Si certains d’entre vous nous ont connu à travers le magnifique projet de pot (de miel) végétal, Un Toit Pour Les Abeilles c’est une histoire de plus de 15 ans autour de la protection des abeilles et le soutien à la filière apicole française. Un Toit Pour Les Abeilles c’est en effet l’initiateur du parrainage de ruches en France ! Eh oui, nous avons été les tous premiers à lancer cette initiative vertueuse qui nous tenait tant à cœur. Vous sentez la petite fierté dans nos cœurs d’avoir su créer un projet ou chacun peut agir à son échelle pour le meilleur !
Parce que dès le début, nous savions que seuls nous ne pourrions pas sauver les abeilles, mais que tous ensemble, main dans la main, nous pourrions agir et faire « notre part ». Nous avons créé un véritable cercle vertueux entre l’abeille, maillon essentiel de notre biodiversité, l’apiculteur, gardien des abeilles, et vous et nous, particuliers ou entreprises, sensibilisés à cette cause.
20 000 : c’est le nombre de ruches que nous avons pu installer partout en France et en Belgique sur des zones de biodiversité.
8 000 : c’est le nombre de « Dorlotoirs à abeilles sauvages » qui nous avons installé partout en France. Car oui nous prenons soin de toutes les abeilles, à miel ou solitaires 💪 www.lesdorloteurs.fr
100 : c’est le nombre d’apiculteurs et d’apicultrices soutenus humainement et financièrement
de 100 000 : c’est le nombre de parrains particuliers qui ont soutenu ou soutiennent notre magnifique projet en parrainant des ruches. www.untoitpourlesabeilles.fr
de 5 000 : c’est le nombre d’entreprises engagées à nos côtés autour d’une démarche RSE forte de protection du vivant !
C’est en effectuant notre tout premier bilan carbone que nous avons pris conscience d’une chose importante : Bien que notre activité de parrainage de ruches soit « bonifiante » pour la nature et les hommes, elle n’en demeure pas moins une activité à impact ! Péché d’orgueil vous nous direz 😊 Nous pensions naïvement que si nous faisions du bien aux abeilles, nous ne pouvions pas faire de mal à la Planète.
Car oui, nous produisons un miel français de qualité, produit dans les règles de l’art d’une apiculture douce et respectueuse du vivant… Car oui, nous aidons une filière en souffrance, la filière apicole française Car oui, nous sauvons les abeilles et participons à leur repeuplement en local…
Mais les milliers de pots de miel en verre que nous adressons à nos marraines et parrains chaque année ont une empreinte carbone très importante. La production de ces pots, qui plus est, émet des émissions de gaz à effet de serre.
Comment un produit aussi noble que le miel pourrait avoir un impact négatif sur notre Planète ? Alors, à l’aube de l’ouverture de notre boutique solidaire (Farouche.fr), on s’est dit que nous pourrions aller encore plus loin dans notre démarche 100% nature en proposant au contenu noble qu’est le miel un contenant aussi vertueux que lui.
Aujourd’hui, comme hier, nous faisons appel à vous pour nous aider à concrétiser notre rêve : Des projets bonifiants pour renforcer ou restaurer la Nature. Un impact neutre pour la Planète, voire un jour on l’espère, un impact positif !
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’est imposée comme une démarche incontournable pour les entreprises soucieuses de leur impact social, environnemental et éthique. Depuis son introduction, les entreprises ont non seulement l’obligation légale de la mettre en œuvre, mais surtout la responsabilité morale envers la société et la planète. La RSE consiste à intégrer des pratiques durables dans toutes les facettes de l’activité, afin de contribuer positivement à la société et de préserver les ressources pour les générations futures. C’est une initiative qui transcende les contraintes légales, car elle incarne une réelle volonté de progrès et de responsabilité.
La protection des abeilles : une démarche RSE qui a du sens
S’engager dans la protection des abeilles va au-delà d’une simple démarche RSE. C’est un acte vital pour l’environnement et l’équilibre écologique. Les abeilles, par leur rôle de pollinisation, sont indispensables à la reproduction de nombreuses plantes, dont dépendent nos cultures alimentaires. Pourtant, la mortalité des abeilles est en hausse alarmante et constante depuis les années 90. Près de 30% des colonies disparaissent chaque année en France, principalement en raison des pesticides et du changement climatique. Outre la mortalité des colonies, la filière apicole fait face à des difficultés grandissantes pour produire du miel en raison du dérèglement climatique qui perturbe les cycles de floraison.
Un Toit Pour Les Abeilles, acteur engagé et historique de la protection des abeilles !
Depuis 2008 Un Toit Pour Les Abeilles est un acteur engagé et reconnu à l’échelle nationale dans la protection des abeilles et la préservation de la biodiversité. En 15 ans à peine, l’initiative a installé partout en France plus de 20 000 ruches sur tout le territoire sur des zones de biodiversité. Elle a aussi fédéré des centaines de milliers de parrains et marraines, engagés à ses côtés dans le soutien aux abeilles à miel , et des milliers d’entreprises. Depuis 2020 elle a lancé un projet complémentaire au parrainage de ruche, Les Dorloteurs d’Abeilles, engagé dans la protection des abeilles sauvages.
a. Le Parrainage de ruche
En parrainant une ruche auprès du réseau Un Toit Pour Les Abeilles votre entreprise s’engage concrètement dans une démarche RSE de sens, autour de la protection du vivant, de la nature et d’une filière apicole française en souffrance. Parrainer une ruche c’est un acte concret qui permet de participer à la sauvegarde des abeilles à miel, soutenir l’apiculture française et vous afficher comme « Protecteur des Abeilles » dans le cadre d’une démarche RSE forte. C’est aussi :
L’installation d’une ruche à vos couleurs, visible sur un espace internet dédié à l’entreprise (photos, nouvelles…)
La fourniture de 100 pots de miel en 125g aux couleurs de l’entreprise
Des newsletters et du contenu régulier permettant de fédérer vos collaborateurs autour de votre projet et de communiquer sur votre engagement avec le monde extérieur
Un moment partagé avec les collaborateurs et votre apiculteur autour de votre ruche
b. Des cadeaux d’affaires originaux, éthiques et gourmands pour les fêtes
Pour les fêtes de fin d’année, Un Toit Pour Les Abeilles propose tout un panel de coffrets et cadeaux écoresponsables et solidaires. Parmi les petits incontournables : nos coffrets miels La Palette Des Saveurs : 100% français, éco-conçus et gourmands. Disponible en 5 versions, vous pouvez choisir parmi les options de coffrets 3, 6, 9, 12 ou 16 pots de miel, chacun représentant une délicieuse variété de saveurs et d’arômes enivrants. Des miels garantis 100% français, respectueux des abeilles et de nos terroirs.
c. Des petits pots de miel personnalisés et engagés pour créer l’événement
Dans le même registre, « Mon Petit Pot de Miel », projet annexe d’Un Toit Pour Les Abeilles, propose à votre Comité d’Entreprise, CSE, ou votre entreprise de personnaliser des pots de miel français et solidaires à l’infini : grammage, étiquette, accessoires… De quoi réaliser en quelques minutes à peine des cadeaux d’affaires originaux, français et gourmands à vos couleurs qui s’intègrent parfaitement dans une démarche RSE. Des goodies écoresponsables qui feront le bonheur de vos équipes, partenaires, clients et fournisseurs.
Un Toit Pour Les Abeilles : un partenaire clé pour la RSE et pour des cadeaux d’affaires engagés et 100% Nature (CSE, CE, Comité d’Entreprise)
Le tic tac des fêtes a déjà commencé. Il est temps de penser cadeaux d’entreprises et cadeaux d’affaires pour la fin d’année ! Avec Un Toit Pour Les Abeilles vous avez l’assurance d’allier actions RSE de protection des abeilles et cadeaux d’affaires responsables éthiques gourmands et engagés pour les fêtes !
Chères marraines, chers parrains, chers abonnés, Souvenez-vous, nous lancions une collecte de fonds autour d’un projet engageant : la création d’une vitrine solidaire pour les abeilles et les apiculteurs français ! L’enjeu : Créer une boutique en ligne de produits de la ruche 100% locaux, sains, gourmands et transparents, fabriqués avec tout le savoir-faire de nos apiculteurs.
Depuis le lancement de notre collecte et grâce à tous vos soutiens, nous avons travaillé et continuons d’œuvrer pour donner des ailes à ce magnifique projet solidaire. Nous souhaitons vous donner des nouvelles régulières à vous qui rendez cela possible 😊
Il nous reste encore beaucoup d’étapes à franchir mais nous sommes certains d’une chose, avec vos soutiens, avec notre engagement sincère, nous allons pouvoir faire de cette vitrine…
Vos mots d’encouragements, vos suggestions sont les bienvenus ! Si vous souhaitez nous faire part de vos idées, commentaires, suggestions ou juste de vos mots d’encouragement BZzzement vitaminés, nous avons créé une adresse mail dédiée.
Dernière petite chose… Pour ne rien rater de l’avancement de la « vitrine solidaire » et recevoir toutes nos actualités, inscrivez-vous à notre newsletter. C’est par ici !
Chères marraines, chers parrains, chers amoureux des abeilles, Cette semaine, nous souhaitions mettre en lumière un produit de la ruche assez méconnu mais plein d’atouts santé : le miel de brèche, nommé aussi communément le miel en rayon. Il constitue en effet une délicieuse alternative au miel traditionnel en pot.
Qu’appelle-t-on miel en rayon ? comment est-il produit et quels sont ses atouts santé ? On vous explique tout !
Miel en rayon ou miel de brèche : Mais qu’est-ce que c’est ?
Le miel en rayon ou miel de brèche est un produit naturel et authentique. Vous l’avez peut-être déjà aperçu en boutique ou simplement en visitant des ruches… Il s’agit de miel tel qu’il est produit par les abeilles dans la ruche et stocké dans des alvéoles de cire. Une fois le miel mature, c’est-à-dire avec un taux d’humidité inférieur à 20%, les abeilles vont refermer les alvéoles contenant le précieux nectar avec des opercules de cire fine. C’est ce qu’on appelle le miel en rayon, ou le miel de brèche. Il est ainsi récupéré directement dans les hausses à miel (parties supérieures de la ruche).
Le petit plus du miel en rayon
Si les miels Un Toit Pour Les Abeilles respectent les terroirs naturels des ruchers et un mode de production artisanal respectueux des abeilles, le miel de brèche présente un petit plus non négligeable : On le consomme directement de la ruche à l’assiette ! Il se distingue par son processus de récolte qui préserve son état naturel, contrairement au miel en pot, qui est généralement extrait des rayons de la ruche via un processus en trois étapes distinctes :
il est désoperculé : on retire la fine pellicule de cire qui protège le miel dans la ruche.
il est ensuite extrait à froid par un processus de centrifugation.
il est filtré plusieurs fois avant sa mise en pot.
Le miel en rayon, quant à lui est récolté directement à partir des alvéoles de cire construites par les abeilles, sans aucune extraction ni filtration. Cette méthode préserve l’intégrité du miel, en conservant tous les composants naturels tels que le pollen, la propolis et les enzymes bénéfiques. Le miel en rayon offre ainsi une expérience gustative authentique et des bienfaits nutritionnels complets.
Comment le consomme-t-on ?
Lorsque vous dégustez du miel en rayon, la méthode classique consiste à le consommer à la cuillère. Vous pouvez savourer chaque bouchée en mastiquant légèrement la cire comme une gomme à mâcher, ce qui libère les arômes subtils du miel. Laissez ensuite le délicieux nectar s’écouler doucement dans votre bouche, révélant toute sa douceur naturelle. À ce stade, certaines personnes préféreront éliminer la boule de cire, tandis que d’autres apprécieront son goût et la mangeront.
Notre recommandation : Bien que consommer la cire du miel en rayon soit généralement sans danger, il est important de noter qu’il peut y avoir des précautions à prendre ou des contre-indications. La cire d’abeille est composée principalement de lipides et de cellulose, et elle est considérée comme non digestible par le système digestif humain. On vous conseille donc de la jeter après absorption du miel.
Autre astuce, pressez délicatement avec une cuillère les alvéoles de cire pour laisser s’échapper le doux nectar. Vous pouvez ensuite le récupérer pour vos tartines ou pour sucrer vos tisanes, cafés et autres boissons chaudes. A conserver au frais après utilisation.
Vous souhaitez tenter l’expérience !
Et bien ça tombe bien, on vous propose un tarif découverte tout mielleux sur notre boutique.
Quelle que soit votre préférence, l’expérience de dégustation du miel en rayon est une véritable invitation à se connecter avec la nature et à apprécier les merveilles de la ruche.
Prenez soin de vous et des abeilles L’équipe d’Un Toit pour les Abeilles
Les ruchers Un Toit Pour Les Abeilles vous ouvrent leurs portes.
Souvent mis en opposition à cause des débats autour des pesticides, apiculture et agriculture sont étroitement liées depuis la nuit des temps, les abeilles jouant un rôle essentiel sur les rendements agricoles grâce à la pollinisation. En d’autres termes, notre alimentation dépend pour grande majorité de l’action des abeilles. Sans elles et leur rôle sur la pollinisation des cultures vivrières notre table de petit déjeuner qu’on imagine bien garnie : cacao, café, tartine à la confiture, jus de fruit etc… serait bien triste.
Pourtant, depuis les années 90, les colonies d’abeilles subissent de lourdes pertes annuelles, avoisinant les 30 à 40% de mortalité. Un constat alarmant qu’il devient primordial de mettre en lumière pour éviter un véritable drame écologique et alimentaire.
La journée du 20 mai est un appel à la prise de conscience généralisée que nous avons en nous, le pouvoir d’agir et de faire bouger les lignes !
1. Le 20 mai, journée mondiale de l’abeille : une journée symbolique a bien des égards.
La première Journée mondiale de l’abeille a été célébrée le 20 mai 2018, à la suite d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies votée à l’unanimité en décembre 2017. Mais d’abord, pourquoi ce choix du 20 mai ?
a) C’est d’abord la reprise de la saison apicole
Le mois de mai coïncide en effet avec la reprise d’activité des abeilles après la période d’hivernage. C’est aussi le moment de l’installation et du développement des nouveaux essaims qui constitueront les colonies activent de ce printemps et de tout cet été. Il est annonciateur de la grande première miellée printanière et donne le « la » de ce que sera la saison apicole.
b) C’est aussi une date hommage
Elle coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša, apiculteur slovène du 18ème siècle (1734 – 1773) reconnu comme étant le père fondateur de l’apiculture moderne. Anton Janša a grandement contribué au développement des techniques modernes d’apiculture. Le choix du 20 mai comme date de la Journée mondiale de l’abeille est donc un hommage à son travail et à son héritage dans le domaine de l’apiculture.
En 2022, l’abeille a été déclarée « grande cause nationale en France » toujours dans cette optique de sensibiliser le grand public, les entreprises et les autorités politiques à la nécessité de préserver l’Abeille.
2. De l’importance de célébrer les abeilles…
Petite expérience sociétale : Il y a 10 ans en arrière, si vous arrêtiez 10 personnes dans la rue et que vous les questionniez sur la situation des abeilles, peu, voire personne ne savez que les abeilles disparaissaient, ni même le rôle primordial qu’elles jouent dans la nature. Aujourd’hui, vous réalisez la même expérience, vous questionnez 10 personnes dans la rue sur les abeilles, leur retour est unanime : les abeilles sont en danger, notre alimentation est interdépendante de la santé des abeilles et nous devons les protéger !
La Journée mondiale de l’abeille vise donc à sensibiliser le grand public et les instances politiques à l’importance des abeilles dans l’équilibre de nos écosystèmes. Elle engage tout un chacun à agir à son échelle pour les préserver ; Le grand public en mettant en place des actions à l’échelle du foyer, des écoles ou de la commune, et les instances politiques en faisant voter des lois qui engagent, comme l’arrêt des pesticides et la transition vers des solutions écologiques de traitement et restauration des sols.
a) L’abeille en quelques chiffres :
la reproduction de plus de 80 % des cultures vivrières dans le monde selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
153 milliards de dollarspar an le service rendu gratuitement par les abeilles de pollinisation et de produits de la ruche
20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels
b) Pourquoi les abeilles disparaissent-elles ?
Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Parmi les facteurs d’affaiblissements pointés du doigt :
Les pesticides : La mortalité des ruches est passée de 5% /an dansles années 90 à entre 30 et 40% aujourd’hui, depuis notamment l’introduction en France de certains pesticides « tueurs d’abeilles » de la famille des néonicotinoïdes.
Le dérèglement climatique : sécheresse, inondations, pluie, gel, sont autant de facteurs qui perturbent la vie des abeilles
La monoculture appauvrit les ressources en nectar et pollen des abeilles
Le varroa, un parasite de l’abeille qui s’alimente de l’hémolymphe de l’insecte
Le frelon asiatique qui stresse et décime les colonies
Et d’autres facteurs encore : urbanisation des sols, empreinte humaine, pollutions…
Résultat : Chaque année, ce sont en effet 300 000 colonies d’abeilles qui disparaissent en France et qu’il faut reconstituer selon l’UNAF, l’Union Nationale des Apiculteurs Français.
3. Une journée pour agir et sensibiliser
La Journée mondiale de l’abeille est donc l’occasion de mettre le temps d’un instant le focus sur cet insecte fragile qui porte tout l’équilibre de notre biodiversité, et de sensibiliser le public à l’importance de le protéger.
Et Un Toit Pour Les Abeilles, en tant qu’acteur de la protection des abeilles a souhaité « faire sa part » en mobilisant ses parrains et les citoyens et en les incitant à devenir de véritables « super-héros » défenseurs des abeilles.
Plusieurs initiatives sont mises en place pour agir concrètement :
a) Découvrir et Sensibiliser
Un Toit Pour Les Abeilles créée l’évènement et ouvre les portes de ces ruchers partout en France. L’occasion pour toutes et tous de venir passer un moment immersif en rucher avec les abeilles et leurs gardiens, les apiculteurs du réseau. L’enjeu de ces portes ouvertes ?
Découvrir le monde fascinant des abeilles
Comprendre leur rôle essentiel
Et discuter avec les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles autour des solutions pour les sauvegarder.
Nos portes ouvertes ont lieux partout en France du 13/05 et jusque septembre. Il y en a surement une près de chez vous ! Elles sont gratuites et ouvertes à tous. N’hésitez pas à vous inscrire : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes
b) Parrainer des ruches
Vous le savez peut-être déjà, Un Toit Pour Les Abeilles est initiateur du parrainage de ruches en France depuis 2010. En près de 13 ans, l’initiative a permis d’installer grâce au soutien de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 5 000 entreprises engagées, près de 18 000 colonies d’abeilles partout en France réintroduisant ainsi plus de 800 millions d’abeilles sur des zones de biodiversité.
Dès 5€/mois pendant un an, vous pouvez rejoindre l’aventure environnementale et humaine d’Un Toit Pour Les Abeilles et devenir un véritable acteur engagé en parrainant une ruche près de chez vous. Ça se passe sur : www.untoitpourlesabeilles.fr
c) Des gestes simples pour aider les abeilles
Vous pouvez aussi mettre en place des gestes simples pour aider les abeilles au quotidien, comme planter des fleurs mellifères, repenser votre jardin ou votre balcon avec des plantes et fleurs locales, bannir les pesticides en tout genre, ou encore fabriquer un abreuvoir à abeilles. Retrouvez tous nos gestes simples et astuces ici : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/le-printemps-arrive-nos-gestes-simples-pour-aider-les-abeilles/
d) Aider toutes les abeilles
Si Un Toit Pour Les Abeilles vient en aide aux abeilles à miel qui vivent en colonies et produisent le précieux nectar ambré, aux bienfaits scientifiquement reconnus, il existe des milliers d’autres abeilles. On les appelle les abeilles sauvages ou osmies. Elles ne font pas de miel, ne piquent pas mais sont de véritables championnes de la pollinisation, vivant les mêmes facteurs d’affaiblissement que les abeilles à miel. Des actions existent pour les préserver, et parmi elles, celles des Dorloteurs d’abeilles. Découvrez leur action : https://www.lesdorloteurs.fr/
En cette journée mondiale de l’abeille, agissons ensemble pour préserver les abeilles et autres insectes pollinisateurs essentiels à notre écosystème ! En savoir plus sur Un Toit Pour Les Abeilles : www.untoitpourlesabeilles.fr
Presque 1 miel sur 2 importé en Union Européenne est altéré
L’information est tombée le 23/03/2023, à la suite de l’ouverture d’une enquête initiée par le service de recherche de la Commission Européenne et de l’Office Européen de la Lutte Anti-Fraude (L’OLAF). Ils ont saisi le JRC Joint Research Center pour mener une vaste enquête sur le miel. Sur plus de 320 pots de miel importés, 46 % des échantillons prélevés dans les 16 états membres de l’Union Européenne se sont avérés frauduleux et non conformes aux critères de l’union européenne. Pourtant, la loi européenne est très claire en la matière : aucun ingrédient, ne doit être ajouté au miel, ni sucre, ni additif, ni même arôme. Ainsi presque un miel sur deux importé dans l’Union Européenne n’est pas considéré comme « pur ». Il s’agit d’un miel frelaté, dans lequel on aura ajouté du sirop de glucose : du sucre en somme !
Du faux miel au sucre !
Parmi les sirops les plus utilisés dans cette fraude au miel, le sirop de riz, de blé ou encore de betterave. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cela permet aux vendeurs de faire plus de marge ! Une pratique interdite en Europe mais lucrative et difficile à détecter : il faudrait pour cela faire analyser tous les miels en vente dans les commerces. Et à l’œil nu, ou au goût, difficile de faire la différence entre un vrai miel et un faux miel, tant les étals des magasins sont parsemés de faux miels revendiqués comme de vrais miels ! Pour vous donner un ordre d’idée, le sirop de riz coûte environ 50 centimes du kilo soit cinq fois moins cher que le miel pur importé.
Et qu’en est-il du miel consommé en France ?
Les magasins français regorgent de miels dont les étiquettes fleurent bon, le terroir, la France, la baguette et le bon vin ! Des techniques marketing très fortes pour dissimuler une, voire parfois plusieurs origines différentes sur un même pot de miel ! Aujourd’hui seulement 20 % du miel vendu en France serait du miel « pur » ou du « vrai miel ». Car si la France produit en moyenne entre 12 et 14 000 tonnes de miel chaque année, elle en consomme près de 40 000 tonnes.
La France importe ainsi des miels provenant principalement d’Ukraine, d’Asie, de Bulgarie, du Brésil ou encore du Nicaragua. Malheureusement, les pratiques apicoles parfois douteuses réalisées dans ces pays, où le rendement prime sur la santé des abeilles, ne permettent pas de garantir un produit de qualité et respectueux du vivant. La recherche de rendement à tout prix avec des tarifs très agressifs laisse supposer des pratiques parfois à la limite de la légalité, voire illégale comme l’a démontrée l’enquête menée par la Commission Européenne. Comment dès lors, les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ? Et comment le consommateur peut-il être autant trompé sur le produit qu’il achète ?
Méfiez-vous des prix trop bas !
La transparence dans le miel que les consommateurs français achètent et consomment devient un enjeu primordial pour les semaines, mois et années à venir. L’évolution des normes et réglementations autour d’un étiquetage plus strict et donnant plus d’informations détaillées sur les produits est une première étape. Mais à vous aussi, consommateurs avertis, de prendre le temps de décoder les étiquettes des miels que vous consommez. Voici quelques pistes qui vous permettront de bien choisir votre pot de miel :
D’abord et avant tout, ne vous arrêtez pas au marketing très fort de l’étiquette : label bio, bandeau bleu, blanc, rouge etc…
Le coût du miel est un aussi un indicateur. Un prix trop bas doit vous alerter. Le miel est un produit noble, qui, s’il est récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect des abeilles mérite d’être valorisé.
Vérifiez toujours l’origine du miel. Depuis 2021, les étiquettes des miels mélangés ont l’obligation d’indiquer la liste des pays d’origine du miel par ordre pondéral décroissant – Décret n° 2020-1669 du 24 décembre 2020 relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires et modifiant le code de la consommation entré en vigueur le 1er janvier 2021.
NOTRE CONSEIL : Évitez les miels mélangés. Ils suggèrent un impact carbone important, sans parler du fait que ces miels, pour être mélangés, vont être chauffés.
Privilégiez l’achat en circuit court, chez un apiculteur local ou encore sur le marché.
Moins de miel français, plus de fraude, comment agir ?
Depuis les années 90 et l’introduction de certains pesticides de la famille des néonicotinoïdes, la France a vu sa production de miel chuter, passant de 35 000 tonnes avant les années 90 à 12 000 tonnes aujourd’hui. La France est ainsi devenue dépendante de l’importation de miel puisque les Français en consomment chaque année près de 40 000 tonnes. En cause : le déclin des abeilles. La mortalité des abeilles est passée de quelques 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les pesticides sont le facteur numéro mais pas que… La monoculture qui appauvrit les sols, le dérèglement climatique qui a un lourd impact sur la saisonnalité apicole, ou encore les infections parasitaires jouent aussi un rôle dans le déclin des populations d’abeilles.
L’enjeu est donc d’agir aujourd’hui sur trois points essentiels :
Permettre le développement de nouvelles colonies d’abeilles sur des zones de biodiversité, partout en France pour pallier les mortalités annuelles et développer une production de miel plus importante, respectueuse des abeilles.
Soutenir la filière apicole française en consommant du miel 100% français et récolté dans les règles de l’art de l’apiculture et dans le respect du vivant et de l’environnement.
Enfin, sensibiliser le grand public autour de l’enjeu majeur de protéger les abeilles et la production locale. Cela passera aussi par une meilleure transparence et une plus grande place des miels français sur les étals de nos commerces.
Ce combat, c’est celui d’Un Toit Pour Les Abeilles depuis 2010 !
La sauvegarde des abeilles et le soutien à la filière apicole française. Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. Parmi les points d’engagement et sur la partie produit, nos apiculteurs s’engagent à « proposer des miels « purs » produits sur ses propres ruchers et non altérés, sans ajout de miels fournis par un tiers, ni de sirops ou autres additifs altérant la qualité et la traçabilité ».
Pour parrainer un apiculteur près de chez vous et recevoir des pots de miel de vos abeilles rendez-vous surwww.untoitpourlesabeilles.fr
Le mois de mars marque le début de la saison apicole, une période charnière pour les abeilles domestiques comme sauvages. Après une fin de saison 2022 difficile marquée par une forte mortalité des colonies d’abeilles en raison de la sécheresse et de l’utilisation de pesticides, il est important de se mobiliser pour préserver et sauver ces pollinisateurs essentiels à notre écosystème. Il existe des gestes simples que nous pouvons tous mettre en place pour protéger les abeilles. On vous en liste quelques-uns ci-dessous :
Bannir l’utilisation des herbicides et autres pesticides dans nos jardins/balcons
L’impact nocif des pesticides sur les abeilles et les autres insectes pollinisateurs n’est plus à démontrer. Ils sont considérés comme perturbateurs endocriniens et agissent directement sur le système nerveux des abeilles qui finissent par mourir. Prendre le temps de désherber à la main c’est s’assurer de prendre soin à la fois des fleurs mais aussi des écosystèmes environnants avec lesquels elles sont en interaction directe.
Installer un ou des abreuvoirs pour les abeilles
Ils serviront aussi aux oiseaux et autres insectes. En mars, les abeilles reprennent leur activité. La reine recommence à pondre et l’eau constitue un élément essentiel dans la production de la gelée royale qui constituera l’alimentation des larves abeilles les premiers jours de leur vie. Pour réaliser un abreuvoir rien de plus simple : Installez une coupelle avec de l’eau et quelques brindilles de bois ou cailloux. Cela permettra aux abeilles de s’y poser pour récupérer l’eau. Remplacez régulièrement l’eau.
Planter des fleurs mellifères et éviter de tondre trop régulièrement
Les abeilles ont besoin de fleurs pour se nourrir et pour produire du miel. En mars, elles profitent des toutes premières floraisons que constituent les trèfles, pissenlits, coquelicots ou encore pâquerettes communément appelées « mauvaises herbes ». Elles sont pourtant primordiales car elles apportent aux abeilles des nectars et pollens dans cette période transitoire entre la sortie de l’hiver et les premières grandes floraisons printanières. Ne les tondez pas ! Et si vous avez la main verte, vous pouvez planter des fleurs mellifères pour les abeilles !
Créer un jardin naturel et sauvage, c’est tendance !
Cela commence par l’analyse de votre sol. Choisissez des plantes locales et adaptées aux conditions de votre jardin et optez pour des plantes qui fleurissent à différentes saisons pour fournir de la nourriture et un habitat à la faune et la flore environnantes. Acceptez les plantes spontanées en laissant certaines parties du jardin pousser librement. Bien entendu, entretenez le jardin de manière respectueuse de l’environnement, sans produit chimique.
Parrainer une ruche avec le réseau d’apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles
Un geste fort qui permet à la fois de développer de nouvelles colonies d’abeilles sur des zones de biodiversité, tout en soutenant financièrement et humainement un apiculteur ou une apicultrice près de chez vous. En contrepartie, vous recevez des nouvelles régulières et des photos de votre ruche. Vous êtes invités à passer un moment avec vos abeilles et votre apiculteur lors de nos journées portes ouvertes sur toute la France. Cerise sur le gâteau, vous recevez des pots de miel de vos abeilles, avec votre nom ! Rendez-vous sur https://www.untoitpourlesabeilles.fr/
Dorloter les abeilles sauvages avec le projet des Dorloteurs d’abeilles
Les abeilles solitaires sont un peu moins connues que les abeilles à miel. Elles vivent de manière solitaire, ne font pas de miel et ne piquent pas ! Ce sont de véritables championnes de la pollinisation qui vivent les mêmes facteurs d’affaiblissement que les abeilles à miel (pesticides, dérèglement climatique, infections parasitaires…) Vous pouvez installer un dorlotoir à abeilles sauvages chez vous sur votre balcon ou jardin et observer sans danger les abeilles dans les tubes transparents proposés dans l’abri fourni. Une belle façon de sensibiliser les plus jeunes au rôle essentiel joué par les abeilles. Rendez-vous sur https://www.lesdorloteurs.fr/
Cette liste n’est pas exhaustive, vous pouvez aussi :
Acheter en circuit court et consommer du miel produit localement
Prendre le temps de lire et comprendre les étiquettes des produits consommés et de contrôler l’origine
Bannir l’utilisation de pesticides dans votre maison ou votre jardin, car ils contaminent l’environnement et affectent la santé des abeilles.
Sensibiliser vos proches à l’importance des abeilles et de leur rôle en partageant des informations sur les réseaux sociaux, en organisant des événements, ou en relayant des présentations dans les écoles ou les bibliothèques locales.
Encourager les décideurs politiques à adopter des politiques de protection des abeilles et à interdire les pesticides nocifs pour les pollinisateurs…
C’est probablement parce que le sort des abeilles ne vous laisse pas indifférent que nos chemins se sont croisés.
En 2022, nous atteignons 40% de mortalité des abeilles sur les ruchers français.
Un Toit Pour Les Abeilles met tout en œuvre pour lutter contre la disparition des abeilles, gardiennes de notre Planète et soutenir une apiculture respectueuse du vivant.
100 apiculteurs sont soutenus sur tout le territoire. 100 000 parrains particuliers et près de 5000 entreprises sont engagées à nos côtés pour sauvegarder les abeilles et soutenir l’apiculture française ! + de 18 000 ruches ont pu être installées en 12 ans sur nos ruchers apicoles.
Rejoignez-nous !
Vous recevez 3 pots de miel français artisanal et responsable à votre nom. Vous préservez les abeilles et soutenez un apiculteur près de chez vous !
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, la qualité est notre préoccupation.
Les appellations et provenances des miels de nos apiculteurs sont vérifiées par un laboratoire indépendant afin de vous garantir un miel irréprochable.
Depuis plusieurs années déjà, les mortalités d’abeilles augmentent de manière alarmante, passant de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les apiculteurs annoncent déjà des mortalités records pour l’année 2022, avec des estimations entre 40 à 45% de pertes. Cette situation préoccupante est causée par plusieurs facteurs. Les pesticides tout d’abord, en raison de leur impact sur la santé des abeilles. Parmi les autres facteurs, le varroa, le frelon asiatique ou encore la monoculture.
Mais cette année 2022, c’est le dérèglement climatique qui aura eu le plus fort impact sur l’effondrement des colonies d’abeilles. Les températures extrêmes, la sécheresse, l’hiver trop doux ou encore les épisodes pluvieux nombreux ont fortement perturbé les colonies d’abeilles.
Des apiculteurs démunis
C’est presque une ruche sur deux qu’un apiculteur voit trépasser sur son rucher. Comment dès lors, poursuivre sereinement son activité, pourtant essentielle ? Ces pertes entraînent des conséquences économiques considérables, avec une baisse notamment de la production de miel et des produits dérivés, mais aussi une augmentation des coûts liés à la production. Si l’apiculteur est lourdement impacté, il en va de même pour les agriculteurs, dépendant du rôle de pollinisateur joué par les abeilles. Ainsi, en retirant l’abeille de l’équation c’est notre dépendance alimentaire qui finira par s’effondrer à son tour.
Souvenez-vous durant la pandémie de la COVID-19 le besoin en masques, importés de Chine, nous avait rappelé combien il est primordial pour un Etat d’être totalement indépendant de sources étrangères et notamment sur les produits critiques. Or plus que jamais nous demeurons dépendant des abeilles.
S’il n’y avait qu’un seul chiffre à retenir ce serait celui-ci : 235 milliards de dollars. C’est le montant du service de pollinisationrendu gratuitement par les abeilles sur les cultures mondiales. Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire ! Elles sont les pollinisatrices clés de nombreuses cultures alimentaires telles que les fruits, les légumes, le cacao, les noix et les graines. Leur perte entraînerait alors une réduction importante de nos ressources alimentaires et des coûts pharaoniques pour les agriculteurs et les producteurs.
Difficile de penser protection des abeilles dans le contexte actuel
Dans une conjoncture marquée par des crises sanitaires répétées, des crises économiques et sociales, ainsi que par l’inflation et les conflits géopolitiques, il peut être difficile de se concentrer sur les abeilles et leur importance pour l’environnement. On estime à 40% en effet le taux de désengagement du grand public autour d’actions associatives ou environnementales, depuis 2 ans avec l’inflation et les conflits géopolitiques.
Pourtant, ne pas s’attarder sur la question de la survie des abeilles, c’est ajouter une crise environnementale et écologique à la longue liste des crises actuelles.
Comment aider les abeilles et les apiculteurs français
Cela passera inéluctablement par des décisions fortes de l’État, comme celle d’annuler le 20 janvier dernier la dérogation visant à ré autoriser pour la 3ème année consécutive l’utilisation d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur les semences de betteraves.
Cela passera aussi par une prise de conscience généralisée du rôle primordial joué par les abeilles et par la mise en place d’actions de préservation des pollinisateurs : bannir l’usage des pesticides, planter des couverts mellifères sains pour les abeilles, recréer des zones de biodiversité, consommer en circuit court ou encore parrainer des ruches. Cette dernière action, c’est ce que propose Un Toit Pour Les Abeilles, le plus grand réseau d’apiculteurs français militant pour une apiculture artisanale, locale et respectueuse des abeilles. Depuis plus de 12 ans, les apiculteurs du réseau sont engagés dans la sauvegarde de l’abeille grâce au parrainage de ruches qui permet de développer de nouvelles colonies et de soutenir une filière apicole en souffrance. Ce sont ainsi près de 20 000 ruches qui ont été installées sur les ruchers apicoles français grâce aux soutiens de plus de 100 000 parrains particuliers et 4 000 entreprises engagées dans cette démarche environnementale.
Comment ça marche ? Dès 5€ / mois pour un particuliers et dès 99€/mois pour une entreprise, vous soutenez un apiculteur près de chez vous et participez au financement de l’installation et la gestion d’une nouvelle colonie d’abeilles. En échange vous recevez des nouvelles régulières de vos abeilles et des photos. Vous êtes aussi invités à venir rencontrer les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles lors de journées « portes ouvertes » que nous organisons sur tout le territoire.
Cerise sur le gâteau, vous recevez des pots de miel personnalisés avec votre nom ou avec le logo pour une entreprise issus du rucher parrainé ! Un miel terroir dont il sera facile de tracer l’origine puisque c’est le miel de votre ruche !
État des lieux après la saison apicole 2022 qui s’achève.
Retour sur la saison apicole 2022
Après 2021, considérée comme une année désastreuse par l’ensemble de la filière, les apiculteurs espéraient mieux en 2022. Mais qui pouvait présager des lourdes sécheresses qui ont impacté l’ensemble des ruchers français sur plusieurs mois.
Lorsqu’on évoque l’effondrement des colonies, on parle souvent des pesticides, infections parasitaires ou encore du varroa, comme principales causes de la mortalité des abeilles. Aujourd’hui, il faut ajouter le dérèglement climatique à la longue liste des facteurs qui affaiblissent nos colonies. Les miellées ont été durement impactées par la météo, tout comme les abeilles qui se développent et évoluent dans la ruche en fonction du climat.
L’année 2022 a débuté avec un hiver très doux. Les colonies ont repris rapidement leur activité avec l’arrivée des beaux jours. Pour les apiculteurs, cette bonne sortie d’hivernage annonçait une belle saison à venir. En effet nos apiculteurs constataient peu de perte sur les ruchers au réveil des colonies, ce qui présageait d’une bonne reprise d’activité et d’une bonne santé générale des abeilles. C’est donc confiants et rassurés qu’ils repartaient tous pour une nouvelle saison apicole.
Au printemps, les températures ont été clémentes et les floraisons ont su réjouir les butineuses hormis dans le Sud-Est où le manque d’eau a commencé à se faire sentir.
Le Sud n’a pas été épargné non plus, avec des gelées tardives qui ont empêché les floraisons. Les récoltes de thym ou encore de romarin par exemple, n’ont pas été concluantes. La région Nord un peu plus épargnée, a permis aux apiculteurs et à leurs abeilles d’obtenir des récoltes sur le miel de fleurs de printemps et de colza.
L’ensemble des apiculteurs français est aujourd’hui unanime : le bouleversement climatique dont nos apiculteurs sont spectateurs depuis une quinzaine d’années se confirme et s’intensifie à chaque saison. Les floraisons de plus en plus précoces et rapides, mais également les sécheresses et les intempéries de plus en plus nombreux, impactent le travail des abeilles.
Au-delà des récoltes qui n’ont pas été concluantes, les apiculteurs s’inquiètent davantage de la santé de leurs colonies. Les abeilles, en effet, n’ont pas pu faire de réserves conséquentes pour entamer sereinement la période d’hivernage. Le manque de nectar ou encore la forte pression du frelon asiatique, surreprésentés cette année encore, ont désorganisé les ruches. Les apiculteurs craignent que leur cheptel ne parvienne pas à survivre complètement à l’hiver 2022/2023.
D’après Christian Pons, président de l’Union National de l’Apiculture Française nous pouvons « estimer que la récolte de miel 2022 en France s’élève entre 12 000 et 14 000 tonnes, supérieure à celle de 2021 en raison des bonnes récoltes de printemps mais très inférieure à celle de 2020. »
Plus de doute, le dérèglement climatique a un réel impact sur l’apiculture et la biodiversité en général.
Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles ont la conviction profonde que le soutien aux abeilles passera aussi par le développement démultiplié de zones de biodiversité, intégrant des plantes, des haies et des arbres mellifères résistants et persistants qui permettront aux abeilles de puiser de nouvelles ressources essentielles à leur survie.
Malgré les péripéties auxquelles ont dû faire face les apiculteurs durant cette saison apicole 2022, ils continuent d’œuvrer pour un bien commun : celui des abeilles qui pollinisent près de 80% des plantes à fleurs. Nous espérons que ces sujets environnementaux vont prendre davantage d’ampleur et que chacun, à son échelle, agira pour demain. Nous espérons aussi que les apiculteurs français pourront continuer à exercer ce beau métier avec plus de sérénité. Au-delà de l’apiculture, il est essentiel de préserver la nature et les abeilles, sans lesquels notre vie sur terre serait compromise.
Du côté d’Un Toit Pour Les Abeilles
Si vous aviez encore un doute sur le bien fondé de vos soutiens, alors, après la lecture de ce bilan de saison apicole vous comprendrez aisément combien ils sont précieux pour nous, pour nos apiculteurs et pour les abeilles.
Non seulement vous soutenez financièrement et humainement une filière apicole qui se bat, chaque année un peu plus pour sauver les abeilles, mais vous permettez aussi de développer de nouvelles colonies. Vous participez ainsi à un mouvement d’envergure autour de la protection de nos terroirs, de notre planète et autour du mieux consommer !
La vitrine solidaire que nous rêvons de créer participera, nous l’espérons, à ce changement. Vous pouvez encore soutenir le projet jusqu’au 31/01/23 Lien de la collecte : https://fr.ulule.com/untoitpourlesabeilles/
Vous faites déjà partie du changement, un changement qui passera inéluctablement par une prise de conscience de toutes et tous, que nous avons le pouvoir de faire évoluer les choses dans le bon sens.
De votre côté, et si vous souhaitez nous aider encore, vous pouvez essaimer en parlant de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles autour de vous afin que nous puissions compter de nouveaux colibris souhaitant « faire leur part ».
On termine en vous partageant quelques statistiques autour de notre initiative.
Sous le sigle RSE, on entend la Responsabilité Sociale des Entreprises, ou encore la Responsabilité Sociétale des Entreprises. La démarche RSE implique donc pour les entreprises des actions ayant un impact positif à la fois sur la société et sur l’environnement, en plus de sa responsabilité économique. L’enjeu est donc d’allier respect de la Planète et des Hommes à celui des enjeux économiques de chaque entreprise.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises ou RSE est donc un engagement volontaire des entreprises à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités commerciales et dans leur interaction avec leurs parties prenantes. Cela comprend la protection de l’environnement, la promotion des droits de l’homme, la lutte contre la corruption et la promotion de la diversité et de l’égalité des chances entre autres.
Les piliers fondateurs de la RSE
Ils sont au nombre de trois et tournent autour d’enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Les entreprises peuvent ainsi s’engager de manière volontaire à mettre en place au sein de leur structure des pratiques durables et éthiques pour protéger l’environnement, promouvoir les droits de l’homme et soutenir des actions locales. L’enjeu est important et concerne toutes les entreprises, notamment celles qui peuvent avoir intrinsèquement au cœur de leur activité un gros impact sur l’environnement. La RSE permet ainsi au sein des entreprises de s’interroger et d’agir à faire évoluer ses pratiques pour tendre vers une pratique bonifiante pour la nature et la société.
Quelques mots sur le cadre légal autour de la RSE
La RSE a été mise en place dans les années 1990 pour répondre aux préoccupations croissantes des consommateurs, entrepreneurs et salariés en matière de durabilité et de transparence. Cela a également été motivé par la reconnaissance que les entreprises ont un impact significatif sur la société et l’environnement.
L’article 1833 du code civil que la loi PACTE a modifié mentionne que dorénavant toutes les entreprises sans exception doivent prendre en considération« les enjeux environnementaux de son activité ». Cela concerne les sociétés civiles comme commerciales peu importe leur taille.
En France par exemple, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 impose notamment aux entreprises cotées en bourse de publier un rapport sur leur performance en matière de RSE. Toutes les entreprises, petites ou grandes sont concernées par la RSE.
Pourquoi s’engager dans la RSE ?
La première raison c’est que les entreprises comme la société civile a un rôle plus que jamais primordial à jouer dans la restauration d’un équilibre environnemental. Si la fierté de s’afficher comme acteur du développement durable est louable, l’évolution des pratiques entrepreneuriales, tenant compte d’enjeux environnementaux et sociétaux forts, nous permettrons de tendre demain vers une économie plus verte et pérenne puisqu’elles permettront d’anticiper et gérer les risques liés aux préoccupations sociales et environnementales.
La RSE des entreprises est également un levier fédérateur auprès des salariés, fournisseurs, partenaires qui permet de conforter ces derniers dans l’action menée par l’entreprise. C’est également aujourd’hui un critère d’attractivité pour les structures qui cherchent à recruter.
Enfin, pour la planète, la RSE contribue à l’échelle de l’entreprise à la préservation des ressources naturelles et à la protection de l’environnement.
Le Parrainage de ruche, une démarche RSE concrète
Le parrainage de ruches proposé par « Un Toit Pour Les Abeilles » est un exemple concret de la mise en pratique de la RSE par les entreprises. En parrainant des ruches, les entreprises prennent en compte leur impact environnemental et social en soutenant la filière apicole française et en contribuant à la préservation des abeilles, essentielles pour l’écosystème et la biodiversité.
Cette action positive permet également aux entreprises de se différencier et de montrer leur engagement en faveur de la durabilité, de la protection du vivant et du soutien à une filière apicole française en souffrance.
Le parrainage de ruche c’est ainsi à la fois le développement de nouvelles colonies d’abeilles impactées par des mortalités massives, mais aussi une actionconcrète autour du mieux consommer. Vous recevez des pots de miels personnalisés de vos abeilles. Vous avez ainsi la certitude d’un miel français, produit et récolté dans les règles de l’art de l’apicultureet respectueux des abeilles. Les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles sont signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. En somme, le parrainage de ruches par les entreprises est un moyen concret de mettre en pratique la RSE et de contribuer à un monde plus durable.
Quelques mots sur Un Toit Pour Les Abeilles
Un Toit Pour Les Abeilles est l’initiateur du parrainage de ruches en France. En 12 ans, nous avons fédéré un réseau d’une centaine d’apiculteurs soutenus à travers le parrainage de ruches. Parmi nos chiffres clés : 15 000 ruches ont pu être installées partout en France sur des zones de biodiversité grâce aux soutiens de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 4 000 entreprises.
Un Toit Pour Les Abeilles est entreprise à mission depuis 2021
Sa raison d’être : Notre mission est d’agir chaque jour pour incarner un modèle d’initiative bonifiante pour la nature et les êtres humains. – Pour la nature en créant des activités qui la renforcent ou la restaurent – Pour les êtres humains en créant les conditions propices à l’épanouissement et la réalisation de chacun.e dans son métier.
Et si votre entreprise nous rejoignez dans une démarche RSE autour de la protection des abeilles ?
Une belle idée de cadeau original et engagé de dernière minute.
Fêtes de fin d’année riment souvent avec surconsommation et manque d’inspiration. A une époque où on a le sentiment de perdre le sens des choses, nous vous proposons de remettre un peu de nature, de bienveillance et d’engagement environnemental et humain au pied du sapin. Finis les cadeaux futiles qui prennent la poussière ou que l’on a déjà reçu 100 fois. Offrez un cadeau original écoresponsable et « 0 déchet » en 3 clics, un parrainage d’abeilles !
Téléchargez ensuite notre certificat de noël à offrir et notre carte postale pour poser un joli mot manuscrit
En cette période où tout va très vite, trop vite parfois même, profitons des fêtes pour prendre le temps de coucher quelques mots sur un papier. Un souvenir, une attention, une pensée… Rédigez quelques lignes qui accompagneront le certificat de parrainage que nous vous proposons.
Et si la distance géographique vous contraint, vous pouvez aussi, depuis notre plateforme écrire un message à destination du bénéficiaire et programmer la date d’envoi.
Pour sûr, ce joli cadeau enchantera son bénéficiaire à la fois par son originalité mais aussi par son pouvoir d’engagement environnemental fort…
Et derrière ce cadeau s’en cache un autre…
Puisque le bénéficiaire du parrainage recevra au printemps des pots de miel de ses abeilles ! Il recevra aussi des nouvelles régulière et des photos de sa ruche et sera invités aux journées portes ouvertes des ruchers Un Toit Pour Les Abeilles sur toute la France.
Si cela ce n’est pas un cadeau à la fois gourmand, solidaire de l’apiculture française et des abeilles et engagé !
Dernière ligne droite avant les fêtes ! Mettez du sens dans vos actions et vos cadeaux…
Le miel est un produit qui manque de transparence et qui est trop souvent trompeur pour le consommateur.
Un pot sur 3 vendu en grande surface est frauduleux : origine trompeuse, ajout de sirop de sucre, de fructose ou d’eau qui altère sa composition et ses bienfaits… Le miel est le 3ème produit le plus frelaté au monde après l’huile d’olive et le lait.
Bien que la loi relative à la transparence impose de faire apparaître les origines de manière claire sur les pots de miel, les magasins étalent encore dans leurs rayons une multitude de produits dont la traçabilité est souvent vague…Pire encore, certains visuels sur les étiquettes sont trompeurs et c’est hélas souvent intentionnel.
Petit exemple vu récemment : Sur une étiquette en sépia on aperçoit le portrait d’une apicultrice française souriante en tenue de protection devant une ruche. Un texte en citation :
« Mon grand-père était apiculteur, mon père est apiculteur et j’ai à cœur de perpétuer le savoir-faire ancestral des générations avant moi. »
Quel beau tableau me direz-vous.
Certains s’arrêteront là et se diront « ça c’est un miel de qualité ! »
Et puis voilà une mention à peine lisible tant les caractères sont petits : « Origine : voir au bas du pot ». Et là c’est la douche froide. Voilà qu’on lit sur ce même pot, qui donnait envie quelques instants auparavant, « Origine : Roumanie : 50%, Ukraine 29%, Chine : 10%, Espagne 10% et France : 1% ».
Le tout pour 4,50€ TTC. Comment les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ? Et comment le consommateur peut-il être autant trompé sur le produit qu’il achète ?
Afin de vous aider à différencier le bon miel du mauvais, nous avons réalisé cet article mettant en avant les techniques utilisées dans le but de tromper le consommateur. De quoi vous permettre de devenir un as de la chasse aux fraudes.
Quelques informations sur la consommation de miel en France
Les Français consomment entre 40 et 45 000 tonnes de miel. Pourtant la France n’en produit que 10 à 15 000 tonnes. Les causes : la sécheresse et les pesticides mais aussi les produits bas de gamme et peu chers qui évincent les apiculteurs français. L’importation étant nécessaire, il n’est pas question de la remettre en cause. Cependant, il est important de constater que certaines pratiques utilisées pour la production de miel, sont dans de nombreux pays, aux antipodes des pratiques de nos producteurs locaux.
Il existe diverses fraudes qu’il est important de prendre en compte dans le choix de son pot de miel et voici les plus importantes.
Le miel de synthèse
La Chine est connue comme étant le plus grand producteur de miel. Pourtant si elle produit bien évidemment du miel, elle est aussi connue hélas pour sa production de miel de synthèse.
Un peu d’histoire
En avril 1960, Mao Zedong décide de mettre en place la campagne contre les « 4 nuisibles », après avoir constaté que les moustiques, mouches, rats et moineaux perturbaient le pays. N’ayant pas conscience que cette action allait « casser » la chaine alimentaire, il provoqua la prolifération de nuisibles. Afin de les éliminer, un épandage massif de pesticides fut mis en place dans le pays et sur les champs agricoles. Une action qui ne fut pas sans conséquences. En effet, celle-ci provoqua la disparition partielle voir totale des abeilles dans certaines provinces comme celle de Sichuan.
N’ayant plus assez d’abeilles pour la production de miel, la Chine dut trouver de nouvelles alternatives.
Des recherches ont permis de découvrir qu’il était possible de réaliser du miel de synthèse à l’aide de sucre, d’eau, de colorants, de sirop et d’enzymes. Une pratique utilisée en Chine qui revend des tonnes de sirop, sous l’appellation « miel » à des prix imbattables.
Le miel adultéré
Ce miel chinois, à bas coût, est mélangé aux miels des autres pays afin d’assurer un goût et une couleur stable au produit qui sera conditionné puis vendu en grande surface. Cette technique empêche donc la traçabilité du produit. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui ne possède pas de règlementation sur l’étiquetage et l’origine du miel et qui peut donc mélanger les miels sans pour autant préciser leur provenance.
Pour un consommateur lambda, il est très difficile de voir la différence mais il y a tout de même certains points permettant de le repérer :
L’origine géographique du produit n’est pas mise en évidence
La mention la plus souvent utilisée est « mélange de miels originaires de l’UE et hors UE »
Le miel altéré
Pour le côté pratique, de nombreux consommateurs choisissent des pots de miel possédant un système de pompe. Ils sont, en effet, moins salissants mais sont-ils meilleurs ?
En effet, la cristallisation est un phénomène naturel du miel qui semble compliquer sa commercialisation.
En France, la règlementation indique que la chauffe du miel ne peut pas excéder les 40°C. Cependant, cette règle n’étant pas présente dans tous les pays, certains en profitent pour le surchauffer, jusqu’à 70°C. Ceci permet d’empêcher la cristallisation en « cassant les cristaux du miel ». Une pratique qui altère la qualité du produit. Le miel perd son goût, ses vertus ainsi que ses qualités initialement présents.
Pour plus d’information sur la cristallisation du miel, vous pouvez consulter l’article suivant : Le miel dans tous ses états
Au-delà de ces différentes fraudes, il existe aussi de nombreuses pratiques de production et de récolte qui ne correspondent pas aux valeurs de nos apiculteurs locaux.
Les États-Unis et la récolte intensive
De nombreux apiculteurs américains sont malheureusement attirés par la production massive et le gain financier qui en découle. Pour cela, ils utilisent des pratiques de récolte souvent douteuses et mettant en danger la vie des abeilles.
Afin d’obtenir de meilleurs rendements, les apiculteurs utilisent la technique des ruchers itinérants. Ils se déplacent au fil de l’année dans les régions américaines les plus propices à la pollinisation. Leur objectif étant de produire un maximum de miel. Cependant, cette pratique n’est guère en accord avec la santé des abeilles qui est remise en question suite à l’utilisation intensive de pesticides et la surreprésentation de colonies étrangères, propice à la prolifération de maladies et de parasites.
Soucieux de l’efficacité de leurs colonies, certains professionnels (pour nous, ce ne sont pas des apiculteurs) nourrissent les abeilles d’eau sucrée et d’antibiotiques.
Une pratique ayant un double impact : la maltraitance des abeilles dans un premier temps mais aussi la médiocrité du miel vendu qui se retrouve chargé de résidus de médicaments.
L’impatience des producteurs chinois
L’operculation d’un miel est le signe que celui-ci peut être récolté. Le miel étant composé d’eau, les abeilles le ventilent à l’aide de leurs ailes dans le but de réduire le taux d’humidité. C’est une fois cette ventilation réalisée que le miel est operculé par des alvéoles de cire afin de garantir une meilleure conservation.
En Chine, cette étape de la fabrication du miel est souvent mise de côté. En effet, afin d’obtenir une quantité importante de miel en très peu de temps, les apiculteurs et/ou producteurs font le choix de récupérer le miel avant même que celui-ci ne soit operculé.
La règlementation française accepte entre 17% et 20% de taux d’humidité. En effet, le processus d’operculation permet de conserver le miel correctement. Sans cette étape, le miel va fermenter en quelques mois, voire en quelques semaines pour certains.
L’importation de miel et sa provenance ne sont pas à remettre en cause. Cependant les pratiques et règlementations mises en place à l’étranger ne correspondent pas aux valeurs de nos apiculteurs locaux. Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons à cœur de soutenir leur démarche responsable et respectueuse des abeilles et de l’environnement.
Nos producteurs locaux
Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont engagés dans une démarche de sauvegarde des abeilles.
Au-delà du respect de ces petites bêtes, ils ont pour souhait de vous garantir un miel de qualité en prenant soin des ruches et en attachant une importance particulière à la récolte du miel.
Les apiculteurs que nous soutenons récoltent des miels, reflets des terroirs environnants leurs ruchers. Ces miels ne subissent aucun mélange, aucune altération et sont certifiés 100% français.
Le miel récolté provient exclusivement des hausses, le corps de la ruche est laissé aux abeilles afin qu’elles puissent bénéficier des réserves nécessaires de miel durant leur hivernage.
Afin de satisfaire les règlementations, les apiculteurs prennent soin de ne récolter que du miel bien operculé permettant de garantir un taux d’humidité compris entre 17% et 20%.
C’est donc pour tout ce travail méticuleux que nous souhaitons aider les apiculteurs locaux, en mettant en avant leurs récoltes. Alors joignez-vous à nous pour les soutenir et choisissez de consommer local !
Annonciateur de la période estivale à venir, il est aussi un indicateur du dérèglement climatique.
Annonciateur de la période estivale à venir, il est aussi un indicateur du dérèglement climatique. Cette vague de chaleur touche toute la France avec des pics entre 30 et 40°C annoncés cette semaine. Alors comment aider la faune sauvage face à ces pics de chaleur ?
1. Un abreuvoir pour les abeilles et leurs amis
une coupelle peu profonde, quelques brindilles et des cailloux qui permettront aux insectes volants de se pauser en toute sécurité, et un peu d’eau fraîche. Le tour est joué ! Pensez à remplacer l’eau régulièrement pour éviter la prolifération de bactéries.
2. Des provisions pour les hérissons
Savez-vous comment faire plaisir aux hérissons ? Rien de plus simple : Installez une coupelle profonde, bien calée dans un coin d’ombre au sol avec de l’eau. Ajoutez si vous le pouvez une seconde coupelle avec quelques croquettes pour chat ou chien. Ils seront aux anges !
3. Une peu de boue pour les hirondelles
Avec la sécheresse des derniers jours, les sols sont secs.
Avec la sécheresse des derniers jours, les sols sont secs. C’est à cette période que les hirondelles fabriquent les nids qui accueilleront les futurs oisillons. La boue constitue la matière première à la conception de ces nids. Vous pouvez alors les aider en créant un petit bac de boue en mélangeant un peu de terre et de l’eau.
4. Et les oiseaux alors…
Comme pour les abeilles, c’est principalement de l’eau qu’ils recherchent par cette chaleur. Préférez un récipient en hauteur, sur le rebord d’une fenêtre ou d’un balcon. Ils se poseront en toute sécurité pour s’abreuver et se rafraîchir… Admirer un oiseau jouer avec l’eau est un spectacle enchanteur 🙂
Ça ne vous coute rien, mais ça leur fera le plus grand bien ! Merci pour les abeilles et pour la faune environnante 🙂
4. Et pour celles et ceux qui veulent rejoindre notre mouvement
Vous pouvez devenir marraine ou parrain d’abeilles. En quelques clics vous agissez concrètement pour préserver les abeilles et soutenez nos apiculteurs partout en France . Rendez-vous sur www.untoitpourlesabeilles.fr
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles revient sur la saison apicole 2021 : ses difficultés bien évidemment, celles de toute une filière. Mais aussi les réflexions qu’elles auront su engendrer pour un avenir apicole meilleur.
Alors nous titrerons cet article : « Sur le versant lumineux » et non pas « sur le versant tortueux ». Gardons ainsi intact notre militantisme vertueux, pour une apiculture sereine.
Ne devrions-nous pas y être habitués ?
L’hivernage, qui a suivi la saison 2021 désastreuse sur le plan apicole, a lui aussi charrié son lot de grosses déconvenues, avec des pertes considérables, largement supérieures aux années antérieures ; notamment parce qu’elles sont particulièrement lourdes et concernent simultanément une zone géographique plus large.
Nous, professionnels et amateurs de l’apiculture, ne devrions-nous pas y être habitués ?
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
La preuve que non, c’est que nous sommes de moins en moins nombreux à produire et à commercialiser des quantités de miel qui ne cessent de se réduire…
Nous n’avons pas, individuellement, la parade face à un phénomène général et systémique, qui ne peut être enraillé que par un nouveau projet de société, réintégrant une riche culture du vivant et s’appuyant sur une perception plus sereine de notre devenir collectif.
Des causes nombreuses et identifiées
Les causes du désastre apicole persistant – et s’aggravant – relèvent de la conjonction de trop de facteurs défavorables : la prédation par le varroa et autres parasites exotiques, le manque de ressources diversifiées aggravé par les perturbations météorologiques de plus en plus sévères, et, cerise sur le gâteau, l’usage toujours abondant des pesticides.
Les traitements du varroa en été 2021, en vue de la préparation à l’hivernage ; se sont faits dans des conditions inhabituelles qui les ont rendu moins efficace… Et, de façon plus générale, les contions de mise en hivernage ont été très particulières après la saison 2021 marquée par un profil climatique et donc démographique dans les colonies totalement bouleversé :
pas de printemps et donc un démarrage des colonies retardée du plus d’un à deux mois,
pas d’arrêt de ponte en été, donc pas de fenêtre pour réaliser le traitement du varroa dans de bonnes conditions avant l’hivernage
Les questions de fond restent dangereusement en suspens depuis des décennies : la refondation écologique des modes de culture agricole, la reforestation massive des zones urbaines et cultivées pour préserver le cycle de l’eau et faire face au réchauffement…
C’est le cadre général à restaurer pour pouvoir prétendre à un redressement de la filière apicole.
Comprendre pour mieux agir
Mais, il y a aussi des questions relatives aux choix de conduite des colonies d’abeilles. Face à l’assaut des prédateurs – notamment le varroa – plutôt que de renforcer la capacité des colonies à y faire elle-même face – ce qu’elles savent parfaitement faire – et essayer de comprendre les raisons de la chute d’immunité, le choix par défaut a été de faire à leur place, en traitant, en nourrissant…
Alors, malgré tout, nous tentons des actions, au niveau individuel, pour essayer de maintenir ou améliorer quelque peu le seuil de résilience de nos colonies.
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
Je liste quelques-unes que j’ai entreprises ces dernières années, sans toutefois améliorer ma production de miel, mais en limitant significativement les tracas relativement à la santé des colonies :
Explorer les possibilités des ruches divisibles – de type Warré, en l’occurrence – pour améliorer le confort des interventions et les conditions d’hivernage des colonies,
Opter pour des conduites limitant les populations d’abeilles et favorables aux ruptures de pontes, limitant la prolifération du varroa,
Renoncer le plus possible au nourrissement notamment par du sirop, qui accentue le déphasage des colonies d’abeilles à l’égard de la situation réelle de leur environnement,
Limiter les intrants dans les colonies : sucre, cire… et même traitement du varroa (Oui, j’ai osé !)
M’assurer que je n’ai pas de colonies affaiblies ou d’autres qui par manque de ressources, iraient piller des colonies affaiblies dans le voisinage,
Laisser le brassage génétique s’opérer selon la nature,
Expérimenter la possibilité de ne pas faire la dernière récolte d’été ; et ne la récolter qu’au printemps suivant, après l’hivernage.
Ces pistes restent expérimentales, et témoignent surtout de mon refus de me résigner. Mais aussi, de l’espoir -que je ne crois pas vain – qu’une plus large dynamique – non limitée au milieu apicole – prenne significativement de l’ampleur.
En savoir plus sur l’apiculture selon Yves R.
Les produits de la ruche De leur production à leur usage
Vous trouverez dans ce guide une réflexion globale sur la conduite des ruches, sur l’impact de l’intervention de l’homme sur la colonie d’abeilles et sur l’environnement. Vous y découvrirez que les ruches sont de véritables indicatrices de la biodiversité, et comment les produits qui en sont issus peuvent nous aider à développer de nouveaux médicaments. De plus, les informations réglementaires présentées donneront aux apiculteurs des bases leur permettant de commercialiser leurs produits et les produits dérivés. De Yves Robert et Marie-Astrid Damaye Ed. du Puits fleuri 2021. Cliquez ICI ou sur l’image
La semaine dernière nous vous évoquions le vote à l’unanimité par l’Assemblée Nationale de « L’abeille, grande cause nationale 2022 ». L’occasion de re sensibiliser sur le rôle essentiel joué par les abeilles tout en s’engageant vers une transition écologique qui permettra de mieux les préserver.
Et voilà que cette semaine…
ON APPREND QUE LES NÉONICOTINOÏDES SERONT DE NOUVEAU AUTORISÉS
en 2022 sur les champs de betteraves, et ce malgré l’impact négatif avéré sur les abeilles, mais aussi sur l’ensemble de la biodiversité environnante.
L’année 2022 semblait nous apporter pourtant une petite lueur d’espoir après la saison apicole 2021 catastrophique que la filière et les abeilles ont eu à traverser. « La pire année apicole jamais vécue en France » avec à peine 7000 tonnes de miel récoltées contre près de 30000 en 2020.
POURTANT, NOUS GARDONS LE CAP !
Hors de question pour nous de rentrer dans une spirale pessimiste car derrière notre action, il y a les abeilles, mais aussi des femmes et des hommes, qui ont besoin de vous. Votre soutien permet chaque année de reconstituer ou de développer de nouvelles colonies, tout en assurant un revenu décent à nos apiculteurs, et ce sans recherche de rendement.
Si le déclin des abeilles et l’impact qu’il a sur notre biodiversité n’est plus à démontrer, une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux met en lumière le fait que des milliers d’autres espèces de non vertébrés sont également menacées de disparition. Il est même question de « sixième extinction de masse ».
Car en effet, les animaux en voie d’extinction répertoriés dans la liste rouge de l’UICN, Union Nationale pour la Conservation de la Nature, sont majoritairement des vertébrés : tigres, manchots, ours, ou encore oiseaux. Or ces vertébrés ne représentent finalement que 3% des espèces animales.
Si on regarde de plus près l’évolution des non vertébrés, moins visibles, mais tout aussi essentiels, on passe d’un taux des espèces menacées de 0.04% à plus de 10%. L’impact n’est pas le même !
« Ce n’est pas 0,04% des espèces qui ont disparu en l’espace de 500 ans, comme le dit l’UICN, mais 10% des espèces animales et végétales connues ».
– Benoît Fontaine, ingénieur de recherche au Muséum d’histoire naturelle de Paris –
Vous avez probablement vu passer l’information : l’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité le 7 octobre 2021 : « L’ABEILLE GRANDE CAUSE NATIONALE 2022 ». Jusqu’alors, l’abeille était célébrée le 20 mai « journée mondiale de l’abeille ». Cette journée avait été demandée à l’initiative de l’ONU* et de la FAO**. Votée en 2017 à l’unanimité par les Nations-Unies, la première Journée Mondiale de l’Abeille a été célébrée le 20 mai 2018. Pourquoi le 20 mai ? Parce que cette date coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne. Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles.
C’est le constat alarmant dressé par les apiculteurs de France et les demandes nombreuses de prise en compte de « calamité apicole », après la saison 2021 chaotique qui ont poussé certains élus à proposer une résolution de loi pour lutter contre le déclin des abeilles.
*Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture **Food and Agriculture Organisation)
UNE SAISON 2021 QUI IMPOSE L’ACTION
« L’une des pires années apicoles jamais vécues en France » ont décrit une majorité des apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles. Le principal coupable : La météo. Les conditions météorologiques ont été telles que la majorité des apiculteurs de France n’ont pas pu, ou très peu récolter cette saison. L’UNAF, Union Nationale des Apiculteurs Français a annoncé une production de miel sous la barre des 10 000 tonnes pour cette année. La production se situerait entre 7000 et 9000 tonnes de miel à peine. Un triste chiffre, bien loin des belles années apicoles où l’on avoisinait les 35 / 40 000 tonnes de miel. Un triste constat également lorsque l’on sait que les Français consomment chaque année en France près de 40 000 tonnes de miel. Ce sont ainsi plus de 30 000 tonnes de miel importés et consommés chaque année en France dont il est difficile de vérifier à la fois l’origine et la qualité du miel.
Le gel, le froid, la pluie se sont succédés tout le printemps et même durant la période estivale. Ce dérèglement climatique, puisque c’est de cela dont il s’agit, a abîmé les floraisons ne permettant pas aux abeilles de récolter nectars et pollens. Les floraisons (miellées) ont été perturbées par des séquences fréquentes de pluie et de froid. A peine les nectars récoltés, les abeilles étaient de nouveau calfeutrées dans la ruche, puisant ainsi sur leurs réserves.
La récolte d’acacia a été quasi nulle sur tout le territoire cette année. Les récoltes de thym, romarin, montagne châtaignier ont été médiocres. Seuls les miels de fleurs et lavande ont été satisfaisantes.
La cuvée 2021 devient ainsi un produit de Luxe !
MALGRÉ CELA LES APICULTEURS UN TOIT POUR LES ABEILLES ONT TENU LEUR PROMESSE
Malgré les faibles récoltes, les apiculteurs ont pu transmettre des pots de miel à leurs parrains, tout en conservant suffisamment de ressources dans la ruche pour les abeilles avant la mise en hivernage. Pour les apiculteurs les plus durement impactés, nous vous avons transmis un miel solidaire d’un autre apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles. Votre soutien s’est donc ainsi partagé entre deux apiculteurs : Pour l’un : aide au financement de la ruche Pour le second : achat du miel solidaire Il nous est difficile de savoir comment se comporteront les colonies au sortir de l’hiver et si les conditions météorologiques seront favorables pour un redémarrage de la saison dans de meilleures conditions ce printemps. Mais comme à l’accoutumé c’est en toute transparence et sincérité que nous vous partagerons des nouvelles de vos abeilles et de vos apiculteurs.
DES MENACES GRANDISSANTES
Les abeilles font face depuis plusieurs décennies déjà à une addition de facteurs provoquant leur déclin. Parmi ces derniers : les pesticides, les infections parasitaires, les prédateurs comme le frelon asiatique, la monoculture qui appauvrit les ressources en nectars et le dérèglement climatique, responsable plus que jamais de la saison noire 2021.
L’addition de ces facteurs est ainsi responsable d’un taux de mortalité des abeilles passé de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui.
Et comme si cela ne suffisait pas, en septembre dernier, trois scientifiques ont découvert à Marseille un nouveau prédateur : Le frelon asiatique oriental, de son nom savant « Vespa Orientalis Linnaeus ». Sa prolifération est mondiale : Moyen-Orient, Grèce, Italie… Il arrive aujourd’hui aux portes du territoire nationale. La filière est aux aguets. Après le frelon asiatique apparu en 2004, les apiculteurs redoutent ce nouveau prédateur.
2022, L’ABEILLE « GRANDE CAUSE NATIONALE »
C’est donc à la suite de cette saison apicole 2021 considérée comme « la pire année » par la filière, que des élus engagés ont souhaité faire porter la voix silencieuse des abeilles pour agir ou du moins réagir face au déclin grandissant des pollinisateurs.
« Cette proposition de résolution vise donc à lutter contre la disparition des abeilles et à soutenir l’apiculture française. L’avenir des abeilles et de l’apiculture mérite la plus grande attention et la mobilisation de tous. Il est de notre responsabilité de maintenir, pour les générations futures, une biodiversité à laquelle les abeilles contribuent de façon déterminante. » évoque M. Robert THERRY dans la proposition de résolution.
« Promouvoir la sauvegarde des abeilles est une nécessité. » poursuit-il. Voici le texte complet : Proposition de résolution nº 4445 visant à lutter contre la disparition des abeilles
2022, AGISSONS ENSEMBLE POUR LA PROTECTION DES ABEILLES
Depuis plus de 10 ans, Un Toit Pour Les abeilles mènent des actions concrètes pour préserver les abeilles qu’elles soient à miel ou sauvages. En 10 ans, plus de 10 000 ruches ont ainsi pu être installées sur tout le territoire permettant le développement de centaines de millions d’abeilles. Ce sont également une centaine d’apiculteurs, constituant le réseau Un Toit Pour Les Abeilles qui bénéficient chaque année de l’engagement et du soutien de milliers de marraines et parrains, qu’ils soient entreprises ou particuliers.
Outre l’installation de ruches, Un Toit Pour Les Abeilles a lancé des projets divers de plantation mellifères, protection de l’abeille sauvage, réintroduction de l’abeille noire et cosmétiques de la ruche. Parmi ses actions :
2022, AGISSIONS ENSEMBLE POUR PROTÉGER LES ABEILLES
Nous espérons de tout cœur que l’abeille devenant « grande cause nationale » cette année, le grand public et les instances gouvernementales prendront conscience de l’enjeu environnemental du déclin des abeilles. C’est ensemble que nous pourrons sauver les abeilles.
Malgré les précautions et les tablées plus petites, nous allons garder le moral et célébrer comme il se doit les fêtes. Il est encore temps d’offrir un cadeau engagé, gourmand et dématérialisé. De quoi gâter vos proches, même à distance !
Parrainez une ruche c’est un acte concret tourné vers la protection de abeilles et un soutien aux apiculteurs français. Parrainez une ruche dès aujourd’hui en 4 étapes très simples et offrez votre parrainage en cadeau.
1 . Choisissez un nombre d’abeilles
2 . Sélectionnez votre apiculteur
3 . Offrez votre parrainage en cadeau et rédigez un message qui sera adressé au bénéficiaire à la date de votre choix !
4 . Téléchargez en un clic votre certificat de parrainage « Spécial Fêtes » à offrir. Vous pourrez l’envoyer par mail au bénéficiaire ou le glisser sous le sapin !
Date de durabilité minimale et critères appréciation d’un vrai miel
L’étiquetage du miel requiert la mention d’une « date de durabilité minimale », sous la forme jour/mois/ année.
Cette notion de date prête très souvent à confusion d’autant que cette mention légale à caractère temporel n’est pas une indication qui permet d’évaluer de la « fraicheur » d’un miel.
La nature du miel, les manipulations qu’il subit lors de la récolte et du conditionnement tout comme ses conditions de stockage sont autant de facteurs prépondérants.
Bien sûr, ces informations qui mettent en lumière le respect du produit depuis la fleur jusqu’au pot ne sont pas obligatoires ; mais elles sont pourtant déterminantes quant à la fraicheur du miel commercialisé.
Qu’est-ce qu’une date de durabilité minimale ?
Les produits alimentaires préemballés comportent une mention indiquant la date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité minimale (DDM). Dans le cas du miel, la mention légale est une DDM.
Contrairement à la DLC, la DDM est une notion mal appréhendée.
La DDM, terme qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n’a pas le caractère impératif de la DLC.
Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui le consommerait. Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand la DDM est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré [1].
Ce dispositif qui s’applique aux miels concerne d’autres denrées alimentaires comme le café, les aliments de diététiques infantiles ou les pâtisserie sèches.
Le véritable potentiel de conservation est propre à chaque miel
Le miel doit sa capacité de longue conservation aux processus de transformation biochimique dont les abeilles ont le secret. C’est ainsi que fut retrouvé du miel comestible dans des tombeaux de pharaons égyptiens.
La conservation naturelle est donc une caractéristique intrinsèque au miel.
La durée de conservation diffère selon les natures de miels aux paramètres physico-chimiques variables (pH, l’humidité, fructose, glucose…) influençant leur durée réelle de fraicheur « acceptable ». Ainsi, la règle générale s’applique avec une approximation inévitable.
La réglementation est partie d’un principe qu’un miel conserve un potentiel de fraicheur suffisant au moins pendant les deux années suivant sa mise en pot.
Cependant, ce principe fait l’impasse sur la durée de stockage du miel avant sa mise en pot. Or, tout miel « vieillit » dans le temps ; et perd de sa concentration en éléments actifs. L’intérêt diététique, gustatif et bien sûr thérapeutique du miel ne peut qu’en pâtir… Parfois lourdement. Le produit mis en vente, appelé encore « miel » n’en a pas, même plus du tout, les vertus !
Éléments d’appréciation d’un miel de qualité
Pour opérer cette conservation optimale, les abeilles stabilisent, notamment le taux d’acidité qui s’exprime en PH. La plage de valeurs de pH des miels est assez étendue avec une grille de référence afin de juger de la fraicheur de chaque variété : allant de 3 à 6 [2].
Un miel de miellat (sapin, certains miels corses…) se dégradera moins rapidement qu’un miel de nectar par exemple (acacia, tilleul…).
D’autres éléments qui relèvent de l’analyse psycho-chimique permettent d’établir le « passé » du miel et ainsi de bonnes pratiques apicoles mais aussi d’apporter des garanties que tel miel est exempt de toutes fraudes. Sans s’attarder dans trop de détails scientifiques, voici quelques valeurs d’appréciation : – La teneur en acide libre qui en la quantité d’acide actif par kilo de miel. Elle peut révéler des résidus de traitements apicoles contre les parasites ou une fermentation. – La teneur en HMF est un « indice de vieillissement » qui augmente avec la durée du stockage ou le chauffage du miel. La teneur en HMF reflète donc l’âge et le passé thermique du miel.
– L’indice diastasique est un indicateur pour vérifier s’il y a eu stockage dans de bonnes conditions ou que le miel n’a pas été surchauffé ou à répétitions. Les enzymes sont très sensibles à la chaleur et au vieillissement.
Enfin, la mélissopalynologie, l’étude des grains de pollens présents dans les miels permet aujourd’hui grâce à une banque de données, d’échantillons de garantir l’origine géographique et l’appellation florale.
Manipulation des miels et conditions de stockage : attention aux maladresses, négligences et abus !
La manipulation du miel
Un miel se récolte avec un taux d’humidité inférieur à 20 % avec une vigilance afin de ne pas réabsorber d’humidité au cours de son extraction et de sa mise en pots. Car, le miel est très hygroscopique : c’est à dire qu’il absorbe naturellement l’eau contenue dans l’air jusqu’à ce qu’un équilibre s’établisse.
Un miel finit toujours par cristalliser dans le temps ; mais plus ou moins rapidement ou lentement. C’est encore un paramètre propre à chaque miel, qui n’est guère maitrisable…
Le consommateur a malheureusement été trop habitué à trouver des miels « liquides » dans les rayons des supermarchés. Un chauffage brutal lors de la mise en pots est malheureusement le cas dans des processus industrialisés où la « culture » du produit est faible et le « rendement » est le maitre mot.
Lors de sa mise en pot – et parfois même de son extraction – si sa viscosité n’est pas suffisante, et qu’il est nécessaire d’élever sa température pour le fluidifier ; cet échauffement doit être fait très progressivement et ne pas excéder 40 °C.
C’est la même chose si au moment de le consommer le miel est cristallisé et que vous souhaitez le fluidifier, optez pour le bain-marie.
Suprême raffinement, si vous ajoutez du miel dans une tisane, faites-le juste au moment de le boire, quand la température est la moins élevée.
Si en France nous consommons 40 000 tonnes, nous en produisons 10 000 tonnes.
Sa raréfaction incite de plus en plus aux fraudes et ceci ne va pas en s’arrangeant avec les menaces qui pèsent sur les abeilles.
Afin de pouvoir répondre à la demande de ce produit si plébiscité, les conditionneurs ont recours à l’assemblage et à la standardisation du miel infacto. Plusieurs récoltes de provenances et d’années différentes sont brassées faisant perdre toutes les spécificités propres aux produits de terroirs.
La réglementation européenne de 2001 autorise les mélanges de miels. En plus, du fait que les caractères particuliers à chaque terroir et chaque année disparaissent, le contrôle des fraudes, lui-même, est rendu plus difficile, notamment concernant leur origine. Cela a donné lieu à des dérives difficilement sanctionnables.
La réglementation a évolué en 2020 et impose aujourd’hui de mentionner – au lieu d’une indication vague : originaire de la CE ou non originaire de la CE – les noms des pays d’origine. Ainsi si votre miel français est mélangé, avec des miels de provenance d’autres pays, cela apparaitra sur l’étiquette !
Ainsi un miel de fleurs français peut être un miel issu d’une seule récolte effectuée par un apiculteur sur une zone géographique déterminée mais aussi de plusieurs miels assemblés par une coopérative apicole ou un grossiste.
Le miel dont on connait explicitement l’origine est celui où le nom de l’apiculteur figure, qu’il soit commercialisé en direct ou par un intermédiaire. Cela reste la meilleure garantie d’origine.
Les conditions de stockage
Le miel doit être conservé dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur, dans un contenant parfaitement hermétique.
En conséquence, notamment, un pot de miel dont la capsule n’est plus étanche doit être retiré de la commercialisation et ceci quelques soit sa DDM.
Quand les miels sont commercialisés par de grands distributeurs – qui sont de bons logisticiens mais de bien piètres connaisseurs de ce produit qu’ils stockent et transportent – les conditions de stockage sont loin d’être optimales, particulièrement sous des températures extrêmes.
Par ailleurs, des initiatives commerciales « astucieuses » comme mettre un présentoir de miels, dans une vitrine en plein soleil ou dans les rayons de produits frais à fort degré d’hygrométrie peuvent, par ignorance, tourner au fiasco.
3ème produit le plus frelaté dans le monde après l’huile d’olive et le lait, le miel superaliment de la ruche, aurait besoin d’un cadre plus réglementé. Même si des démarches ont été prises en ce sens, la route est encore longue.
La traçabilité des miels semble la voie permettant de garantir leurs qualités ceci avec l’œil averti des consommateurs. Le spectre pollinique d’un miel (pourcentages des pollens des différentes espèces), les critères d’analyses chimiques, l’examen organoleptique mais encore nutritionnel permet de garantir qu’un miel est frais, stable, vivant et authentique.
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous analysons chaque année avec un laboratoire indépendant, plusieurs centaines de lots de miels qui sont destinés aux parrains. Nous sommes les garants d’un niveau de qualité pratiqué par les apiculteurs du réseau. Vous pouvez donc consommer en toute tranquillité le miel de vos petites protégées.
Sources :
Un Toit Pour Les Abeilles, Yves R. apiculteur du réseau et Marie-Astrid Damaye, Docteur en Pharmacie et Phytothérapeute, co-auteur du livre « Les Produits de la ruche, de leur production à leur usage » – Editions du Puis Fleuri.
[1] Fiches pratiques – dates limite de conservation et de durabilité- DGCCRF – JUILLET 2021
[2] « Les produits de la ruche, de leur production à leur usage » Yves Robert et Marie-Astrid Damaye éditions du Puits Fleuri 2021
Depuis plus de 10 ans nous avons à cœur de (re)placer l’abeille au cœur de nos actions et de nos interactions du quotidien. A la veille des fêtes, nous vous proposons de démarrer le compte à rebours des festivités avec notre Calendrier de l’Avent, en avant première et en édition limitée !
Chaque jour, une surprise à découvrir
Durant 24 jours, ce calendrier révèlera des trésors de la ruche et accompagnera toute la famille vers la grande veillée du 24. Miels bio et solidaires des apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles, gourmandises de la ruche, activités, bougie et plein d’autres surprises vous attendent.
Un calendrier éthique
Nous sommes fiers de pouvoir vous proposer pour la première fois et en édition limitée ce Calendrier de l’Avent que nous voulions à notre / votre image :fabrication locale et en matériaux recyclés, et impression avec une encre 100% naturelle.
Nous espérons que ces ruches de Noël s’inviteront dans vos foyers cette année. Merci pour votre confiance.
Cuillère miel en bois, miels bio solidaires de l’apiculture française, bougie en cire, lingettes démaquillantes Folies Royales en coton et en bambou, lavables et zéro déchet, activités DIY, autocollants, mini-dorlotoiors à installer dans son jardin ou sur son balcon pour accueillir des abeilles sauvages, biscuits sablés pur beurre (ing.: Farine de blé, 26% beurre pâtissier, sucre, œuf frais, sel de mer, peut contenir des traces de fruits à coque), biscuits sablés noix du sud-ouest (ing. : Farine de blé, beurre pâtissier, sucre, 12% de noix du sud-ouest, œuf frais, sel de mer, peut contenir des traces de fruits à coque), biscuits sablés citron bio et gingembre (ing. : Farine de blé, beurre pâtissier, sucre, œuf frais, sel de mer, 0.24% extrait naturel de zeste de citron bio de Sicile, gingembre, peut contenir des fruits à coque), bonbons fourrés miel framboise (ing. : sucre, sirop de glucose, miel 7%, sucre inverti, arôme framboise 2%, colorants E124 et E132), caramels mous au sel de l’Ile de Ré (ing. : sucre, sirop de glucose, lait entier en poudre, beurre 8% AOP Poitou-Charentes, miel 5%, sel Ile de Ré 1.6%, dextrose, émulsifiant : lécithine de soja, bicarbonate de sodium, arôme vanille), bonbons miel menthe (ing. : sucre, sirop de glucose, miel 15%, arôme naturel menthe 0.2%), bonbons fourrés miel 30% (ing. : sucre, sirop de glucose, miel 30%), bonbons fourrés miel caramel (ing. : sucre, sirop de glucose, miel 20%, huile de colza, lait, bicarbonate de soude, arome caramel 0.05%, vanille), sucette caramel sel Charente-Maritime (ing. : sucre, sirop de glucose, lait entier en poudre, miel 5%, beure AOP Poitou-Charente, sel Charente-Maritime 0.5%, arôme vanielle), nougats blancs (ing. : sucre, fruits secs 26% (amandes, pistaches), miel, sirop de glucose, sucre glace, blanc d’œuf, pain azyme (fécule de pomme de terre, eau), nougats noirs (ing. : amandes, miel de lavande, sucre, sirop de glucose, pain azyme (fécule de pomme de terre, eau), bombes à graines.
Un geste anodin envers un insecte qui nous dérange. Consciemment ou inconsciemment, l’homme a un impact dévastateur sur la biodiversité.
Pourtant, et pas de doute sur ce point : Chaque espèce, aussi infime soit-elle, visible ou invisible, constitue un élément essentiel dans l’équilibre fragile de notre biodiversité.
DES SYMBOLES POUR NE PAS OUBLIER
S’il est un animal emblématique qui représente l’impact de l’homme sur l’érosion de notre biodiversité, c’est sans nul doute le « Dodo » d’Ile Maurice. Beaucoup pensent encore qu’il s’agit d’un animal tout droit sorti de notre imaginaire ou d’une fiction. Pourtant, le Dodo est bien apparu il y a plus de 4 millions d’années sur terre, mais n’a pas survécu à l’arrivée de l’homme sur son territoire.
UN CONSTAT PRÉOCCUPANT
Aujourd’hui sur près de 2 millions d’espèces connues : 40 177 espèces animales et végétales sont menacées de disparition. Parmi elles, 784 espèces se sont officiellement éteintes. Et la crise environnementale généralisée se poursuit encore.
Si le nombre d’espèces impactées par ce déclin est important, c’est davantage le rythme d’extinction qui interpelle. Il serait 260 fois plus élevé que le taux de disparition naturel selon le World Conservation Monitoring Center du programme des Nations unies pour l’environnement.
Cette liste a été établie par des experts de la Commission de Sauvegarde des espèces de l’IUCN*. Elle recense les espèces les plus menacées dans le monde.
* Union Internationale pour la Conservation de la Nature
Une chose demeure certaine, l’homme a un impact concret sur la biodiversité. A lui de décider quel impact il souhaite laisser : positif ou négatif. Il n’est pas encore trop tard !
Merci à Patrick T., parrain Un Toit Pour Les Abeilles, qui nous a soufflé ce sujet.
Pas une journée ne se passe sans que des catastrophes naturelles ne fassent « la une » des journaux. Incendies, intempéries, tempêtes tropicales…
La Planète, saturée par notre empreinte humaine, nous rappelle à l’ordre, nous qui utilisons sans compter les ressources de Dame Nature.
UNE PLANÈTE EPUISÉE…
Le 29/07/2021 a marqué » le jour du dépassement « . A partir de cette date, nous avons épuisé toutes les ressources que la nature est capable de générer / régénérer naturellement en une année. En à peine 7 mois, nous avons consommé toutes les ressources biologiques que la planète met un an à produire.
NOS ABEILLES DUREMENT IMPACTÉES
Le dérèglement climatique a impacté durement la saison apicole. Partout en France, les abeilles et les apiculteurs ont dû faire face aux aléas de la météo : pluie, gel, inondations…
«Le 12/05/20 :Après les fortes pluies de dimanche dernier, je me suis rendu sur l’un de mes ruchers hier (celui de Castelnaudary) qui se situe près du ruisseau nommé La Glande.
Avec les intempéries de la veille le ruisseau a débordé, emportant avec lui et avec violence nos ruches. Je vous laisse imaginer l’effroi qui m’a saisi en découvrant ce paysage apocalyptique.»
Grégoire H. apiculteur du réseau
POUR NOS APICULTEURS, LE CONSTAT EST AMER
« Chers marraines, chers parrains, […] Le début de saison a été assez compliqué, rythmé par un printemps pluvieux et surtout frais. Les colonies ont dû apprendre à travailler sous la pluie pour survivre et trouver du nectar et se développer. Malgré ce contexte délicat, elles ont toutes réussi à passer ce cap et nous partager un peu de leur précieux nectar. La récolte à été extrêmement tardive dûe au mauvais temps. » Cyrille A. apiculteur
Nous sommes en pleine saison… Mais cette saison a un goût particulièrement amer pour nos abeilles qui doivent faire face aux aléas de la météo. Beaucoup d’intempéries : pluie, gel, vent, sécheresse…
Chez Arnaud, Les ruchers de Papy Alain en région Grand Est, Le Pont, petit ruisseau du village d’à peine 2 cm d’eau en général a littéralement débordé. Du jamais vu ! Heureusement pour notre apiculteur situé sur les hauteurs du village : le matériel et les ruchers surélevés ont pu être sauvés !
AU COEUR DE LA SAISON APICOLE ET POURTANT …
Cette période est propice à l’installation de nouvelles ruches, et pourtant, les dernières annonces du gouvernement ont eu un effet « coup de massue » sur nos parrainages. La morosité ambiante a jeté un frein sur les soutiens de nos marraines et parrains, particuliers et entreprises. Ne laissons pas les abeilles en marge. Elles ont besoin de nous et nous avons encore plus besoin d’elles.
Un code unique « Ambassadeur des Abeilles » que vous allez pouvoir partager en un clic !
Rendez-vous sur votre espace parrain rubrique « mes informations » et partagez-le autour de vous. Grâce à vous, encore plus d’abeilles seront préservées 😊 !
★ DES CADEAUX POUR VOUS REMERCIER ★
Pour tout nouveau parrainage effectué avec votre « code ambassadeur », vous recevrez «une surprise des abeilles » en cadeau*.
* cadeau livré chez vous (exemple : bonbons au miel, pots de miel, graines à planter etc…)
Elle a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. Son objectif : sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité de préserver les abeilles.
POURQUOI UNE JOURNÉE DÉDIÉE AUX ABEILLES ?
En 30 ans, le taux de mortalité des abeilles en France est passé de 5 % en moyenne à près de 40 % par an. Pourquoi ? Parce que dans les années 1990 est apparu en France un herbicide de la famille des néonicotinoïdes très controversé : le glyphosate (substance active du Roundup de Monsanto). Il s’attaque au système nerveux des abeilles qui meurent empoisonnées provoquant le CCD* (Colony Collapse Disorder ou Syndrome d’Effondrement des colonies).
UN VÉRITABLE DRAME ÉCOLOGIQUE
Les abeilles entre autres représentent la reproduction de + de 80 % de plantes à fleurs et 35 % de l’alimentation mondiale en tonnage !
Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire !
SCÉNARIO CATASTROPHE D’UN MONDE SANS ABEILLES
L’utilisation non contrôlée des pesticides dans les années 80 a causé la disparition des abeilles sur la Province du Sichuan. Vidéo surréaliste mais actuelle.
Dans certaines régions du monde, les abeilles ont totalement disparu, obligeant l’homme à polliniser à la main. Un travail minutieux réalisé gratuitement par les abeilles et que l’homme est contraint d’effectuer avec difficulté et moyennant finance. On estime à 153 milliards d’euros le service rendu gratuitement par les abeilles.
POURQUOI LES ABEILLES SONT-ELLES EN DANGER ?
Nous avons évoqué le facteur « numéro 1 » de la disparition des abeilles : LES PESTICIDES. Mais elles doivent faire face à d’autres facteurs nombreux qui affaiblissent les colonies.
. LE FRELON ASIATIQUE Un prédateur capable de décimer une ruche entière de 40 000 abeilles en quelques heures à peine. Le frelon asiatique est apparu en France en 2004 (arrivé par erreur dans une poterie en provenance de Chine). Il a proliféré et est présent sur tout le territoire. Nos abeilles européennes ne savent pas se défendre contre ce nouveau prédateur. On le reconnaît facilement à sa couleur brune et aux extrémités de ses pattes jaunes.
. LE VARROA DESTRUCTOR Ou « parasite de l’abeille ». C’est un mal qui touche toutes les ruches de France. Ce parasite s’installe dans le couvain, juste avant que les cellules soient operculées. Le varroa pont à l’intérieur des cellules et la « mère » varroa déchire la paroi de l’abdomen de l’abeille naissante pour que sa progéniture puisse s’alimenter et se développer. Au moment de sa naissance, l’abeille est fortement affaiblie et les varroas bien développés ! La ruche tout entière s’en retrouve fragilisée.
. LA MONOCULTURE Tout comme l’Homme a besoin d’un régime diversifié pour être en bonne santé, les abeilles ont besoin d’un apport en pollens et nectars diversifiés tout au long de l’année, pour faire le plein d’énergie et se développer correctement dans la ruche. L’évolution des pratiques agricoles vers la monoculture, sans herbes folles ou « mauvaises herbes » permettant cette diversification alimentaire a appauvri les ressources naturelles et saines disponibles dans la nature pour les abeilles.
. LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE Pas de doute possible ! Pour les apiculteurs et les abeilles, dépendant des saisons, le dérèglement climatique est plus que jamais d’actualité. Il influe fortement sur la saisonnalité apicole : inondations, canicules, hivers trop doux, sécheresses etc. Les abeilles n’hivernent plus correctement, les floraisons s’assèchent trop vite. Des floraisons disparaissent à cause des conditions météos qui évoluent…
POURQUOI LE 20 MAI ?
Cette journée coïncide avec l’anniversaire d’Anton Jansa, apiculteur du XVIIIème siècle, reconnu comme étant le père de l’apiculture moderne.
Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles, nos apiculteurs.
Vous connaissez sans nul doute l’abeille à miel, abeille emblématique de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles. Celle qui fait le bon miel dont vous raffolez ! On vous parle aujourd’hui des abeilles sauvages.
QU’EST-CE QUE L’ABEILLE SAUVAGE ?
Savez-vous qu’il existe dans le monde environ 20 000 espèces d’abeilles et près de 1000 rien qu’en France ? Leurs points communs : elles ne piquent pas, ne vivent pas en colonie et ne produisent pas de miel. Pourtant, comme l’abeille à miel, elles sont essentielles à notre écosystème et sont en danger.
Et si on faisait connaissance ? Difficile de ne pas craquer n’est-ce pas !
On vous présente deux véritables « stars » de la famille des abeilles maçonnes (abeilles sauvages).
Osmia cornuta (ou osmie cornue) Elle mesure de 8 à 15mm. On la reconnaît facilement à son corps trapu, à la pilosité rousse de son abdomen et aux poils noirs de son thorax ainsi que de sa tête. On peut faire la différence entre un mâle et une femelle car le mâle est bien plus petit et a des poils blancs sur la face.
Osmia rufa (ou osmie rousse) Elle mesure de 8 à 12mm. Elle arbore des couleurs légèrement différentes de celles de sa cousine cornue. Les poils de son abdomen sont plus sombres et ceux de son thorax sont plus clairs, dans des tons brun roux.
POURQUOI SONT-ELLES EN DANGER ?
A l’instar de l’abeille à miel, les abeilles sauvages font face à de nombreux facteurs d’affaiblissement. Entre autres les pesticides, la pollution, le changement des paysages avec l’appauvrissement des ressources naturelles, le dérèglement climatique…
COMMENT LES PRÉSERVER ?
« Des câlins pour les plus douces des abeilles ! »
Il existe des petits gestes très simples que tout le monde peut mettre en pratique chez soi pour protéger les abeilles sauvages. Voici quelques exemples.
PLANTER / SEMER DES FLEURS Les abeilles sauvages ont besoin de ressources naturelles tout au long de l’année pour s’alimenter et pas que. Saviez-vous par exemple qu’il existe une abeille, nommée l’abeille coquelicot, de son nom savant l’anthocope du pavot ? Elle utilise les pétales de cette fleur pour faire son nid. Découvrez ou redécouvrez notre article blog autour des fleurs préférées des abeilles.
INSTALLER UN ABREUVOIR A INSECTES Les abeilles sauvages ont également besoin de beaucoup d’eau. Vous pouvez leur fabriquer un petit abreuvoir très simple. Prenez un récipient, mettez-y un peu d’eau et ajoutez quelques cailloux ou brindilles pour éviter que les abeilles ne se retrouvent piégées. Saviez-vous que les abeilles maçonnes construisent leurs nids dans des galeries creuses, en utilisant de la terre qu’elles vont humidifier avec de l’eau ? Cela forme de véritables parois rigides qui protègent les œufs.
BANNIR LES PESTICIDES Bien sûr, cela paraît tellement évident mais on ne cessera de le répéter :BANNIR LES HERBICIDES ET PESTICIDES de vos jardins. Cela fait du tort non seulement à vos jardins, mais aussi à tous les écosystèmes qui y vivent (papillons, abeilles, oiseaux, insectes) et à l’être humain.
CRÉER UN ESPACE DE BIODIVERSITÉ Vous pouvez laisser une partie de votre jardin en jachère pour y voir éclore une biodiversité diversifiée. Saviez-vous par exemple que parmi les abeilles sauvages, il en est qui nichent dans des coquilles d’escargot vides ? Ah les coquines… On prend ses aises chez nos amis les escargots !
Et si on les dorlotait ces petites abeilles ?
Vous pouvez devenir un Dorloteur ou une Dorloteuse d’Abeilles sauvage. Dorloter les abeilles, c’est offrir un bout de jardin ou de balcon à ces pollinisatrices en danger. Vous contribuez à leur protection et au bon développement de leurs populations et vous participez à un élan écoresponsable.
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous aimons TOUTES les abeilles et avons à cœur de les protéger !
L’essaimage est un phénomène naturel très impressionnant qui se passe souvent au printemps et à l’approche de l’été. On vous l’explique en images et vidéo.
QU’EST-CE QUE L’ESSAIMAGE ?
Pour expliquer l’essaimage il faut commencer par évoquer le rôle de la colonie.
Comme pour beaucoup d’autres insectes et animaux, vivants seuls ou en groupes, la colonie d’abeilles constitue un « organisme vivant » dont le rôle est d’assurer son renouvellement. L’Essaimage est donc un phénomène naturel de reproduction.
POURQUOI LES ABEILLES ESSAIMENT-ELLES ?
« Un sixième sens » qui pousse à essaimer.
Juste avant la première miellée de printemps, l’essaim va commencer à préparer la nouvelle génération d’abeilles en construisant de nouvelles cellules royales. Elles seront alimentées avec de la gelée royale et donneront naissance à la future reine.
Le couvain (avec les futures abeilles) est plein, et la place vient à manquer dans la ruche. Et puis, l’ancienne reine prend de l’âge. Les ouvrières vont réduire son alimentation pour que sa masse corporelle diminue et qu’elle soit bientôt en capacité de voler. Une fois la nouvelle reine prête à prendre la relève, l’ancienne quitte la ruche !
COMMENT SE DÉROULE L’ESSAIMAGE ?
« Qui m’aime me suive ! »
L’ancienne reine prend son envol et quitte la ruche pour s’installer dans la nature. Elle est suivie de près par des milliers d’ouvrières. Souvent, la moitié de la ruche suit la reine. Une fois posée, les abeilles l’encerclent pour la protéger de la chaleur et de tout danger.
« La Phéromone de Nassanov »
Quand les abeilles ont trouvé le lieu idéal où s’installer définitivement, les abeilles éclaireuses, postées devant l’essaim se mettent à frétiller du postérieur bien en l’air pour dégager la phéromone de « Nassanov ». C’est une phéromone de cohésion qui va permettre à l’essaim d’aller rejoindre son nouvel habitat.
EST-CE DANGEREUX & QUE FAIRE ?
Calme et observation sont de rigueur !
Surtout pas de panique. Les abeilles qui essaiment n’ont qu’un objectif en tête : trouver un nouvel habitat. Elles sont gorgées de miel qui constitue leur réserve. Quoi faire ?
Attendre : Les abeilles peuvent rapidement quitter l’endroit colonisé si ce dernier n’est pas adapté. il faut attendre au moins une demi-heure pour s’assurer que l’essaim s’installe. Observer: A distance, vérifiez qu’il s’agisse bien d’abeilles et non de guêpes ou de frelons. Contacter: Un apiculteur de votre secteur qui sera ravi de pouvoir récupérer cet essaim.
Cette plateforme recuperation-essaim met en lien les particuliers qui ont un essaim chez eux, et un apiculteur proche qui pourra venir le récupérer dans les meilleures conditions.
QUEL EST LE RÔLE DE L’APICULTEUR ?
Apiculteur, le gardien des abeilles !
Il peut intervenir de différentes façons : soit par l’ajout d’une hausse à miel, si la miellée est en cours et que la colonie a juste besoin d’un peu de place complémentaire. Soit par division anticipée de la colonie si l’essaimage est nécessaire. On parle alors d’essaim artificiel.
Longtemps bannies par les jardiniers en herbe, les fleurs des prés ont la vie dure. Souvent tondues, éliminées ou encore arrachées… Elles sont pourtant essentielles dans cette période transitoire entre la sortie d’hivernage et les premières floraisons du printemps.
Elles regorgent de pollen et de nectar sains pour nos butineuses et dessinent un paysage bucolique dans nos jardins. On vous présente une sélection des fleurs des prés dont les abeilles raffolent.
Plantation : de mars à juin Floraison : d’avril à septembre
Plantation : de février à mars Floraison : de mai à août
Plantation : de mars à mai et juil. à août Floraison : de juin à septembre
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à avril et sept. à oct. Floraison : de juin à juillet
Plantation : de mai à juin Floraison : d’avril à octobre
A lire sur le même thème
Plantation : de sept. à octobre et mars à avr. Floraison : de mai à août
Plantation : de sept. à octobre et de mars à avr. Floraison : d’avril à septembre
Plantation : de septembre à avril Floraison : de mai à octobre
Plantation : de sept. à octobre et de mars à avr. Floraison : de mai à juillet
Plantation : d’avril à septembre Floraison : de mai à novembre
Plantation : d’avril à août Floraison : de mai à septembre
Beaucoup de plantes, arbres et arbustes ornementaux sont mellifères. Après les plantes aromatiques, on vous présente une sélection de fleurs et plantes d’ornements appréciées des butineurs.
Elles fleurissent, animent et dessinent notre jardin et sont un excellent « garde manger » pour nos butineuses. Elles offrent nectar et pollen sains aux abeilles. En plantant différents types de fleurs / plantes, vous permettez d’offrir des ressources tout au long de la saison aux pollinisateurs et égayez vos jardins ! Une belle façon de mêler l’utile à l’agréable.
Plantation : toute l’année Floraison : de juin à juillet
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à juillet
Plantation : en mars Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à mai Floraison : de juillet à octobre
Plantation : de mars à mai Floraison : d’avril aux gelées
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juillet à octobre
A lire sur le même thème
Plantation : de mars à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de février à mars
Plantation : de août à novembre Floraison : de juin à octobre
Plantation : de septembre à décembre Floraison : de février à avril
Plantation : de septembre à décembre Floraison : d’avril à juin
Plantation : toute l’année hors gel Floraison : de août à septembre