22
Déc
2023

Quelques mots de vos apiculteurs

Thierry S. :
Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
Le Rucher de la Chartreuse


«  […] Un grand merci pour votre soutien, sentir cette communauté qui me porte pour continuer. Cette année, ça passe, grâce à vous ! Sérieusement ! […] Il y a eu une mobilisation nationale à Paris le 30 novembre pour défendre les apicultrices et apiculteurs face aux importations de miel à bas prix par les négociants.J’avais les enfants, je n’y suis pas allé, mais, loin des yeux, près du cœur.
Tout ça pour vous expliquer que oui, j’arrive à me dépatouiller financièrement pour boucler l’année juste grâce à votre soutien et à la stabilité du parrainage encore cette année qui est un volume équivalent en miel pré-vendu et fixé. C’est complètement concret. Merci ! »

Céline MJ
Apicultrice Un Toit Pour Les Abeilles
Les Abeilles du Vercors


« Vous pourrez déguster un miel de forêt (aux notes mentholées et intenses) et un miel de garrigue (aux notes aromatiques et puissantes), tous récoltés sur le territoire préservé du parc du Vercors, notre massif de prédilection ! En cette période où les apiculteurs français ont beaucoup de mal à écouler leur production, du fait d’une importation massive de miel étranger, je souhaite vous dire combien votre soutien est précieux pour nous et qu’il nous permet de vivre décemment de notre activité si bousculée ces dernières années.  Merci à toutes et à tous ! »

Jérôme C.
Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
Le Rucher de Chanac


« Merci cette année encore de vos soutiens en parrainant mes ruches et mes abeilles. Votre soutien pérennise mon entreprise vous êtes un pilier fort d’Occimiel. Je vous en remercie. La période est assez chargée avec la vente pour les fêtes. Merci encore et à bientôt l’objectif 2024 sera de vous accueillir à la miellerie ! »

Jean Philippe C.
Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
L’Abeille Sauvage


« Merci pour toute votre aide et surtout cette année où beaucoup d’apiculteurs rencontrent des difficultés pour vendre leur miel. Certains distributeurs bloquent leurs achats de miel français et les apiculteurs se retrouvent dans l’incapacité de vendre leur production. Tous vos parrainages me permettent de limiter l’impact de la crise du miel que nous traversons et je vous remercie énormément pour tout ce que vous faites pour moi et les abeilles. »


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18
Mai
2020

Ce mercredi 20 mai, nous fêterons la Journée Mondiale de l’Abeille.

Le saviez-vous ? Les Nations Unies ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles (ou « Beeday » pour les amateurs de Shakespeare). Cette journée demandée à l’initiative de l’ONU et de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture – Food and Agriculture Organisation) a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. C’est ainsi qu’en 2018, nous avons pu fêter pour la première fois en France et dans le monde entier la journée de l’Abeille !

PAS TANT POUR LA METTRE A L’HONNEUR OU LUI RENDRE HOMMAGE…

Mais d’abord et avant tout pour sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité grandissante de la préserver…

Car oui sans les abeilles, qui participent à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs, nous arriverions très vite à un désert alimentaire !  

POURQUOI CETTE DATE ?

Cette journée du 20 mai coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne.
Anton a, en son temps, rendu hommage à l’abeille pour sa capacité à travailler dur tout en n’ayant besoin que peu d’attention…
Mais les temps ont bien changé et l’abeille vit aujourd’hui des jours difficiles avec une mortalité en croissance préoccupante d’année en année.

Le Syndrome d’Effondrement des Colonies

Si jadis l’abeille prospérait en France, depuis quelques années, elle subit ce qu’on nomme scientifiquement le Syndrome d’Effondrement des Coloniesou CCD (Colony Collapse Disorder), avec 300 000 colonies d’abeilles qui meurent chaque année en France.
Parmi les facteurs connus qui expliquent cette mortalité des abeilles :

En instituant la journée mondiale des abeilles, les Nations Unies nous incitent une fois de plus à réfléchir sur les enjeux autour de la disparition des abeilles, et à modifier nos comportements.

Profitons de cette Journée de l’Abeille !

Profitons de cette date pour sensibiliser, parler, échanger autour de la protection des abeilles.
Encore trop de monde ne sait pas que l’abeille est en voie de disparition dans certaines régions du monde et que sans elle, c’est l’humanité toute entière qui court à sa perte !
Rappelons les actions ou initiatives positives qui permettent de préserver nos abeilles, sentinelles de notre environnement.
Le parrainage de ruches en fait partie bien évidemment mais pas que…

www.untoitpourlesabeilles.fr : Parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

30
Avr
2020

Quelques gestes simples pour aider les abeilles

C’est le printemps et nos abeilles ne vivent pas le confinement ! Qu’elles fassent partie des abeilles sauvages ou domestiques, elles sont en danger et nous vous partageons quelques gestes très simples, que vous pouvez mettre en pratique chez vous, pour les aider !

1. CONSOMMEZ DU MIEL, MAIS PAS N’IMPORTE LEQUEL !


Profitez du bon miel à déguster de votre parrainage de ruche.


Vous pouvez aussi l’acheter dans les marchés, auprès d’apiculteurs locaux.

Quoiqu’il en soit renseignez-vous sur l’origine du miel. Attention à celui marqué « Provenance UE et hors UE » !

2. SEMEZ  DES FLEURS POUR LES ABEILLES


Pour plus de couleurs, plus de senteurs et pour créer un véritable garde-manger pour tous les insectes, vous pouvez semer dans vos jardins, sur vos balcons en jardinière, ou sur vos rebords de fenêtre en pot, des fleurs pour les abeilles !

A lire aussi sur notre blog : CALENDRIER DE PLANTATION MELLIFÈRES POUR LES ABEILLES

En parrainant une ruche sur www.untoitpourlesabeilles.fr vous pouvez commander notre « KIT PARRAIN » qui comprend notamment
un sachet de graines mellifères pour les abeilles !

3. INSTALLEZ UN HÔTEL A INSECTES


Vous pouvez placer des abris à abeilles sauvages dans vos balcons et jardins. Vous offrez ainsi aux abeilles un abri sûr, tout en vous émerveillant de leur présence en toute sécurité.
Rendez-vous sur www.lesdorloteurs.fr

4. INSTALLEZ UN POINT D’EAU


Au printemps, avec la reprise de la ponte des reines, les abeilles ont besoin d’eau, pour s’abreuver, nourrir les larves et les imagos.

Installez une coupelle avec de l’eau et quelques brindilles de bois ou cailloux. Cela permettra aux abeilles de s’y déposer pour récupérer l’eau.

5. PARRAINEZ UNE RUCHE


Pour vous-même ou offrez un parrainage en cadeau. Les occasions ne manquent pas !

Dès 4,50€/mois, vous vous immergez durant un an dans le monde passionnant des abeilles, recevez des photos et nouvelles de votre ruche et déguster un miel terroir à votre nom !
Rendez-vous sur  www.untoitpourlesabeilles.fr

Un dernier petit conseil pour finir :
FAITES PASSER LE MESSAGE AUTOUR DE VOUS !

22
Avr
2020

Lettre aux marraines et parrains !

Quelques mots de Denis S., apiculteur en Charente.

J’espère avant tout qu’en cette sombre période ces nouvelles te trouveront en bonne santé ainsi que les tiens.

Les mesures de confinement sont assez étranges à vivre pour l’apiculteur professionnel ;
Nous avons le droit de circuler pour exercer notre activité. Mais alors que nos ruchers étaient souvent des endroits de rencontre (avec les forestiers, promeneurs, chasseurs, agriculteurs et parrains, lors des visites de printemps), nous sommes seuls dans une nature emplie de chants d’oiseaux avec des animaux qui ont rapidement repris leurs rythmes naturels. De même sur les routes, nous avons l’impression de vivre dans un monde seulement habité par des chauffeurs routiers et des ambulanciers… Certes, l’apiculteur travaille avant tout avec et pour ses abeilles, mais il manque quelque chose. Certes, nous partageons nos ruches (pour les multiplier en fabricant des essaims), mais ce qui nous manque le plus est de pouvoir partager notre passion, nos produits, les environnements que nous contribuons à améliorer…

THOREAU écrivait : « Quand un arbre tombe dans la forêt, si personne n’est là pour l’entendre, c’est comme s’il n’avait jamais existé. »

… Seul dans la nature, l’apiculteur retombe dans les méditations sur la vie sauvage. Aujourd’hui, plus que jamais, ce lien avec les marraines et parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles est précieux ! Je travaille pour vous et avec l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles. Voilà qui résout bien des questions existentielles et des doutes et constitue une base solide pour avancer !

J’ai hâte que les expéditions des miels de printemps puissent être débloquées pour que chacun puisse bénéficier des douceurs produites par mes abeilles. Hâte également que nous puissions organiser les portes ouvertes de printemps dans de bonnes conditions sanitaires et nous rencontrer de nouveau, lors de visites de ruchers, pour partager quelques instants du secret de la vie des abeilles.

Nous vivons une période inédite.

Confinés ou actifs, je reste persuadé que chacun d’entre nous participe à sa façon à l’effort inédit de dépassement qui s’impose à toute l’humanité. Et c’est bien pour cela et au nom du principe de subsidiarité – résoudre les problématiques au plus près – que je me permets aujourd’hui de donner des nouvelles de mes abeilles. Car face aux problématiques planétaires, que pèse le sort de quelques abeilles ? Rien et tout en même temps… les abeilles fabriquent le miel que nous mangerons demain – quoi que celui-ci nous réserve. Elles pollinisent la nature, fabriquent de beaux fruits, de beaux légumes, de belles fleurs pour l’an prochain ! Nous aurons besoin d’elles demain, plus encore qu’aujourd’hui…

Et les abeilles dans tout ça ?

Le bouillonnement de vie lorsque l’on ouvre une ruche est fascinant. Chacune de ces milliers de petites bêtes (pesant moins d’un gramme) paraît totalement absorbée par sa tâche avec une urgence et une volonté de bien faire impressionnantes. Les butineuses ramènent des cargaisons monumentales de pollen et se bousculent lors d’atterrissages difficiles sur la planche d’envol, tandis que les butineuses qui ont déchargé leur cargaison s’empressent de répartir. Dans la ruche, les cadres grouillent d’ouvrières ; il se forme ici et là des échafaudages vivants (les chaînes cirières) pour fabriquer de nouvelles alvéoles, tandis que d’autres abeilles bouchent les trous de la ruche avec la propolis. Les butineuses et les ouvrières qui transforment le miel s’affairent autour des alvéoles qui s’emplissent de précieux nectars. Les nettoyeuses ne savent plus où donner des mandibules avec tous ces vas-et-viens et ces chantiers. Dans le cœur de la ruche, la reine donne le rythme à toute la colonie. Elle se déplace frénétiquement pour pondre dans les alvéoles libres, sa rapidité ainsi que ses changements de direction brusques et les coups de d’abdomen qu’elle donne prouvent que c’est elle qui commande. Son énergie est incroyable. Et dans les yeux de chaque abeille, il y a cette détermination à satisfaire aux exigences de sa fonction et un empressement qui souvent m’amuse, mais toujours m’impressionne.

Une seule abeille affairée à sa tâche porte en résumé tout l’espoir du monde…

J’écrivais hier : « Les arbres volent, de places en places, sur le dos des abeilles ». Obligé de corriger aujourd’hui cette vision fonctionnaliste : « La vie et l’espoir volent, de places en places, sur le dos des abeilles. »  Voilà la bonne nouvelle, que je te rapporte de mes ruchers et du fond de la nature.

L’année 2019 a été la plus dure en apiculture depuis 70 ans et si j’étais content à l’automne d’avoir réussi à préserver mon cheptel et produire quand même du miel (pour mes parrains), malgré une charge de travail beaucoup plus importante. L’hiver a été plus compliqué. Après le traitement contre le Varroa destructor (un parasite qui suce l’hémolymphe des abeilles, présent dans toute la France depuis les années 80 – importé d’Asie où il était en équilibre avec Apis Cerana mais qui détruit nos colonies plus fragiles d’Apis mellifera…), la pluie ininterrompue a empêché les abeilles de se requinquer. J’ai ainsi eu des pertes hivernales beaucoup plus importantes que l’année précédente. Notamment les essaims élevés dans une année difficile n’ont pas résisté. Il convient de préciser qu’en apiculture Biologique nous traitons, après récolte, avec des substances naturelles (acides formiques et oxaliques, substances sans résidus dans les produits de la ruche, avec une efficacité analogue aux traitements conventionnels et des médications bénéficiant d’AMM). Varroa et la météo affaiblissent les colonies, mais les traitements aussi, quels qu’ils soient.

Le choix d’une pratique apicole à dimension humaine, biologique avec des ruchers au cœur de sanctuaires naturels permet d’écrêter les difficultés, de nourrir les abeilles et de produire du miel. Ma stratégie et mes choix sont validés. Mais l’addition du parasitisme des prédateurs (frelons asiatiques), des mauvaises conditions météo et de tous les aléas et difficultés inhérents aux activités agricoles (dont la foultitude de dossiers à remplir et démarches à réaliser en parallèle !) conduit à des pertes.

Ma résolution pour 2020 ? Continuer à avancer, même si tout le reste est immobile !

Avec les belles journées que nous avons eu en Avril, les abeilles sont en pleine forme, les colonies populeuses, nourries par des floraisons abondantes. Les pluies actuelles laissent augurer une bonne floraison d’Acacia si nous évitons les tempêtes et excès d’eau. Le développement des frelons asiatiques semble en retard et j’ai posé mes pièges sélectifs assez tôt. J’ai réussi à acheter du cheptel pour professionnaliser mon activité et m’installer et j’ai lancé ma production d’essaim.

La saison apicole commence bien, les travaux ne manquent pas.

Avant de retourner à « ma vie sauvage », je voulais t’adresser ces quelques nouvelles et te remercier – en mon nom, celui des abeilles ainsi que la nature et mes collègues cultivateurs – pour ton parrainage et ton soutien à la vie et à la sauvegarde des abeilles et de l’apiculture locale, paysanne et traditionnelle. 

Amitiés, Denis

14
Août
2019

« Emprunte mon Toutou » vous connaissez ?

Quand on aime les abeilles et la Nature comme c’est le cas pour Un Toit Pour Les Abeilles et les marraines et parrains qui nous soutiennent, on aime tous les animaux… Sans exception !

Et on apprécie surtout toutes les actions bienveillantes qui mettent la préservation des insectes et des animaux au coeur de toutes les attentions. Emprunte Mon Toutou fait partie de ces « acteurs vertueux » qui permettent de prendre soin de nos amis les bêtes !

On vous les présente ?

… et bien d’autres amis à quatre pattes, sont les heureux toutous chouchoutés par la Communauté d’Emprunte mon toutou. Il y en a des centaines, que dis-je des milliers, ainsi dorlotés par des personnes aimantes et câlines !

Une idée qui a vu le jour il y a déjà quelques années, grâce à Thibaut et Eleanor, les Co-fondateurs du concept.

L’histoire d’ Emprunte mon toutou

« Emprunte Mon Toutou est né de la conviction que tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou. Tout a commencé dans un bureau, un beau jour d’été. Ce jour-là, un collègue avait emmené son chien, un petit Carlin prénommé Bart, qui a fait fondre tout le monde, mais a également éveillé en moi la frustration de ne pas avoir de chien. Malheureusement, vivant dans un petit appartement en ville et étant très occupé, il ne m’était pas possible d’adopter un toutou. C’est lors d’une discussion avec mon amie Eleanor que l’idée nous est venue : pouvoir partager des bons moments avec un toutou de temps en temps, lorsque son maître souhaite nous le confier, ce serait la solution parfaite à notre manque d’affection canine ! […] »

Thibaut, cofondateur d’Emprunte Mon Toutou

C’est comme cela qu’est naît le concept d’Emprunte mon Toutou

Alors maintenant que les présentations sont faites, comment ça marche ?

C’est très simple… deux cas de figure se présentent à vous :

  • Vous adorez les toutous mais ne pouvez pas en avoir un ?
  • Vous avez un toutou et vous souhaitez le confier à un « emprunteur » digne de confiance et heureux de le garder pour quelques heures ou jours ?

Emprunte mon Toutou à créé une plateforme en ligne, permettant de mettre en rapport les emprunteurs et les personnes qui ont besoin de confier leur toutou… Tout cela en toute bienveillance, et dans le respect de l’animal…

On y retrouve des amoureux des animaux qui ont envie de donner et recevoir de l’affection canine !

Une communauté basée sur la confiance mais aussi sur la sécurité

L’amour pour les toutous est ce qui rassemble tous les membres. Cependant, la confiance et le respect entre les membres est ce qui permet de faire vivre et prospérer cette communauté.

Le bien-être et la sécurité des toutous ainsi que de leurs amis humains sont primordiaux, et c’est pourquoi Emprunte Mon Toutou fait bénéficier ses membres d’un grand nombre de mesures de sécurité. Parmi elles :

Bref, une plateforme qui mérite d’être mise en avant…

On vous propose d’aller faire un petit tour sur le site et la page instagram pour apprécier les petites bouilles des membres à quatre pattes d’ Emprunte mon toutou !

Une initiative respectueuse des animaux comme ont les aime !

BRAVO EMPRUNTE MON TOUTOU !

14
Août
2019

Retour sur la saison Apicole 2019, avec Denis Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles…

C’est déjà le moment de dresser le bilan de la saison apicole 2019. Et même si les âmes restent positives, cette année aura été particulièrement compliquée pour la filière… Avec LA MÉTÉO jouant le rôle principal du « méchant » !
Le dérèglement climatique est bien réel, et l’apiculteur, comme les abeilles en ressentent les effets directs ! Car l’abeille suit la saison…
Elle réduit drastiquement son activité et la consommation de ses réserves en hiver. Elle butine à longueur de journée en été.
Mais lorsqu’il ne fait pas assez froid, ou au contraire trop chaud, elles s’y perdent un peu et leurs mécanismes internes sont chamboulés.
Pour mieux comprendre ce qui s’est passé, nous laissons la parole à Denis, qui a su retranscrire par écrit, merveilleusement bien, le déroulé de la saison.
Denis S., Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles en Charente s’exprime !

 » Chères marraines, chers parrains
Quelques mots, en cours de cette saison compliquée pour vous donner les nouvelles (printemps et été) des ruches depuis mon dernier message (automne, hiver).

Après le solstice d’été, l’apiculteur dresse le bilan du printemps.

Les colonies sont sorties d’hivernage très tôt grâce à l’étonnante chaleur du mois de Février. Les populations étaient rapidement très fortes et ont réalisé une bonne miellée en Avril, semblant annoncer une belle saison. Mais le froid, le vent et les tempêtes de Mai-Juin ont cantonné les abeilles dans les ruches et consommé le stock de miel. Pluies, grêles et vent ont rapidement dispersées les fleurs « d’Acacia »(Robinier).

Au final la récolte de printemps a été anecdotique. L’élevage et la production d’essaims ont été très compliqués à cause de la météo et j’ai perdu plusieurs reines et essaims…

(Et voilà l’été !) J’ai cependant réussi à développer mon cheptel et surtout, grâce au soutien d’Un toit pour les abeilles et de mes marraines et parrains, j’ai pu reprendre les ruches (55) d’apiculteurs bio prenant leur retraite (photos de l’expédition de retrait des ruches dans l’Héraut jointes – retour en Charente au petit matin). S’agissant des mêmes fournisseurs et souches (issues d’une sélection bio depuis plus de 35 ans !) que mes ruches précédentes, pas de surprise, la qualité est au rendez-vous (merci Dom et Rémy, du rucher de La Devèze !).

Ces nouveaux essaims m’ont permis de créer de nouveaux ruchers et de tester la production de nouveaux miels que j’ai hâte de vous faire goûter !

Un travail important de repérage de nouveaux ruchers, de transhumances a été (et est encore) nécessaire cette année pour faire face aux conditions météorologiques changeantes et à la tendance caniculaire.

Réactivité et travail continu sur les ruches sont nécessaires pour réussir à récolter un peu de miel. Bonne nouvelle, les frelons asiatiques ont également soufferts de ce printemps compliqué, il semble y avoir moins de nids et d’attaques cette année (mais ne nous réjouissons pas trop vite, les plus grosses attaques de ruches sont en Août et en automne) !

Les floraisons de tournesols conventionnels étant achevées, je suis actuellement en train de rapatrier mes ruches dans un vallon préservé entouré de boisements, bordé par un grand champ de Sarrasin Bio, j’attends beaucoup de cette récolte à venir déterminante pour le bilan de cette campagne 2019 (photo jointe).

Je vais commencer dans les jours à venir les mises en pots pour les envois de l’automne !

Et viendra bientôt l’automne ! je transhumerai alors mes ruches dans un rucher situé dans une forêt particulièrement riche en lierre afin que mes protégées récoltent de bonnes réserves de pollen pour passer l’hiver. D’ailleurs cette année, j’ai commencé à produire du pollen et leur en restituerait une grosse partie cet hiver dans mon candy-maison (à base d’infusion de plantes bio qu’elles apprécient particulièrement, de sucre bio, de miels de l’exploitation et de pollen).

L’année et la saison 2019 ont été particulièrement difficiles pour tous les apiculteurs (classée « année noire », sans précédent depuis 70 ans), les apiculteurs ont été mis à rude épreuve (psychologiquement autant que physiquement), certaines exploitations sont menacées économiquement. Mais en premier ce sont les abeilles qui ont été malmenées, beaucoup de colonies et d’essaims sont morts, et cette météo a dû leur paraître bien apocalyptique !

L’apiculteur devient nécessairement philosophe. Pour ma part, le bilan de cette année est positif.

J’ai décalé – pour cause de complexités et de retards administratifs

– mon installation agricole à l’année prochaine. Je suis donc toujours en test d’activité agricole avec l’association Champs du Partage. Je me dis donc que cette année noire faisait partie du test ! les abeilles et moi avons survécu au test d’une année noire et je suis plus convaincu que jamais dans mes choix et stratégies.

Le choix du cheptel bio, des ruchers (en zones protégées à biodiversité maximale, dans des espaces abrités) et de l’emplacement de mon exploitation permet d’amortir les difficultés et contraintes climatiques et de bénéficier d’une certaine résilience pour conserver mon cheptel et produire du miel malgré tout !

J’ai réussi à développer mon cheptel, et trouver des ruchers, à m’équiper mieux (finie l’extraction à la manivelle !), à me former à la transformation du miel et à mettre au point mes propres recettes.

J’ai aussi réussi à trouver la ferme à rénover de mes rêves, dans un environnement préservé et magnifique et qui deviendra le siège de mon exploitation. J’espère pouvoir vous en dire plus et vous envoyer des photos très bientôt !

Le partenariat avec Un toit pour les abeilles et vos parrainages sont aussi d’une grande aide et d’un grand soutien pour affronter cette année noire. Le devoir de vous satisfaire en retour m’a obligé à fixer des objectifs de production et à me battre pour les atteindre et les dépasser !

Chaque fois que je regarde couler le miel de l’extracteur (spectacle magnifique de ce ruban d’or au mouvement de pendule, qui forme une pyramide à la surface du récipient qui en même temps qu’elle s’enfonce dans le miel s’élargit à la base et se reconstitue par le haut), je vois le visage d’une marraine ou d’un parrain rencontré lors d’une visite de rucher (ou par hasard !) en pensant « ça y est, tu auras tes pots de miel à déguster ! ».

Un peu de frustration de ne pas avoir encore rencontré chaque marraine et parrain pour le remercier de vive voix et partager la passion de l’apiculture. Mais j’espère pouvoir organiser plus de visites de ruchers au printemps prochain (le meilleur moment pour découvrir une colonie d’abeille dans l’intimité de la ruche). Les visites de ruchers de ce printemps ont été très chaleureuses et se sont très bien déroulées (merci encore aux marraines et parrains qui ont « essuyés les plâtres » !). Pensez à surveillez vos mails d’Un toit pour les abeilles pour ne pas manquer les prochaines invitations en Mai et Juin !

Pour finir, j’en profite pour vous confier que cette année m’a permis d’initier de nouveaux projets qui ne manqueront pas d’intéresser les amateurs de miels et défenseurs des abeilles que vous êtes. Plusieurs aventures passionnantes sont en cours que je vous raconterai une prochaine fois. Pour bénéficier d’informations exclusives, n’hésitez pas à suivre sur Facebook la page LaRuche.Bio ! https://www.facebook.com/AgricultureBiologiqueFrance

Merci pour votre soutien ! Votre apiculteur dévoué, Denis

26
Juin
2019

Printemps 2019, une récolte de miel catastrophique !

Un printemps chaotique

« Arrivé au terme du printemps 2019, il n’y a eu, dans ma région, aucune période durable de temps véritablement printanier. Le printemps est, selon les termes mêmes des météorologues une période de «transition entre la saison froide et les chaleurs estivales », qui est « progressive et plus ou moins précoce selon les années. »
Cette année après un début de printemps précoce, début mars, le chaos météorologique a couvert les trois mois qui ont suivi. Trois mois sans aucune progressivité, mais des contrastes insupportables :

  • record de températures basses, après un début de printemps très doux,
  • tempêtes et vents volants, passant subitement du Sud au Nord et Nord Est, puis à l’Ouest.
    Ce sont des conditions extrêmement défavorables au butinage ; et complexes pour le développement des colonies, qui ont besoin d’une progressivité –celle normalement du printemps – dans l’augmentation des températures et de l’amélioration des conditions d’accès aux ressources.

Casse-tête climatique

Habitué aux casse-tête climatique, j’ai suivi de près les colonies.
Les plus fortes de mes colonies et les plus entourées de ressources précoces, en plaine, ont démarré en trombe. Mais a suivi de longues périodes de mauvais temps -vents et pluies se succédant.- Les colonies ont ponctionné dans leurs stocks de miel, leur effectif étant important. Certaines ont même mis dehors de la ruche les mâles, n’étant plus à même d’assurer leur subsistance.
Heureusement, que je ne me suis pas précipité à récolter. Un apiculteur du sud de la France, qui a transporté ses colonies en vallée de Saône pour la floraison l’acacia – miellée qui n’a rien fourni du fait de la météo déplorable – m’a appelé d’urgence pour que je lui indique un fournisseur de sirop apicole, car toutes ses colonies criaient famine !
Pour les colonies les moins fortes et moins entourées de ressources printanières, les effectifs n’ont eu énormément de mal à se développer significativement de tout le printemps.
C’est un euphémisme de considérer que « les miellées de printemps tant attendues ne feront pas que des heureux » (Propos de Frank Alétru, président du Syndicat National d’Apiculture, dans la revue « L’Abeille de France de juin 2019.)

Piégé par les perturbations climatiques

Mes colonies se sont adaptées en faisant profil bas. L’abeille noire a les capacités de le faire ; et je n’ai pas fait d’intervention contrecarrant cette stratégie. Le résultat est l’absence d’excédent de miel de printemps que je pourrais récolter…
Or, en plaine de Saône, c’est une première phase de récolte en générale significative. Des perturbations climatiques en 2013 (Météo France indique que « le mois de mai 2019 a été le plus frais depuis mai 2013 ») et en 2016 ont abouti à des récoltes de printemps très faibles.
Je peux témoigner du côté imprévisible de perturbations climatiques et de leur conséquence. Je suis bien au courant de ce risque, comme tout apiculteur ; mais j’en subis pourtant les effets inévitables.
Cette fois, un extrême a été atteint, rejoignant la liste des extrêmes qu’il faudra dorénavant considérer comme prévisibles…
J’ai préservé le potentiel pour la suite de la saison notamment avec un suivi de l’essaimage réussi.
Mais, je tremble à l’idée que les perturbations météorologiques persistent à saboter mes espoirs et mes résultats. Notamment, si la canicule venait à succéder à la froideur printanière ; aucun phénomène extrême n’étant à exclure…
Combien de fois, ce printemps, je me suis dit, que les perturbations allaient s’achever ; alors qu’elles devenaient de plus en plus extrêmes !…
C’est la plus longue période de perturbations printanières de mon expérience d’apiculteur. »

Yves ROBERT – Apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles et Formateur en apiculture. Le Rucher de Sennecey (71)

14
Sep
2017

Merci pour tous vos messages et vos contributions

Nous avons lancé il y a quelques jours sur la plateforme Bluebees, une campagne de financement participatif pour donner des ailes à Folies Royales, notre marque de cosmétiques solidaires…

Nous avons été très touchés par la centaine de contributions que nous avons eu dès le lancement.

Et plus encore, nous avons été touchés par tous vos messages d’encouragement ! Quelle joie de se sentir ainsi accompagnés, portés même par des centaines et peut être des milliers de parrains, et autres amoureux des abeilles !  Cette histoire que nous sommes en train d’écrire c’est aussi un peu la vôtre histoire… Une histoire portée par des valeurs communes de solidarité, de protection de la nature et des abeilles.

Merci pour tous vos messages qui nous vont droit au cœur ! Nous vous en partageons quelques uns avec joie…

 Laurence T. «Beau projet, du renouveau et de l’éthique pour la cosmétique !»
Armelle M. «Bravo et continuez à protéger nos abeilles, pour l’avenir de tous.»
Inanna M. «Je vous souhaite de bien développer votre activité. Excellente idée de complément – Inanna»
Florie L. «Bravo pour toutes ces initiatives. »
Irene T. «Nous sommes ravis d’aider ce joli projet à prendre son envol!»
franck F. «bravo respectons les abeilles et le cycle de la nature »
Sandrine H. «Merci de me faire participer à ce projet solidaire qui prouve qu’il y a toujours de belles choses en ce monde !»
Mathieu R. «belle initiative c’est un plaisir que je participe»
Alexandra C. «Un petit geste pour l’homme, un grand pas pour l’humanité»
Céline H. «Bon courage pour votre projet et longue vie aux abeilles ! 🐝 🐝 🐝 »
Joëlle B. «Merci pour cette belle initiative. Savons les abeilles!!»
Juliette P. «C’est un beau et bon projet. Le retour au naturel et à la terre me semble essentiel. Bonne continuation et bonne chance pour la suite!»
Leïla M. «Comme le dit si bien mon petit garçon de 2 ans : attention aux abeilles ! »
Alice B. «Bravo pour cette belle initiative !»
Elodie B. «Merci de faire vivre des projets qui aident les abeilles »
Agnès V. «bon courage »
marc D. «bonne initiative votre projet recevez mes compliments»
Lisa F. «Ravie de faire partie de votre projet et être marraine 🙂 très bon miel bien reçu <3»
Christelle D. «bravo et merci»
Amelie B. «Un très beau projet que je soutiens avec enthousiasme!»
sylvie D. «J’espère de tout cœur que vous parviendrez à faire votre projet qui est très noble ! J’apprécie énormément la qualité de vos produits et surtout j’espère que ma petite contribution aidera nos amies les Abeilles :)»
Laurence C. «Bravo pour ce beau projet et bonne chance 😊 🐝 🍀 !»
MICHELE L. «Sauvegarder les abeilles c’est sauvez la vie, sans les abeilles il n’y a plus de vie.»
CHRISTINE L. «Tenez bon .. c’est un beau projet qui ne peut que séduire .. Courage»
Christophe R. «Avec tout mes encouragements pour la réussite de c beau projet !»
Pauline R. «J’adore vos produits, ne lâchez rien ! Bien à vous Powleen»
Laurence N. «tous mes encouragements pour ce beau projet. Et vivent les abeilles !»
Béatrice L. «Les Abeilles ont la vie même sans elles nous serons démunies et perdrons tellement de fruits de fleurs et j’en passe pensons ans Enfantset petits enfants . Elles ont déjà tellement d’ennemis nos petites travailleuses .courage et des bizzzzz»
Denis L. «Bon courage pour la suite …»
alain B. «Très belle initiative et beau projet auquel je suis heureux de participer.»
NATHALIE L. «Bonne chance pour ce projet. Que la force des abeilles puissent nous accompagner encore longtemps»
Thibaut O. «Déjà parrain d’un ptit bout de ruche (et certainement en 2018 à titre pro d’une ruche complète), je vous soutiens à 100 % dans cette démarche bio et solidaire!!! Hâte d’aller voir mes abeilles sur site!! 🙂 Bien à vous les amis des abeilles! Thibaut»
Jerome B. «🐝 🐝 🐝 »
 Elise D. «je vous souhaite de dépasser largement les 15 000 euros :-)»

Pour découvrir notre projet et peut-être vous aussi faire votre part à l’instar du Colibri rdv sur la page de notre campagne : https://bluebees.fr/fr/project/349-folies-royales

 

Merci encore pour tout ! BZzz

 

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16
Jan
2017

Les abeilles, un enjeu environnemental !

En 2016, Un toit pour les abeilles aura cherché plus que jamais à « essaimer » autour d’elle, sur l’importance de sauvegarder les abeilles, gardiennes de notre environnement !

Après des saisons apicoles de plus en plus difficiles, qui se suivent et se ressemblent chaque année, il devient primordial de faire « résonner » au plus grand nombre, l’écho du drame écologique qui se trame si nous n’agissons pas, pour faire changer les choses.

Sans abeilles, c’est l’humanité toute entière qui serait mise en péril…

Et bien que cette phrase soit présentée au conditionnel, elle n’en demeure pas moins d’actualité. Après avoir déclaré certaines espèces d’abeilles en voie de disparition, les États-Unis, viennent tout juste d’annoncer que les bourdons sont également menacés.

Allons nous attendre que l’onde de choc résonne jusqu’en France pour réagir ?

Aujourd’hui plus que jamais nous devons éveiller les consciences pour que l’abeille, et les autres insectes pollinisateurs soient placés au cœur des discussions et des débats politiques autour de la préservation de la Biodiversité.

Nous devons, chacun à notre niveau et selon nos possibilités, agir concrètement pour préserver les abeilles :

  • planter et semer dans les jardins des espèces mellifères qui offriront aux abeilles des nectars et pollens
  • installer des hôtels à insectes
  • bannir les produits phytosanitaires types herbicides et autres Roundup qui détruisent notre biodiversité
  • consommer local et solidaire
  • parrainer des abeilles avec Un toit pour les abeilles

Nous vous publions ci-dessous quelques vidéos et articles phares de l’année 2016 sur les enjeux réels autour de la préservation des abeilles et l’action d’Un toit pour les abeilles.

N’hésitez pas à partager autour de vous, sur les réseaux sociaux, à vos contacts et familles…

Créons ensemble une chaine solidaire pour aider les abeilles…

MERCI à tous !

Le journal télévisé de TF1

Article Le Figaro : ici                                                                                                      Reportage RTL : ici

Reportage BFM Business

Reportage France 3 Éditions Régionale et Nationale

France 3 Alpes : ici                                                 France 3 Aquitaine : ici                                            France 3 Bourgogne : ici

09
Nov
2016

Un toit pour les abeilles vous remercie

Vous avez été très nombreux à rejoindre la grande famille Un toit pour les abeilles suite au reportage diffusé au Journal Télévisé de France 2 samedi 5 novembre dernier.

Nous n’imaginions pas un tel élan possible. Et pourtant vous avez été nombreux à vous engager à nos côtés et à rejoindre les milliers de parrains fidèles qui soutiennent déjà notre démarche environnementale.

Grâce à vous, nous allons pouvoir amplifier le soutien apporté aux apiculteurs de notre réseau et développer de nouvelles colonies d’abeilles, essentielles à l’humanité.

Nous souhaitions prendre le temps de vous dire MERCI.

Merci aux parrains fidèles engagés aux côtés d’Un toit pour les abeilles depuis plusieurs années déjà. Merci également à toutes celles et tous ceux qui ont décidé de rejoindre la grande Famille Un toit pour les abeilles en parrainant des ruches.

Et pour tous ceux d’entre vous  qui nous ont découvert au travers du reportage France 2, nous souhaitions nous présenter en quelques lignes…

Un toit pour les abeilles, c’est avant tout, une petite équipe convaincue, qu’à l’instar de la Légende du Colibri, c’est « en faisant sa part » qu’on contribue à l’évolution positive du monde…

Chacun peut ainsi, faire un geste concret, en fonction de ses aptitudes et ses moyens pour sauver les abeilles, en parrainant tout ou partie d’une ruche.

Dans l’ordre en partant de la gauche : Flavie, Karima, Zakia, Régis, Olivier et Michel…

photo equipeUn toit pour les abeilles, c’est aussi plein d’autres actions visant à soutenir la filière apicole et préserver les sentinelles de notre environnement. Et parmi elles :

Et pleins d’autres actions  et projets concrets que nous vous proposons de découvrir au travers ce lien : www.untoitpourlesabeilles.fr/ca-bosse-dur-abeilles.html

Et puisqu’on ne le dit jamais assez « Un grand merci » à tous pour votre soutien et votre engagement solidaire pour les abeilles !

logo_untoit_couleur_fr

 

16
Août
2016

Immersion au Rucher du Carladez chez Sylvie et Jacques

Un très beau moment de partages pour les marraines et parrains du Rucher du Carladez s’est déroulé le 12/08 dernier. Une véritable immersion dans le monde impressionnant des abeilles.

La journée découverte a débuté par la présentation du travail d’apiculteur de Jacques au sein de la Miellerie.

Les participants à la journée ont ensuite été invités à partager un bon repas sous les noisetiers. Les produits du jardin étaient à l’honneur ! S’en est suivie la dégustation de miel et de pain d’épices en dessert sans oublier « la brèche » ou le rayon pour un pur plaisir .

Jacques et Sylvie, les hôtes de cette journée découverte au rucher ont été ravis et ont tenu à vous adresser ces quelques mots :

« Nous avons passé une belle journée, dans la bonne humeur et la convivialité. Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui étaient présentes ainsi que tous nos parrains. Cette journée a été une réussite surtout que c’était notre première porte ouverte…

Nous avons même eu les compliments de monsieur le Maire de Taussac ! et bien que la récolte ne soit pas brillante cette année, nous avons passé un superbe moment avec nos parrains ! »

Comme nous aimons à le répéter, cette journée de découverte est le trait d’union qui existe entre le parrain qui soutient l’apiculteur et les abeilles qui sont soutenues par le biais du parrainage. Elle concrétise l’engagement de chacun à la cause que nous défendons chez Un toit pour les abeilles

Nous vous proposons de revivre cette journée en image avec quelques photos partagées par vos apiculteurs.

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Non classé | Tags : Commenter cet article
13
Juil
2016

Le rendement au détriment des abeilles… Stop !

Vous avez été nombreux à vous outrager de la vidéo qui circule depuis quelques mois sur la toile et qui met en lumière, l’inhumanité notoire de « pseudos apiculteurs » avec une démarche industrielle de rendement à tout prix, au détriment de l’abeille…

Nous avons été nous mêmes choqués et alarmés par cette vidéo que nous vous partageons aujourd’hui pour que les esprits s’éveillent au drame écologique qui se trame en coulisse.

Pour voir la vidéo cliquez sur l’image ci-dessous…

Abeilles

Cette vidéo est tirée du documentaire « Des abeilles et des hommes »  lors d’une visite auprès d’un apiculteur sur les cultures d’amandiers en Californie. Si le sort de l’abeille vous intéresse nous vous invitons à visionner l’ensemble de ce documentaire passionnant.  On y voit notamment de nombreuses manières de pratiquer l’apiculture dont… celle-ci… Si l’on peut encore appeler cela de l’apiculture….

Les abeilles deviennent des productrices totalement désorientées et déréglées, qui meurent très rapidement à cause d’un rythme effréné et totalement contre nature.

Les colonies sont divisées en quatre, les reines sont sacrifiées et remplacées par des reines livrées par transporteur des quatre coins du monde. Les colonies sont fragilisées et mises à mal et leur durée de vie, très largement réduite !

Les apiculteurs sont remplacés par des assassins démunis de toute émotion. Voyez l’homme qui chantonne pendant qu’il divise des colonies sans état d’âme, avant d’expliquer que son père et son grand-père, anciens apiculteurs seraient choqués par de tels agissements…

 » Mon grand-père prendrait la fuite s’il voyait la façon dont nous traitons les abeilles  » explique l’homme sur la vidéo.

Et d’ajouter que son grand-père dirait en voyant ce tableau dramatique :

 » Mon Dieu, comment traitez-vous ses ruches ! Avez-vous perdu votre âme ? Ou sont donc l’attention et la compassion nécessaires. « 

Une véritable honte.

Nous militons quotidiennement pour que nos apiculteurs puissent continuer à exercer cet art noble qu’est le métier d’apiculteur, en total synergie et osmose avec la nature et les abeilles.

Nous restons sur des ruchers à  » taille humaine »  pour conserver ce bel état d’esprit… Pas de rendement à tout prix ! Nous partageons un peu de miel aux parrains, en remerciement de leur soutien mais en laissons bien assez aux abeilles pour qu’elles puissent avoir des réserves pour passer l’hiver. Nos apiculteurs les traitent avec dévotion et respect, conscients du rôle primordial qu’elles jouent dans la nature.

C’est aussi pour cela que nous proposons le parrainage ; Aider à financer l’activité des apiculteurs et leur permettre de vivre décemment d’un beau métier, dans le respect et l’amour de ce petit être vivant, essentiel à l’humanité qu’est l’abeille !

21
Juin
2016

La sauvegarde des abeilles… L’Affaire de tous !

Sale temps pour les abeilles…

Elles sont malmenées chaque jour un peu plus par de nombreux facteurs que sont les pesticides, les infections parasitaires, les nouveaux prédateurs comme le frelon asiatique apparu en France en 2004.

Chaque année nous apporte son lot de nouveaux dangers pour l’abeille… Depuis quelques temps le dérèglement climatique est entré en scène. Nous sommes aujourd’hui le premier jour de l’été et le temps demeure gris, humide et même pluvieux dans certaines régions.

2016 marquera le pire printemps depuis 150 ans !

Les abeilles ne sortent plus, le cycle naturel des floraisons est totalement perturbé.  Mais où va t’on ?

En parallèle, le projet de loi visant à interdire l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, tueurs d’abeilles n’a toujours pas été statué de manière concrète. Les hautes autorités de l’État, Sénat et Assemblée Nationale n’arrivent pas à se mettre d’accord… En attendant les pesticides n’ont jamais été autant utilisés et la mortalité des abeilles, en conséquence n’a jamais été aussi élevée.
L’année dernière, 300 000 colonies d’abeilles ont été décimées…
Cette semaine, mardi 21 et mercredi 22 juin 2016, l’Assemblée Nationale examine en nouvelle lecture le projet de loi, adopté par le Sénat, en deuxième lecture, pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Nous espérons que ces deux jours de réflexion se clôtureront par une décision collégiale et unanime d’interdire les pesticides néocicotinoïdes dans les meilleurs délais.
En attendant nous gardons espoir car de plus en plus de personnes nous soutiennent au travers des pétitions que nous relayons ou du  parrainage de ruches. Nous avons créé, et ce grâce à vous, une communauté solidaire et engagée autour de la préservation des abeilles.
Jeudi dernier une pétition de près de 700 000 signataires souhaitant l’interdiction des pesticides a été remise à Ségolène Royal pour appuyer notre action !
Remise_pétition_Royal_Néonicotinoïdes_160616-k64-U10294723260oR-860x420@lafranceagricole.fr
La sensibilisation autour de ce drame écologique n’est plus l’histoire d’une poignée de personnes mais bien celle de milliers d’individus convaincus que nous pouvons agir concrètement pour la protection des abeilles. Et c‘est aussi pour cela que nous sommes fiers de la démarche que nous menons chez Un toit pour les abeilles !
Aujourd’hui les dangers autour de l’abeille sont devenus l’affaire de Tous… Petits et grands
Nous vous partageons avec une vive émotion et une grande fierté la photo de la classe de CM2 de l’école Louis Ravet de St-Laurent-du-Var. Les élèves ont parrainé durant une année l’apiculteur François Gros au rucher du Gapeau et ont reçu le cadeau des abeilles !
Un grand Bravo à leur maîtresse Lydie qui a mis en place ce beau projet de sensibilisation autour de l’abeille, sentinelle de notre environnement. Pour que nos enfants ne reproduisent pas les mêmes erreurs…
Photo classe Louis ravet - distribution du miel
30
Sep
2015

La butte auto-fertile qu’est-ce que c’est ?

Sur le rucher de la Presqu’île de Fouras, nous avons installé un potager « sauvage » ainsi qu’un verger.
« Sauvage » veut dire que nous ne retournons pas la terre, que nous paillons abondamment, que nous n’arrosons jamais, car il n’y a pas de point d’eau sur le terrain et que nous n’utilisons aucun intrant chimique comme les pesticides ou engrais à base de nitrates. Bref, on travaille à la main et on laisse un peu les plantes se débrouiller toutes seules…

En dehors de l’absence de point d’eau sur le terrain, la difficulté réside dans la nature du sol.
La couche de terre est très mince. Dès 15 cm de profondeur on trouve une couche de calcaire (la banche) d’environ 10 cm d’épaisseur, puis une couche d’argile, puis une nouvelle couche de calcaire. Les couches de calcaires sont fendues et les racines arrivent à trouver un passage avec le temps.
Le résultat, c’est qu’en été le terrain est très sec avec l’argile qui devient dure et laisse peu de chance aux jeunes racines d’avancer. En hiver ou au printemps c’est l’inverse, l’argile se gorge d’eau, devient étanche et les plantes ont les pieds dans l’eau.
Nous avons découvert la butte auto-fertile qui semble être une solution permettant de conserver l’humidité en été, d’être au-dessus de l’eau qui stagne en hiver, tout en apportant des nutriments aux plantes et créant de la vie dans la terre.

Nous avons donc décidé de créer deux buttes qu’il faudra laisser vivre quelques années avant qu’elles fonctionnent à plein régime.
Le principe est simple :
Nous entassons
– une couche de bois pourris (carbone) comme des troncs d’arbre morts attaqués par les champignons ou des vieilles souches,
– une couche de déchets verts, compost, feuilles (azote) et fumier (de poule dans notre cas)
– une couche de terre
– un paillage

Peu à peu la vie s’installe dans la butte : cloporte, vers de terres, champignons…et elle devient fertile sur du long terme au fur et à mesure du processus de dégradation de la matière entassée.
En été le bois en pourri reste gorgé d’eau et permet aux plantes de trouver de l’humidité en cas de sècheresse. Les plantes en hauteur sur la butte, reste au sec durant l’hiver.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des buttes.
Voici toujours quelques photos de la butte en cours de réalisation :

23
Sep
2015

Portes Ouvertes Un Toit Pour Les Abeilles

Samedi 19 septembre dernier se sont tenues deux portes ouvertes, respectivement au Rucher de Féricy ( 77) et en Isère (38).

Un véritable moment d’échange avec vos apiculteurs et le plaisir d’aller titiller vos abeilles… Nous avons été particulièrement heureux de pouvoir aller à la rencontre de nos marraines et parrains qui chaque année poursuivent leur soutien et l’action à nos côtés. Nous vous partageons avec plaisir les photos des deux évènements !

Visite à Féricy, chez vos apiculteurs Alain et Nicolas et Visite chez Thierry SALAVIN en Isère !

Encore Merci pour votre présence et votre gentillesse !

 

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04
Mai
2015

L’Essaimage

L’Essaimage

Le mois de mai sonne la reprise totale d’activité au sein de la ruche avec le développement des populations au sein de la colonie. Mai est également une période propice à l’essaimage, c’est-à-dire au départ de l’ancienne Reine avec une partie de la colonie, lié au manque de place dans la ruche.

En effet si la croissance de la colonie s’accélère et que la place vient à manquer, la reine quitte la ruche avec une partie des abeilles. Elle laisse alors place à une jeune reine qui va prendre le relais au sein de la ruche et pondre à son tour, une fois qu’elle aura été fécondée. L’ancienne reine, partie avec son essaim (une partie de sa ruche) va aller s’installer, en hauteur près de l’ancienne ruche, à environ 30, 50, voire 100 mètres, le plus souvent dans une cheminée, ou dans les arbres, dans les trous des maisons ou dans les espaces entre fenêtres et volets etc…

               

Des abeilles sont chez vous, pas de panique !
L’essaim peut se poser plusieurs fois avant de trouver le lieu où il s’installera ainsi il n’est peut-être là que temporairement. Si ce dernier a élu domicile dans votre propriété le mieux est de le faire enlever au plus tôt avant qu’il ne puisse être délogé.

Les abeilles étant une espèce protégée, les pompiers et entreprises de désinsectisation n’ont pas le droit de les détruire. Nous vous transmettons un lien vers un site qui recense par région les cueilleurs d’essaims (pour la plupart apiculteurs amateurs). Ces derniers se proposent de venir récupérer gracieusement ces essaims.

http://recuperation-essaim-abeilles.com/

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir,Non classé,récolte essaim | Tags : Commenter cet article
13
Fév
2015

Ruches en Argile

Nous vous présentons de très jolies photos de nos ruches en terre (sans les abeilles pour le moment)


Ses ruches ont été réalisées par Jean François BOURLARD potier-céramiste qui a eu le prix de l’artisanat d’art en 2012 : http://jfbourlard.fr/
Nos abeilles devraient apprécier ;-))

Les enfants aussi d’ailleurs…

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Non classé,ruches argile | Tags : Commenter cet article
28
Jan
2015

Film de Présentation Un Toit Pour Les Abeilles

Film de présentation Un Toit Pour Les Abeilles, réalisé pour les Trophées Emergence 2015 le jeudi 22 janvier 2015. Intervention de Régis LIPPINOIS, fondateur d’Un Toit Pour Les Abeilles…

Pour visionner le film de présentation, cliquez sur le lien ci-dessous,

3006-MATIVI-JANVIER-2015-EMERGENCE-2015-INNOVATION-SERVICES-UN-TOIT-POUR-LES-ABEILLES V2_H264_Widescreen_1280x720_avec_Watermark

08
Sep
2014

Livre : Tout sur l’Abeille

Une Bande Dessinée très jolie et très complète sur les abeilles, pour petits et grands…

 

Auteur : Jack Guichard
Illustrateur : Carole Xénard
Collection : Les albums
Prix : 18 €

Dès que le soleil de mai resplendit, une multitude d’insectes envahit la nature. Pour celui qui aime observer ce monde qui l’entoure, celui de l’abeille est un des plus fascinants. Que savons-nous vraiment de l’abeille ? Savez-vous que les abeilles transportent le quart de leur poids en pollen sur leurs pattes ? Savez-vous que certaines colonies d’abeilles peuvent emmagasiner plus de 3kg de nectar par jour ? Savez-vous que les abeilles voient la vie en bleu ? Savez-vous qu’elles sont apparues il y a 70 millions d’années ? Qu’elles ne s’attaquent à l’homme que si elles se sentent agressées ? Un grand album documentaire pour tout savoir sur l’abeille à travers des planches d’illustrations décalées et humoristiques qui servent les informations scientifiques et présentent l’abeille avec ses drôles de particularités…

Jack Guichard a été Directeur du Palais de la découverte. Professeur des Universités, il est à la fois scientifique et spécialiste d’éducation et de communication.

Carole Xénard est illustratrice pour la presse et l’édition jeunesse, avec une petite spécialisation dans les bestioles en tout genre.

À paraîre le 26 septembre 2014

Source : http://www.editions-lepommier.fr/Tout-sur-labeille

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10
Juil
2014

Les vendeuses de miel

Merci à Zoé, Myrtille, Camille et Maud pour le ramassage du pollen, la cueillette des fleurs la réalisation des bouquets.

20
Mai
2014

Un Toit Pour Les Abeilles invité de Silence Ça Pousse ! sur France 5

Chers Marraines et parrains,

Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l’invité de l’Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.

Photo : Chers Marraines et parrains,Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l'invité de l'Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.Régis, Dirigeant d'Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l'Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.L'occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre.------ Su Sommaire de l'Emission de demain ------Silence, ça pousse ! 21:40Magazine (47mn)- Rencontre : La pépinière Châtelain.- Découverte : Les cosmétiques et le végétal. - Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes. - Pas de panique : En Normandie.http://www.france5.fr/emissions/silence-ca-pousse/diffusionsFaites passer l'infos ....

Régis, Dirigeant d’Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l’Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre

—— Su Sommaire de l’Emission de demain ——
Silence, ça pousse ! 21:40
Magazine (47mn)
– Rencontre : La pépinière Châtelain.
– Découverte : Les cosmétiques et le végétal.
– Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes.
Faites passer l’infos ….
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06
Mai
2014

Chine : pollinisation manuelle

Chine : des femmes pollinisent les arbres à la place des abeilles

En Chine aussi, les abeilles disparaissent. À tel point que pour polliniser les arbres fruitiers, des femmes sont obligées de grimper dans les arbres pour faire le travail des abeilles à leur place. Quelques hommes le pratiquent également, comme le rapporte Le Monde.

Elles grimpent dans les pommiers ou les cerisiers dans des positons assez vertigineuses et elles pollinisent chaque fleur avec une sorte de bâton au bout duquel elles ont fixé un mégot de cigarette ou des plumes de poulet. Elles les trempent dans du pollen qui est récolté avant sur certains arbres, et vont le déposer dans chaque fleur.

Un phénomène qui touche tous les continents

C’est un travail minutieux, et parfois aussi dangereux (une branche peut casser), mais c’est devenu indispensable dans cette région du sud-ouest de la Chine, le Sichuan, où les agriculteurs ont utilisé tellement de pesticides que toutes les abeilles ont disparu… Sans abeilles, il faut bien trouver un moyen pour féconder les fleurs, produire des fruits et se nourrir.

Un tiers de ce que nous mangeons, les fruits les légumes, un tiers de la production agricole mondiale, dépend de la pollinisation par les insectes. La mortalité dans les ruches concerne désormais tous les continents.

10 personnes pour remplacer une ruche

Aux États-Unis, des chercheurs sont en train de travailler sur des abeilles-robots, des petits insectes mécaniques. Alors qu’en chine on fait faire le travail des abeilles par des humains… Mais cela risque de ne pas durer longtemps : le coût du travail augmente et il faut quand même dix personnes pour faire le travail d’une seule ruche.

Les jeunes préfèrent aller travailler en ville et les autorités réfléchissent plutôt à réintroduire les abeilles, donc à réduire l’usage des pesticides. Une méthode plus écologique et moins dangereuse que de grimper dans les arbres.

Source :www.rtl.fr/chine-des-femmes-pollinisent-les-arbres-a-la-place-des-abeilles

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03
Mai
2014

Un Monde sans Abeilles …

A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

Comme souvent, une seule photo peut être plus parlante que de longs rapports. Dans une communication efficace, la chaîne de supermarchés américaine Whole Foods, spécialisée dans le bio et l’équitable, a imaginé à quoi ressembleraient nos étals si les abeilles venaient à s’éteindre. L’un de ses magasins, situé à Providence (Rhode Island), a temporairement enlevé tous les produits venant de plantes pollinisées par des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Résultat : 237 des 453 produits proposés à l’accoutumée, soit 52 % des récoltes, ont disparu. Parmi eux : les pommes, oignons, carottes, citrons, brocolis, avocats ou encore concombres.

En réalité, un tiers de notre nourriture dépend des abeilles, rappelle l’enseigne de distribution. « Les pollinisateurs naturels sont un maillon essentiel de notre chaîne alimentaire. Plus de 85 % des espèces végétales de la terre, dont beaucoup composent les aliments les plus nutritionnels de notre alimentation, exigent des pollinisateurs pour exister. Pourtant, nous continuons à assister à un déclin alarmant de ces populations, regrette Eric Mader, directeur adjoint de la Xerces Society, une ONG qui protège les abeilles. Notre organisation travaille avec des agriculteurs pour les aider à recréer un habitat sauvage et adopter des pratiques moins intensives en pesticides. Ces stratégies simples peuvent faire pencher la balance en faveur de retour des abeilles. »

Près d’un tiers des colonies d’abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l’hiver 2012-2013, selon une étude réalisée par le ministère de l’agriculture américain et des associations professionnelles, publiée le 7 mai, qui souligne aussi les conséquences « désastreuses » pour une économie du miel qui pèse 30 millions de dollars outre-Atlantique.

Si les autorités américaines évoquent des raisons multiples, comme « les parasites, les maladies, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et l’exposition aux pesticides », cette dernière est majoritairement citée par les scientifiques pour expliquer la surmortalité des pollinisateurs domestiques et sauvages (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.).

L’Union européenne a ainsi annoncé, le 29 avril, la suspension pour deux ans, à compter du 1er décembre, de l’utilisation de trois insecticides impliqués dans ce déclin. Ces molécules, l’imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l’on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne.

L’application de cette interdiction ne sera pas évidente tant ces substances persistent dans l’environnement, comme je l’avais expliqué dans un précédent papier. Mais elle est essentielle si l’on veut éviter de connaître la même réalité qu’en Chine, abordée par l’excellent documentaire Des abeilles et des hommes, où des milliers de paysans pollinisent les fleurs à la main, à partir de pollen qui leur est envoyé d’autres régions où les butineuses vivent encore.

Source : http://lemonde.fr/a-quoi-ressembleraient-nos-supermarches-sans-les-abeilles

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : L'abeille en danger,Non classé | Commenter cet article
18
Avr
2014

Le Sénat reconnaît l’abeille comme bio-indicateur

Les Sénateurs ont adopté un amendement à la loi sur l’avenir de l’agriculture reconnaissant l’abeille comme un bio-indicateur dans le cadre de la surveillance des produits phytopharmaceutiques.

Vue en gros plan d’un abeille tueuse. AP/SIPA

« L’abeille est un bio-indicateur particulièrement performant, puisqu’elle est quotidiennement en contact de plusieurs éléments biotiques et abiotiques des écosystèmes tels que les végétaux, l’eau, le sol et l’air », a souligné l’auteur de l’amendement, Alain Fauconnier (PS).

« Son corps couvert de poils lui permet de conserver les éléments avec lesquels elle est en contact. Son activité de butinage lui fait exercer une fonction de prélever sur des centaines de points par jour et sur une aire de plusieurs kilomètres de rayon ».

Dans ces conditions, elle entre parfaitement dans le cadre du système de surveillance des produits phytopharmaceutiques mis en place par le projet de loi, a ajouté le sénateur de l’Aveyron.

Cet amendement est cohérent avec le plan de développement durable de l’apiculture qui dispose notamment qu’il faut diminuer l’impact des pesticides sur la santé des colonies d’abeilles et promouvoir leur rôle d’indicateur des atteintes à la biodiversité et à l’environnement, a précisé M. Fauconnier.

Les sénateurs ont également voté les articles pour un meilleur encadrement de l’utilisation des antibiotiques vétérinaires, avec comme objectif de réduire des antibiotiques critiques pour éviter le développement de bactéries multi-résistantes.

Adopté par les députés en première lecture en janvier, le projet de loi ambitionne de « verdir ». Son examen au Sénat, commencé mercredi, doit s’achever dans la nuit de mardi à mercredi 16 avril.

Source : www.challenges.fr/le-senat-reconnait-l-abeille-comme-bio-indicateur

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir,Non classé | Tags : Commenter cet article
24
Mar
2014

POURQUOI LE MIEL SE CONSERVE-T-IL « ÉTERNELLEMENT » ?

 

 En produisant du miel, les abeilles retirent une grande quantité d’eau du nectar récolté sur les fleurs, ce qui permet d’éviter la fermentation.

 Mais le miel contient surtout plusieurs facteurs antibiotiques naturels, qui empêchent le développement des bactéries.

C’est donc le seul aliment qui ne périme jamais, à condition qu’il soit conservé dans un endroit sec.

On raconte même que du miel vieux de 2000 ans retrouvé dans les pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation (même s’il n’a plus aucun goût).

Après plusieurs années de conservation, le miel a simplement tendance à se solidfier, mais il suffit de le chauffer pour lui rendre son aspect liquide.

Ainsi, la date limite d’utilisation optimale indiquée sur les pots de miel est purement conventionnelle.

 

Source : http://pourquoi-le-miel-se-conserve-t-il-eternellement

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18
Fév
2014

MIEL : LE MEILLEUR AMI DE L’ORGANISME

Miel

On parle souvent des bienfaits du miel sans préciser pour autant la nécessité de l’avoir quotidiennement à la maison. Tonifiant, relaxant, cicatrisant, adoucissant et surtout nourrissant, le miel est un des meilleurs amis de l’organisme.

Ce produit de la ruche est riche en nutriments d’où le bénéfice de sa consommation régulière. Il a une action préventive très connue en période hivernale. En effet, il est le bouclier parfait contre les maux de la saison froide.

On dit toujours qu’il faut consommer le miel le matin, c’est vrai ! Ce produit tonifie le corps en le nourrissant avec de l’énergie qui est indispensable le matin. Mais ce dernier peut être également consommé le soir cependant son rôle n’est pas le même. En fin de journée, il favorise plutôt le sommeil d’où son caractère relaxant.

Plusieurs personnes utilisent le miel pour sucrer leur tisane, café, c’est une bonne chose car contrairement au sucre blanc qui a perdu une partie de ses nutriments en raison de son raffinement, le miel conserve tout son bienfait nutritif.

Il faut noter que pour avoir tous ses bienfaits, le miel doit être de bonne qualité, optez pour des miels artisanaux ou issus de l’agriculture biologique. Sachez aussi qu’il y a différents types de miel : miel de montagne, miel de tilleul…donc son bienfait dépend en quelque sorte des ceux de la plante associée.

Le miel a beaucoup de vertusLe miel a beaucoup de vertus

Source :

www.tixup.com/miel-le-meilleur-ami-de-lorganisme

 

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Non classé | Commenter cet article
19
Avr
2013

Ruches tressées

Ruche tressée

Voici un lien vers le site de Patrice qui réalise de magnifique ruches tressée.

http://naturanim.free.fr/spip.php?article35

Patrice est un  animateur nature, récoltant négociant en plantes et champignons sauvages. Je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer vers une page d’allumage de feu par friction :

http://naturanim.free.fr/spip.php?rubrique7

Expérience que nous avions nous même tenté il y a quelques années : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/allumer-le-feu/

 

 

19
Avr
2013

dessins

 

Merci à Camille 8 ans pour ses dessins.

23
Nov
2012

Exposé sur les Abeilles

Après avoir passé une après-midi sur les ruchers, Tom et Léo de l’école primaire de Fouras, ont présenté à leur classe un exposé sur les abeilles. Venus avec du matériel et des photos ils ont su captiver leurs camarades.

Bravo pour ce beau travail !

17
Sep
2012

Les p’tites vendeuses de miel

Iléa et Camille vendant leurs 8 pots de miel durement gagnés.

 

Ecrit par Régis dans : Non classé | Commenter cet article

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