ENGIE
Les ruches en images
L'apiculteur : Céline MARTIN-JARRAND

Nous sommes apiculteurs-récoltants dans le Parc Naturel du Vercors. Tous nos miels sont butinés dans ce territoire préservé, sans transhumance de nos abeilles.
Nos 400 ruches sont donc sédentaires et réparties en petits ruchers de 400 à 1200 mètres d'altitude.
Nous avons à cœur de respecter le développement naturel de nos colonies, nous utilisons notamment des ruches Warré qui permettent une approche très douce vis à vis de l'abeille.
Nous nous engageons chaque année à former quelques apiculteurs amateurs et à sensibiliser le public à la préservation des abeilles.
Nous nous sommes rencontrés dans un rucher il y a 15 ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Notre projet commun :
Valoriser la biodiversité de nos montagnes à travers cinq miels de pays.
Des contreforts aux plateaux, tous nos ruchers sont situés dans le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.

Tous nos miels sont labellisés Marque parc Vercors. Ce logo apposé sur le pot vous garantit que le miel a été produit sur le territoire du parc.
C’est un gage de transparence sur l’origine et de valorisation des miels de montagne

Tous nos miels sont certifiés Agriculture Biologique. Ce label garantit que nos abeilles bénéficient de ressources florales naturelles dans un rayon de 3km (rayon de butinage de l'abeille) et que nous n’utilisons pas de produits chimiques.
Ce label est attribué à notre ferme apicole et certifie l’ensemble de nos produits.

Nous avons répartis nos ruches pour bénéficier de trois flores différentes :
ROYANS : Flore continentale (400m): boisement acacias, tilleuls et quelques châtaigniers
PLATEAU DU VERCORS : Flore de montagne (800m – 1200m) : prairies fleuries et boisement de hêtraies-sapinières
DIOIS : Flore méditerranéenne (400m – 600m) : thym, lavande, boisement de chênes, culture de lavande fine et de lavandin.
Notre miellerie est située à DIE.
Nous remercions tous les parrains et marraines qui soutiennent nos abeilles depuis tant d’années ! Sans vous, le miel du Vercors n'existerait plus !
UN GRAND MERCI À TOUS !
Céline et Jérôme, Apiculteurs-amoureux du Vercors
Printemps...Le renouveau
Bonjour à vous marraines et parrains de nos ruches !
Le printemps est déjà bien installé et nous avons commencé l'élevage pour compenser les mortalités d'abeilles.
Chaque année, nous passons beaucoup de temps au printemps à diviser nos ruches les plus fortes pour repeupler nos ruches mortes l'année dernière ou pendant l'hiver et éviter l'essaimage.
Nous accompagnons donc nos abeilles et leurs envies de se reproduire par la division des ruches.
Ça demande beaucoup d'observation pour intervenir au bon moment et ne pas porter préjudice aux colonies
Vous avez dû recevoir pour certains votre colis de miel, témoignage de votre soutien à notre Apiculture bas-carbone, dans le respect des abeilles et l'on espère que notre miel ravit vos papilles !
Comme beaucoup nous attendons la pluie et redoutons les sécheresses à l'instar de 2022.
Comment imaginer notre avenir et celui de nos abeilles dans cette ambiance de sécheresse ?
Difficile vous pourrez l'imaginez !
Mais la passion de nos abeilles nous portent et nous permet de continuer malgré l'ambiance sèche !
Votre soutien nous permet aussi d'avoir confiance en l'humain, un grand merci à vous tous !
Céline et Jérôme.

Les abeilles du Vercors

Nos ruchers sont répartis sur 4 secteurs du Parc du Vercors : le Diois, le Royans, le plateau et les hauts plateaux. A chaque secteur correspond un étage de végétation typique :
Le miel du Diois est butiné sur les thyms, sarriettes et le miellat de chêne, c'est un miel de garrigue : Note de caramel
Le miel de Lavande de Chamaloc nous invite dans la partie méridionale du Vercors à la rencontre des plantes aromatiques.
Ici sur les terres où pousse naturellement la lavande fine, on cultive aussi le lavandin. Notes végétales et fleuries.
Le miel du haut plateau du Vercors est produit à plus de 1200 mètres d'altitude. C’est un miel de sapin, mélèze et de framboisier, typique du Vercors. Notes boisés et maltés.
Le miel du Royans nous fait découvrir les coteaux de châtaigniers et les tilleuls plantés par nos ancêtres. Notes mentholés et intenses.
Le miel de Prairies fleuries est récolté à 800 mètres d’altitude. C’est un paysage de prairies où des milliers de fleurs apparaissent au printemps.
C’est donc un miel d’une grande diversité florale : trèfle blanc, épilobe, renoué bistorte, vipérine… Notes douces et fleuries.
L'apiculteur : Bruno HOUBRON

Après avoir été pendant de nombreuses années apiculteur amateur, dans le cadre d'une diversification professionnelle, Bruno, installé sur les monts du Forez (Puy de Dome 63) dans le Parc Naturel Régional Livradois Forez développe une activité apicole professionnelle depuis 8 ans avec pour objectif à court terme 150 ruches en production.
Les ruches sont de type VOIRNOT adaptées aux régions montagneuses et fabriquées par Bruno l'hiver avec du bois de pays (Épicéa,mélèze et scierie à 8 km).
L'exploitation est conduite de façon raisonnée en grande partie selon le cahier des charges de la production biologique par pur choix éthique .
Les abeilles qui peuplent ses ruches sont de type "noire de pays", souche adaptée au climat et flore locale.
Les ruchers sont dispersés depuis 600 mètres d'altitude jusqu'à 1300 mètres avec une pratique de la transhumance locale dans un rayon de 40 km sans descendre en dessous de 600 m. sauf pour l’Acacia , ce qui permet de ne pas côtoyer les cultures conventionnelles .
Bruno récolte divers miels de crus : Montagne, forêt, acacia , sapin et bruyère mais également pollen et propolis et fabrique du pain d'épices.
Enfin, Bruno est aussi Vannier dans son atelier et osiériculteur puisque chaque année, il fabrique sa propre matière première, l'osier.
Venez le samedi 29 juillet chez Bruno
Bonjour,
Il reste encore de la place pour la porte ouverte de Bruno le samedi 29 juillet.
L'occasion de venir à sa rencontre et découvrir un homme passionné par son métier mais aussi de rencontrer vos abeilles !
Attention seules les personnes inscrites auront leur place réservée via ce lien :
découvrir le programme et s'inscrire
Nous comptons sur vous pour venir nombreux !
Belle fin de semaine à vous

Le rucher de Faradia

- un miel de "montagne" (mention contrôlée , soumise à autorisation) très réputé qui traduit la richesse botanique d'un environnement préservé. Exposées à des printemps longs et rudes ,les floraisons sont variées et intenses. La couleur de ce miel varie de jaune paille à brun clair souvent très odoriférant, doux, aux saveurs florales et fruitées, même si le gout diffère d'une année sur l'autre .
- un miel de forêt dont la particularité réside dans son mélange de nectars et de miellats variés.
Produit en été jusqu’à fin août début septembre, toujours sombre, brun foncé voir presque noir selon sa composition, avec selon les années, une note de bruyère ou de sapin (sapin pour 2013).
La flore présente autours de ce rucher : Aubépine, cerisier, érable, robinier, saule, sapin, châtaignier, bruyère, ronce, framboisier, scrofule, pissenlit, acacia, digitale, épilobe, lierre, miellats...ainsi que toute la flore mellifère de moyenne montagne .
L'apiculteur : Thierry SALAVIN

Thierry est un apiculteur bio professionnel situé en Isère.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert.
Il a découvert et démarré l'apiculture en 2010 en récupérant des essaims vagabonds.
Sans lien familial avec l'apiculture, il a acquis son expérience en se formant en France, puis en travaillant chez des apiculteurs en Australie le temps d'un été chez eux, hiver chez nous..
Il a un cheptel actuel de 200 ruches.
Thierry utilise uniquement des ruches Warré qui privilégient une apiculture douce et respectueuse des abeilles, permettant d'éviter le nourrissement au sucre notament.
La majorité de ses ruchers sont situés sur les massifs alpins vierges de cultures aux alentours de Grenoble (Chartreuse, Vercors, Belledonne, Ecrins).
Thierry pratique la transhumance locale dans un petit rayon (40km) pendant la saison pour des miels de crus (châtaignier, acacia, haute montagne).
Nouvelles hivernales (en retard)
Voici une nouvelle de Thierry qui n'a pu vous être partagée suite à un souci technique de tranmission, nous en sommes navrés.
Ce dernier vous donnera prochainement des nouvelles plus printannières.
Les nouvelles du 15 Novembre dernier :
Voilà des nouvelles fraiches en phases avec les températures qui ont subitement dégringolées !
C'est donc bien l'heure de laisser les abeilles tranquilles, au chaud dans leurs ruches, commençant à se blottir pour se tenir chaud, surtout la nuit..
Ce qu'il s'est passé depuis les portes ouvertes qui sont tombés à l'eau, c'est encore pas mal de surveillance et de travail aux ruches après cet été desertique.
Pas d'eau, pas de fleurs, pas de ressources (nectar et pollen), cqfd, mais j'espère que la démonstration ne sera pas maitre chaque année ;)
C'etait rude et dur, pour tout le monde.
La miellée de lierre en septembre ne décollait pas au début et a finalement été faite vers la fin.
Elles ont pu rentrer beaucoup de pollen et un peu de nectar.
Je suis serein pour le redemarage au printemps donc pour les proteines (pollen).
Certaines ruches sont un peu limites en miel, mais il m'en reste de côté pour elles au printemps si jamais.
A voir comment est l'hiver..
Bon, la mauvaise nouvelle, et ce pourquoi j'étais bien pris encore jusque là, c'est que ça y est, il est là, il est arrivé, tout frais, tout bon, c'est..... non pas le beaujolais, le #"@$*%& de frelon asiatique !!!..
:( Je savais qu'il se rapprochait dans la vallée au fil des ans, mais je ne l'avais pas vu sur les ruches encore.
Et il a progressé de partout cette année d'une manière spectaculaire. Il est partout.
Le beau temps a du lui être favorable comparé à l'année dernière.
Du coup, une pression de plus pour nos petites abeilles..
j'ai essayé des pieges ça marche pas à peu, mais gobe pleins d'autres amis utiles comme papillons etc alors j'ai arrêté.
Je n'ai pas de solutions, comme tous les autres apiculteurs.
Je constaste, j'observe impuissant.
C'est aussi nouveau pour elles, comme pour moi.
C'est surtout au printemps que je redoute une grosse prédation, après tous les nouveaux nids construits cet automne..
Je me décourage pas, pour le moment c'est pas pire, mais je les vois je les sens stressées les abeilles en tout cas, elles forment des grappes devant pour faire barrière et se proteger.
L'energie est différente des étés indiens précedents quand je vais les voir. Ce n'est plus paisible..
Autre chose, le varroa, le principal parasite et cause de mortalité des abeilles, a profité aussi de cet été sec où les abeilles se developpent peu contrairement à lui.
Certaines ruches y sont déjà passé.. Là encore, nous verrons bien ce que l'hiver apportera.
Bon, la bonne nouvelle, car c'est mieux de finir sur une :)
j'ai bien avancé les colis et vous devriez les recevoir prochainement pour ceux qui les recevoient avant Noel !Je profite de la pluie pour faire cela en miellerie, avec une tisane, une bière et quelques amis des fois, et de la musique tranquille, c'est un bon moment ;-) c'est assez meditatif en fait.
Un travail de petite main un peu à la chaine, où mon esprit s'evade à penser au voyage que ce miel et ces pots ont déjà fait pour en arriver là, et vont faire pour arriver chez vous, puis ce que vous allez en faire.. c'est un beau cadeau pour moi d'imaginer tout ça en esperant faire du bonheur :-)
Prenez soin de vous en ces temps froids et instables.. Si il fait beau en decembre je ferai quelques photos des ruches :)
Bonne journée !

Le rucher de la Chartreuse

Les ruches sont situées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, à 800m d'altitude qui offre une diversité de milieux naturels.
Le parc est ainsi constitué de forêts qui varient du chêne à des hêtraies-sapinières jusqu'aux épicéas à 1500 m d'altitude mais aussi d'étendue de pelouse et prairies.
Les eaux de source provenant des torrents et zones humides environnant le rucher sont d'excellente qualité.
Le miel récolté par la miellerie du Peuple Zélé est selon les floraisons de forêt à dominante de tilleul et pointe de châtaignier et de fleurs de chartreuse qui sont issues des sous-bois comme les ronces et framboisiers avec un arôme floral, frais, naturellement crémeux.
Thierry pratique un élevage et une sélection massale de ces abeilles afin de tirer le meilleur parti de chaque abeille (productivité, caractère...).
Il a ainsi commencé son cheptel avec des abeilles locales ou dites "noires" issus d'essaims cueillis dans la Vallée et qui ont permis la création d'autres colonies d'abeilles avec des croisements naturels contrôlés. Aujourd'hui il a des colonies avec un brassage d'origines qui sont adaptées localement.
L'apiculteur : Sébastien GUILLIER

Installé apiculteur professionnel en conventionnel depuis 20 ans, j’ai commencé en tant qu’amateur à l’âge de 10 ans avec mon père qui m’a transmis le virus de l’apiculture… Depuis, je ne les quitte plus mes petites abeilles.
Après quelques déboires qui m’ont beaucoup attristé (notamment la perte de 300 colonies en 2007, l’une des pires années apicoles), je fais vivre mes 150 ruches de type Dadant en 10 cadres avec une vraie passion !
Mes abeilles me le rendent bien avec des miels primés dans de nombreux concours départementaux, nationaux mais aussi européens.
Je fabrique aussi des pains d’épices, des bonbons au miel et des figurines en cire d’abeilles que l’on trouve dans mon petit magasin de POMOY.
J’aimerais avoir environ 100 colonies supplémentaires pour pouvoir vivre de ma passion ! Allez n’hésitez pas à me soutenir en parrainant des ruches sur mon rucher !
Portes ouvertes chez Sébastien
Bonjour,
Votre apiculteur Sébastien ouvre ses portes ce week-end.
L'occasion d'aller à sa recontre et de découvrir son métier, ses abeilles.
Pour en savoir plus :
Journée du 22 juillet :
Journée du 23 juillet :
Nous comptons sur vous pour venir nombreux !

Le rucher de Pomoy

Les ruches sont installées au centre de la Haute-Saône entre plaines et massifs forestiers.
Les abeilles y sont particulièrement bien et elles y produisent plusieurs sortes de miels…
Du miel de Fleurs de Printemps, d’Acacia, ou encore du miel de Tilleul et de Fleurs d’Eté.
Plusieurs emplacements sont disposés à cet effet autour du petit village de POMOY où se situe le rucher, et où il fait bon vivre pour nos précieuses abeilles !
L'apiculteur : Isabelle LA CHATELAINE

Isabelle La Châtelaine est une apicultrice de la ville et de la campagne, passionnée par le moyen-âge, elle installe un jardin médiéval autour de sa maison, avec un rucher en 2011 pour polliniser son verger et son potager.
À cette période, elle commande une colonie à un apiculteur local et depuis, ils ne se sont plus quittés.
Il lui transmet son savoir et ses pratiques apicoles traditionnelles.
Jeune diplômée de la Société Centrale d’Apiculture (SCA) en 2013, elle installe d’autres ruches dans un petit bois en Bretagne.
En ville, elle est responsable avec deux autres apiculteurs amis du "rucher de ma tante" au crédit municipal de Paris, au cœur du marais.
Participe en tant que jurées au concours des miels d’ile de France, ainsi qu’au concours agricole au salon international de l’agriculture. Chaque miel de ses ruchers sont analysés par un laboratoire indépendant.
Bientôt le printemps
Chères Marraines, Chers Parrains,
Le printemps pointe le bout de son nez : la Dinde Chani (à droite) et le Dindon (à gauche) Abdel de race royale (cette race qui possède deux couleurs, le noir et le blanc), se font la cour une nouvelle fois.
La famille va s’agrandir après une ou deux pontes et au bout de 28 jours de couvaison, les petits dindonneaux devraient arriver.
Quelques œufs de poules ce matin ; attention il y a un leurre dans cette photo. C’est facile à trouver !
Cette année, de nouveaux animaux sont arrivés !
Le printemps, c’est aussi le réveil des abeilles.
J’ai bien vu depuis un petit moment que certaines colonies se sont éteintes.
La perte cette année va être plus importante que les autres années.
J’ai eu beaucoup de frelons asiatiques sur mes ruchers cette été.
Ils peuvent vider une ruche en 2 mois.
Tout est nettoyé à leur passage, jusqu’au couvain.
J’avais 1-3 frelons devant chaque ruche en permanence, (lire l ‘avant dernière actualité) et à cela, s’ajoute les problèmes climatiques.
Elles n’ont pas pris l’air en 2022.
Vu la météo elles sont restées casanières et à l’arrivée de l’hiver, les colonies étaient trop petites pour passer cette période hivernale.
Je vais essayer de trouver une solution, j’ai trouvé une terre agricole en plein campagne, avec une source d’eau naturelle au pied et j’y ai proposé à un agriculteur d’y mettre ses moutons.
Trop grand pour moi pour entretenir cette parcelle.
Les arbres que vous voyez constituent un verger (noyers, pruniers, pommiers, cerisiers.. )
Tout autour, des champs à perte de vue et du colza à gogo pour faire repartir les colonies dans quelques semaines.
Le miel de Colza à une texture douce, une odeur de chou, pas très agréable pour certains, qui rappelle l’origine du colza, un croisement entre la navette et le chou.
Mais, la modification de l’ADN de certaines variétés de colza a permis de neutraliser cette odeur de chou, pour ne plus sentir qu’une odeur de beurre frais et un gout légèrement aromatique, plutôt sucré, sans acidité ni amertume.
Enfin le miel de colza est un produit qui se cristallise très rapidement. En effet, quelques jours suffisent pour qu’il se solidifie.
La surprise attendue maintenant : Vous les voyez les ruches au fond ? les petits cubes de couleurs, c’est vos abeilles.
Je vous dis à très bientôt
Isabelle La Châtelaine

Le rucher de Lanouee

La particularité du miel de forêt réside dans son mélange de nectars de miellats, en bouche son arôme rappelle souvent les feuilles sèches des sous-bois, mélange des nectars de châtaignier (73 %), ronces, trèfle blanc, sarrasin et des miellats de chêne et de hêtre.
Au printemps, les abeilles proposent du miel de fleurs, plus doux, souvent apprécié par son côté crémeux naturellement, récolté en mai, il contient surtout du nectar de myosotis, de colza et arbres fruitiers.
Parfois elles transhument sur des champs de sarrasin de juillet à septembre, miel rare, historique de Bretagne, au goût prononcé et à la couleur sombre, très utilisé en pâtisserie et notamment pour la fabrication de pain d’épices. Laquelle on trouve les productions de farine de blé noir.
Ainsi selon les récoltes, vous pourrez recevoir l'un ou l'autre de ces miels ou encore un panachage !
L'apiculteur : Jean-Philippe CALVEZ

J'ai commencé l'apiculture il y a 6 ans avec l'envie d'aider au repeuplement de ruche en Bretagne et de partager ma passion pour les abeilles, et en particulier pour l’abeille noire.
Je me suis donc tourné vers l'élevage de reines afin de pouvoir fournir des essaims d'abeilles noires de qualité.
Mon objectif est de réussir à fournir chaque année un maximum d'essaim d'abeilles et de conseiller au mieux les débutants.
Le parrainage de ruches me permettra de vivre de cette passion qui m’anime et de développer au mieux mon activité d’élevage.
Journée porte ouverte et piège à frelon

L'Abeille Sauvage

Mes ruches sont éloignées des zones de cultures intenses.
La majorité de mes ruchers se trouve proche de la Vallée de Rance.
Les ruches sont entourées par la ronce qui est la fleur dominante, mais on trouvera aussi beaucoup de châtaigner.
Le miel produit par les abeilles est un miel de Ronce avec une touche de châtaigne. Très agréable en bouche…
J'ai actuellement 48 ruches en production répartie sur 7 ruchers différents.
Je travaille dans le respect de l'abeille noire avec différents types ruches principalement de la Dadant, mais aussi quelques Warré, et une kenyane.
Tout est dit, j’espère que vous serez nombreux à me soutenir dans cette belle aventure.
L'apiculteur : Pascal SBAIZERO

Pascal a débuté son parcours par des études technologiques, suivies d'une formation commerciale.
Après un passage dans le domaine passionnant du vin, il s'est dirigé vers le secteur alimentaire puis choisit tout doucement un retour à la nature et l'apiculture.
Ses premiers pas en apiculture se font vers l'âge de 10 ans auprès de son papa qui lui a transmis cette passion, restée en veille dans son cœur.
Après quelques années loin des abeilles, l'odeur de la cire, la beauté d'un cadre en construction, le bruit de la ruche en activité ou encore le goût du miel fraîchement prélevé lui manquaient.
Alors une ruche, puis une autre et encore une autre .....
Dans cette aventure, il est accompagné de son plus fidèle apprenti, son fils Arthur.
Sa fille Pauline quant à elle, excelle dans le collage des étiquettes, et c'est sans oublier la reine de cette famille, son épouse Isabelle qui avoue s'amuser lors de la mise en pot du miel.
Allez encore un effort...
Dernière ligne droite avant la trêve de l'été.
C'est pour moi la récolte des dernières hausses avec une exception cette année, mais je reste prudent avant de vous révéler le moindre résultat.
Puis le traitement varroa la semaine prochaine pour clôturer la saison 2023 pour la partie miel, avec un resserrement des colonies et la pose de nouveaux pièges à frelons asiatiques.
Pourquoi pas quelques jours de vacances pour profiter des gens que j'aime.
À bientôt
Bonnes vacances à tous avec le sourire

Le rucher de Checy

Ces emplacements permettent de récolter un miel de forêt avec des proportions variables selon les années et floraisons de Châtaigniers, Ronces , Chênes et Sapins.
Les abeilles sont de race BUCKFAST, admirables en tous points, courageuses, résistantes et douces.
Aujourd'hui elles sont ses protégées, et Pascal, leur dévoué serviteur...
L'apiculteur : Cyrille ANCERY

Je m'appelle Cyrille. J'ai 29 ans.
Malgré mon jeune âge, je suis apiculteur depuis quelques années déjà.
Mon exploitation comporte environ 150 colonies. Les abeilles avec lesquelles je travaille sont adaptées à l’environnement naturel berrichon. Elles sont particulièrement douces et j’ai plaisir à travailler avec elles au quotidien en toute confiance.
Mes ruches sont "Dadant". Bien que je ne sois pas labellisé bio, ma démarche est très respectueuse de l’abeille. Plus que cela, je veux montrer que l'on peut collaborer avec le monde agricole et ainsi s'inscrire dans une démarche de respect mutuel entre "apiculteurs" et "agriculteurs".
Ainsi, j’installe, en accord avec des agriculteurs des colonies sur des champs de cultures non traités. Cette opération a pour objectif de créer un rapport "donnant donnant", avec les agriculteurs et de faire doucement évoluer les pratiques agricoles pour tendre vers une pratique plus vertueuse et respectueuse de notre environnement. Tout naturellement, j’ai souhaité rejoindre le réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles pour proposer mes ruches en parrainage et créer ainsi un véritable cercle vertueux entre les abeilles, la filière et vous, parrains des ruches…
Merci de votre soutien
Chers Parrains,
La saison apicole arrive sur l'été, c'est une période pour nous un peu plus calme et l'occasion de vous donner quelques nouvelles.
Les abeilles ont bien travaillé depuis le printemps et nous avons la chance d'avoir des colonies en très bonne forme.
La météo n'a pas toujours été des plus favorables mais nous avons cependant quand même profité de belles périodes pour que nos chères abeilles travaillent pour se développer et récolter le fameux nectar.
Les tournesols sont en fleurs, c'est pour elles les dernières grandes floraisons sur lesquelles elles pourront travailler avant une fin de saison approchant.
Nous vous remercions encore beaucoup pour votre soutien et avons hâte de vous retrouver bientôt avec le précieux sésame qu'auront récolté nos chères abeilles.
Bel été à vous tous,
Cyrille

Les ruches du Berry

Mon exploitation est basée dans le BERRY, dans le département du Cher (18140) entre Sancerre et le Val de Loire.
J'ai la chance de pouvoir profiter d'une flore très diversifiée et ainsi pouvoir récolter divers miels.
Je récolte notamment un miel crémeux de Printemps. Je récolte aussi du miel d'Aubépines, de l'Acacia, du miel d'Eté, ou encore du Forêt et du Tournesol. Plus original encore, je récolte du miel de Carotte :-)
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN

Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Quelques nouvelles des Vosges
ERRATUM
Suite à un imprévu, nous sommes obligés de décaler le jour de nos portes ouvertes du 24 juin 2023 au samedi 1er juillet 2023. Encore mes excuses et je vous remercie pour votre compréhension.
Voir le programme et s'inscrire à la porte ouverte
LA SAISON COMMENCE
Bien que l'hiver eu été plutôt doux, il a beaucoup plu en ce début de printemps ce qui est certes bon pour les sapins mais a considérablement retardé ce début de saison.
Depuis deux semaines, il y a du grand soleil et ça mielle!! On espère que ça va durer ainsi.
Je vous envoie au fur et mesure des photos de vos ruches mais cela prend du temps.
Je fais de mon mieux mais en ce moment c'est visite de ruches 7j/7.
D'ailleurs beaucoup d'essaimeuses cette année, c'est du sport de les rattraper!
HEBERGEMENTS
Vous êtes très nombreux à nous l'avoir demandé et c'est enfin prêt.
Vous avez enfin la possibilité de réserver votre séjour à la ferme parmi nous pour prolonger votre immersion dans le monde merveilleux des abeilles.
Plus d'infos dans les liens ci-dessous:
Voir l'appartement 6 voyageurs
Voir l'appartement 4 voyageurs

Le rucher de la Vallée du Rabodeau

Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Dominique MEIGNIEN

Apiculteur amateur depuis 2016. J’ai repris l’exploitation d’une vingtaine de ruches que mes parents exploitaient pour leurs consommations et faire de la vente artisanale.
Après 30 ans dans le domaine de la communication visuelle, fin 2020 et avec l’envie de redonner du sens à ma vie, je me dis qu’il est important d’essayer d’accompagner nos amies les mayas dans ce changement climatique. Aujourd’hui en reconversion professionnelle dans l’objectif de créer un projet apicole en connexion avec l’abeille et la nature. Je suis partisan d’une apiculture douce et le plus naturelle possible. Aujourd’hui je prépare pour développer mon cheptel avec comme objectif 80 ruches de plus. Je pense rester un Apiculteur Amateur Artisanal pour le moment le temps d’acquérir encore de l’expérience mais aussi de sensibiliser le plus possible les personnes voulant en savoir plus sur cette fabuleuse société qui est une ruche avec toutes les castes qui la composent.
Je remercie Un toit pour les Abeilles pour leur accompagnement et leur confiance dans mon projet qui n’a pas fini d’évoluer.
ETE 2023 : C'est mieux que rien
Bonjour à tous et toutes,
Ce message pour vous exprimer mon ressenti sur cette fin de saison.
La récolte est terminée, j'ai laissé les hausses avec plus de 20% de réserves pour anticiper le manque de nectar et que les abeilles aient du miel pour leur énergie.
Maintenant, il fait toujours chaud en aôut et je me dis que c'est mieux pour elles.
Je retirerai les hausses en septembre ou octobre en fonction des températures.
Bref ceci dit, saison beaucoup moins prolifique que l'été dernier, au final 60% de récolte en moins.
Le positif aura été l'essaimage cette année, beaucoup de colonies se sont démultiplier et j'aurai récolté une quinzaine d'essaims.
La chose positive aussi reste le lancement de mon projet professionnel avec la création de la société "Les Ruchers de la Consciences" SARL, une nouvelle miellerie plus grande et collaborative, les travaux pour l'ouverture de la boutique et la création de 3 ruchers pédagogiques pour la saison 2024.
A ce jour la pression du frelon à pattes jaunes est encore et toujours d'actualité sur les colonies, une chose si vous le pouvez. Créez des pièges.
Merci pour votre soutien
Dominique
L'HappyCulteur

Le rucher des Bruyères

Le Rucher familial « Le Rucher des Bruyères », mon grand-père l’a implanté sur la propriété familiale au début des années 1960 sur la commune de Chaource dans l’Aube.
L’environnement est plutôt protégé car pas d’agriculture intensive, sur un territoire de prairies, vergers, foret avec un massif d’acacia et sur un périmètre protégé en AOP pour de la production de lait.
La souche d’origine est plutôt de l’Abeille noires avec des ruches Dadant 10 cadres en bois.
Je prépare pour la saison prochaine la création de plusieurs ruchers allant de 2 à 15 ruches suivant l’environnement mellifères afin d’apporter un maximum à la biodiversité et à la pollinisation.
Je remercie Un toit pour les Abeilles pour leur accompagnement et leur confiance dans mon projet qui n’a pas fini d’évoluer.
L'apiculteur : Eric FRANQUELIN

Eric est apiculteur amateur en Picardie depuis 2008, cette passion l'a piqué en vacances lors de la visite d’un musée de l’abeille.
Il se forme à l’apiculture auprès d’un apiculteur local ainsi qu’au Rucher École de l’Oise Apicole où il suit des cours sur l'apiculture.
Il a ensuite acquis une ruche, des abeilles, le matériel de base.
Aujourd'hui, il accomplit sa passion avec un petit rucher d’une vingtaine d’essaims qui sont situées au milieu de jardins potagers et près d'une forêt.
Il vit l'apiculture à la cadence des abeilles et selon l’éclosion des fleurs mellifères.
Eric pratique à petite échelle la transhumance pour le miel d’Acacia, il déplace quatre à cinq ruches au moment de la floraison de l'arbre.
Il espère agrandir son cheptel dès le printemps 2016 composé d'abeilles noires et d'abeilles Buckfast grâce aux parrainages.
Point de la saison 2023
Chers marraines et chers parrains,
Je vous présente mes excuses pour le retard de nos échanges.
Comme prévu le printemps n’était pas vraiment au rendez-vous, nos abeilles ont peiné pour le redémarrage de leur cycle de vie.
Malgré cette météo, il y a eu un peu de miel que je vous ai mis de côté pour la livraison à venir.
Par contre, chez nous en Picardie, la météo de cet été, pluie alternée de soleil a favorisé la présence de nectar dans les fleurs, ce qui a permis à nos abeilles de se nourrir, de faire des provisions, de nombreux essaimages et une belle récolte de miel que je ne manquerai pas de partager avec vous.
Pratiquement toutes les ruches ont essaimé, événement remarquable à tous points de vue, l’essaimage se passe régulièrement au printemps, menant une partie des abeilles domestiques à quitter leur ruche pour créer une nouvelle colonie.
Les essaims d'abeilles se divisent pour se multiplier et accroitre leurs chances de survie.
J’ai cueilli plusieurs essaims provenant de mes ruches que j’ai mis en ruchettes (petites ruches).
Je vous renouvelle mes remerciements pour vos parrainages ainsi qu’à l’équipe d’Un Toit Pour LesAbeilles pour ce partage et vous dit à bientôt.
Eric, votre apiculteur.

Le Rucher de Picardie

Le rucher d’Éric est situé au nord de l’Oise à Saint Just.
Celui-ci se compose d’une vingtaine de ruches de modèle Dadant, entouré de jardins et près d’une forêt.
Le miel récolté est le reflet des différentes fleurs mellifères et arbres fruitiers qui entourent son rucher dont il suit les variations et les floraisons.
L’extraction est artisanal pour en préserver les arômes et les propriétés nutritionnelles.
Le miel est un miel toutes fleurs, liquide et crémeux doté d’un arôme polyfloral de caractère.
Eric laisse le corps de ses ruches rempli de miel pour que les abeilles passent l'hiver sans avoir à les nourrir avec du sirop.
Il privilégie ainsi le bien-être de ses abeilles au détriment du rendement de miel.
L'apiculteur : Jimmy GAMBIER

Passionné par la nature, je me suis investi avec mon épouse dans la plantation d’un verger.
Conscient du manque de pollinisateurs dans la nature, j’ai fait une formation de 2 ans à l’USAP (Union Syndicale des Apiculteurs Picard) pour apprendre à soigner au mieux ces merveilleuses créatures.
Lors de cette formation j’ai été littéralement « piqué » par les abeilles.
Après une longue période de réflexion, j’ai décidé d'en faire mon métier.
Car vivre de son métier c’est bien, mais vivre de sa passion c’est encore mieux !
J’ai donc entrepris une formation diplômante (Brevet Professionnel de Responsable d’exploitation Agricole option apiculture) que j’ai obtenu.
Cette formation m’a permis d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’apiculture.
J'ai constitué alors mon cheptel avec une quarantaine de ruches, situées sur 4 ruchers différents.
En 2019, j'ai décidé de créer mon premier rucher de protection de l'Abeille Noire.
Grâce aux soutiens des Marraines et Parrains, la petite entreprise a grandi passant de 40 ruches à 160 ruches!
Dans la lancée, j'ai entrepris en 2021 une conversion en BIO.
L'intégralité des ruches sont labéllisées BIO ce qui vous garantit que les abeilles ne sont pas traitées pour le varroa avec des produits chimiques, nourries avec du sucre conventionnel pour le complément du stock d'hivernage.
De plus, nous sommse soumis à un contrôle annuel par écocert pour vérifier notre bonne conduite.
En me soutenant via le parrainage vous recevrez du miel BIO, cependant si je n'ai pas assez de miel BIO, vous aurez un complément en miel non certifié à cause de certaines cultures sur d'autre ruchers.
La saison se termine
Chères Marraines et chèrs Parrains,
La saison se termine, après un hivernage chaotique (+ de 60% de ruches mortes), les essaims qui ont survécu ont relativement bien produit grâce à une bonne météo qui a permis aux plantes et aux abeilles de donner le meilleur d'elle même!
Grâce à vos soutiens (parrainages) Un Toit Pour Les Abeilles a pu m'aider pour que je puisse réinvestir pour une partie du repeuplement des ruches!
Un trés trés grand MERCI à vous!
A ne pas manquer! la porte ouverte du 9/9/2023 (inscription possible via le site sur ce lien : voir le programme et s'inscrire), en + du bon moment convivial, une surprise vous attend!
A très bientôt.
Votre apiculteur Jimmy

Les abeilles noires de Picardie

Je travaille avec l’Abeille Noire qui est en fort déclin dans nos régions.
Il en reste en France à peine 10%.
Les ruches se trouvent dans un paysage bocager (pâturages, bois avec aubépines, châtaigniers, merisiers…).
Le miel produit est un Miel de Fleurs de Printemps et d’Eté.
Aujourd’hui j’ai le pied à l’étrier, et ouvre mon rucher en Abeille Noire pour repeupler ma région avec l’abeille locale endémique.
En parrainant des abeilles sur mon rucher avec Un toit pour les abeilles, vous faites deux grands actes solidaires :
Vous m’aidez à m’installer et en plus de cela vous sauvegardez l’Abeille Noire. Merci pour vos soutiens
L'apiculteur : Nicolas et Francesco DESFORGES

Nicolas et Francesco sont deux amis apiculteurs du Nord de la Seine et Marne.
Ils ont décidé de travailler ensemble en exploitant chacun leurs ruches sur des ruchers partagés et en ayant investi dans du matériel commun pour la miellerie.
Tous les deux pratiquent une apiculture sédentaire et respectueuse de l’abeille.
Ils sont sensibilisés aux problèmes de la biodiversité.
Leur cheptel est de 70 ruches environ.
Ils travaillent avec des ruches Dadant 10 cadres.
Ils consacrent principalement leur activité à la production de miels.
Ils font également de l'élevage de reines pour créer des essaims destinés pour la cheptel et à la vente.
Point saison 2023
Chers parrains,
La saison 2023 est déjà pas mal avancée.
Nous avons récolté le miel d’acacia début juin.
Le miel de tilleul va être récolté cette semaine.
Le mois de juin a été particulièrement chaud et sans pluie.
Quelques averses orageuses (15 mm) sur début juillet ont arrosé les plantes mais pas suffisamment.
Nous allons transhumer nos ruches la semaine prochaine sur le Tournesol et le Sarrasin pour la période estivale. Espérons que la miellée sera au rendez-vous.
Nous avons également fait des essaims sur juin afin de compenser les pertes hivernales à venir.
Pour le moment, nous n’avons pas de frelons asiatiques autour des ruches mais leur prédation se fait sentir surtout à partir de fin aout.
Bref la saison est bien avancée mais il nous reste encore du travail avant de penser aux vacances et à l’hivernage des ruches.
Merci pour votre soutien,
A bientôt pour d’autres nouvelles
Francesco et Nicolas

Le rucher de la Violette

Le rucher de la Violette est installé dans une zone de bois et de culture.
Les abeilles trouvent à proximité une nourriture saine et variée : aubépine, prunellier, acacia, tilleul, châtaignier, luzerne...
L'apiculteur : Stéphane JOURDAIN

Stéphane a débuté il y a 4 ans, suite à un arbre mort, un noyer creux, qui s'est écrasé, dans la cour de son atelier, et qui logeait un bel essaim que personne n'avait vu à 7 mètres du sol.
Les abeilles l'ont toujours attiré depuis enfant, et cette occasion l'a poussé à franchir le pas.
Il dispose maintenant, après 4 ans de travail, d'une vingtaine de ruchers, soit des ruchers d’élevage d'abeilles, soit des ruchers de production, ces derniers migrant en fonction des floraisons.
Il récolte 7 miels différents en fonction des saisons et des emplacements des ruches dans un rayon de 40 km autour de son atelier, exclusivement sur le vexin.
Stéphane est inscrit à titre professionnel depuis quelques mois, comme agriculteur, branche apiculture.
Il a tout appris par lui-même, en lisant beaucoup et en faisant beaucoup de bêtises; il a la chance d'apprendre vite et d'être autodidacte.
Des nouvelles de vos abeilles
Chères marraines, chers parrains,
Je voulais commercer cette lettre par vous présenter mes plus sincères excuses.
Je sais que certains d’entre vous ont pu être frustrés de ne pas avoir de mes nouvelles.
Je me devais ce petit écrit pour vous expliquer un peu la situation inédite que j’ai traversé.
En préambule je vous réitère mes remerciements pour votre soutien inébranlable et qui m’a permis de garder le cap malgré les difficultés.
Loin de moi l’envie de me dédouaner, mais cette année aura été particulièrement rude :
Saisonnalité apicole en dent de scie, pour ne pas dire totalement déréglée.
Les colonies ont souffert et j’ai dû intervenir tout au long de la saison pour ne pas les perdre.
Bref j'ai passé mon temps aux ruches. Les journées ont été très longues et difficiles.
La météo a joué avec les abeilles et les floraisons.
Bonnant malant, j’ai pu récolter et vos colis sont prêts. Toutes mes excuses encore une fois pour la livraison tardive cette année.
J’espère que vous comprendrez les aléas dont j’ai souffert cette saison, comme l’ensemble de la filière ou presque.
Vos colis (pour les marraines et parrains concernés) partiront début de semaine prochaine.
Vous recevrez un sms et/ou mail du transporteur pour vous prévenir de la livraison.
Si toutefois vous avez un empêchement (vacances) et que vous devez reporter la livraison à plus tard,
pourriez-vous prévenir l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles sur parrains@untoitpourlesabeilles.fr
Merci encore pour tout : votre compréhension, votre soutien, votre gentillesse.
Je vous souhaite par avance une bonne réception de vos petits colis des abeilles et de bonnes vacances.
A bientôt,
Stéphane

Aux ruchers du Vexin

L'atelier de l'exploitation naissante est situé à Enfer (95420) ca ne s'invente pas; quoi de mieux pour faire du miel d'Enfer?
Printemps crémeux, tilleul crémeux, acacia, toute fleurs d'été et forêt forte tendance châtaignier... un autre miel de forêt sans châtaigner très doux et parfumé mais aussi un spécial de fleurs de falaises calcicoles riches en huiles essentielles, ramassé en septembre (coteaux de seine).
En 2016, Stéphane a 220 colonies. 80 étant une base pour l'élevage, le reste des colonies de production.
Comme tous les ans, un certain nombre sont défectueuses et nécessitent d'être remplacées.
A terme d'ici 3 ans, Stéphane désire atteindre un nombre de ruches de production de miel de 350 ruches et de 100 ruches souches de production d'essaims.
Il pense aussi faire des transformations à partir de ses miels comme du pain d'épices au feu de bois, nougats et autres bonbons, et spiritueux. Il a par ailleurs suivi des formations en pâtisserie et en confiseries, sur bases miel en 2015.
L'apiculteur : Lionel POTRON

Je suis apiculteur amateur depuis plus de 20 ans, en pro depuis 2016.
Passionnés d’apiculture, amoureux de la nature et Parisien, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers la production de miel de Paris en créant APIS CIVI.
Les premières ruches de notre société ont été installées en 2016 à proximité des parcs et jardins de la capitale afin de contribuer directement à la pollinisation
des arbres et fleurs qui composent la biodiversité de Paris.
Le 16ème arrondissement avec sa proximité du Bois de Boulogne et le parc des Buttes-Chaumont nous ont ouvert les bras et c’est ainsi que le miel de Paris APIS CIVI a commencé.
Les Champs-Elysées, Montmartre ainsi que Belleville ou encore les Batignolles ont donc été peuplées de nos ruches.
En 2019, la société a travaillé sur le déploiement sur la rive gauche et ce sont les 13ème, 14ème et 15ème arrondissements qui ont été développés.
En 2017, unique producteur de miel labélisé « fabriqué à Paris », APIS CIVI reçoit de la part de la Mairie de Paris le coup de cœur d’un jury.
En 2018, le miel de Paris APIS CIVI a obtenu la médaille d’or du Concours Général Agricole pour la catégorie des miels multifleurs clairs.
En effet, notre miel de Paris sans pesticide profite d’une variété de fleurs exceptionnelle composée notamment de tilleuls, marronniers,
acacias ou encore des sophoras du Japon qui lui procure une qualité gustative unique.
Paris recense aujourd’hui plus de 2000 espèces d’arbres et de fleurs différentes que butinent nos abeilles grâce au maillage de nos ruchers.
Nouvelles de cet été
Chers parrains, marraines,
la saison s'achève et cette année ne peut être que meilleure comparée à l'an passé.
Les colonies se sont bien développées au printemps grâce à une météo clémente.
Beaucoup de travail avec un essaimage très présent du aux pics de chaleurs qui s'en sont suivis.
C’est à dire que la plupart des essaims cherchaient à se diviser en deux et à s’envoler… cela a occasionné un travail intensif.
La météo avec alternance de pluie et de soleil a permis de belles floraisons et des miellées correctes.
Actuellement je prépare l'hivernage avec quelques dernières hausses de miel à récupérer sur les ruches, veiller à ce que les colonies aient suffisamment de réserves aussi pour passer l'hiver.
Enfin c'est la période du traitement contre le varroa. Ce parasite se développe dans le couvain et peut affecter de manière importante la santé des abeilles, en propageant des maladies et en affaiblissant les abeilles. Prodiguer les soins est donc nécessaire à l'apiculteur pour maintenir ses populations d'abeilles saines et préparer déjà 2024.
Bien à vous !

Le Rucher de Paris 13

Ce rucher possède 4 ruches et il peut en accepter 11 de plus.
Les espèces d’arbres alentours sont le sophora, le faux acacia ainsi que le tilleul.
Le miel produit sur ce rucher est un miel de fleurs plutôt liquide et floral.
Ruches : Langstroth
L'apiculteur : Renald POULAIN

Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
Quelques nouvelles fraiches
Bonjour à tous,
L'année 2022 s'est très bien passée, j'ai pu faire beaucoup de miel de printemps et d'été.
Ma petite exploitation commence à grandir grâce a l'installation de mon fils Valentin à partir du 1er avril 2023.
Pour moi c'est une très grande fierté car on va pouvoir travailler entre père et fils.
Nous sommes actuellement fin février, le temps est très clément. Les abeilles commencent à sortir pour s'alimenter en pollen de noisetier et et de seaules.
L'hivernage se passe très bien, j'ai un tout petit peu d'abeilles qui sont mortes environ sept ruches sur 230 ruches ce qui est en dessous du taux de mortalité constatée sur le territoire.
Avec l'installation de Valentin, nous allons augmenter notre cheptel à 350 ruches avec 100 nouvelles colonies supplémentaires pour le redémarrage de la saison apicole d'ici un bon mois.
Merci à vous pour votre soutien encore si précieux.
Valentin et Renald

Le rucher de Domfront

Le rucher de Renald est situé dans le bocage Bas-Normand, à la lisière de la forêt d'Andaine sur le site Natura 2000 et le parc régional Normandie Maine.
Ses ruches lui procurent du miel toutes fleurs de grande qualité :
- Miel de vergers (pommiers et poiriers hautes tiges)
- Miel de haies (aubépine, châtaigner, ronces...)
- Miel de prairie permanente (pissenlit, trèfles...)
- Miel de phacélie (récoltée grâce la plantation de jachère fleurie)
La récolte se fait deux fois par an, l'une au printemps, l'autre en été, permettant ainsi d'obtenir deux variétés de miel toutes fleurs.
Vous pourrez recevoir en fonction des floraisons (selon les conditions météos) et période de parrainage, l’un et/ou l’autre de ces miels panachés dans votre colis.
L'apiculteur : Joël LOUET

Passionnés par le monde des abeilles depuis 8 ans, notre exploitation apicole compte une soixantaine de ruches peuplées d'abeilles noires.
Nous avons cinq ruchers situés dans un rayon de 15 kms autour de la commune nouvelle de LIVAROT Pays d'Auge.
La qualité des lieux, l’environnement privilégié avec ses prairies, ses forêts, ses fleuves et rivières (la Touques et la Vie), mais aussi ses nombreuses sources, sont autant d’éléments naturels apportant bien-être et sérénité à nos abeilles.
On récolte chaque année un délicieux miel de Printemps et d'Eté.
Adepte d'une apiculture saine et naturelle, nous avons fait le choix d'intégrer et de respecter la Chartre BIO.
Depuis l'année 2019, nos miels sont certifiés AB (Agriculture Biologique certifié par Ecocert).
Notre lien par rapport à l'abeille évoluant au fil des année, depuis 2021 nous respectons le cahiers des charges de " Nature et Progrès ".
Venez le samedi 29 juillet voir vos abeilles
Bonjour,
Il reste encore de la place pour la porte ouverte de Joel le samedi 29 juillet.
L'occasion de venir à sa rencontre et découvrir un homme passionné par son métier mais aussi de rencontrer vos abeilles !
Attention seules les personnes inscrites auront leur place réservée via ce lien :
découvrir le programme et s'inscrire
Nous comptons sur vous pour venir nombreux !
Belle fin de semaine à vous

Les Ruchers de la Bouvrie

Parce qu'elle s'adapte parfaitement au climat Normand et à sa flore locale et grâce à sa résistance hivernale, ses capacités de vol, sa rusticité hors pair nous avons privilégié la race d'abeille noire endémique au territoire Normand.
Ces abeilles vivent dans des ruches "Dadant ". Les ruchers sont sédentaires ce qui est un atout pour leur bienêtre.
Les abeilles s’épanouissent dans l’environnement du rucher, entre prairies, forêts et rivières…
Le parrainage est un moyen de faire grandir de façon pérenne nos ruchers. Je suis également à titre bénévole formateur de rucher école et technicien Sanitaire Apicole. Je m'occupe également de trois ruchers pédagogiques municipaux et des animations scolaires.
Je suis ravi de faire partie de l’aventure apicole Un Toit Pour Les Abeilles.
L'apiculteur : Sébastien GIRAUDET

Sébastien est apiculteur en Charente Maritime et 4ème de sa génération sur la commune de Charron.
Après avoir constaté des pertes annuelles de ruches de l'ordre de 50% par an à cause de l'utilisation massive de pesticides, Sébastien décide de se tourner vers des pratiques biologiques.
En respectant le cahier des charges d'une apiculture bio, ce dernier obtient le label agriculture biologique sur ces ruches cependant, la proximité de cultures conventionnelles ne lui permet pas la certification AB de son miel.
Sébastien exerce aussi une activité de maraichage bio avec une production de légumes de saisons et de fruits (poires, framboises...)
fin de saison
Bonjour.
La fin de saison se profile malgré le beau temps. Les jours diminuent et la ponte de la reine également.
Nous mettons les ruches en mode "hivernage".
Une saison assez mitigée dans l'ensemble et une très forte pression du frelon asiatique depuis un mois, bien plus forte que les années passées !
Il faut continuer, apiculteurs, collectivités et particuliers à les pièger au maximum.
Bien amicalement.
Sebastien

Le rucher de Charron

Les abeilles de Sébastien sont des Apis Melifera Melifera ou abeilles noires.
Ce lieu bénéficie d'un des meilleurs ensoleillements de la façade atlantique.
Ses ruches sont disposées sur plus de 4 ha de terrain.
Le miel, issu de bocages, bois et haies est un miel toutes fleurs. Il est composé de fleurs des marais, tournesol, colza, prunelier avec des notes de châtaigner et acacia. Il s'agit d'un miel de consistance cristalline (solide) à crémeuse avec un grain très fin. Son gout parfumé et acidulé plaira à tous; il est parfait pour être dégusté sur des tartines ou pour accompagner vos recettes.
L'apiculteur : Denis SIGUIER

"Les arbres volent,
de places en places,
sur le dos des abeilles." (DS)
Je suis originaire de Corse et pratique l’apiculture depuis 1998.
J’ai d’abord été initié et formé à l’apiculture par un ami apiculteur professionnel.
Travaillant dans la conservation des variétés fruitières et légumières locales et la sauvegarde des savoir-faire traditionnels,
j’en ai profité pour développer mes connaissances en apiculture auprès des anciens.
Puis j’ai franchi le pas et décidé de devenir apiculteur professionnel, mais après plusieurs années de travaux,
mon cheptel a été totalement détruit par un immense incendie qui a ravagé le Cap Corse…
Titulaire d’une solide formation agricole Bac agricole (Agronomie, aménagement-environnement),
du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (en apiculture),
d’un BTS agricole Gestion et Protection de la Nature (spécialité Gestion d’Espaces Naturels),
et d’une formation d’Ingénieur Ecologue, j’ai recommencé à zéro et choisi de créer mon exploitation en Charente (en Agriculture Biologique).
Ma connaissance de la nature me permet de sélectionner les meilleurs environnements non seulement pour produire des miels AB de qualité,
mais aussi pour contribuer activement à la conservation de la nature et de la biodiversité.
Après constitution de mon cheptel, et installation agricole, je suis en phase de développement de mon projet de conservation de la biodiversité dans la Vallée de l'Or (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine).
Les abeilles, la nature et moi, avons aujourd’hui besoin de votre soutien !
Miels et produits de la ruche certifiés Agriculture Biologique - France par Ecocert, labellisés "Bio Sud-Ouest france" (garantie d'origine). En cours de labellisation "Paysan de Nature".
EARL Ferme Apicole et éco-logis de la Vallée de l'Or
16 350 - Champagne-Mouton
SIREN : 892 180 258 00014
Billet printanier
Les branches se sont habillées de feuilles et de fleurs, les prairies verdissent et expriment leur biodiversité.
L’apiculteur s’assied un instant en vous écrivant ce billet et contemple le spectacle de la nature, les bourdons, les abeilles, les pollinisateurs qui bourdonnent, les oiseaux qui chantent.
C’est beau ; l’œuvre de la nature, et le résultat aussi de tant de travaux de l’apiculteur-berger-pompier-conservateur de la biodiveristé dans la vallée de l’Or et dans ses ruchers !
Déjà tant de chemin accompli, et en même temps si peu…
Grâce à Un Toit pour les Abeilles (programme « Des Fleurs dans la Vallée de l’Or »), Charente Nature, le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine, le Centre d’Etudes Techniques de l’Environnement et de la Forêt, l’Etat (plan de relance), la ferme a planté environ 2 000 arbres, arbustes et espèces buissonnantes en 18 mois.
Depuis 2 ans, l’apiculteur a retrouvé ses racines et pratiques de berger corse et a multiplié et constitué son cheptel de brebis Solognotes (race à faible effectif) pour entretenir la biodiversité de 35 ha de prairies naturelles et zones humides, et de 4 ha de bois.
Les solognotes ? le (foutu) caractère (mais aussi cette relation de compréhension et d’amour) et la rusticité des brebis corses mais dans une version adaptée aux zones humides plutôt qu’à la montagne et au maquis.
La ferme biologique et écologique stocke aujourd’hui bien plus de carbone qu’elle n’en émet, favorise le stockage et la qualité de l’eau.
Et grâce à cette aide, plutôt qu’une entrave, les populations de chiroptères (chauves-souris), de pollinisateurs, de fritillaires (plantes herbacées vivaces) et autres espèces menacées de la flore, s’épanouissent.
Tant de travail et d’efforts, de paperasses et de démarches pour créer une façon de travailler partenariale et au service de l’intérêt général et de la biodiversité.
Tant de soins aux animaux et aux abeilles pour donner la vie, créer des essaims et quelques fois laisser essaimer et rendre sa part à la nature.
Oui, enfin, comme je l’écrivais il y a vingt ans, ici, enfin, « Les arbres et les fleurs volent, de places en places, sur le dos des abeilles ».
Et je vous le dis, de la position où je suis assis ; c’est beau à voir, et à voir évoluer chaque jour. Je touche l’unique (la création d’une façon de travailler issue de formations, d’un parcours et d’engagements, de choix et d’une obstination personnelle inimitables croisée avec un terroir et les ressources de cette riche vallée de l’Or) et l’unicité.
Mais il ne faut pas s’asseoir, le dos et les genoux font mal, le sang et le cerveau entrent en ébullition devant tout ce qui reste à faire et toutes les idées à mettre en œuvre.
Debout soldat, il faut encore se battre pour la nature.
Debout l’apiculteur, les ruches ont trop souffert de l’attaque des frelons cet hiver (rucher d’élevage tué à 80 %), il faut les contrer, finir l’élevage des essaims, produire de bons miels pour les marraines et parrains qui l’attendent.
Debout le berger il va falloir tondre les brebis, sevrer les agneaux et agnelles, placer les brebis en repos, continuer les clôtures (plus que 4 km à faire) et bouger les parcs mobiles.
Debout le pompier, bientôt un exercice incendie pour s’entrainer à défendre la vallée.
Debout le gérant, encore un wagon de paperasses à remplir, une ferme à rénover et des gîtes à créer pour accueillir les amoureux de la nature.
Debout le gestionnaire d’espaces naturels, le bucheron, le débroussailleur, le dorloteur d’abeilles solitaires et protecteur des chauve-souris, il reste tant de travaux à accomplir et puis, un stagiaire arrive, il va falloir lui transmettre toute cette science et avec la science la compréhension de ce qui est juste et bon, et avec la compréhension de ce qui est juste et bon, la force d’agir.
Forza, curasgiu, speranza !
Je suis debout, toujours debout, mais je m’incline devant toi, marraine, parrain, pour te remercier et te servir nos miels produits de cette flore, des abeilles et de l’apiculteur.
Merci, tout cela est aussi grâce à toi, pour toi et ceux qui te suivront.
En espérant que ces graines d’espoir fleurissent aussi dans ton jardin !
En espérant que tu dégustes nos miels avec délectation et le plaisir de visualiser ces tableaux de nature coulés dans des pots.
Merci Un Toit pour les Abeilles (à la reine des abeilles, à toutes les ouvrières et à l’apiculteur de cette belle ruche).
Merci aux collègues paysans bio avec qui on travaille à de belles récoltes de miels et de céréales.
Salutations et merci pour leur travail aux collègues Paysans de Nature.
Merci aux collègues naturalistes et à ceux qui protègent la nature.
Merci aux Amis pour leur soutien et leur aide !
Chacun se reconnaitra (et les meilleurs, plusieurs fois !)
Salutations paysanes,
Denis

Le rucher La Ruche.bio

Le rucher parrainé par un « Toit pour les abeilles » est situé au cœur d’une vaste forêt (3 km de rayon) afin de garantir la production de Miels Bio.
Cette forêt de Charente Limousine est classée en ZNIEFF de type 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)
au sein d’un vaste ensemble naturel avec rivières, prairies et boisements (classé en ZNIEFF de type 2).
Ce rucher environné de feuillus et de résineux est un véritable sanctuaire pour les abeilles
qui y trouvent toute l’année des ressources de qualité !
Ce rucher permet de produire des Miels certifiés AB (Agriculture Biologique – France, certification par Ecocert)
de Châtaigner, Acacia, Forêt, voire de Ronce et Callune (« Bruyère »).
Des miels authentiques issus de la flore naturelle !
L'apiculteur : Alexandre BLOIS

Qui suis-je ?
Un jeune apiculteur habitant le magnifique département de la Gironde.
Après avoir longtemps travaillé pour une société de construction, je me suis remis en question et je me suis tourné vers un métier où la nature joue un rôle central.
D’abord pratiqué comme un hobby, peu à peu, je passe plus de temps sur mon rucher.
J’ai fini par laisser de côté ma profession pour me consacrer exclusivement à ses jolies demoiselles.
Pourquoi avoir choisi de devenir apiculteur ?
Parce qu’aujourd’hui, si les abeilles n’étaient plus là, le monde serait sans couleur, sans saveur et sans odeur.
Face à des conditions climatiques et environnementales qui ne cessent de se détériorer, je suis persuadé que les abeilles sont notre avenir et que sans elles, le monde ne ressemblerait plus à ce qu’il est aujourd’hui.
L’univers apicole est un monde particulièrement intéressant.
La hiérarchie, leur organisation… Tout ce qui compose leur système peut nous apprendre beaucoup de choses sur le monde dans lequel on vit.
Aujourd’hui, j’apprécie particulièrement partager mon expérience avec les enfants afin de les sensibiliser à la cause des insectes pollinisateurs car tout comme eux, elles sont notre avenir.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec un toit pour les abeilles ?
Comme beaucoup de professions liées à l’agriculture ou à l’élevage, il s’agit d’un secteur en tension.
La pénibilité du travail peut en rebuter certains et de nos jours, il est compliqué de vivre correctement de l’apiculture.
Un Toit Pour Les Abeilles nous permet de revaloriser notre profession et de partager notre passion.
Grâce à un partenariat avec CBK, ils nous proposent de nouvelles technologies afin d’assurer le bien-être de nos abeilles lors de leur hivernation mais aussi pouvoir les surveiller si un problème quelconque surgit.
Tout cela est un véritable plus pour la profession.
Traitement Médicament Apistan fin Août
Aujourd'hui, j'ai traité toutes les ruches simultanément pour prévenir le risque de pillages.
Cette intervention intervient juste après la dernière récolte du mois d'août.
J'utilise deux lanières par ruche et je les suspends entre les cadres au niveau de la grappe d'abeilles séparées d'au moins deux espaces inter-cadres, comme sur les photos.
Pour les petites colonies (ruchettes avec 2 ou trois cadres de couvain) j'utilise une lanière par colonie.
Enfin, je laisse le médicament anti Varroa destructor en place pendant 8 semaines selon les recommendations du docteur vétérinaire Valérie Breton DIE apiculture et pathologie apicole.
Selon la réglementation je dois conserver le document dans le registre d'élevage pendant 5 ans.
Comment fonctionne l'apistan?
L'abeille se charge de principe actif au contact de la lanière, par libération de la substance active dans l'atmosphère de la ruche.
Pourquoi je ne traite pas après le 15 septembre ?
C'est faire prendre un risque de mortalité hivernale à vos protégées.
Qu'est ce que le varroa ?
Le varroa est un acarien qui se nourrit du sang des abeilles.
Il est considéré comme l'un des principaux facteurs de la mortalité des abeilles.
Il est originaire d'Asie et a été introduit en Europe et en Amérique du Nord dans les années 1980.
Pourquoi ce traitement ?
Pour éliminer le parasite à 99.8 % et ainsi donner de meilleures chances à vos colonies.
Merci de votre soutien, ensemble luttons contre les ennemis des abeilles !

Ma petite abeille de Bordeaux

Nous avons 23 ruches qui sont situées sur des sites Natura 2000 ayant une flore et une faune exceptionnelle.
La diversité biologique garantit à nos abeilles d'être dans un environnement sain et équilibré qui leur assure un bien-être absolu, ce qui était notre priorité.
Nous essayons d'avoir le moins d'impact possible sur le travail de nos abeilles, leur apportant seulement ce dont elles ont besoin.
Les ruches au cœur des acacias : La seconde partie de notre rucher se trouve en plein milieu d'une forêt d'acacias.
Aucun traitement, aucune nuisance, aucun bruit si ce n'est celui de la nature. I
l y a 23 ruches dadants dans ces forêts qui ne sont dérangées que par les soins que nous venons leur prodiguer.
Notre projet, étant d'agrandir notre rucher avec l'achat d'une cinquantaine de ruches l'an prochain est de s'inscrire dans une démarche de sauvegarde des abeilles.
Nous espérons, cette année, pouvoir récolter du miel d'acacias, de ronces et de fleurs.
L'apiculteur : Philippe KINDTS

Philippe est arrivé de Belgique en 1983, et à l'achat de sa maison, a rencontré des abeilles installées entre volet et fenêtre. Départ de sa passion.
Il a travaillé avec un apiculteur quelques semaines et acquis doucement quelques ruches.
Menuisier de formation, il a construit ses ruches parallèlement à son activité de menuisier.
Pluriactif jusqu'en 2000, il s'installe en professionnel avec 200 colonies en label bio.
Actuellement il gère seul 200 colonies conduites en ruches Langstroth aidé de stagiaires en formation.
Impliqué dans le groupement bio du Gers (GAB) cette fonction, en tant qu'administrateur, me permet d'aller dans les collèges du département afin de sensibiliser les scolaires.
Il anime également des cours pratiques d'apiculture dans un cadre associatif une fois par mois.
Philippe ne peut garantir que le miel livré porte la mention AB ceci car l'environnement de ses ruches ne permet pas tout le temps la certification de ses récoltes.
Venez voir vos abeilles
Chers parrains,
Philippe vous donne rendez-vous Samedi 24 Juin 2023 pour vous parler abeilles et vous faire découvrir vos protégées et son métier.
Rendez-vous sur la page portes ouvertes pour voir le programme et vous inscrire : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes/317-visite-de-ruches-et-lecons--de-choses.html
Attention places limitées et toute présence à la journée nécessite d'être inscrit à l'évènement.
Philippe

Le rucher de Pouydraguin

Le rucher est transhumant de manière raisonnée sur une zone des Pyrénées.
Philippe vous proposera selon les récoltes des miels de Sarrasin, Bruyère Callune ou/et Erica, Lottier, Printemps labellisés bio ou non selon les récoltes.
Le rucher en vidéo
L'apiculteur : Alban GORE

Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Fin d'été dans l'aude
Bonjour,
quelques nouvelles des abeilles des corbières en cette fin de saison 2023 :
Pffff bon apres un printemps chaotique et beaucoups de transhumance pour trouver des endroits où les floraisons ont pu contenter les abeilles, l'été, ici aussi, fut infernale avec des 45 degrés et peu d'eau.
Cela demande plus de travail pour mettre les ruches aux bon endroits (cherchant l'ombre et la ressource en eau) je suis tout de même content d'avoir pu faire de beaux essaims et du miel pour assurer l'année.
A présent, il faut ramener tout ce petit monde et surtout les chouchouter pour qu'elles abordent l'hiver sereinement...

Le rucher du Massif des Corbières

Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : Emilien CAMIADE

Je m'appelle Emilien et j'ai 24 ans.
J'ai commencé par suivre des études en génie mécanique mais ce que je désirais vraiment, c'est être indépendant en travaillant avec le vivant à l'extérieur avec l'espoir que cela puisse être utile à la société.
J'ai alors découvert l'apiculture et le monde fascinant des abeilles dont je suis tombé amoureux.
J'ai eu la chance de travailler deux saisons chez des apiculteurs expérimentés qui m'ont formé notamment à la production de gelée royale.
C'est une activité technique qui demande de l'observation, de la patience et beaucoup de minutie.
Aujourd´hui, me voici apiculteur professionnel spécialisé en production de gelée royale et c'est une grande joie.
Le choix du bio fait parti d'une cohérence qui s'est imposée naturellement.
les abeilles du printemps
Bonjour marraines, parrains,
Ce début de saison a été marqué par un printemps doux et humide avec deux semaines de retard sur les fleuraisons principales comparé aux année précedentes.
Cela a permis aux colonies de bien se developper grâce une fleuraison plus étalée.
Ainsi, il n ´y a pas eu de ''trou de miellée'' entre la fin des aubepines, fruitiers et le début des ronces, trèfles.
C´est à dire que la disponibilité de nectar, pollen dans la nature a été continue.
De ce fait, je m´apprête à entrer dans la deuxième partie de la saison avec de belles colonies bien en forme. En revanche, l´atlternance de pluie et soleil ces derniers temps à favoriser l´essaimage, la colonie se divise et une partie, avec l´ancienne reine, part dans la nature. Par ce phénomène les colonies qui ont essaimée, affaiblies, produisent moins de miel mais cela contribue à repeupler la nature d´abeilles sauvages.
Par ailleurs, je tiens un compte instagram sur lequel je partage l´actualité des abeilles via des photos et vidéos, nhesitez pas à venir voir, ca vous plaira sans doute.
compte: https://www.instagram.com/royale_abeille/
Merci du soutien !
Emilien

Le rucher de la Futaie

Mon rucher principal est situé sur des terres en bio à l'orée d'une forêt riche en châtaigniers.
Les abeilles profitent au printemps des haies du bocage, prunus, saules marsault, fruitiers, aubépines mais aussi des pissenlits et les trèfles blancs qui abondent les nombreuses prairies autour.
En été, ce sont principalement les châtaigniers, la luzerne et le sarrasin qui fourniront le nectar à l'élaboration des miels.
Le format de mes ruches correspond à une demi ruche dadant classique. Ce petit format se rapproche davantage de ce que les abeilles utilisent dans la nature.
Cela leur demande moins d'espace pour chauffer l'hiver et au printemps, la colonie est plus dynamique.
L'apiculteur : Jean-Charles BUREAU

Artiste et apiculteur, j'ai suivi mes études au beaux-arts de Paris.
Je suis maintenant artiste, vous pouvez voir mon travail sur mon site jean-charlesbureau.com.
En parallèle, je me suis lancé en tant qu'apiculteur, par passion et pour trouver un équilibre financier entre ces deux activités.
L'apiculture m'est venue assez jeune, par le biais malheureux de la sclérose en plaque de ma mère.
En regardant les bénéfices potentiels des produits de la ruche pour ce genre de maladie, mon intérêt s'est naturellement orienté sur les abeilles.
J'ai énormément lu sur le sujet jusqu'au jour où j'ai sauté le pas.
Je me suis formé auprès d'un apiculteur en Bretagne.
Dès mon arrivée à Marseille il y a deux ans, j'ai continué à travailler avec un autre apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles, Denis Fiorile auprès duquel je me forme encore et à qui je rachète l'exploitation au fur et à mesure.
J'ai commencé mon exploitation avec une quarantaine de ruches, je suis dorénavant avec une centaine et le projet à venir dans les prochaines années est de monter à 200 ruches et labélisé Bio mon exploitation
Vous pouvez suivre mon exploitation tout au long de la saison sur instagram ou facebook sur MIEL BUREAU. J’y explique précisément le travail effectué au jour le jour.
La fin de saison est entamée
Bonjour chères marraines et chers parraisn,
Une saison de plus se termine doucement, les abeilles commencent à sentir l'hiver s'approcher.
La reine réduit progressivement la ponte pour se mettre au rythme de l'automne et ainsi récolter les dernieres denrées pour les abeilles d'hiver.
Ces derniers mois ont été rythmés par les différentes transhumances et récoltes et surtout l'apogée de la saison sur la lavande.
Cette année fut ni bonne ni mauvaise, une année moyenne, sans fioriture dira-t-on.
J'ai effectué les traitements de fin de saison contre le parasite varroa, et j'ai pu faire les derniers essaims de la saison afin d'agrandir mon cheptel.
Mon exploitation grandit doucement mais sûrement, à l'échelle d'une exploitation paysanne, en labeur et en douceur. Mais cette année a quand même marqué un tournant, mon exploitation à venir se dessine vraiment et je commence à voir le bout du tunnel de l'installation et enfin la réalisation complète.
L'installation sans crédit et sans finance est compliquée et longue.
Je vous remercie d'autant plus pour votre soutien et je vous dit à bientôt pour des nouvelles et pour se rencontrer.

Le rucher de Roquevaire

Ce rucher se situe à Roquevaire, une vue majestueuse sur le Garlaban.
Les abeilles iront butiner principalement sur le romarin dès le début du printemps, très tôt par ici. Un miel de Garrigues se présentera petit à petit avec l'arrivée du thym.
Les abeilles se chargeront en pollen avant la grande transhumance sur les champs de lavande de Provence.
Ces trente ruches en activité mélangent des abeilles noires locales et la buckfast classique.
L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN

J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".
Une saison difficile
Chères marraines, chers parrains,
Un petit mot pour vous raconter l’état de mes abeilles et l’avancement de ma saison.
Ma saison a été difficile, sans doute la plus difficile depuis mon installation. Une sortie d’hiver ok mais avec beaucoup de besoin de nourrir les ruches. Ensuite des récoltes qui n’atteignent même pas le quart de ce que l’on fait d’habitude au printemps, puis les pluies très très attendues en fin de printemps.
Après ces pluies abondantes, la miellée sur les lavandes allait être magnifique - on y croyait tous. J’ai même mobilisé ma trésorerie pour investir dans des hausses car je pensais en manquer. La déception n’aurait guère pu être plus grande : le sirocco (vent sec du sud) s’est levé vers la mi-août mettant fin à toute miellée. Et ce qui est pire : des chenilles ont dévoré les plants de lavande. Les apiculteurs provençaux peinent cette année, mais pour les lavandiculteurs c’est la catastrophe totale et il y en a pas mal qui jettent l’éponge. Aujourd’hui, le plateau de Valensole constitue des champs de lavandes arrachées à perte de vue. L’apiculture provençale est en danger : la filière de cette région à climat souvent sec est très dépendante de la miellée généreuse de lavande sur le plateau de Valensole. Pour maintes apiculteurs ce miel constitue la moitié, voire plus, de leur chiffre d’affaires et c’est mon cas. L’avenir est donc incertain et nous vivrons dorénavant de saison en saison.
Aujourd’hui, mes colonies sont plus faibles que d’habitude à cette époque. En cause est un manque de pollen diversifié, suite à une canicule prolongée qui a beaucoup fait souffrir la végétation. Nous avons perdu une soixantaine de ruches cet été – il est vrai que je n’avais plus l’habitude de ce genre de perte. De plus, je suis assez pessimiste pour l’avenir proche même si je suis content des pluies récentes très attendues. Je crains juste qu’elles aient été trop tardives. Les abeilles ont besoin d’une période de forte dynamique entre septembre et octobre pour constituer les abeilles d’hiver : ces abeilles vivent beaucoup plus longtemps – passent l’hiver – et ont une constitution physique différente que les abeilles d’été qui ne vivent qu’un mois. Les abeilles d’hiver ont besoin de recevoir une nourriture de grande qualité au stade larvaire, mais en manque de pollen les nourrices ne peuvent pas offrir cette nourriture extrêmement riche en acides aminées et autres protéines. Les abeilles d’hiver naissent donc faibles et mourront précocement en sortie d’hiver. Les colonies peineront au mois de février/mars et je le sais déjà. Il n’y a rien que je puisse faire, car étant en Agriculture Biologique, le nourrissage de protéines est proscrit. Je comprends bien pourquoi, mais parfois on aimerait juste donner tout ce qu’on peut à ces abeilles et c’est un peu frustrant que ce ne soit pas autorisé.
Il y a aussi de bonnes nouvelles : j’ai occupé de nouveaux emplacements dont certains ont fait de jolies surprises. Un emplacement en particulier, à 1400 mètres d’altitude, a fourni aux ruches présentes une belle miellée de lavande sauvage. Malheureusement, ces lieux sont assez rares et la miellée de lavande fine est très capricieuse.
Une autre bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à faire un beau progrès sur le potentiel génétique de mes colonies. J’ai pu sélectionner des souches importées dans mon exploitation aux qualités rustiques et j’observe vraiment leur meilleure adaptabilité face notamment aux aléas climatiques et aux creux de miellées prolongés. Il est extrêmement important pour la survie de l’abeille d’être à la recherche d’une génétique pouvant faire face aux changements climatiques et je pense être sur la bonne voie. Le changement climatique reste à mon avis le défi le plus dur de l’apiculture de demain.
A bientôt, chers parrains, et merci beaucoup pour votre soutien qui semble être plus pertinent que jamais.
Jorris

Le Rucher au Septième Miel

Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrés sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Alors que septembre prend place, nous adressons nos vœux de réussite à nos précieux parrains et marraines pour cette rentrée.
Puissiez-vous aborder cette nouvelle saison avec la même diligence que nos amis les abeilles dans leur ruche.
Que se passe-t-il dans la ruche en septembre ?
Introduction
Alors que le mois de septembre s'installe, la ruche connaît des changements subtils qui marquent la transition vers l'hiver.
Le...