et d'été (tilleul, ronce, châtaignier, sarrasin, luzerne, callune ...).
Il est en partenariat avec plusieurs maraîchers tournés vers l'agriculture biologique ainsi que des producteurs de plantes aromatiques et médicinales bio chez qui il pose ses ruches, afin de proposer aux abeilles un maximum de plantes à butiner en toutes saisons. (Toutes ses ruches se trouvent d’ailleurs à moins de 10km à la ronde de son domicile pour limiter les déplacements).
Cette diversité essentielle aux abeilles (nectar, pollen) va permettre une bonne santé générale de la colonie et une production de miel optimale.
Il vend sa production localement (dépôt-vente, marchés de pays…) et n'effectue aucune transhumance.
L'apiculteur : Jacques HAZECHNOUR

Jacques est apiculteur depuis plus de 35 ans au nord de l’Aveyron dans les montagnes du Carladez.
Il travaille avec la race locale de l’abeille noire qui est bien adaptée à son environnement.
Jacques pratique une apiculture de type sédentaire et ses essaims proviennent uniquement de ses propres ruchers afin de pérenniser la variété d’abeilles qu’il a sélectionnée.
Il souhaite partager son expérience apicole et vous invite à découvrir sa région qui est encore préservée.
Déjà le printemps!
Bonjour à toutes et à tous,
Les jours passent à toute vitesse, et les saisons aussi !
Déjà le temps de se remettre à la préparation du matériel pour créer de nouveaux essaims artificiels.
Cet hiver a été particulièrement difficile, avec des pertes importantes dans mes colonies. Je m’apprête donc à constituer une vingtaine de nouveaux essaims pour relancer la saison.
En ce moment, je m’occupe du filage des cadres : cette étape consiste à tendre un fil de fer étamé dans le cadre, puis à y fixer une feuille de cire gaufrée.
Cela permet d’orienter la construction des rayons par les abeilles, qui bâtiront ainsi de manière régulière.
J’attends désormais que la météo soit plus clémente pour pouvoir intervenir sur les ruches.
Ici, le printemps joue à cache-cache : une semaine il s’installe, la suivante il s’en va…
Mais le bon moment approche, et les abeilles comme moi sommes prêtes à repartir !

Le rucher du Carladez

Les ruchers sont situés à 800m d’altitude dans les montagnes du Carladez aux confins de l’Aubrac, du plomb du Cantal et de la Vallée du Lot.
Loin de toute grande culture et de source de pollution, dans un environnement souvent difficile d’accès, les abeilles produisent un miel de Montagne toutes fleurs.
La récolte se fait une fois par an autour du 15 août ce qui permet d’obtenir un miel contenant l’ensemble des saveurs de la flore grâce à des miellées successives :
pissenlits, fleurs de printemps, ronciers, trèfles, tilleuls, chênes et châtaigniers.
Après maturation, le miel d’un goût subtil à dominante tilleul-châtaignier et d’une belle couleur ambrée est mis en pots de verre afin de conserver toutes ses qualités.
L'apiculteur : Guillaume MICHEL

Marius et moi-même, Guillaume, nous connaissons depuis plusieurs années et avons des exploitations différentes et complémentaires d’un point de vue géographique.
Marius détient une exploitation agricole céréalière en Charente-Maritime en parallèle de l’exploitation apicole ce qui lui permet d’avoir des ruchers sur ce secteur et en Deux-Sèvres.
Quant à moi, je suis à plein-temps dans la gestion de mon exploitation de ruches à miel en Charente, Vendée et Deux sèvres et dans la sélection génétique.
Depuis l’âge de 14 ans, je m’intéresse au monde apicole pour créer mon entreprise à l’âge de 18 ans, âge depuis lequel je vis de ma passion.
C’est à 24 ans que je reprends l’exploitation de Claude Poirot dont les ruches un Toit pour les Abeilles, ce qui représente près de 1000 colonies.
Et c’est en début d’année 2022 que Marius et moi, nous sommes associés pour reprendre la Miellerie des Fontenelles.
L'hiver touche bientôt à sa fin
Chers parrains et marraines,
Nous espérons que vous allez bien !
L'hiver touche bientôt à sa fin, nous sommes en plein cœur du mois de février, et les abeilles commencent doucement à se réveiller. Les températures restent encore fraîches, mais les premiers signes du printemps ne tarderont plus.
Nos abeilles sont restées bien au chaud dans la ruche, elles ont consommé une partie des réserves de miel que nous avions soigneusement laissées à l'automne.
Les premiers redoux lancent les festivités, premières sorties pour les abeilles et leur vol de propreté. Certains noisetiers et saules commencent déjà à fleurir, offrant les premières sources de pollen.
Dans quelques semaines, nous effectuerons les premières visites.
Merci encore pour votre soutien et votre engagement. Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.
Guillaume

Le rucher de Triaize

Les ruches sont installées en plein coeur du parc inter-régional du Marais Poitevin sur un site Natura 2000 présentant une grand richesse écologique.
Le territoire est constitué de marais et bocages avec une alternances de paysages boisés et de prairies.
Le miel Vendéen est un miel toutes fleurs issu des plaines et prairies . On y retrouve différentes variétés de fleurs des zones de bocage : l'acacia, l'aubépine, le trèfle blanc, la ronce ou encore la luzerne ou le pissenlit. C'est un miel cristallin (solide) de consistance assez crémeuse, qui peut varier de la couleur dorée au jaune clair en fonction des floraisons. Parfumé et fleuri, il en fait un miel idéal pour les tartines ou sucrer des boissons chaudes.
L'apiculteur : Yann COUSSOT

Il est des moments dans la vie ou chacun se projette dans de nouveaux projets, imaginer un nouveau chemin.
C’est ce qu’il s’est produit en 2022 avec l’opportunité de la reprise d’une exploitation apicole certifiée bio.
Proposer des produits de qualité, que ce soit pour les gourmets, les gourmands, pour la santé, et tout autre utilisation du quotidien tel est le projet. De même, le miel n’est pas manipulé, il suit son évolution naturelle, de liquide il finit par se cristalliser plus ou moins rapidement selon le nectar butiné.
C’est dans le marais poitevin, bordés de ses canaux et au milieu de sa flore particulière que sont installées les colonies.
Le choix de la certification bio est également le gage de s’inscrire dans une démarche respectueuse de l’environnement, de la planète, mais également de ces ouvrières qui travaillent d’arrache pieds pour nous offrir tout leurs trésors et leurs bienfaits (miel, propolis, pollen, gelée royale, cire).
C’est adopter des pratiques particulières garantissant une éthique de production et de soins.
Le premier élément, c’est que la ruche soit en grande partie issue de matériaux naturels, c’est à dire du bois le plus souvent.
Les ruches sont placées dans un environnement où plus de 50% de celui-ci (sur un rayon de 3 km) est mené en agriculture biologique ou issu d’une flore spontanée (les prairies, les forêts par exemple). Les produits utilisés sont naturels et doivent être autorisés en agriculture biologique.
Certaines pratiques sont interdites, comme la destruction des couvains (abeille à l’état larvaire ou de nymphe) de mâles, le clippage ou rognage des ailes de la reine est interdit.
L’apiculteur doit respecter le rythme de développement de l’essaim et laisser suffisamment de miel et de pollen pour que celui-ci puisse se nourrir tout au long de l'année.
Un été chaud, très chaud
Pas de répit pour les butineuses, même sous la chaleur !
Les températures grimpent, mais cela n’empêche pas nos abeilles de poursuivre leur précieux travail. Pas de pause estivale pour les butineuses !
Sur les ruchers, l’activité est un peu moins intense pour nous. Les fortes chaleurs de ces derniers jours ont ralenti le développement de la végétation, ce qui nous permet de suspendre temporairement les travaux de débroussaillage.
Heureusement, l’emplacement du rucher, bien ombragé grâce aux arbres environnants, offre un abri naturel contre la chaleur. Cela limite les efforts des abeilles pour ventiler la ruche et prévenir la surchauffe, leur permettant de se concentrer pleinement sur le butinage.
Une saison prometteuse
La dernière récolte se profile : nous vérifions régulièrement que les colonies disposent de suffisamment de place pour le stockage du miel, mais aussi pour la ponte de la reine.
Le pollen rentre également en abondance : les planchettes d’envol ne désemplissent pas !
La saison semble bien meilleure que l’an passé… enfin, croisons les doigts !
En ligne de mire : le traitement contre le varroa
Dernier point important de la saison : la préparation du traitement contre le Varroa destructor, ce parasite redouté des apiculteurs.
Un premier comptage est en cours pour évaluer le niveau d’infestation rucher par rucher. Comme chaque année, le premier traitement aura lieu juste après la récolte, à l’aide d’huiles essentielles – notamment le thymol, dans le cadre de notre approche bio.
Un deuxième traitement est prévu en décembre, cette fois à base d’acide oxalique, afin de compléter la protection hivernale des colonies.

Le Rucher du Marais Poitevin

C'est dans le Marais Poitevin bordé de ses canaux au milieu des fritillaires pintades (ou tulipes sauvages), des orchis, des guimauves, de l’angélique, de la menthe aquatique, et de tant d'autres fleurs sauvages, que sont installées nos ruches, donnant un caractère typique à nos produits.
La recherche du mieux-être de chacun, du respect de l’environnement et des êtres vivants qui le compose, nous amène à continuer les pratiques et les produits de la ruche proposées par Pascale que sont la gelée royale, le pollen, la propolis et le miel.
D'une grande diversité écologique, ce territoire se trouve en plein cœur du Marais Poitevin sur une zone classée Natura 2000.
Il est constitué de pairies, de zones boisées et de marais façonnés par l'homme au cours du temps.
Le Marais poitevin constitue un havre pour de nombreuses espèces animales ou végétales telles que la loutre d'Europe, le vanneau huppé, l'iris jaune ou la reine des près.
L'apiculteur : Dominique HARDOUIN

Suite à une carrière de technicien au sein de France Télévision, j'ai entamé une reconversion professionnelle en avril 2019.
J'ai démarré cette activité en 2010 de façon totalement amatrice pour augmenter les récoltes de mon potager.
Puis progressivement, j'ai augmenté mon cheptel.
Aujourd'hui, je m'occupe d'environ de 120 ruches et grâce notamment à votre soutien je souhaite devenir apiculteur à titre principal cette année.
Ainsi, avec mes abeilles, je vole de floraisons en floraisons au gré des saisons.
De la plaine des Maures aux monts des Cévennes en passant par le Verdon, je récolte chaque année un large panel de miels.
Enfin le printemps et c'est reparti
Chères Marraines, chers Parrains,
Après une année 2024 en demi-teinte (printemps et automne trop pluvieux, mais un été magnifique pour les abeilles), 2025 semblait suivre le même chemin... jusqu’au 15 avril, où tout a basculé.
Malgré les fortes pluies, le soleil est revenu, et les colonies se sont développées à vue d’œil.
Et, chose de plus en plus rare : de nombreux essaims sauvages sont apparus de nulle part.
Merci pour ce beau cadeau de Dame Nature !
Actuellement, entre Saint-Paul-de-Vence et Menton, vos protégées se régalent sur les citronniers et les vipérines. Les autres agrumes ne tarderont pas à prendre le relais.
Chez nous, sur les bords de l’Argens, elles butinent pour l’instant les pyracanthas et les cornouillers.
Mais de nombreuses autres essences vont bientôt fleurir : érables de Montpellier, tilleuls…
Dans d’autres secteurs du Var, dans les maquis et les garrigues, les tapis de thyms, de cistes cotonneux, de cistes de Montpellier et de dorycniums sont littéralement couverts d’abeilles.
Un puissant vrombissement envahit les champs : un vrai bonheur pour les oreilles.
Les premières récoltes devraient commencer vers la mi-juin, et tout laisse penser qu’elles seront abondantes.
Côté frelons asiatiques, avec un collègue mentonnais, nous avons cet hiver mis au point des cabanons à ruches dont les parois sont constituées de simples fils de fer verticaux espacés de 2,5 cm. Les abeilles passent aisément entre les fils… mais pas les frelons.
Comme ceux-ci volent bien plus lentement, ils voient passer les abeilles sans jamais réussir à les attraper.
Dans le mois qui vient, je vais généraliser ce type d’installation à l’ensemble de mes ruchers pour protéger au mieux les colonies.
Un immense merci pour votre fidèle soutien,
et à très bientôt pour de nouvelles aventures apicoles !
Apicalement vôtre,

Le rucher du Cannet des Maures

Ce rucher situé sur la commune du Cannet des Maures dans le centre Var, est au bord du massif des Maures. Cette terre anciennnement volcanique est scilicieuse et acide. On y trouve des plantes typiques des maquis, tel la bruyère blanche arboricole, la lavande stoecha, l'immortelle, etc...
Ce biotop remarquable, me permet d'y recolter du miel de maquis, de chataignier et quelques fois d'arbousier.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Nous espérons que vous allez bien et que ce début d’été se passe bien malgré les fortes chaleurs…
Vous avez peut-être récemment reçu vos pots de miel dans le cadre de vos parrainages (campagne de Printemps).
Si ce n’est pas encore le cas, ils ne devraient plus tarder à arriver dans vos boîtes aux lettres !
C’est toujours un moment spécial pour nous ...