11
Mar
2010

Un album ludique et pédagogique sur la disparition de l’abeille

Voici notre coup de cœur du jour présenté en avant première.

Alerte à la ruche !

Édité par Arthur et Cie et en vente dès le 22 mars
Auteur et illustratrice: Séverine Dalla
Prix public TTC : 8,60€

Cet album est éco-conçu :
– papier issu de forêts gérées durablement (PEFC),
– encres à base d’huile végétale,
– imprimeur labellisé Imprim’Vert et certifié ISO 14001.

Un petit résumé :
Clara, jeune abeille rebelle, part à la recherche de pollen et découvre en chemin des ruches désertes…
Ce petit album se propose, sans dramatiser, de sensibiliser les enfants à la disparition des abeilles, un phénomène d’une importance capitale.
Il est complété par des informations pédagogiques, un jeu détachable sur la vie de l’abeille , ainsi qu’un sachet de graines de fleurs sauvages mellifères
pour que les éco-citoyens de demain puissent agir eux aussi. Car la disparition des abeilles n’a rien d’une fatalité !

http://www.arthur-et-cie.com

Une partie des ventes de cet ouvrage sera reversée à l’association d’intérêt général « Terre d’Abeilles » .

Alerte à la ruche


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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Un toit pour les abeilles recommande |

3 commentaires »

  • Merci pour ce coup de pouce ! 🙂

    Commentaire | 15 mars 2010
  • Dans tous les pays qui sont en mesure d’étudier le phénomène, les colonies d’abeilles s’effondrent depuis plusieurs années. Mesurée précisément depuis fin 2006 mais signalée par les apiculteurs depuis le milieu des années 90, cette disparition a été baptisée «colony collapse disorder» ou CCD. Aux Etats-Unis, notamment, la Floride et le Texas auraient perdu 70% de ses abeilles, la Californie entre 30 et 60 %. Le syndrome toucherait 30 états américains mais sévit aussi l’Europe, notamment en l’Italie, en France ou en Allemagne.

    L’enjeu est de taille, puisque l’inactivité des abeilles remet en cause le cycle biologique des récoltes, auquel participe la pollinisation. Ces butineuses assurent souvent de manière exclusive, la pollinisation de 80% des plantes les plus répandues dans le monde et 90 variétés de fruits et légumes dont les récoltes représentent une valeur de 15 milliards de dollars par an rien qu’aux Etats-Unis.

    Commentaire | 26 juin 2010
  • L’effet de cascade ne s’arrête pas là : il jouerait également entre ces champignons parasites et les biopesticides produits par les plantes génétiquement modifiées, assure le professeur Joe Cummins. Il vient ainsi de démontrer que des larves de pyrale infectées par Nosema pyrausta présentent une sensibilité quarante-cinq fois plus élevée à certaines toxines que les larves saines. « Les autorités chargées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec une approche étroite et bornée, en ignorant l’évidence selon laquelle les pesticides agissent en synergie avec d’autres éléments dévastateurs », accuse-t-il pour conclure. Il n’est pas seul à sonner le tocsin. Sans interdiction massive des pesticides systémiques, la planète risque d’assister à un autre syndrome d’effondrement, craignent les scientifiques : celui de l’espèce humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »

    Commentaire | 2 septembre 2010

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