01
Juin
2024

Témoignage d’un apiculteur du réseau

Mais hélas, cette année 2024 s’annonce bien morose. Dans mon nord Charente, nous sortons d’une « saison des pluies » de 8 mois.

L’arrivée tardive du froid a, pour la troisième année consécutive, permis le maintien des colonies de frelons à pattes jaunes (dits « frelons asiatiques ») jusqu’au 10 décembre avec une prédation importante sur les ruches (du fait des conditions météorologiques difficiles mais permettant malgré tout leur survie).

La production d’essaims, leur élevage et les vols de fécondation ont été difficiles et ont traîné du fait de la pluie (confinement des abeilles dans les ruches et temps de travaux difficiles à placer). Quelques jours de beau temps ont permis aux colonies de produire un peu de miel que j’ai préféré leur laisser et partager avec les essaims et malgré cela, il a fallu nourrir au mois de mai…

Le printemps est normalement la saison offrant le plus de floraisons, mais cette année aucune récolte n’a été possible. Avec les changements climatiques en cours, l’enjeu pour l’apiculteur est d’arriver à mettre ses essaims en production le plus tôt possible pour profiter d’un maximum de floraisons, mais nous ne pouvons compenser les températures fraîches qui freinent le développement des colonies… On constate également que les floraisons de printemps sont de moins en moins étalées avec de nombreuses fleurs qui se succédaient et qui fleurissent de plus en plus en même temps. Si le travail des abeilles domestiques a été entravé, il en va de même pour tous les pollinisateurs (même les bourdons qui sont les plus résistants au froid ont été moins actifs cette année), il faut s’attendre à une mauvaise pollinisation tant pour les fleurs sauvages que pour les espèces cultivées…

Dans moins de 4 mois, la saison sera terminée et les prévisions météorologiques annoncent des canicules et orages… Pendant les périodes de canicule, les plantes se mettent en résistance et ne produisent plus de nectar (donc pas de miel, comme cela a été le cas les deux années passées avec le châtaignier), par exemple, au-dessus de 24°C, le sarrasin ne produit plus de nectar. L’été, et surtout quand il est chaud, est une période de résistance pour la nature, les fleurs et les abeilles. Les espoirs de récoltes pour compenser les pertes de printemps sont très faibles…

Cette année, l’impression de n’avoir fait qu’élever et prendre soin des abeilles, sans pour l’instant avoir produit de miel…

Je vous ai parlé l’an dernier de la difficulté d’adaptation des apiculteurs à la multiplicité des calamités et risques auxquels nous faisons face (parasitisme chronique par Varroa destructor, prédation par frelons à pattes jaunes, pesticides, cloisonnement et appauvrissement des milieux naturels, alternances de périodes pluvieuses et canicules) et qui, associées aux réalités biologiques des abeilles, nous laissent de moins en moins de marges de manœuvre. 2024 en est l’exemple parfait (espérons seulement que les colonies de frelons aient aussi souffert !) et je crains qu’il y ait cette année de nombreuses défaillances d’entreprises apicoles (accentuées par une guerre des prix causée par le dumping social, environnemental et qualitatif)…

Des démarches administratives sans fin et inutiles (voire des ré-autorisations de pesticides tueurs d’abeilles) constituent aujourd’hui quasiment le seul soutien des pouvoirs publics à la filière apicole en France. Par exemple, les apiculteurs n’ont pas accès à la PAC, il existe une seule Mesure Agro-Environnementale et Climatique (MAEC) pour la participation à la pollinisation des espaces naturels (avec un cahier des charges très contraignant pour une aide très faible) pour l’apiculture et depuis cette année, il faut en faire la déclaration deux fois (site PAC et Région) pour espérer peut-être en bénéficier…

Ainsi, chers marraines, chers parrains, votre soutien via Un Toit pour les Abeilles est de plus en plus important au maintien d’une apiculture respectueuse de l’abeille en France. Parlez-en autour de vous, les apiculteurs-RÉCOLTANTS français ont besoin de soutien, c’est à eux qu’il faut acheter le miel, et c’est eux qu’il faut soutenir !

Les autres nouvelles de la ferme sont mitigées. J’assume maintenant seul la ferme et ses travaux après une séparation, ce qui ne manque pas de causer des retards et difficultés. Les brebis vont bien et les agnelages se sont bien passés, les réserves d’herbes étaient faibles cet hiver du fait d’une croissance ralentie et stoppée par les canicules, et j’ai eu un gros travail de rotation de parcs (toujours avec les filets mobiles, et du coup, je n’ai pas eu le temps d’avancer mes clôtures cette année…). J’essaye donc de ne pas augmenter la taille du troupeau et continue à sélectionner les brebis les plus solides. Avec ce printemps arrosé, l’herbe est abondante et les agneaux ont bien poussé !

Le travail de conservation de la biodiversité mené depuis plusieurs années avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine et l’opération « Des fleurs dans la Vallée de l’Or » d’Un Toit pour les Abeilles porte ses fruits ; les populations de fritillaires pintades se développent ainsi que celles de nombreuses fleurs et orchidées. J’ai découvert dans mes prairies une orchidée qui n’avait pas fleuri en Charente depuis plus de 10 ans ! Les populations de pollinisateurs se développent également. Le soutien constant du Conservatoire et d’Un toit pour les Abeilles et à long terme à cette opération de conservation de la biodiversité permet de produire des résultats dans le temps. Car si de nombreux exemples prouvent que l’on peut faire « revenir » la biodiversité, c’est un travail précis, de longue haleine et qui doit être poursuivi avec assiduité.

L’eau a aussi profité aux plantations d’arbres réalisées qui se portent bien (environ 2 500 arbres et arbustes plantés et plusieurs kilomètres de haies et clôtures recréés, pour servir de corridors biologiques notamment pour les chauves-souris dont environ 20 espèces fréquentent la grotte protégée de ma vallée (ainsi qu’une stygofaune – faune des grottes – rare avec au moins une espèce endémique au Poitou-Charentes).

J’ai eu la chance de rencontrer certaines marraines et parrains soit lors de livraisons de miel (pour les parrains les plus proches et selon le temps disponible et les déplacements), soit lors de journées (pluvieuses !) de cohésion pour des entreprises marraines. Depuis le début du mois de mai, je suis la météo pour programmer une journée d’ouverture de rucher et initiation à l’apiculture pour mes marraines et parrains, mais hélas, tous les week-ends ont été pluvieux… Surveillez vos mails d’Un Toit pour les Abeilles, dès qu’un week-end ensoleillé se préfigure, je programme une journée (avec pique-nique sorti du sac) pour que l’on puisse se rencontrer !

Vous savez que j’accorde une grande importance à la sensibilisation à la biodiversité, au rôle et à la biologie des abeilles et de la colonie, aux travaux et rôles de l’apiculteur, à l’initiation et à la formation à l’apiculture (avec un diplôme de Technicien Sanitaire Apicole qui me permet d’intervenir en conseil et formation) et vous pouvez me contacter, via Un Toit pour les Abeilles, je serai heureux de vous accueillir à la ferme (selon disponibilités…) et de vous initier ou former à l’apiculture, voire à organiser une journée de cohésion et de découverte pour votre entreprise. En effet, les apiculteurs travaillent en secret et cachés (du fait de la dangerosité – relative – des abeilles), et notre travail ainsi que celui des abeilles est trop méconnu, bien que d’une importance cruciale pour le vivant.

Encore une fois, merci pour votre soutien et ce travail commun au service de la conservation des abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité réalisé avec Un Toit pour les Abeilles et vous marraines et parrains !

En espérant que ces nouvelles vous trouvent ainsi que les vôtres en bonne santé et bonne forme après ce très long automne,

Amitiés,

Denis

20
Déc
2023

Si le miel est sucré, le moral des apiculteurs français, lui, est bien amer !

Après les pesticides, le varroa, le frelon asiatique ou encore les conditions climatiques qui ont mis à mal les abeilles cette saison et la saison dernière, les apiculteurs français font face à une nouvelle crise majeure qu’ils n’avaient pas vu venir : les méventes inédites de leur miel.

Rien ne laissait présager de cette situation critique pour la filière.

La France est grande consommatrice de miel. On estime que plus de 45 000 tonnes de miel sont consommées chaque année par les Français.
La production nationale, réalisée par quelques 3 000 professionnels et des milliers d’amateurs, avoisine quant à elle entre 15000 et 20000 tonnes par an (contre 35000 tonnes dans les années 90).

C’est donc tout naturellement que les apiculteurs français espéraient vendre convenablement un produit noble, leur miel, récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect des abeilles, gardiennes de notre Planète.

Pourtant, ces 20 000 tonnes de miel produites et récoltées en France, dorment dans les exploitations et les fermes  d’apiculteurs dépassés par une importation massive de miel. Un miel dont la traçabilité, les pratiques de récolte ou encore de production questionnent.
Plus de 46% des miels importés seraient frauduleux selon la dernière enquête de la Commission Européenne. Ce taux grimperait à près de 80% en France.
Lire l’article : ENQUÊTE de la Commission Européenne : 46% des miels importés sont frauduleux.

Face à ce constat les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme !

La filière a manifesté à Paris le 30 novembre dernier pour réclamer un fond d’urgence pour aider les apiculteurs durement impactés. Les apiculteurs demandent aussi et une clause de sauvegarde avec un prix minimum au kilo pour le miel importé.

Pour les apiculteurs le mal est fait. Seule une action concrète du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (Masa) et une prise de conscience des consommateurs français permettra de redonner la pleine place aux miels de nos apiculteurs français sur les étals de nos supermarchés.
Ces derniers regorgent de miel à bas couts, importés pour beaucoup d’entre eux.

« Des miels sans abeilles », une formule étrange et pourtant réelle puisque ces miels sont frelatés ou adultérés, mélangés avec des sirops de glucose, de betterave ou encore de riz. Il est même facile aujourd’hui de réaliser du « faux miel » avec du sirop de glucose et quelques enzymes artificielles.

Lire l’article : Fraude au miel : comment reconnaître le vrai miel


Aujourd’hui il devient plus qu’urgent de défendre le miel français de qualité, récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect du vivant. Et cela se fera en apprenant à décoder les étiquettes des miels de nos étals.

Parrainez c’est soutenir la filière apicole française

Quand vous parrainez une ruche chez un apiculteur ou une apicultrice du réseau Un Toit Pour Les Abeilles vous faites le choix d’acheter un miel de qualité, récolté et mis en pot par des apiculteurs signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. Vous consommez un miel tracé, extrait dans les règles de l’art d’une apiculture respectueuse du vivant et sans recherche de rendement à tout prix. Vous faites le choix d’acheter un produit de qualité, à l’ingrédient unique : du miel français, reflet de nos terroirs.

Les apiculteurs du réseau témoignent

Thierry S. :
«  […] Un grand merci pour votre soutien, sentir cette communauté qui me porte pour continuer. Cette année, ça passe, grâce à vous ! Sérieusement ! […] Il y a eu une mobilisation nationale à Paris le 30 novembre pour défendre les apicultrices et apiculteurs face aux importations de miel à bas prix par les négociants.J’avais les enfants, je n’y suis pas allé, mais, loin des yeux, près du cœur.
Tout ça pour vous expliquer que oui, j’arrive à me dépatouiller financièrement pour boucler l’année juste grâce à votre soutien et à la stabilité du parrainage encore cette année qui est un volume équivalent en miel pré-vendu et fixé. C’est complètement concret. Merci ! »

Céline MJ
« Vous pourrez déguster un miel de forêt (aux notes mentholées et intenses) et un miel de garrigue (aux notes aromatiques et puissantes), tous récoltés sur le territoire préservé du parc du Vercors, notre massif de prédilection ! En cette période où les apiculteurs français ont beaucoup de mal à écouler leur production, du fait d’une importation massive de miel étranger, je souhaite vous dire combien votre soutien est précieux pour nous et qu’il nous permet de vivre décemment de notre activité si bousculée ces dernières années.  Merci à toutes et à tous ! »

Jérôme C.,  
« Merci cette année encore de vos soutiens en parrainant mes ruches et mes abeilles. Votre soutien pérennise mon entreprise vous êtes un pilier fort d’Occimiel. Je vous en remercie. La période est assez chargée avec la vente pour les fêtes. Merci encore et à bientôt l’objectif 2024 sera de vous accueillir à la miellerie ! »

Jean Philippe C.
« Merci pour toute votre aide et surtout cette année où beaucoup d’apiculteurs rencontrent des difficultés pour vendre leur miel. Certains distributeurs bloquent leurs achats de miel français et les apiculteurs se retrouvent dans l’incapacité de vendre leur production. Tous vos parrainages me permettent de limiter l’impact de la crise du miel que nous traversons et je vous remercie énormément pour tout ce que vous faites pour moi et les abeilles. »

21
Déc
2022

Vos apiculteurs tenaient à vous adresser ce message vidéo

Le soutien que vous leur apportez est essentiel vous le savez. Il permet non seulement d’installer et développer de nouvelles colonies d’abeilles essentielles à la vie, sur des zones de biodiversité partout en France. Il permet aussi de soutenir humainement et financièrement des apiculteurs passionnés et impliqués dans une démarche éthique, respectueuse du vivant.

Vous avez su leur rendre hommage tout au long de l’année en les soutenant.
Ils ont souhaité, à leur tour, vous rendre hommage à travers ces vidéos que nous vous partageons.
Bon visionnage 🙂

Dans l’ordre : Romain Q. (Bretagne), Alain L. (Ile de France), Thierry S. (Auvergne-Rhône-Alpes), Nicolas D. et Francesco B. (Ile de France),
Jean Charles B. (PACA), Eric F. (Hauts-de-France), Arnaud S. (Grand-Est), et Franck D. (Hauts-de-France).

Dans l’ordre : Benjamin C. (Bretagne),, Pascal S. (Centre Val de Loire), Lucas H. (Grand-Est), Thierry C. (Grand-Est), Jérôme C. (Occitanie),
Camille D. (Auvergne-Rhône-Alpes et Rémi F. et Frédéric J. (Nouvelle Aquitaine).

Clément L. (Nouvelle Aquitaine), Frédéric WU. (Corse), Dominique H. (PACA), Grégoire H. (Occitanie), Laurent C. (Auvergne-Rhône-Alpes),
Benjamin B. (Corse), Anne-Laure F. (Pays de la Loire), Jacques H. (Occitanie) et Cyrille A. (Centre Val de Loire).

Un grand merci à vous pour tout le soutien que vous apportez aux apiculteurs du réseau, aux abeilles et à l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles !

20
Avr
2022

Sur le versant lumineux…

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles revient sur la saison apicole 2021 : ses difficultés bien évidemment, celles de toute une filière. Mais aussi les réflexions qu’elles auront su engendrer pour un avenir apicole meilleur.

Alors nous titrerons cet article : « Sur le versant lumineux » et non pas « sur le versant tortueux ». Gardons ainsi intact notre militantisme vertueux, pour une apiculture sereine.

Ne devrions-nous pas y être habitués ?

L’hivernage, qui a suivi la saison 2021 désastreuse sur le plan apicole, a lui aussi charrié son lot de grosses déconvenues, avec des pertes considérables, largement supérieures aux années antérieures ; notamment parce qu’elles sont particulièrement lourdes et concernent simultanément une zone géographique plus large.

Nous, professionnels et amateurs de l’apiculture, ne devrions-nous pas y être habitués ?

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles

La preuve que non, c’est que nous sommes de moins en moins nombreux à produire et à commercialiser des quantités de miel qui ne cessent de se réduire…

Nous n’avons pas, individuellement, la parade face à un phénomène général et systémique, qui ne peut être enraillé que par un nouveau projet de société, réintégrant une riche culture du vivant et s’appuyant sur une perception plus sereine de notre devenir collectif.

Des causes nombreuses et identifiées

Les causes du désastre apicole persistant – et s’aggravant – relèvent de la conjonction de trop de facteurs défavorables : la prédation par le varroa et autres parasites exotiques, le manque de ressources diversifiées aggravé par les perturbations météorologiques de plus en plus sévères, et, cerise sur le gâteau, l’usage toujours abondant des pesticides.

Les traitements du varroa en été 2021, en vue de la préparation à l’hivernage ; se sont faits dans des conditions inhabituelles qui les ont rendu moins efficace… Et, de façon plus générale, les contions de mise en hivernage ont été très particulières après la saison 2021 marquée par un profil climatique et donc démographique dans les colonies totalement bouleversé :

  • pas de printemps et donc un démarrage des colonies retardée du plus d’un à deux mois,
  • pas d’arrêt de ponte en été, donc pas de fenêtre pour réaliser le traitement du varroa dans de bonnes conditions avant l’hivernage

Les questions de fond restent dangereusement en suspens depuis des décennies : la refondation écologique des modes de culture agricole, la reforestation massive des zones urbaines et cultivées pour préserver le cycle de l’eau et faire face au réchauffement…

C’est le cadre général à restaurer pour pouvoir prétendre à un redressement de la filière apicole.

Comprendre pour mieux agir

Mais, il y a aussi des questions relatives aux choix de conduite des colonies d’abeilles. Face à l’assaut des prédateurs – notamment le varroa – plutôt que de renforcer la capacité des colonies à y faire elle-même face – ce qu’elles savent parfaitement faire – et essayer de comprendre les raisons de la chute d’immunité, le choix par défaut a été de faire à leur place, en traitant, en nourrissant…

Alors, malgré tout, nous tentons des actions, au niveau individuel, pour essayer de maintenir ou améliorer quelque peu le seuil de résilience de nos colonies.

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles

Je liste quelques-unes que j’ai entreprises ces dernières années, sans toutefois améliorer ma production de miel, mais en limitant significativement les tracas relativement à la santé des colonies :

  • Explorer les possibilités des ruches divisibles – de type Warré, en l’occurrence – pour améliorer le confort des interventions et les conditions d’hivernage des colonies,
  • Opter pour des conduites limitant les populations d’abeilles et favorables aux ruptures de pontes, limitant la prolifération du varroa,
  • Renoncer le plus possible au nourrissement notamment par du sirop, qui accentue le déphasage des colonies d’abeilles à l’égard de la situation réelle de leur environnement,
  • Limiter les intrants dans les colonies : sucre, cire… et même traitement du varroa (Oui, j’ai osé !)
  • M’assurer que je n’ai pas de colonies affaiblies ou d’autres qui par manque de ressources, iraient piller des colonies affaiblies dans le voisinage,
  • Laisser le brassage génétique s’opérer selon la nature,
  • Expérimenter la possibilité de ne pas faire la dernière récolte d’été ; et ne la récolter qu’au printemps suivant, après l’hivernage.

Ces pistes restent expérimentales, et témoignent surtout de mon refus de me résigner. Mais aussi, de l’espoir -que je ne crois pas vain – qu’une plus large dynamique – non limitée au milieu apicole – prenne significativement de l’ampleur.

En savoir plus sur l’apiculture selon Yves R.

Les produits de la ruche
De leur production à leur usage

Vous trouverez dans ce guide une réflexion globale sur la
conduite des ruches, sur l’impact de l’intervention de
l’homme sur la colonie d’abeilles et sur l’environnement.
Vous y découvrirez que les ruches sont de véritables
indicatrices de la biodiversité, et comment les produits qui en
sont issus peuvent nous aider à développer de nouveaux
médicaments.
De plus, les informations réglementaires présentées
donneront aux apiculteurs des bases leur permettant de
commercialiser leurs produits et les produits dérivés.
De Yves Robert et Marie-Astrid Damaye Ed. du Puits fleuri
2021. Cliquez ICI ou sur l’image

28
Jan
2022

SÉRIE « TÉMOIGNAGES » : Nos apiculteurs prennent la parole

Nous vous proposons une série de témoignages illustrés des apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles.
Ils s’expriment sur leur passion pour les abeilles, leur métier et sur l’initiative que nous portons ensemble.

Chaque vidéo s’articule autour de 3 questions  :

1. Qu’est-ce qui te rend heureux dans ton métier ?
2. Comment es-tu devenu apiculteur / apicultrice ?
3. Qu’est-ce que t’apporte Un Toit Pour Les Abeilles ?

Bon visionnage à toutes et tous 😉 !

Épisode 11 : Jean-Philippe C., apiculteur en Bretagne – Côtes d’Armor
Épisode 10 : Anne-Laure F., apicultrice en Vendée – Pays de la Loire
Épisode 9 : Julien D. Apiculteur en Charente-Maritime – La Rochelle
Épisode 8 : Yves R. Apiculteur en Région Bourgogne Franche Comté
Épisode 7 : Jorris V.B. Apiculteur en Région PACA
Épisode 6 : Céline M.J. Apicultrice en Région Auvergne Rhône Alpes
Épisode 5 : Justine H. Apicultrice en Nouvelle-Aquitaine
Épisode 4 : Sarah H. Apicultrice dans Les Vosges – Région Grand-Est
Épisode 3 : Thierry C. Apiculteur en Grand-Est
Épisode 2 : Camille D. Apiculteur en Auvergne-Rhône-Alpes
Épisode 1 : Jérôme C. Apiculteur en Occitanie

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