26
Août
2020

SAMEDI 22 AOUT 2020, JOUR DU DÉPASSEMENT

C’est le jour à partir duquel on considère que l’humanité a consommé toutes les ressources que la Planète est capable de régénérer en une année.
A partir de ce jour, l’humanité vit à crédit de la terre et de ses écosystèmes !

Un mieux considérable pourtant, puisque l’an dernier le jour du dépassement avait eu lieu le 22/07/19. On associe ce recul à la crise de la Covid19, ayant réduit l’empreinte humaine sur plusieurs semaines.

L’Espoir est là… à nous de jouer !

Rendons à la nature un peu de ce qu’elle nous offre sans compter.

Merci à celles et ceux qui ont rejoint la grande famille de marraines et parrains Un Toit Pour Les Abeilles.
Merci de contribuer, à l’instar de petits colibris, à la préservation des abeilles !

« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister,

pour l’homme, de le savoir et de s’en émerveiller. »

Jean-Yves Cousteau

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19
Août
2020

RETOUR EN FORCE DES NÉONICOTINOÏDES, TUEURS D’ABEILLES

Le gouvernement a annoncé jeudi dernier vouloir autoriser un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit depuis 2018, afin de protéger les cultures de betteraves
des pucerons verts qui provoquent la jaunisse.

Un insecticide, perturbateur endocrinien,

qui vient de nouveau fragiliser une biodiversité en sursis !

POUR UN TOIT POUR LES ABEILLES, QUI FÊTE CETTE ANNÉE SES 10 ANS, L’ACTION CONTINUE !

Avec près d’une centaine d’apiculteurs partout en France, soutenus à travers le parrainage de ruches, plus de 10 000 ruches installées sur tout le territoire, plus de 70 000 parrains particuliers et 2500 entreprises, Un Toit Pour Les Abeilles poursuit son action de préservation des abeilles.

Avec et grâce à vous !

AUJOURD’HUI PLUS QUE JAMAIS LES ABEILLES ET LEURS APICULTEURS ONT BESOIN DE VOUS

La situation inédite que nous traversons appelle à la solidarité et
nous avons encore besoin de vous.

Poursuivez l’action à nos côtés en
renouvelant votre soutien / parrainant dès aujourd’hui

Depuis septembre 2019, vous pouvez, si vous le souhaitez opter pour un renouvellement tacite
(par prélèvements bancaires mensualisés). Merci pour votre engagement à nos côtés !

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30
Juin
2020

Soyons plus fort ensemble pour sauver les abeilles !

CONSTRUISONS ENSEMBLE LE MONDE DE DEMAIN

Nous venons de traverser une période difficile (vous et nous) avec la crise du Covid.
Le 22 juin, soit trois mois après le début du confinement, les salles de classe, les cinémas, les casinos ou encore les théâtres rouvrent leurs portes.
Cette « triste parenthèse » a marqué durablement les cœurs et les esprits !

RELANÇONS ENSEMBLE LA « MACHINE FRANCE »

VOUS ÊTES NOS MEILLEURS AMBASSADEURS !

Vous pouvez nous aider aujourd’hui à passer cette période difficile durant laquelle
nous avons perdu 1/3 de nos soutiens et nous permettre de poursuivre notre action qui nous/vous tient à cœur.

Nous avons besoin de « colibris » faisant leur part  Merci à vous !

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Parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

18
Mai
2020

Ce mercredi 20 mai, nous fêterons la Journée Mondiale de l’Abeille.

Le saviez-vous ? Les Nations Unies ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles (ou « Beeday » pour les amateurs de Shakespeare). Cette journée demandée à l’initiative de l’ONU et de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture – Food and Agriculture Organisation) a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. C’est ainsi qu’en 2018, nous avons pu fêter pour la première fois en France et dans le monde entier la journée de l’Abeille !

PAS TANT POUR LA METTRE A L’HONNEUR OU LUI RENDRE HOMMAGE…

Mais d’abord et avant tout pour sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité grandissante de la préserver…

Car oui sans les abeilles, qui participent à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs, nous arriverions très vite à un désert alimentaire !  

POURQUOI CETTE DATE ?

Cette journée du 20 mai coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne.
Anton a, en son temps, rendu hommage à l’abeille pour sa capacité à travailler dur tout en n’ayant besoin que peu d’attention…
Mais les temps ont bien changé et l’abeille vit aujourd’hui des jours difficiles avec une mortalité en croissance préoccupante d’année en année.

Le Syndrome d’Effondrement des Colonies

Si jadis l’abeille prospérait en France, depuis quelques années, elle subit ce qu’on nomme scientifiquement le Syndrome d’Effondrement des Coloniesou CCD (Colony Collapse Disorder), avec 300 000 colonies d’abeilles qui meurent chaque année en France.
Parmi les facteurs connus qui expliquent cette mortalité des abeilles :

En instituant la journée mondiale des abeilles, les Nations Unies nous incitent une fois de plus à réfléchir sur les enjeux autour de la disparition des abeilles, et à modifier nos comportements.

Profitons de cette Journée de l’Abeille !

Profitons de cette date pour sensibiliser, parler, échanger autour de la protection des abeilles.
Encore trop de monde ne sait pas que l’abeille est en voie de disparition dans certaines régions du monde et que sans elle, c’est l’humanité toute entière qui court à sa perte !
Rappelons les actions ou initiatives positives qui permettent de préserver nos abeilles, sentinelles de notre environnement.
Le parrainage de ruches en fait partie bien évidemment mais pas que…

www.untoitpourlesabeilles.fr : Parrainez une ruche pour sauver les abeilles !

30
Avr
2020

Quelques gestes simples pour aider les abeilles

C’est le printemps et nos abeilles ne vivent pas le confinement ! Qu’elles fassent partie des abeilles sauvages ou domestiques, elles sont en danger et nous vous partageons quelques gestes très simples, que vous pouvez mettre en pratique chez vous, pour les aider !

1. CONSOMMEZ DU MIEL, MAIS PAS N’IMPORTE LEQUEL !


Profitez du bon miel à déguster de votre parrainage de ruche.


Vous pouvez aussi l’acheter dans les marchés, auprès d’apiculteurs locaux.

Quoiqu’il en soit renseignez-vous sur l’origine du miel. Attention à celui marqué « Provenance UE et hors UE » !

2. SEMEZ  DES FLEURS POUR LES ABEILLES


Pour plus de couleurs, plus de senteurs et pour créer un véritable garde-manger pour tous les insectes, vous pouvez semer dans vos jardins, sur vos balcons en jardinière, ou sur vos rebords de fenêtre en pot, des fleurs pour les abeilles !

A lire aussi sur notre blog : CALENDRIER DE PLANTATION MELLIFÈRES POUR LES ABEILLES

En parrainant une ruche sur www.untoitpourlesabeilles.fr vous pouvez commander notre « KIT PARRAIN » qui comprend notamment
un sachet de graines mellifères pour les abeilles !

3. INSTALLEZ UN HÔTEL A INSECTES


Vous pouvez placer des abris à abeilles sauvages dans vos balcons et jardins. Vous offrez ainsi aux abeilles un abri sûr, tout en vous émerveillant de leur présence en toute sécurité.
Rendez-vous sur www.lesdorloteurs.fr

4. INSTALLEZ UN POINT D’EAU


Au printemps, avec la reprise de la ponte des reines, les abeilles ont besoin d’eau, pour s’abreuver, nourrir les larves et les imagos.

Installez une coupelle avec de l’eau et quelques brindilles de bois ou cailloux. Cela permettra aux abeilles de s’y déposer pour récupérer l’eau.

5. PARRAINEZ UNE RUCHE


Pour vous-même ou offrez un parrainage en cadeau. Les occasions ne manquent pas !

Dès 4,50€/mois, vous vous immergez durant un an dans le monde passionnant des abeilles, recevez des photos et nouvelles de votre ruche et déguster un miel terroir à votre nom !
Rendez-vous sur  www.untoitpourlesabeilles.fr

Un dernier petit conseil pour finir :
FAITES PASSER LE MESSAGE AUTOUR DE VOUS !

30
Mar
2020

Nous vivons un moment inédit

La France et la planète entière sont confrontées à un mal tenace, le covid-19 !

Digne d’un scénario de Spielberg, la situation que nous vivons n’est pourtant pas une fiction. C’est la triste et brutale réalité. Des êtres humains sont touchés de plein fouet par ce virus particulièrement violent qui attaque les poumons et génère des détresses respiratoires que le corps médical s’acharne à guérir. Le gouvernement français, par la voix de son président, Emmanuel Macron l’a dit lui-même, « nous sommes en guerre ». Une guerre violente qui nous a tous pris de court et qui persiste malgré une volonté commune d’en finir le plus vite possible. Une guerre dont l’ennemi invisible s’insinue dans les foyers français et du monde sans y avoir été convié.

Le moment n’est certainement pas à la critique ou à la recherche d’un coupable.

Il est au contraire à la solidarité et à l’union car c’est le seul moyen de s’en sortir sans trop de pertes.

Pertes qui sont hélas, à l’heure où nous vous parlons déjà trop nombreuses et douloureuses. Nous partageons une pensée émue à celles et ceux qui ont succombé à ce virus criminel, nos aînés ou encore Julie, à peine âgée de 16 ans. Une pensée aussi aux hospitalisés et à leurs familles dans l’angoisse. Nous leur souhaitons beaucoup de courage face à cette terrible épreuve. Nous avons en parallèle des histoires pleine d’espoir qui se révèlent et qui sont un rempart à la morosité ambiante.

L’histoire par exemple de Henri et Monique Marchais, respectivement 90 et 86 ans, atteints ensemble du covid-19. Les deux nonagénaires ont été hospitalisés dans la même chambre, ont combattu le virus et ont remporté la victoire malgré leur âge avancé et les statistiques !

Une fois cette introduction posée, nous voulions évoquer l’autre versant de ce mal qui nous touche…

A chaque épreuve, sa morale.

La pandémie qui nous frappe a fait resurgir des sentiments que nous pensions enfouis, à l’aire de l’individualisme et du profit exacerbé. Des sentiments comme la solidarité, l’entraide la compassion, la générosité ou la résilience !

Des sentiments de bienveillance et d’amour qui se présentent comme une partie de l’antidote ! 

Partout en France nous avons vu se créer des chaînes de solidarité. Oublié le profit, nous avons replacé l’homme au centre de nos réflexions. La France comme l’ensemble du monde d’ailleurs s’est montrée pleine d’humanisme et d’amour. Envers nos plus faibles d’abord, les personnes âgées, mais aussi envers les personnes vulnérables, les sans-abris, les voisins malades etc…

Au-delà de l’homme nous avons replacé la planète au centre de nos réflexions.

Cette pandémie, dans nos malheurs, a révélé au grand jour que l’homme, par ces pratiques intensives a imposé son empreinte et que cette période de confinement permet à la planète de reprendre ses droits quelques instants.

Partout où le confinement a été mis en place, des interactions positives ont été constatées offrant à la terre une véritable bouffée d’oxygène. C’est la ESA, l’Agence Spatiale Européenne qui révèle des images impressionnantes de la terre depuis son confinement partiel.

En France ou encore en Chine, on constate une nette amélioration des taux de dioxyde d’azote (un polluant particulièrement important) dans l’air.

A Venise, la nature reprend ses droits. Depuis qu’elles ne subissent plus la pression touristique, les eaux de Venise n’ont jamais été aussi claires…

En France enfin, les effets du confinement sont nombreux. La pollution de l’air et sonore se sont drastiquement atténuées dans la capitale. Le son strident des klaxons a été remplacé par le doux gazouillis des oiseaux… Dans les calanques de Marseille, les dauphins sont de plus en plus nombreux, heureux de profiter d’une eau plus pure et moins agitée.

Bref la faune est plus zen, moins stressée par l’empreinte des hommes. L’homme, placé tout en haut de la pyramide, prend conscience doucement qu’il n’en est pas préservé pour autant, et que son prédateur le plus dangereux est peut-être finalement, LUI-MÊME !

Un merci à tous les acteurs solidaires.

Cet article est pour nous l’occasion de dire et redire merci à toutes les personnes qui ont su se montrer solidaires… Aux infirmières, infirmiers, médecins et personnels soignants qui mènent au front l’une des plus grandes guerres sanitaires. Aux pompiers, gendarmes qui veillent au respect de ce confinement essentiel. À toutes celles et ceux qui durant ce confinement se montrent particulièrement solidaires envers nos aînés, nos voisins, nos sans domicile fixe, nos plus vulnérables ! MERCI à toutes celles et ceux qui applaudissent chaque soir à 20h devant leur fenêtre pour rendre hommage à ceux qui chaque jour sauvent nos vies. Merci à toutes celles et ceux qui restent chez eux, le plus beau cadeau que nous pouvons faire à l’humanité en cette période de pandémie. Merci enfin à celles et ceux qui restent solidaires de toutes ces actions précieuses qui préservent le vivant ! Ces associations ou initiatives qui aident leurs prochains, protègent nos amis les bêtes ou viennent en aide à notre biodiversité fragile !

Un GRAND MERCI

#restezchezvous #restonscheznous #restezalamaison #onrestealamaison #solidarité

12
Mar
2020

La Nature a un prix !

Et si on parlait chiffres…

Puisque pour certains il faut en arriver là, pour qu’ils puissent prendre conscience de la valeur réelle de notre biodiversité.

Des organismes sérieux ont décidé de « donner un prix » aux animaux en fonction de l’apport concret qu’ils ont sur la Planète.
Et c’est assez impressionnant, ça se chiffre en plusieurs milliards d’euros…
Parmi ces organismes, le FMI, Fond Monétaire International, a réalisé une étude pointue permettant de donner une valeur monétaire au « service rendu » par les animaux sur la Terre.

On estime que 40% de l’économie mondiale repose sur le seul travail réalisé par les animaux.

En tête de l’étude, les abeilles

Car l’abeille joue en effet un rôle essentiel de pollinisation dans la nature.
On sait déjà que les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :

  • la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
  • la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde
  • 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
  • 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale

Aujourd’hui on est capable d’estimer la valeur des abeilles, par rapport à ce service de pollinisation entre autres, qu’elles nous rendent gracieusement. Et la note est salée : les études évoquent plus de 500 milliards d’euros.
L’abeille, être vivant le plus important sur terre, rapporterait ainsi entre 2 et 5 milliards d’euros, entre son rôle de pollinisatrice et de productrice de miel.

D’autres exemples de ce poids économique et écologique joué par les animaux sont exposés .

Autre acteur de notre écologie, les baleines…

Sur toute la durée de leur vie, elles jouent un rôle essentiel sur la Planète à différents niveaux.
d’abord une baleine, à elle seule, capte plus de 33 tonnes de carbone. Il faudrait plusieurs milliers d’arbres pour atteindre ce niveau de captation offert par une seule baleine.

Puis lorsqu’elle meurt, elle piège ce même carbone en elle, dans les fonds marins. Elle alimente aussi le plancton.

Bref, la baleine est également un acteur puissant de notre biodiversité, et on chiffre à 1,8 millions d’euros, le service rendu à la Planète.
Pourtant l’animal souffre de la pêche intensive et les conséquences sur nos écosystèmes et sur l’écologie sont désastreuses.

L’Éléphant, une espèce essentielle

Enfin, dernier exemple de « service rendu » par les animaux, l’éléphant. Apprécié pour son ivoire, valorisé à quelques 16500€, nul doute qu’un éléphant vivant apporte bien plus à la Planète qu’un éléphant mort.

On chiffre sa valeur écologique à plus de 1, 5 millions d’euros par éléphant, grâce notamment aux safaris photos, ou encore au rôle qu’il joue dans l’agriculture, dans certaines régions du monde.

Le préjudice écologique

En mettant en regard des animaux et leur valeur financière, le FMI et les autres organismes ont souhaité mettre en avant le rôle primordial joué gracieusement par la nature sur notre Planète.

Donner un prix aux animaux, permet de prendre conscience de la valeur substantielle de ces derniers, mais aussi de calculer le préjudice écologique réel pour punir ceux qui s’attaquent à la nature.

Pour la première fois d’ailleurs, un groupe de braconniers a écopé en début de mois de 350 000€ d’amendes pour avoir pêché illégalement pendant 4 ans dans les eaux protégées du parc national des Calanques de Marseille.

16
Oct
2019

Visite au rucher à travers la plume d’une marraine…

On vous partage un « moment féérique » au rucher de Philippe, Les Gorges de DALUIS, à travers le récit d’une marraine Philosophe …
Prenez le temps d’une lecture simple, pleine d’images et de bonheur.
Vivez, ou revivez le temps d’un instant, la rencontre entre Philippe, apiculteur et ses parrains, le dimanche 13 octobre dernier.
Bonne lecture à tous !

« Depuis mon épopée cyclopédique je n’avais plus écrit de reportage sur ma belle vie à Nice, parce que je n’avais rien fait d’exceptionnel sauf le longe côte que je vous raconterai une autre fois, mais sans photo car moi en tenue de mer cela ne le fait pas….

Bien revenons à cette magnifique journée de visite du rucher, invitation par Philippe apiculteur et bien plus parce que je parraine des ruches avec
« Un Toit Pour Les Abeilles  »

je vous en parlerai tout à l’heure.

Départ au rucher…

Donc départ à 8h, magnifique journée de beau temps avec 22° pour le piquenique, enfin 10° ce matin à 10h dans la montagne .
2h30 de trajet dont 8km de piste.
La route de la montagne est magnifique avec les coulisses d’automne rouges et or sur fond de mélèzes ou de garrigues.
Puis les spectaculaires plissements géologiques qui font compte l’émergence des Alpes avec le glissement des plaques tectoniques.
Puis les hauts sommets sous le ciel d’un bleu pur.
La haut nous sommes 25 pour rencontrer Philippe. »

Rencontre avec Philippe, l’apiculteur

C’est un homme extraordinaire et qui partage une somme de connaissances avec simplicité

bien au-delà des Abeilles et du rude métier d’apiculteur, d’autant qu’il fait tout lui même sans mécanique, de l’attention à la meilleure vie des essaims, de l’entretien des ruches, de la préparation du miel, du pain de miel, du propolis, de la cire d’abeille. Mais aussi quelques distillations des plantes de la montagne, des transhumances et de la commercialisation de ses produits.

Je vous disais donc que cet homme sait tout de sa montagne, il est ou a été forestier et partage avec nous le reboisement des terres dénudées par exemple et plein d’autres choses.
Or donc après les 3km de pistes (on est à proximité du village de Guillaume pour Cathy, Anne lise et Lee qui connaissent) on en termine avec la 1ère partie… serions nous arrivés, il est maintenant midi… Que nenni!

Philippe transfère les 30 personnes sur le plateau de son véhicule auquel il adjoint une remorque ou prennent place toutes les autres personnes !!
Prudemment je me suis installée à côté de lui. Et c’est reparti pour 3 nouveaux km sur une piste de la garrigue avec des virages en épingle ! Je pense que cela fera des souvenirs inoubliables pour les personnes bringueballées dans la remorque.

Nous y sommes…

Enfin on arrive dans un endroit merveilleux, sa maison, ses ruches, sa miellerie. Philippe nous offre tout cela avec simplicité et beaucoup de naturel, et en prime son sourire. Alors merci et à l’année prochaine.

Sur le retour j’ai croisé la locomotive à vapeur du train des pignes en service. J’ai aussi pris en stop un vieux monsieur bien sympathique qui m’a fait moult compliments très aimables mais qui a empesté ma voiture avec une odeur de tabac froid, en plus je suis sûre qu’il fume des gitanes maïs !
Voilà ce grand laïus est terminé…

Je vous parle de l’Un Toit Pour Les Abeilles


Il s’agit dune initiative qui a pour but d’aider les apiculteurs et de sauvegarder les Abeilles. On parraine une ou plusieurs ruches et des surfaces de fleurs mellifères. Cela ne coûte pas cher en fonction de ce que l’on choisi… je n’ai aucun intérêt dans l’initiative mais je suis persuadée que lorsque les insectes pollinisateurs et surtout les Abeilles auront disparu notre terre sera vraiment en danger.
Et voilà je vous embrasse tous… »

14
Août
2019

« Emprunte mon Toutou » vous connaissez ?

Quand on aime les abeilles et la Nature comme c’est le cas pour Un Toit Pour Les Abeilles et les marraines et parrains qui nous soutiennent, on aime tous les animaux… Sans exception !

Et on apprécie surtout toutes les actions bienveillantes qui mettent la préservation des insectes et des animaux au coeur de toutes les attentions. Emprunte Mon Toutou fait partie de ces « acteurs vertueux » qui permettent de prendre soin de nos amis les bêtes !

On vous les présente ?

… et bien d’autres amis à quatre pattes, sont les heureux toutous chouchoutés par la Communauté d’Emprunte mon toutou. Il y en a des centaines, que dis-je des milliers, ainsi dorlotés par des personnes aimantes et câlines !

Une idée qui a vu le jour il y a déjà quelques années, grâce à Thibaut et Eleanor, les Co-fondateurs du concept.

L’histoire d’ Emprunte mon toutou

« Emprunte Mon Toutou est né de la conviction que tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou. Tout a commencé dans un bureau, un beau jour d’été. Ce jour-là, un collègue avait emmené son chien, un petit Carlin prénommé Bart, qui a fait fondre tout le monde, mais a également éveillé en moi la frustration de ne pas avoir de chien. Malheureusement, vivant dans un petit appartement en ville et étant très occupé, il ne m’était pas possible d’adopter un toutou. C’est lors d’une discussion avec mon amie Eleanor que l’idée nous est venue : pouvoir partager des bons moments avec un toutou de temps en temps, lorsque son maître souhaite nous le confier, ce serait la solution parfaite à notre manque d’affection canine ! […] »

Thibaut, cofondateur d’Emprunte Mon Toutou

C’est comme cela qu’est naît le concept d’Emprunte mon Toutou

Alors maintenant que les présentations sont faites, comment ça marche ?

C’est très simple… deux cas de figure se présentent à vous :

  • Vous adorez les toutous mais ne pouvez pas en avoir un ?
  • Vous avez un toutou et vous souhaitez le confier à un « emprunteur » digne de confiance et heureux de le garder pour quelques heures ou jours ?

Emprunte mon Toutou à créé une plateforme en ligne, permettant de mettre en rapport les emprunteurs et les personnes qui ont besoin de confier leur toutou… Tout cela en toute bienveillance, et dans le respect de l’animal…

On y retrouve des amoureux des animaux qui ont envie de donner et recevoir de l’affection canine !

Une communauté basée sur la confiance mais aussi sur la sécurité

L’amour pour les toutous est ce qui rassemble tous les membres. Cependant, la confiance et le respect entre les membres est ce qui permet de faire vivre et prospérer cette communauté.

Le bien-être et la sécurité des toutous ainsi que de leurs amis humains sont primordiaux, et c’est pourquoi Emprunte Mon Toutou fait bénéficier ses membres d’un grand nombre de mesures de sécurité. Parmi elles :

Bref, une plateforme qui mérite d’être mise en avant…

On vous propose d’aller faire un petit tour sur le site et la page instagram pour apprécier les petites bouilles des membres à quatre pattes d’ Emprunte mon toutou !

Une initiative respectueuse des animaux comme ont les aime !

BRAVO EMPRUNTE MON TOUTOU !

15
Mai
2019

Prendre soin en commun des abeilles

Les abeilles appartiennent à elles-mêmes

Sauvages par nature, les abeilles appartiennent à notre environnement, dont elles subissent le sort : la dégradation accentuée de leurs conditions de vie, depuis seulement quelques décennies. Simplement parce qu’elles dépendent, dans les zones dominées par les modes de vie modernes, de ressources végétales raréfiées, chaotiques et contaminées.

Et leur sort ne fait qu’anticiper de très peu dans le temps le nôtre… Notamment parce qu’elles assurent la pollinisation, c’est-à-dire un processus crucial de notre production alimentaire. C’est le message de bon sens qui a permis d’attirer l’attention sur leur sort.

C’est une espèce sentinelle à plus d’un titre : illustrant le sort réservé à l’ensemble des espèces animales et permettant de saisir simplement notre folie collective destructrice.

Elles ne nous appartiennent pas, pas plus que l’ensemble des êtres vivants avec lesquels nous partageons si mal la cohabitation sur Terre.

Couper court aux efforts collectifs destructeurs

Voir la vidéo. Cliquez ici

L’orientation destructrice des projets collectifs contemporains est dorénavant un état de fait choquant mais commun.

Il n’y a plus guère de sophistes pour défendre l’idée que le progrès est dans la destruction. C’était faire l’apologie de l’ignorance et du non-respect du vivant autour de nous ; mais aussi –ce qui est non moins choquant – en nous-mêmes.

Monde intérieur et monde extérieur sont en continuité évidente, issus l’un de l’autre et en total interconnexion. Il serait bien temps de renoncer à maintenir nos efforts pour couper ce lien vital entre notre intériorité et nos actions. Et, ce faisant, rompre le consentement absurde autour de projets collectifs hyper nocifs dans lesquels nous nous trouvons tous incités à apporter notre contribution.

Le coût extérieur – la dégradation de notre environnement et de nos relations – a son pendant moral : le renoncement à une vie pleinement humaine.

Mettre des mots sur les maux… et renaitre à la conscience de ce qui vaut la peine d’être vécu

Privés d’un contact direct avec les abeilles, la plupart d’entre nous dépendons des témoignages de celles et ceux qui les côtoient plus régulièrement.

L’économie agricole cumule tous les paradoxes. Le non-sens de la pression économique y culmine, en exigeant une rentabilité qui détruit son propre « outil de production » ! C’est là où l’on comprend le plus simplement du monde comment l’économie précipite sa propre perte…

Il a fallu un long et cruel chemin d’insensibilisation pour y mener, exigeant la rupture consommée du lien intellectuel et sensible avec l’environnement. Il s’est trouvé que cela n’a pu se faire complètement en apiculture, notamment ; où ni la mécanisation, ni la financiarisation, ni la réglementation n’ont réussi à couper définitivement l’individu de la réalité vivante.

L’apiculture est aujourd’hui une économie paupérisée, – comme tout ce qu’il reste de l’agriculture paysanne – mais est, en même temps, un des symboles d’une certaine résistance. Et, le témoignage d’une responsabilité, notamment environnementale et sociétale, à laquelle plus personne ne peut échapper décemment.

Défendre un bien en commun

Les abeilles constituent un bien commun autour duquel la mobilisation se construit et s’organise. Sauvages et tellement sympathiques, les abeilles n’ont pas leur pareil pour nous faire voir le monde autrement !

D’abord, chacune et chacun d’entre nous peut devenir l’avocat de leur cause, en développant une plaidoirie appropriée au public auquel elle est destinée.

Trop de personne sont éduquées dans l’idée que l’on peut tout exiger des humains et le la nature. Le naufrage de notre environnement – mesuré objectivement – qui précipite celui des abeilles atteste qu’il n’en est rien. Il y a des principes à intégrer – notamment ceux du vivant – pour entreprendre des projets légitimement.

Cela veut clairement dire que nous nous en sommes bien éloignés. Respect, réciprocité, interaction intelligente sont de mise dans les relations humaines et avec l’ensemble des êtres vivants.  Porter de l’attention à ses valeurs universelles réveille notre sensibilité enquilosée, secoue notre intelligence arrogante et ravive nos espoirs.

Modestement ré-apprendre

Il s’agit d’abord de comprendre que la vie a de plus en plus de mal à s’épanouir dans les environnements hostiles que nous créons de toute pièce.

Avant de reconquérir un nouvel art de vivre, il y a une étape, qui est celle de la prise de conscience. Certains la disent douloureuse, moi je la vois plutôt bienfaisante !

Pour agir en faveur des abeilles, il convient d’abord de rechercher ou restaurer un coin tranquille, une zone moins perturbée. Cette quête est déjà une aventure en soi ! On la mène avec le regard d’une abeille. Je dois avouer que je trouve autrement plus « fun » le monde coloré, diversifié et débordant de vie qu’affectionnent les abeilles que celui morne et aseptisé des plaines industrieuses. Le monde des abeilles, c’est celui de la « Contrée » dans le « Seigneur des anneaux » …

Il s’agit ensuite de nous défaire de notre état d’esprit interventionniste, de savoir un peu (pas mal, même) lâcher prise. Une vraie thérapie !

Ce sont les abeilles qui mènent la danse. Mais, il faut bien finir par admettre qu’elles savent ce qu’elles font. Et, nous (ré)apprenons, grâce à elles.

En nous mettant à la place d’une abeille, cela devient très facile à comprendre. Le but est de réaliser que nous sommes tous, indirectement en interaction avec elles.

Cela devrait permettre de nous défaire, définitivement, de pratiques absurdes, comme tondre, faucher ou tailler une pelouse, une prairie ou une haie en pleine floraison…Bref, dépenser temps et énergie et détruire de la vie, alors qu’il serait tellement plus simple et agréable de nous en dispenser !

Petit Manuel d’apiculture en ruche Warré

Article rédigé par Yves ROBERT – Apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles et Formateur en apiculture ( http://www.culturenature71.com)

Sortie de son livre : « Petit manuel d’apiculture douce en ruche Warré »
A découvrir sur la Boutique Terre Vivante – ici

28
Sep
2018

Les portes ouvertes 2018 s’achèvent…

Cette année, vous avez été quelques milliers à vous rendre sur les portes ouvertes de nos apiculteurs, partout en France !
Alain L., Thierry S., Manuel V., Céline M.J., Grégoire H., Bruno H., Aude G., Patrick F., Jacques et Sylvie H., Claude P., Pascale L.A., Yves et Chantal R., Sébastien G., Isabelle L.C., Frédéric et Évelyne W., Thierry C., Stéphane J., Patrice A., Mathieu C., Philippe C., Alban G., Sarah et Lucas H., Benjamin B. et Justine H. vous ont ouvert les portes de leur univers apicole d’avril à octobre…
L’occasion pour l’ensemble des parrains et du grand public de partager le quotidien de « ces gardiens des abeilles ». De s’immerger dans le monde passionnant des abeilles !

Les journées de visites se sont enchainées tout au long du printemps et de l’été… C’est Fabien P. qui clôturera ces journées « immersion en rucher » le 13 octobre prochain, sur ses ruchers du Grand Champ et des Moutons, en Bretagne. Les inscriptions sont encore possible :
https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes/117-moment-avec-les-abeilles.html

Nous souhaitions ainsi remercier l’ensemble des parrains et personnes venus nous rendre visite sur les ruchers… Merci à toutes et tous, d’avoir répondu présents aux invitations de vos apiculteurs.
C’est avec joie, que nous organiserons de nouvelles portes ouvertes dès le printemps 2019 ! Nous vous espérons très nombreux, comme cet année 🙂
En attendant, je vous laisse revivre en images les dernières portes ouvertes chez Alain et Manuel.

Le Rucher des Cours Doux, chez Alain L. (Seine et Marne)

« Les grosses averses et les rafales de vent n’ont pas empêché les plus téméraires de nos parrains de venir jusqu’à Féricy ! Nous étions une bonne vingtaine tout au long de cette sympathique journée de rencontre.
La matinée a commencé par un café histoire de se réchauffer puis j’ai partagé avec mes parrains ma passion, de la ruche, des abeilles, des produits de la ruche.
J’ai évoqué les raisons de 
l’effondrement des colonies et l’importance de vos soutiens au travers les parrainages que vous avez fait chez un Toit pour les Abeilles.
Après un pique nique partagé à l’abri des flots, chacun a pu visiter la miellerie et assister à l’extraction du miel de sarrasin.
Puis toujours sous la pluie, notre petit groupe est parti au rucher où  les parrains présents ont pu voir leur ruche et prendre quelques photos.
La journée c’est terminée par une dégustation des différents miels : acacia, foret, tilleul et sarrazin. Les parrains ont montré un grand intérêt  à la découverte de l’apiculture et du monde des abeilles et sont repartis contents de cette journée. Marie Noëlle et moi ont particulièrement apprécier ce contact humain, qui rend encore plus beau cette belle aventure commune. « Alain

Le Rucher de Pierrefitte, chez Manuel V. (Corrèze)

Encore MERCI à tous !

 

05
Sep
2018

La vie de la ruche en septembre

[C’EST LA RENTRÉE – Petit point actus pour commencer]

La rentrée politique a été bouleversée le 28/08 dernier par l’annonce de la démission de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire.

« Je vais prendre, pour la première fois, la décision la plus difficile de ma vie »
a-t-il déclaré avant de poursuivre « Je prends la décision de quitter le gouvernement. Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur sur ces enjeux-là [environnementaux], a-t-il annoncé sur France Inter.
Car pour Nicolas HULOT, l’année passée au sein du gouvernement ne lui a pas permis d’agir, comme il l’aurait souhaité sur des enjeux réels écologiques et environnementaux prioritaires : l’interdiction des néonicotinoïdes, la réduction de l’érosion de la biodiversité, l’arrêt de l’artificialisation des sols, la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité etc…

Il s’est senti « tout seul à la manœuvre » et a dressé un bilan plutôt négatif de l’action environnementale.

C’est donc François de Rugy, Président de l’Assemblée Nationale, qui a pris le mardi 4 septembre 2018, la succession de Nicolas HULOT au Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Crédit photo : Wikipédia

Il faut croire que le tollé provoqué par la démission de Nicolas HULOT a bousculé l’action gouvernementale, puisqu’à peine deux jours après l’annonce de l’Ex Ministre de l’Écologie, le gouvernement a annoncé l’interdiction définitive de l’utilisation de cinq néonicotinoïdes sur les champs français.

« Cette interdiction place notre pays en précurseur pour la protection des pollinisateurs, de l’environnement et de la santé », a déclaré Agnès BUZYN, Ministre de la Santé sur son compte Twitter.
En parallèle 200 personnalités ont décidé de signer dans le journal Le Monde une Tribune en faveur d’une action politique « ferme et immédiate ». Leur objectif : Alerter sur l’urgence d’agir et de trouver des solutions environnementales concrètes et rapides pour sauver la biodiversité.

Certains évoqueront un « abandon » de Nicolas HULOT, d’autres au contraire, souligneront le courage qu’il a eu en dénonçant l’inaction du Gouvernement.
Quoiqu’il en soit, il est certain que les derniers chamboulements au sein du gouvernement ont agi comme un véritable « coup de massue » sur l’Exécutif.
Affaire à suivre…

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Septembre marque la période de transition entre l’été, très actif pour les abeilles et la période d’hivernage où le rythme se ralentit.
Dehors, les dernières floraisons d’été s’étiolent. La colonie va devoir s’adapter à cette nouvelle situation.
Première conséquence directe : A partir de la mi-août, la reine ralentit sa ponte et passe de 2000 œufs par jour durant le pic estival, à 200 œufs à peine. Les abeilles vont profiter des alvéoles disponibles pour y engranger les dernières réserves récoltées dans la nature qui constituent les miellées tardives (bruyère callune, lierre…). C’est aussi la période des cultures intermédiaires après les moissons comme la phacélie, la moutarde ou le sarrasin que les abeilles apprécient.
La colonie ainsi constituée durant l’été va s’organiser pour la période d’hiver. Les larves vont se nourrir davantage durant le froid formant une nouvelle catégorie d’abeilles, les Abeilles d’Hiver.

Zoom sur … L’Abeille d’Hiver

Il existe en effet deux types d’abeilles, celle d’été qui travaille à un rythme effréné et ne vivra que quelques semaines (entre 3 et 4 semaines), et l’abeille d’hiver.
Cette dernière voit le jour en période de froid et va devoir survivre jusqu’au printemps. Elle n’a pas le même rôle que les abeilles d’été, et vit en moyenne entre 5 et 6 mois.
Elle doit donc réaliser d’énormes réserves corporelles pour survivre à la période hivernale. Ces abeilles se gorgent de protéines, glucides et lipides, leurs organismes sont différents.
Elles vont naître beaucoup plus lourdes qu’au printemps. Elles sont également plus velues…
Leur rôle : Assurer l’hivernage ; Élever le premier couvain printanier et enfin butiner dès le retour des beaux jours.

De son côté, l’apiculteur …
A partir de la fin Août, après les dernières récoltes estivales, l’apiculteur va opérer la mise en hivernage de ses ruches. Tout va s’accélérer.
Il extrait d’abord l’excédent de miel qu’il mettra en maturateur avant mise en pot.

 

Il vérifiera l’état des colonies avant leur mise en hivernage et pourra notamment décider de réunir deux essaims trop petits ou faibles ensemble, créant ainsi une colonie plus forte.
Il s’assurera aussi que l’ensemble des colonies a suffisamment de réserves pour passer l’hiver.
Bien entendu il vérifiera l’état des ruches et s’assurera de leur étanchéité et de leur bon état général. Il réduira les entrées par l’installation de grilles évitant ainsi les attaques de prédateurs telles que les souris, les mésanges etc…
Il faudra ensuite choisir un lieu à l’abri du vent où placer les ruches. Il évitera de les placer sous les arbres dont les branches pourraient tomber…
On voit souvent de grosses pierres ainsi placées sur le toit des ruches. Leur rôle est de maintenir la ruche fermée car si le toit venez à s’arracher la colonie mourrait. Les abeilles ne supportent pas le froid ni même l’humidité.

Le Saviez – vous ?
La colonie hiverne normalement à l’emplacement du dernier couvain sur des rayons vides afin de pouvoir se former en grappe d’hivernage dans de bonnes conditions.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Recette de Muffins miel et amandes proposée par Pourdebon (recette 750g)

INGRÉDIENTS
–        100g de miel
–        150g de farine
–        80g de beurre
–        1 sachet de levure
–        3 oeufs
–        100 g d’amandes effilées

PRÉPARATION
Préchauffez le four à 200°C
Mélangez le miel avec les œufs jusqu’à ce que ces derniers blanchissent et ajoutez-y le beurre fondu (1 min au micro-ondes). Mélangez bien le tout et ajoutez la moitié des amandes.
Tamisez la farine et la levure ensemble, puis ajoutez-les à la préparation précédente.
Mélangez bien jusqu’à obtenir un appareil homogène
Dans un moule à muffins, déposez des caissettes en papier et remplissez-les avec votre préparation aux deux tiers. Enfournez à 200°C pour 12 minutes. Pour vérifier la cuisson, enfoncez une lame de couteau qui soit ressortir sèche. Après de 6 minutes de cuisson, ajoutez le reste des amandes effilées sur les dessus des muffins.
Sortez les muffins du four et laissez-les refroidir. Ils sont prêts à être engloutis !

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

14
Août
2018

Immersion au Rucher du Carladez (Taussac – 12)

Le 12 août dernier, c’est Sylvie et Jacques, nos chaleureux apiculteurs du Rucher du Carladez, à Taussac qui ont ouvert les portes de leur rucher aux parrains, venus nombreux les visiter.
Comme à l’accoutumé l’accueil a été chaleureux et amical. Jacques et Sylvie apprécient particulièrement cette journée, durant laquelle ils rencontrent leurs parrains et d’autres amoureux des abeilles…
Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes qui reviennent d’année en année, rendre une petite visite à Jacques et Sylvie  😉

Un vrai moment de partage, d’échange et de convivialité, tout en simplicité, comme on les aime chez Un toit pour les abeilles…

Au programme de la journée :
l’ouverture de ruches, l’extraction de miel et la découverte d’un monde passionnant, celui des abeilles !
S’en est suivi un apéritif gourmand avec les produits du Carladez : dégustation de miel et de pains d’épices.
Enfin, les parrains et leurs apiculteurs ont eu le plaisir de partager tous ensemble un pique-nique autour du rucher…
Bref une visite du rucher comme on les aime !

Un grand merci à Christine, l’une de nos marraines qui nous a transmis de très belles photos, nous permettant de revivre en images cette journée magique !

Encore merci à toutes celles et ceux venus rencontrer ou revoir Jacques et Sylvie et leurs abeilles !

13
Août
2018

Retour en images sur la visite du Rucher de Mathieu, en Isère

Le soleil était de la partie !

Mathieu, l’apiculteur du Rucher du Roussillon, vous raconte avec beaucoup de plaisir sa première expérience de portes ouvertes aux parrains…

« Nous étions une quinzaine de personnes.
Dans un premier temps j’ai présenté mon activité apicole, les méthodes que j’utilise, et mon matériel. Les parrains m’ont posé des tas de questions très pertinentes. L’échange était particulièrement agréable. Ça fait plaisir de constater combien les parrains ont à cœur de comprendre notre métier de tous les jours…

Ensuite par groupe de 7 / 8  personnes on a ouvert des ruches pour découvrir l’intérieur de la colonie, voir un peu son organisation et son fonctionnement.

Les parrains se sont montrés super intéressés 😉 Puis nous avons clôturé la matinée sur une dégustation des différents miels produits depuis la création de l’exploitation. Bref un beau moment de partage qui s’est clôturé par un peu de gourmandise… » Mathieu

 

01
Août
2018

La vie de la ruche en août

GARDONS LE CONTACT CET ÉTÉ]
Les nouvelles de la ruche pour ce mois d’août est l’occasion de vous souhaiter à tous un très bel été. Que cette période estivale vous soit agréable et reposante…
Nous avons à cœur, durant cette période de « garder le contact » avec nos parrains en conservant toujours à l’esprit nos précieuses abeilles. Alors, où que vous soyez en France ou ailleurs, partagez-nous des photos d’abeilles observées dans la nature, sur votre site de vacances, dans vos jardins ou dans les parcs. Inondez-nous de jolies photos de butineuses avec le #vivelesabeilles.
Que ce soit par mail ou sur nos différents réseaux sociaux (Facebook et Instagram @untoitpourlesabeilles et Twitter @1tpla)
Durant cette période estivale, nos équipes seront restreintes… Nous serons de retour dès début septembre !
Bel été à vous tous !
Que se passe-t-il dans la ruche ?

Le mois d’août peut être synonyme de très belles récoltes qui se poursuivent pour les abeilles, ou au contraire du triste constat de floraisons asséchées… Car oui l’été s’avère certaine fois clément, et d’autres fois plus dur et incertain pour nos abeilles. Le mois de juillet s’est clôturé avec une météo agréable pour nos protégées. De belles températures estivales permettant aux butineuses d’aller visiter et apprécier les floraisons alentour.
Toutefois les conditions météo pour la première semaine d’août laissent entrevoir un fort risque de canicule.
Elle est souvent synonyme de danger pour l’homme qui doit penser à s’hydrater et éviter d’être en extérieur durant les pics de chaleur. Et bien le risque pour nos butineuses est le même. Celui de voir s’assécher en quelques heures à peine les ressources naturelles qu’elles puisent dans la nature.
Vers la troisième semaine d’août, c’est tout naturellement que nous allons nous diriger vers la préparation de l’hivernage…
Tout doucement les fleurs vont commencer à se flétrir clôturant ainsi une période intensive de miellées abondantes.
En attendant la colonie est organisée et le changement de rythme qui s’opère dans la nature, la pousse à revoir sa composition au sein de la ruche.

Zoom sur … La colonie de fin de saison
Crédit TV5 Monde
Vous connaissez certainement l’expression « Avoir le bourdon », et bien elle prend tout son sens quand on connait la vie de la ruche.
En effet, à l’aube de la période hivernale, la colonie se réorganise. Les floraisons vont se faire de plus en plus rare en extérieur et les abeilles vont donc devoir puiser sur les réserves stockées durant l’été.
Les mâles qui deviennent des bouches à nourrir superflues sont chassés de la ruche. Car finalement, leur rôle est plus que limité dans la colonie.
Les mâles, qui féconderont une reine mourront quelques minutes après leur accouplement, car si les abeilles perdent une partie de leur abdomen avec leur dard, les faux-bourdons perdent une partie de leur système reproducteur qui reste accroché à la reine fécondée.
Les faux bourdons ne participent pas aux travaux de la ruche. Ils deviennent une bouche à nourrir inutile.
Les faux-bourdons qui n’auront pas fécondé de reines et qui seront encore à la ruche, vont être expulsés et vont devoir s’en aller !
Pas simple la vie de mâles chez les abeilles !

De son côté, l’apiculteur …

Pour l’apiculteur, c’est la période de récoltes des dernières hausses, parties supérieures qu’il ajoute sur le corps des ruches pour récolter le miel.
Il va pouvoir ensuite extraire le miel dans sa miellerie et le mettre en pot.
Le miel extrait à froid est naturellement liquide lors de la mise en pot. C’est ensuite que survient le phénomène de cristallisation, dont nous vous avons déjà parlé ici. La cristallisation est un phénomène naturel et complexe qui intervient à différentes vitesses, mais qui demeure inévitable.

Le Saviez – vous ?

La bruyère est une plante qui fait de la résistance. Alors que la plupart des floraisons cessent à la mi-août, la bruyère callune, ou « Calluna vulgaris » peut prolonger sa floraison jusqu’en septembre.

La bruyère callune est une plante d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure.
Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres.


Un peu de gourmandise… La recette du mois !

Recette de Glace à la vanille proposée par L’Atelier des Chefs

INGRÉDIENTS

–        25 cl de crème liquide entière
–        25 cl Lait 1/2 écrémé
–        3 Jaune(s) d’œuf(s)
–        20g de Miel
–        60g de sucre en poudre
–        2 gousse(s) de vanille

PRÉPARATION
Mettre la crème à bouillir avec la gousse de vanille fendue dans la longueur (en ayant pris soin de la gratter), le miel et le lait.
Dans un bol, blanchir les œufs avec le sucre à l’aide d’un fouet, puis verser dessus les liquides bien chauds tout en mélangeant. Remettre le tout à cuire dans la casserole à 84°C. Filtrer et refroidir très vite. Conserver au moins 24h au réfrigérateur. C’est la phase de maturation.
Préparer la sorbetière en démarrant le refroidissement et entreposer un bol (qui contiendra la glace turbinée) au congélateur. Turbiner la glace : verser la crème anglaise dans le bol de la turbine, puis laisser refroidir et foisonner. Des bulles d’air vont s’incorporer à la masse et augmenter son volume de 30 à 50%. Réserver la glace dans un bol au congélateur pendant au moins 1 heure avant dégustation.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

24
Juil
2018

Visite du Rucher de La Châtelaine – Morbihan, Josselin (56)

On pourra dire sans hésitation que la première journée « Immersion en rucher » proposée et organisée par notre apicultrice Isabelle La Châtelaine aura été un vrai succès !
Une journée portes ouvertes organisées le 15/07 dernier, jour de la coupe du monde de football rien que ça !
Il y avait alors comme un air de Victoire dans l’air… Une Bonne humeur générale qui a rendu la visite du rucher et de la ville encore plus agréable !

Au programme de la journée :
Visite du rucher
Piquenique improvisé au bois d’Amour, un joli parc qui porte bien son nom
Puis la visite de la ville, avec ses maisons moyenâgeuses et son potager carré
Les participants auront pu également découvrir des costumes d’époque !
Extraction de miel à la manivelle
Fabrication de bougies roulées à la cire

Bref pas de pause pour les parrains d’Isabelle, qui auront pu profiter de la visite du rucher pour visiter la cité médiévale de Josselin (56).
Découverte des abeilles et de la Ville, un beau programme que les participants ont eu plaisir à partager tous ensemble.

Nous vous proposons de revivre en images cette journée ponctuée par les rires, les découvertes et la convivialité…

20
Juil
2018

Merci pour toutes vos photos…

Chers marraines, chers parrains,

Comme chaque année, vous avez été encore très nombreux à nous partager les photos de vos pots de miel reçus ce printemps !
A l’instar de ces derniers :  miels liquides, crémeux ou cristallisés…
Ou encore à l’instar des types de miel reçus, Miel d’Acacia, de Fleurs, de Sapin, de Montagne, de Lavande etc…

…vos photos nous sont parvenues de partout en France et même de Corse… Certaines dans vos jardins, d’autres sur vos balcons, ou encore sur vos tables de cuisine…

De magnifiques photos pleine de gentillesse et de gourmandise… 😉
Les derniers envois sont actuellement en cours et nous remercions chaleureusement nos marraines et parrains patients, qui connaissent le métier d’apiculteur et qui savent que c’est la Nature qui donne le rythme…

Et merci aussi à tous les parrains, les nouveaux, comme nos parrains historiques qui nous apportent leur soutien précieux et plus qu’essentiel dans l’action que nous menons…
Voici donc, avec grand plaisir quelques unes des photos reçues !

18
Juil
2018

Merci pour vos visites nombreuses

Les Portes Ouvertes Un toit pour les abeilles se poursuivent sur les ruchers de nos apiculteurs, partout en France…

Le 7 juillet dernier, c’est Thierry, votre apiculteur du Rucher de Wintershouse (67) – Région Grand Est, qui vous a accueilli avec beaucoup de plaisir, pour un moment de partage et de convivialité avec vos abeilles.
Et le 15 juillet, ce sont Frédéric et Évelyne, apiculteurs en région bordelaise, au Rucher du Médoc, qui vous ont ouvert leurs portes !

Les parrains et visiteurs venus nombreux rencontrer Thierry ou encore Frédéric et Évelyne, ont pu profiter d’une journée particulièrement ensoleillée et agréable. Des conditions parfaites pour se rendre au plus près des ruches et découvrir le monde passionnant des abeilles.

Au programme des deux journées :

– Des moments d’échanges à la fois simples et sympathiques avec l’apiculteur, autour de son métier au quotidien, du rôle qu’il joue et de celui essentiel des abeilles…
– Ouverture de ruches, munis de tenues de protection, pour découvrir l’organisation particulièrement « bien pensée » des colonies d’abeilles…
– Piquenique convivial avec l’apiculteur et au plus près des abeilles, pour un véritable moment d’immersion en rucher !

Les apiculteurs ont été ravis de retrouver leurs parrains fidèles, comme leurs nouveaux parrains de cette année…
L’apiculteur est souvent un peu « Hermite ». Il travaille seul, toute la journée, auprès de ses abeilles. Ces portes ouvertes lui rappelle que derrière lui, il a y des centaines de personnes qui le soutiennent activement !

Pour les parrains, il s’agit d’un véritable moment de découverte et de sensibilisation, essentiel…
Alors prenons quelques instants, ensemble, pour revivre les portes ouvertes de Thierry, Frédéric et Évelyne 😉

Porte Ouverte de Thierry C. – Le Rucher de Wintershouse (67)

Porte Ouverte de Frédéric et Evelyne W. – Le Rucher du Médoc (33)

Il reste encore quelques portes ouvertes disponibles sur les ruchers de nos apiculteurs !
Inscrivez-vous vite ! Ces portes ouvertes sont gratuites et ouvertes à toutes et tous…
https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

BZzz !

04
Juil
2018

La vie de la ruche en juillet

[LIVRAISON DE VOS POTS DE MIEL]
Chers parrains, nous sommes en juillet, le temps file à vive allure. Pour la grande majorité d’entre vous (concernés par les livraisons de printemps), vous avez reçu vos pots de miel. D’autres livraisons sont actuellement en cours…
Resteront les colis de vos apiculteurs Karine et David D., Pascal S., Stéphane J., Wilfrid B., Yves et Chantal R., Philippe C. et les quelques colis restants de Thierry S., dont les envois devraient suivre dans les prochains jours.

Nous sommes conscients que cette année les livraisons se sont prolongées sur l’été et nous nous en excusons.

Comme vous le savez, la saison apicole a été rude pour nos apiculteurs. Les conditions météos, entre périodes de grand froid, de pluie et de sécheresse ont désorganisé l’activité des colonies. La saison a eu du mal à démarrer et s’est prolongée sur l’arrière-saison pour beaucoup d’apiculteurs. A cela se sont ajoutées, la sortie d’hivernage qui a compliqué la reprise d’activité sur les ruchers, et les nombreuses pertes à déplorer sur certains cheptels. Les apiculteurs ont dû alterner entre activité intense au rucher et travail à la Miellerie pour la préparation de vos pots de miel. 

Merci à vous tous, pour vous être montrés cette année, particulièrement compréhensifs et patients.

Les derniers pots de miel seront livrés sur le mois de juillet. Pour ceux qui ont choisi un point relais, sachez que vos colis seront conservés une dizaine de jour en relais. Si toutefois vous partiez en vacances, vous pouvez donner procuration à un tiers (avec copie de votre carte d’identité) pour la récupération de votre colis. Pour les livraisons au domicile, le colis sera mis en boite aux lettres.
Encore merci pour votre compréhension…

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Plus de doute possible, nous sommes en été et il fait très chaud. Autant vous dire qu’au rucher l’activité bat son plein ! Et les prévisions météos de la mi-juillet nous confortent dans le fait que les températures vont demeurer encore chaudes ces prochains jours. Bref, la saison a eu du mal à démarrer cette année, mais cette fois-ci ça y est, c’est parti pour nos abeilles, qui vont pouvoir reprendre de plus belle leurs va-et-vient incessants, de la ruche aux champs et des champs à la ruche.

Durant la période estivale, et jusqu’à ce que les floraisons s’épuisent et s’assèchent, les abeilles ne vont cesser de butiner et de rapporter à la ruche les précieux nectars et pollens, qui vont constituer les réserves d’avant hivernage. Et elles ne chôment pas nos abeilles durant l’été. Elles peuvent parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de provisions florales et s’en revenir à la ruche les pattes chargées de pollen et le jabot gorgé de nectar sucré, pendant plusieurs heures.
Elles travaillent ainsi entre 12h et jusque 15h par jour…

Zoom sur … La danse des abeilles
C’est le scientifique autrichien Karl von Frisch qui, dans les années 40 a réalisé des travaux approfondis mettant en lumière la « danse des abeilles ».
Il a déterminé que cette « danse » représente un langage biologique permettant de communiquer à la colonie des emplacements potentiels de butinage.

Ainsi, lorsqu’une éclaireuse a localisé un emplacement opportun pour la récolte ou un coin d’eau, elle le renseigne à ses congénères, par le biais d’une danse spécifique.
Il existe plusieurs types de danses constatées. Parmi elles, la danse en rond, la danse en faucille ou encore la danse en « 8 » dite frétillante.

La danse en rond permet de communiquer sur la présence de ressources proche de la ruche.
L’éclaireuse, par le biais de cette danse, n’indique pas de lieu précis, mais informe sur la présence de provisions tout prêt.
Généralement, juste après la danse, les abeilles, dans un bal frénétique, quittent la ruche dans toutes les directions à la recherche de ressources proches.

Dans le cas de la danse en « 8 », l’éclaireuse informe de ressources un peu plus lointaines mais disponibles en abondance.
La ligne droite, dessinée par la partie centrale du « 8 » formée par le mouvement de l’abeille, décrit 3 informations essentielles :
La direction : vers laquelle les abeilles doivent se diriger pour retrouver le lieu
La distance : plus l’abeille se trémousse l’arrière train durant la ligne droite du « 8 », plus le lieu sera éloigné. Il y aurait même un rapport mathématique déterminé, entre le temps de la danse sur la ligne droite et la distance à parcourir en mètre…
La richesse de la ressource : Plus l’abeille réalise de tours de danse et plus la ressource sur le lieu indiqué est abondante…
L’abeille est un insecte doué d’intelligence, capable de communiquer avec ses congénères. Bref « petite » mais « costaude » l’abeille !

De son côté, l’apiculteur …
En cette pleine saison, l’apiculteur veille au grain. Il est vigilant au risque potentiel d’essaimage durant cette période où le développement des colonies s’accélère considérablement. En cas de besoin, il divisera les colonies et s’assurera de la belle évolution des essaims.
Le rôle de l’apiculteur durant cette saison, est aussi de récolter du miel, tout en respectant les ouvrières qui ont travaillé dur, en leur laissant suffisamment de réserves.
Rassurez-vous, l’apiculteur est le gardien de nos abeilles, il n’a pas vocation à prélever aux ouvrières plus que nécessaire, d’où l’ajout de hausses. C’est le miel des hausses, qui constituera la récolte de la saison pour l’apiculteur et les abeilles, elles, conserveront tout le miel du corps de la ruche en guise de réserves.

Le Saviez – vous ?
Durant l’été, la durée de vie des abeilles est bien plus restreinte que durant l’hiver, où l’activité à la ruche est ralentie.
En effet, une abeille durant l’été vivra quelques semaines à peine, environ 5 à 6 semaines. En hiver, en comparaison, les abeilles vivent entre 5 et 6 mois.
Les abeilles dites de « printemps » et les abeilles « d’hiver » sont également physiquement et physiologiquement différentes.
Le corps des abeilles d’hiver est plus développé et poilu ce qui lui permet de mieux résister au froid de l’hiver. L’hormone juvénile (qui incite au butinage) est quasi inexistante chez les abeilles d’hiver, qui n’en n’ont finalement pas ou très peu besoin.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Recette proposée par le blog Amour de Cuisine

INGREDIENTS
–        1,5 litre d’eau
–        6 citrons (non traité)
–        5 cuillères à soupe de miel
–        Poignée de menthe fraîche
–        Glaçons

PREPARATION
Faites chauffer 200 ml d’eau avec du miel dans une petite casserole jusqu’à ce que le miel est complètement dessous. Pressez 4 citrons pour en extraire le jus. Versez le jus et l’eau de miel dans un pichet. Ajouter le reste d’eau froide, la menthe fraîche et 2 citrons coupés en morceaux. Réfrigérer entre 30 à 40 minutes. Servez cette citronnade faite maison avec de la glace et dégustez.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

19
Juin
2018

Portes ouvertes au Rucher du Vexin

Les journées « Immersions avec les abeilles » organisées par Un toit pour les abeilles, se poursuivent. Stéphane, notre apiculteur du Vexin en Ile de France vous reçoit chez lui, tous les samedi et dimanche du mois de juin, ainsi que le premier week end de juillet, pour vous partager sa passion des abeilles.
Stéphane, c’est notamment l’apiculteur qui a témoigné dernièrement dans Mr Mondialisation pour évoquer les difficultés grandissantes de la filière.

Cette année, malgré tous ses efforts, il aura perdu près de 80% de ses colonies. Sur 450 ruches, il ne lui en reste plus qu’une centaine à peine !
Souvenez-vous il vous avez partagé quelques mots  :

« Chers parrains […]
j’ai la plume lourde et le cœur encore plus. Vous avez tous entendu parler de l’apiculteur finistérien qui a découvert un cimetière de ruches. Et bien me voilà à vivre la même triste situation.
Pourtant j’avais laissé des ruches en pleine vie pour démarrer l’hivernage. La saison me semblait prometteuse. Les ruches étaient populeuses et les réserves pleines.
Et puis voilà, les premières visites de printemps ont sonné comme le rappel […]
C’est ainsi que sur près de 450 ruches en hivernage, il ne m’en reste plus que 150. Ce n’est pas 30% de pertes (moyenne nationale) que je déplore, mais bien 70% de mes ruches qui sont parties en flambeau.
J’ai longtemps hésité à vous écrire car je me suis beaucoup questionné sur moi, ma façon d’aborder les ruches. Avais-je bien fait ?
Le doute s’est installé, puis j’ai compris, aux vues de toutes ces ruches laissées vides de leurs abeilles et pourtant encore pleine de miel… J’ai compris que des épandages printaniers avaient eu raison de nos abeilles. »…

Vous pourrez lire, son témoignage dans l’article paru dans Mr Mondialisation en cliquant sur l’image ou sur le lien ci-dessous :
https://mrmondialisation.org/80-de-ruches-mortes-un-apiculteur-francais-temoigne/

Mais Stéphane, comme le réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles, restent positifs. Car nous savons que vous êtes des milliers derrières nous, à nous porter et à nous encourager !
Ça fait du bien 😉

On vous partage donc, avec grand plaisir, quelques photos des journées portes ouvertes de Stéphane !
Visite du Rucher et Atelier Nougat au miel ! Un vrai moment de plaisir et de gourmandise, à partager sans modération…

Et n’oubliez pas ! il en reste encore quelques unes… Rendez-vous sur notre site pour vous inscrire : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

BZzz !

17
Mai
2018

Les journées portes ouvertes continuent…

Mercredi 16 mai dernier, C’est Benjamin, notre apiculteur Corse, qui a ouvert les portes de son rucher de Furiani.
Un grand merci aux parrains venus lui rendre visite. La météo était un peu mitigée mais il n’y a pas eu de pluie. Ouf ! Benjamin et les participants à la porte ouverte ont ainsi pu se rendre aux ruches, pour voir les abeilles…

Nous attendions une dizaine de personnes lors de cette visite, mais finalement il y a eu quelques désistements de dernière minute. C’est donc une visite privatisée à 4 qui s’est improvisée. Les participants ont passé un bon moment avec Benjamin et ont pu découvrir sa passion pour l’apiculture…

Munis de tenues de protection, ils ont pu approcher et surtout ouvrir les ruches. Ça a été l’occasion pour les parrains d’approcher les abeilles et de découvrir ce monde fascinant ou l’organisation est clef dans la vie de la colonie.

Voici quelques photos de cette journée que nous vous partageons avec plaisir 😉

16
Mai
2018

Une belle histoire…

Samedi 12 mai dernier, Frédéric, notre apiculteur du Rucher du Garlaban en région PACA, a ouvert ses portes à une vingtaine de parrains et amis des abeilles, venus lui rendre une petite visite improvisée…
C’est Cécile C., amie de l’apiculteur qui a été à l’initiative de cette rencontre placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur.

C’est elle également, qui quelques mois plus tôt, lui faisait découvrir l’initiative dUn toit pour les abeilles. C’est ainsi que Frédéric a souhaité faire partie des apiculteurs du réseau et pouvoir ainsi bénéficier de l’aide solidaire de nombreux parrains.
Depuis qu’il est devenu apiculteur du réseau Un toit pour les abeilles, Frédéric a pu installer 12 nouvelles ruches et nouveaux essaims sur son rucher pour les particuliers. Il a également à sa charge 15 ruches parrainées par des entreprises.

Bref , une belle histoire en somme, qui continue !

Ce samedi, Frédéric a pu évoquer sa passion avec les visiteurs d’un jour, venus découvrir le monde fascinant des abeilles. Les petits comme les grands ont été enchantés par cette journée « immersion au rucher ». Aucune piqure  à déplorer ! les abeilles ont été sages.
S’en est suivi un piquenique improvisé à la miellerie, entre discussions sérieuses autour de la préservation des abeilles, et grands éclats de rires !

Revivez en image cette journée avec les abeilles…

30
Avr
2018

Premières portes ouvertes 2018

C’est parti !
Ce weekend, c’est Justine, notre apicultrice du Rucher de Senlis (59-Halluin), en région Haut-de-France, qui a ouvert le bal des journées

« Immersion en Rucher  2018 »

Elle a reçu des centaines de parrains et autres amoureux des abeilles, samedi 28 et dimanche 29 avril dernier…

L’occasion pour elle de rencontrer ses parrains, et d’échanger avec eux sur son rôle de « Gardienne des abeilles ». Les parrains venus à sa rencontre, ont également pu concrétiser leur engagement en allant visiter leur ruche et titiller leurs abeilles. Ils ont également pu échanger avec l’apicultrice qu’ils soutiennent au travers leurs parrainages…

Un vrai moment de partage que l’apicultrice a particulièrement apprécié :
« Je remercie toutes celles et ceux venus me rendre visite ce weekend !  J’ai adoré partager avec vous ma passion pour les abeilles, avec mon frère Adrian et mon père Yvan, également passionnés par ce beau métier qu’est le métier d’apiculteur…
Le temps n’était pas au rendez-vous, mais votre gentillesse et votre bienveillance nous ont réchauffé tout au long de ces deux journées… »

Justine a reçu énormément de monde sur ces deux jours de portes ouvertes. Un public particulièrement bienveillant et sensibilisé à la protection des abeilles.

«  Beaucoup d’entre vous se sont montrés très intéressés par le monde passionnant des abeilles et par notre métier. Ça fait plaisir ! » a ajouté Justine.

Voici quelques images illustrant ces beaux moments partagés autour d’une sensibilité commune, celle de la préservation des abeilles et de notre biodiversité.

Encore pleins d’autres portes ouvertes vous attendent près de chez vous. Voici le lien pour les consulter et vous inscrire : www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

Les portes ouvertes organisées par Un toit pour les abeilles sont gratuites et ouvertes à tous !
Elles sont le trait d’union entre le Parrain, acteur solidaire, les Abeilles, sentinelles de notre environnement, et l’Apiculteur soutenu au travers vos parrainages.
A très bientôt pour d’autres portes ouvertes en images !

04
Avr
2018

La vie de la ruche en avril

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Enfin le printemps… Nous l’avons attendu et les abeilles aussi !
Et c’est encore bien fragile. Les prévisions pour cette toute première semaine d’avril sont perturbées par des averses répétées.
Mais on nous promet une fin de semaine ensoleillée et aux températures agréables.


Les abeilles pourront ENFIN commencer à sortir des ruches. Le confinement aura été long cette année. Les réserves sont épuisées dans les ruches et le souci c’est que les averses et le froid des dernières semaines n’ont pas permis aux premières floraisons de printemps de s’effectuer correctement. Les abeilles vont devoir prendre leur mal en patience en allant butiner ça et là les toutes premières floraisons encore peu nombreuses.
Mais il faut voir les choses du bon côté ! C’est le printemps et le beau temps devrait finir par s’installer progressivement.


En attendant les abeilles vont certainement parcourir des distances plus longues pour trouver les premiers nectars de printemps. Elles peuvent en effet effectuer de longues distances sur un rayon de 3 ou 4 km environ, parfois un peu plus lorsqu’il n’y a pas suffisamment à butiner aux abords du rucher.

Ce qui est plus inquiétant finalement c’est la situation apicole au niveau nationale qui n’évolue pas. Les chiffres sont tombés et encore une fois, nous basculons en dessous de la barre symbolique des 10 000 tonnes de miel récoltés en France. La filière aura produit pour 2017 à peine 9 000 tonnes de miel. Une chute de la production importante à la fois pour l’économie mais aussi pour l’environnement…


Et les français étant de gros consommateurs, c’est l’importation de miel qui évolue chaque année. 34 000 tonnes de miel importé ! Du miel dont on sait qu’il est de plus en plus frelaté :
article le Monde du 20/10/2017 : De plus en plus de miels frelatés dans les importations
En savoir plus sur www.lemonde.fr/de-plus-en-plus-de-miels-frelates-dans-les-importations

Zoom sur … Le bilan apicole de cette saison 2017
Nos apiculteurs Un toit pour les abeilles dresse un bilan mitigé pour cette saison 2017.
Voici quelques nouvelles récentes des ruchers parrainés :
Photo api et ruches

Patrice AMBLARD (33) 
« J’aurais aimé vous annoncer de bonnes nouvelles mais malheureusement ce n’est pas le cas.
Sur un même rucher, 12 ruches sont mortes durant l’hiver. Les frelons ont eu raison de ma patience et des ruches […] Étant en bio depuis fort longtemps et ayant un ras le bol de tous ces produits de traitement avec des molécules de synthèse que l’on donne aux abeilles, j’expérimente depuis quelques années des huiles essentielles pour lutter contre le varroa. Évidement c’est un choix difficile qui implique beaucoup plus de pertes, mais je reste intègre avec mes abeilles. Ceci sans compter nos ennemis les frelons, certains agriculteurs et leurs pratiques obsolètes, la biodiversité qui s’appauvrit, le climat qui s’assèche. En gros je pense que nous avons franchi un point de non-retour avec la nature, et l’abeille est le témoin de cet échec cuisant de notre monde. Bien triste constat me direz-vous, je reste pourtant confiant. L’abeille a traversé les temps et d’autres catastrophes. Il faudrait juste que l’espèce humaine prenne enfin conscience que nous ne sommes pas seuls sur cette planète… »

Jacques HAZECHNOUR (12)
« Pour nous, l’hiver n’est pas terminé avec des températures très basses et du vent glacial dans la journée. Donc il est beaucoup trop tôt pour ouvrir les ruches. Les mois d’hiver ont été longs et très pluvieux, ce qui n’a pas été favorable pour l’hivernage de nos petites abeilles.
Nous sommes passés régulièrement sur nos ruchers durant cette période et nous avons constaté à chaque passage, la perte de ruches. Elles sont vides alors qu’il y a des réserves de miel…Donc un premier bilan mitigé mais qui annonce déjà une mortalité élevée. »

Justine HENNION (59)
« Nous avons eu cette année, plus de perte de colonies que les années précédentes. D’habitude nous sommes en moyenne à 7 % de mortalité, cette année nous sommes à 15 %. Nous restons quand même en dessous de la moyenne nationale à 30% de perte. La saison a été beaucoup plus froide. Les colonies ne sont pas encore développées comme elles devraient l’être à cette époque. »

Claude POIROT et Pascale LEROY AILLERIE (85)
« La saison apicole 2018 démarre et nous attendons toujours le soleil. Le printemps prend son temps. Les mortalités hivernales dans les ruches sont nombreuses, allant de 30 à 60%, voire même 80% pour certains apiculteurs.
Pour mémoire, les mortalités dans les ruches étaient évaluées de 1 à 5% au niveau national, avant l’apparition des néonicotinoïdes. Cette famille d’insecticides a la particularité de ne pas tuer les abeilles sur le coup, mais de les affaiblir suffisamment […] Comme vous l’avez compris, la météo est un facteur aggravant, mais ce n’est pas la cause des mortalités hivernales. »

Yvon TORCAT (04)
« Après un hiver normal, un « vrai » hiver avec neige et gèle qui fait du bien au vivant, les beaux jours du printemps se font rares par ici. Les prunus sont en retard sur leur floraison, à moins que ce ne soit l’inverse sur les années précédentes où tout était en avance… Décidément aucune année ne se ressemble. Surprise sur ce que nous réserve celle-là […] A ce jour, une quarantaine de ruche n’ont pas passé l’hiver sur l’ensemble des ruches. Cela fait un taux de perte d’environ 20%, pas la cata mais c’est toujours trop et déplorable… »

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur, comme les abeilles, s’active en avril et entre en pleine « saison apicole ».  Une première récolte devrait avoir lieu d’ici quelques semaines L’apiculteur devra alors réaliser toute une série d’opérations sur sa ruche, dont notamment la pose et le retrait de hausses (partie supérieure de la ruche dans lequel le miel est récolté).

Le Saviez – vous ?
C’est durant le mois d’avril que s’effectuent les vols nuptiaux. La jeune reine s’est accouplée avec une douzaine de mâles et a gardé dans sa « spermathèque » le sperme de chacun d’eux. Elle puisera tout au long de sa vie (pendant 5 à 6 ans si sa longévité le permet) dans cette réserve chaque fois qu’elle voudra féconder un de ses ovules.

La recette du mois… Financiers au miel (Source : Marmiton) !

INGRÉDIENTS :
– 100 g de beurre
– 100 g de sucre glace
– 40 g de farine
– 60 g d’amandes en poudre
– 50 g de miel
– 3 blancs d’œuf
– Extrait d’amande amère

PREPARATION :
Faites un beurre noisette en faisant fondre le beurre à feu très doux jusqu’à ce qu’il prenne une jolie coloration miel. Fouettez les blancs pour les rendre mousseux mais pas en neige, avec une pincée de sel. Mélangez le sucre glace, la poudre d’amande et la farine. Incorporez le mélange sucre-amande-farine dans les œufs en continuant à mélanger. Ajoutez le miel et mélangez de nouveau. Ajoutez le beurre noisette. Incorporez un trait d’amande amère (facultatif). Une fois que tout est bien mélangé, mettre au frais 3h environ. Versez la pâte dans des petits moules à financier et cuire 12 min à 180-190°C (thermostat 6). Une fois cuits, laissez refroidir quelques minutes pour procéder au démoulage, avec délicatesse. Laissez refroidir et déguster !
Bon appétit et surtout partagez-nous les photos de vos financiers sur les réseaux sociaux !

 

05
Mar
2018

La vie de la ruche en mars

Que se passe-t-il dans la ruche ?
L’année dernière à cette même période, nous vous évoquions le réveil de colonies qui s’amorçait tout doucement… Cette année, il semble prématuré d’en parler. En effet la mi-février, laissait présager un retour des températures douces pour la toute fin de mois. C’était sans compter sur le Moscou-Paris, ce froid glacial venu de Russie et qui s’est abattu sur tout le territoire français toute fin février et première semaine de mars. Cela a engendré une chute vertigineuse des températures entre – 6 jusque -15°c sur certaines régions de France.
Les températures maximales ont atteint à peine entre -4 et 0 °C. Autant dire que pour les abeilles, il est préférable de rester encore au chaud quelques temps.
C’est à partir de la seconde semaine de mars que le redoux tant attendu devrait avoir lieu…


Le petit bémol autour des caprices de la météo, c’est que les températures douces des dernières semaines, juste avant l’arrivée du Moscou-Paris, présageaient d’un réveil prochain des colonies. La reine avait donc repris sa ponte et les abeilles devaient maintenir une température élevée au sein de la ruche entre 20-25°C et jusque 28°C. Les coups de froid répétés on mit à mal les colonies. Les abeilles doivent s’activer à ventiler plus fort dans les ruches pour maintenir des températures élevées. Elles s’épuisent.
Au-delà de cela, le froid qui a démarré prématurément dès cet automne et qui s’est prolongé tout cet hiver n’a pas permis aux abeilles d’effectuer correctement leur vol de propreté ; Vols qu’elles effectuent durant cette période et qui leur permet d’évacuer en dehors de la ruche leur déjections. Ce vol de propreté est crucial et permet de maintenir des conditions seines au sein des colonies.
cette situation, ajoutée à la grande humidité et au froid, a provoqué des cas de NOSEMA* détecté sur certaines ruches… Il est trop tôt pour dresser un bilan mais déjà des ruches n’ont pas tenu le choc.


Zoom sur … la NOSEMA*
La nosémose est une maladie des abeilles adultes. Il s’agit d’un champignon parasite qui se multiplie dans les cellules de la paroi intestinale des abeilles adultes et que l’on nomme Nosema. Cette maladie occasionne un affaiblissement de la colonie et une dépopulation hivernale ou printanière plus ou moins sévère (abeilles mortes, trainantes marchant au sol, ou encore traces de diarrhées…).
Cette maladie serait liée à l’addition de plusieurs facteurs stressant pour les abeilles. Parmi eux, les conditions climatiques avec des hivers trop longs et particulièrement humides.
Mes aussi les fortes pluies expliquent certains cas de Nosema. Le confinement trop long peut aussi favoriser la maladie. Enfin les pesticides participeraient également au développement de ce Champignon qui ravage les colonies…
la Nosema est présente en état latent chez presque toutes les abeilles.

De son côté, l’apiculteur …
D’ici quelques jours, vers la 3ème semaine de mars et si la météo le permet, l’apiculteur va pouvoir ouvrir les ruches. Un moment stressant pour nos « bergers des abeilles » qui ont vécu dans le doute tout l’hiver. Cette visite permettra à l’apiculteur d’évaluer l’état de ses colonies en sortie d’hiver. Il pourra en savoir davantage sur le pourcentage de mortalité des abeilles et surtout sur la santé des colonies de printemps.

Le Saviez – vous ?
C’est le moment de planter si vous souhaitez que vos petites abeilles aient de quoi se restaurer au printemps… Voici un rappel en images de quelques plantes mellifères que les abeilles adorent.
La liste n’est pas exhaustive. Il existe pleins d’autres plantes ! Des vivaces, des annuelles, et aussi des arbustes. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre pépiniériste !
Et pour ceux qui n’ont pas la possibilité de planter des fleurs, vous pouvez parrainer des m² de prairies sauvages pour les abeilles, avec votre parrainage de ruche !

La recette du mois… Madeleine au miel (Source : Marmiton) !

INGRÉDIENTS :
– 130 g de beurre fondu
– 3 œufs
– 130 g de sucre en poudre
– 1 cuillère à soupe rase de miel (Chez un toit pour les abeilles on est un peu plus gourmand et on vous suggère d’en mettre 2 !)
– 150 g de farine
– 1/2 sachet de levure
– 1 citron non traité
– 1 pincée de Sel
PREPARATION :
Allumez le four thermostat 7-8. Fouettez à la main les œufs, le sucre et le miel, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez ensuite la farine, le sel, la levure, le beurre fondu et le zeste du citron. Bien mélanger. Beurrez les moules et les remplir à moitié avec la préparation et enfournez 5 à 10 min, jusqu’à ce que les madeleines soient dorées.

Bon appétit et surtout partagez-nous les photos de vos madeleines sur les réseaux sociaux !

05
Fév
2018

La vie de la ruche en février

Que se passe-t-il dans la ruche ?
En février, la nature, un peu engourdie par l’hiver se réveille tout en douceur…
Ne la brusquons pas ! La nuit perd un peu de terrain, et les journées se rallongent.
On commence ici ou là à voir les premiers nids d’oiseaux réapparaitre, annonciateurs de naissances à venir. Tout doucement la nature reprend du terrain. Quelques floraisons timides font leur apparition : perce-neige, pâquerette ou autre chèvrefeuille et romarin. Sur les arbres, encore nus, de nouvelles feuilles et des bourgeons apparaissent ici ou là.
Mais si le tableau qui se dessine semble idyllique, février est aussi la période de la réapparition des frelons asiatiques. La trêve fut de courte durée. Alors un bon conseil, prenez l’habitude de lever la tête, car les jeunes reines frelons asiatiques sortent de leur courte période d’hivernage pour commencer, elles aussi à construire leur nid. Le nid sera tout d’abord très petit et constituera un abri pour les premières ouvrières. Ces dernières prendront ensuite le relais et constitueront un nid beaucoup, beaucoup plus gros !
Les abeilles sont un peu plus paresseuses. Il va falloir attendre mi-février, voire la fin février pour que le réveil s’amorce au sein des colonies…
La grappe qui avait permis de conserver des températures élevées au sein de la ruche, va tout doucement se disloquer. La reine va reprendre la ponte. D’une petite rondelle sur un cadre, elle va remplir plusieurs cadres de couvain, en fonction des provisions en pollen.
Zoom sur … Le Cycle de la vie de l’abeille
A partir de l’œuf pondu dans son alvéole, la future abeille va passer par quatre stades différents, jusqu’à l’abeille adulte… Voici un exemple parfait de ce que la nature peut produire de magique !

Au départ il y a l’œuf de la Reine. En fonction de son statut « fécondé » ou non, et de l’alimentation, l’œuf deviendra une nouvelle reine ou une ouvrière (oeuf fécondé), ou un faux-bourdon (oeuf non fécondé). L’œuf est déposé verticalement au fond de l’alvéole. Au bout de trois jours à peine, l’œuf devient larve. Semblable à un ver blanc, il va muer et grossir pendant 4 jours au sein de l’alvéole où il est nourri par les abeilles. Au neuvième jour, le nourrissage est arrêté et l’alvéole operculée avec de la cire, pour laisser la larve évoluer doucement en Nymphe (pupe). On voit notamment à ce stade se dessiner les antennes, les yeux, la bouche, les pattes ou encore les ailes. C’est une abeille adulte ou imago qui sortira de l’alvéole au vingtième jour. Elle deviendra par la suite une ouvrière.

De son côté, l’apiculteur …
Cette période durant laquelle les abeilles passent d’une situation de repos hivernal, à une reprise d’activité pour la reine et la colonie, est particulièrement importante. Elle l’est d’autant plus pour l’apiculteur qui, comme les abeilles, va reprendre un rythme d’activité beaucoup plus soutenu. La population se développe rapidement au sein des colonies et les réserves s’épuisent aussi vite, sans que les abeilles ne puissent encore sortir pour butiner et ramener de nouvelles provisions.

Le Saviez – vous ? Comment reconnait-on la Reine ?
Sa taille tout d’abord… La Reine mesure en moyenne 20mm lorsque l’ouvrière en fait 15. Sa couleur avec reflets chauds ou bronzés est également un signe distinctif. Son abdomen est plus long et n’est pas entièrement recouvert par ses ailes, comme pour les ouvrières. Les yeux de la Reine ont moins de facettes que l’ouvrière. Son dard est plus lisse et elle pourra le retirer et piquer de nouveau. L’ouvrière en revanche meurt une fois son dard retiré. Elle n’a pas de glandes cirières et sa démarche est beaucoup plus lente.

Recette cuisine : Cake aux noix et au miel (Recette de notre marraine « En flagrant Délice » !
  INGRÉDIENTS
:
– 3 Œufs à température ambiante
– 100 g de sucre
– 45 g de miel
– 95 g de crème fleurette ou crème liquide entière (soit 6 cl)
– 185 g de farine tamisée + 3 g de levure chimique (ou 185 g de farine à levure incorporée c’est mieux)
– 65 g de beurre demi-sel fondu mais tiédi (ou beurre doux + 2 g de sel)
– 50 g de noix grossièrement hachées.
– Pour l’imbiber : 75 g l’eau, 25 g de miel

PRÉPARATION :
Beurrez et farinez un moule à cake de 25 x 9.5 x 7.5 cm. Retournez le moule et tapoter-le pour éliminer l’excédent de farine. Placez celui-ci au frigo et commencez la préparation.
Préchauffez votre four entre 160 et 170 degrés pour un four à chaleur tournante et 180 degrés pour un four à chaleur statique
Dans un saladier, mélangez brièvement avec un fouet le sucre, les œufs et le miel. Ajoutez la crème et mélangez. Ajoutez ensuite la farine et la levure (que vous aurez préalablement tamisées) et mélangez sans trop insister. Ajoutez enfin le beurre fondu et mélangez de nouveau jusqu’à complète incorporation.
Sortez le moule du frigo et versez-y la préparation en plusieurs fois : entre chaque couche disposez des morceaux de noix, jusqu’à épuisement de celles-ci.
Lissez le haut du cake à l’aide d’une spatule mouillée (pour éviter qu’il ne brûle), placez le moule sur deux plaques à pâtisserie (Les deux plaques ralentiront la cuisson du cake, empêcheront le fond de brûler et participeront au développement harmonieux de la pâte), puis enfournez pour 40 minutes environ (1 h environ si cuisson à 160°).
Pendant la cuisson, préparez le sirop pour imbiber pour le cake :
Faites chauffer à feu doux 75 g d’eau avec 25 g de miel (juste pour le dissoudre)
Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau, la lame doit ressortir sèche.
A la sortie du four, sans retirer le gâteau du moule, versez doucement le sirop sur toute la longueur du cake. Attendez 5 minutes avant de le démouler et le laisser refroidir sur une grille.
Bon appétit et surtout partagez-nous les photos de vos cakes sur les réseaux sociaux !

16
Jan
2018

Merci pour les photos de vos pots de miel

Cette année encore, vous avez été très nombreux à nous partager les photos de vos pots de miel… Un grand merci pour vos nombreux partages sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur facebook, twitter, instagram ou encore linkedin, nous avons reçu des centaines de photos en provenance de toute la France.
Quelle joie de voir l’ampleur nationale de notre initiative ! et surtout de constater qu’au delà de votre engagement, c’est une communauté à la fois responsable et solidaire que nous avons créée tous ensemble.
Voici un échantillon de ces photos partagées… Un grand merci à vous !

* Pour les parrains concernés et qui n’ont pas encore reçu leurs pots de miel, nous sommes actuellement en train de travailler avec Geodis pour effectuer le suivi des colis et voir pour organiser de nouvelles livraisons. Pas d’inquiétude, on s’occupe de vous !
BZzz ! BZzz !

05
Jan
2018

La vie de la Ruche en Janvier

Belle et Heureuse année 2018…
2017 nous a quitté et c’est 2018 qui rentre en piste. Nous vous souhaitons, chers parrains, une nouvelle année douce et mielleuse. Que cette année vous apporte la santé bien entendu, mais aussi beaucoup de bonheur et de réussite dans vos projets, qu’ils soient personnels ou professionnels.
Le moment des vœux est un moment que nous aimons chez Un toit pour les abeilles, car il nous permet de remercier les milliers de parrains qui forment cette grande famille solidaire.
Aujourd’hui nous sommes quelques 28 000 parrains particuliers et 1 150 entreprises investis et engagés dans cette cause fondamentale qu’est la sauvegarde des abeilles. Nous avons pu, grâce à votre soutien, à la fois précieux et surtout fidèle, installer près de 4 000 ruches partout en France.

Nous souhaitions aussi profiter de l’occasion pour vous remercier chaleureusement pour tous vos messages de vœux et de soutiens que nous avons reçu par mails ou sur les réseaux sociaux. Tous vos messages nous touchent et nous confortent dans cette belle mission qu’est la nôtre.
Que se passe-t-il dans la ruche ?
Ce début d’année 2018 est très agité d’un point de vue des conditions météorologiques. Il fait froid dehors, et les températures sont passées en négatives dans plusieurs régions de France. On voit également ce début d’année chahuté par de violentes rafales de vent. La vigilance est donc de mise sur les ruchers de nos apiculteurs. Les ruches doivent demeurer à l’abris du vent, des fortes pluies et de la neige fréquents sur cette période.

Les abeilles restent confinées à l’intérieur des ruches, formant une grappe organisée pour se maintenir au chaud. L’activité de la colonie est restreinte et les abeilles puisent doucement dans les réserves qu’elles ont accumulé durant les beaux jours.

Dans quelques semaines, les températures devraient doucement remonter… Toute fin janvier, début février, la Reine, avec le retour de températures plus clémentes, devrait reprendre la ponte pour former ce qui sera bientôt, la nouvelle colonie de printemps !

Zoom sur … La reprise de la ponte
Durant la période d’hivernage, la Reine suspend naturellement la ponte. Cette dernière a un rôle de régulateur de la population au sein de la colonie. Il serait compliqué en effet d’entretenir du couvain sans avoir suffisamment de réserves pour les nourrir. Vers la fin janvier, lorsque les températures remontent, il n’est pas rare de voir quelques abeilles, ici où là, dans votre jardin. Elles viennent aspirer les quelques gouttes d’eau fraiches, sur les feuillages persistants ou les points d’eau.

Ces « Porteuses d’eau » ou « Buveuses d’eau », comme on les nomme communément, sont annonciatrices de la reprise de la ponte par la Reine. L’eau est en effet un élément indispensable à la fabrication de la gelée royale, qui servira à nourrir la Reine en pleine reprise d’activité ainsi que toutes les larves de la ruche.

De son côté, l’apiculteur …
Tout comme en décembre, les interventions de l’apiculteur en janvier sont limitées sur le rucher. Inspections visuelles et contrôle des ruches par pesée permettront à l’apiculteur de s’assurer que les colonies vont bien

Le Saviez – vous ?
Durant la période de froid, et pour conserver une bonne température corporelle, les abeilles consomment leurs réserves de miel. Les défécations liées à cette consommation ne sont pas faites au sein de la ruche…Les abeilles sont propres. Elles vont profiter de redoux pour effectuer un « Vol de propreté » durant lequel elles vont rejeter les déchets accumulés durant plusieurs semaines ! La Nature est bien faite non !?

Nouveauté… Recette cuisine
Pour la nouvelle année, on vous propose chaque mois, une recette avec pour ingrédient phare (je vous laisse deviner !) : le Miel

Première recette de l’année : Galettes au Miel
Liste d’ingrédients :
– 3 œufs
– 100 g de sucre semoule
– 1 sachet de sucre vanillé
– 80 g de miel
– 1/2 c. à café de sel
– 8 cl. d’huile de tournesol
– 480 g de farine
– 14 g de levure chimique
– Un œuf pour la dorure
Recette :
Préchauffez le four à 180°C. Dans un récipient, mélangez les œufs avec le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez le miel, l’huile et le sel. Incorporez ensuite la farine et la levure chimique et mélangez pour obtenir une pâte homogène. Enduisez vos mains d’un peu d’huile et confectionnez des boules de la taille d’un œuf. Déposez-les en les espaçant sur une plaque tapissée de papier sulfurisé et les laisser s’étaler. Enduisez les boules d’un peu d’œuf et décorez-les à l’aide d’une fourchette. Laissez cuire au four pendant 15 à 20 mn.
C’est prêt, laissez refroidir et régalez-vous !

05
Déc
2017

La vie de la ruche en Décembre

Actus abeilles
Pour ceux d’entre vous qui ont suivi l’actualité autour des abeilles, une triste nouvelle est tombée le 27 novembre dernier…
Le glyphosate, herbicide de Monsanto, autrement connu sous le nom de Roundup, vient d’être de nouveau autorisé en Europe pour 5 ans. La France, sous l’égide de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique a voté « non » à cette autorisation, se ralliant ainsi à 8 autres pays membres pour interdire cet herbicide, tueur d’abeilles. Mais ce sont 18 autres pays, dont l’Allemagne qui ont fait basculer la décision en faveur de cette prolongation. La Commission Européenne a ainsi annoncé, au terme du vote, que le pesticide controversé serait finalement autorisé jusqu’en 2022 dans l’UE, une décision critiquée par les ONG.
De son côté la France a décidé de faire cavalier seul et de réduire la période à 3 ans, le temps pour les différentes filières concernées d’envisager des solutions de transition. Nous déplorons une décision qui vient de nouveau affecter, de plein fouet, la filière apicole française déjà durement touchée. Mais nous saluons toutefois la volonté de la France de vouloir rapidement interdire cet herbicide mortel pour nos butineuses !
Vos pots de miel arrivent…
Passons aux nouvelles plus réjouissantes, votre miel arrive*. Vous allez pouvoir profiter des fêtes pour déguster ce précieux nectar et le partager autour de vous… C’est aussi l’occasion d’échanger avec vos proches et de les sensibiliser sur la situation inquiétante autour des abeilles. Vous pourrez également partager votre expérience en tant que parrains de ruches. Cela permettra peut-être de « passer le relai » autour de vous et voir la grande Un toit pour les abeilles s’agrandir encore !
Et puisque les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, toute l’Équipe Un toit pour les abeilles et vos apiculteurs vous souhaitent, un Mielleux Noël !

* Pour les parrainages réglés entre le 15/01 et le 14/08/2017.

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Plus de doute possible, l’hiver s’installe (j’ajouterai « doucement dans la nuit » pour les amateurs de « La Reine des Neiges ») ! Le froid est à présent bel et bien là. Dans certaines régions de France il neige déjà.
C’est le calme plat aux ruchers…
Plus une abeille à l’horizon, pas de bourdonnement ou d’activité aux portes des ruches. Les abeilles vont rester au chaud dans la ruche et attendre gentiment le retour des beaux jours. Car les abeilles n’aiment pas le froid ! En dessous de 5 à 6°C elles tomberaient littéralement dans un état « comateux » ce qui sonnerait la fin de l’essaim. Elles vont donc se tenir au chaud, toutes ensemble, formant ce que l’on nomme communément « la grappe ». Leur activité sera quasi nulle et les provisions seront consommées avec parcimonie pour passer l’hiver…

Voici une carte des prévisions météos pour cette première semaine de décembre. Fini les températures à deux chiffres. Le froid glacial de l’hiver est en approche…

Zoom sur … La grappe d’hiver
Saviez-vous que pour se tenir bien au chaud pendant l’hiver, les abeilles vont se blottir les unes contre les autres dans la ruche, formant ainsi une « grappe » à l’instar des grappes de raisins. Au centre, là où la température sera la plus élevée, on retrouve bien entendu la Reine. C’est le « cœur » de la grappe et la température y avoisine les 15 à 37°C.
Le cœur est protégé par une couronne d’abeilles qui régulent cette température. Elle forme le « manteau » autour du centre. Enfin en périphérie, on retrouve les abeilles les plus exposées. Celles au bout de grappe. La température y est beaucoup plus froide, entre 7 et 13°C. Voici la photo infrarouge d’une grappe en hiver.

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur profite de cette période pour envoyer les pots de miel aux parrains concernés. Il en profite aussi pour vendre son miel lors des marchés de Noël par exemple. Il y propose divers produits de la ruche : miel, bougies à la cire, bonbons au miel, pollen, propolis, pain d’épice, vinaigre de miel, savon au miel…
Les interventions aux ruchers sont limitées pour éviter de perturber les colonies. Principalement des contrôles visuels ou des pesées permettant d’estimer les réserves des ruches.

Le Saviez – vous ?
Pendant l’hiver, ce sont les abeilles à l’intérieur de la grappe qui jouent le rôle de chauffage. Elles font vibrer les muscles de leur thorax, sans activer le mouvement d’ailes, ce qui permet de ventiler la chaleur au cœur de la grappe.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Une colonie d’abeilles est certainement le procédé de la nature le plus merveilleux pour structurer de l’énergie dans le temps et dans l’espace » Jürgen TAUTZ « L’étonnante abeille »

Belles fêtes à vous tous, et merci pour tout votre précieux soutien !

05
Nov
2017

La vie de la ruche en novembre

Édito

Avant de vous donner quelques nouvelles de la vie des ruches au mois de novembre, nous vous partageons les dernières actus autour du glyphosate.
Le report mercredi 25/10 dernier de la décision sur la ré autorisation du glyphosate, herbicide classé « cancérigène certain pour les animaux, et probable pour l’homme », témoigne de l’impact réel des mouvements citoyens contre l’utilisation de cet herbicide « tueur d’abeilles ».
Entre dépendance agricole, recherche de rendement, et menace de poursuites de Monsanto en cas de non prise de décision avant le 15/12/17, date d’expiration de la licence pour le glyphosate, le « Round up » devient un sujet sensible pour les hautes instances gouvernementales.
Pourtant son impact réel sur la biodiversité et sur les hommes a été démontré par le CIRC, Centre international de recherche sur le cancer.

Jusque-là, il était question de renouveler la licence du glyphosate pour une durée de 10 ans.
Aujourd’hui force et de constater que la Commission Européenne, face à la pression des concitoyens et de certains États membres n’a d’autre possibilité que de revoir sa copie !
Aujourd’hui on parle d’une prolongation réduite de 5 à 7 ans pour la Commission Européenne.
La France, sous l’égide de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, évoque une prolongation réduite de 3 à 4 ans maximum.
Une chose est certaine, le mouvement citoyen qui s’est créé autour de l’interdiction du glyphosate a su peser dans la balance. Espérons que les autorités politiques sauront écouter la voix juste et avisée du peuple !

Source :  Marianne 

En attendant, outre le glyphosate, 2 nouveaux pesticides, dont la molécule principale active est le sulfoxaflor, très proche des néonicotinoïdes, viennent d’être autorisés. Un véritable scandale ! « Sortis par la porte, les néonicotinoïdes reviennent par la fenêtre ».
Un toit pour les abeilles poursuit son action environnementale pour préserver cette espèce essentielle à la vie. Grâce à votre soutien, nous avons installé et nous installons chaque année des milliers de ruches partout en France, et contribuons, à notre échelle à la sauvegarde de millions d’abeilles.

Nous ne pouvons rester inactifs face à cette situation ! Vous nous avez soutenu hier… Nous avons encore besoin de vous aujourd’hui !

L’Équipe Un Toit Pour Les Abeilles
Et tous les apiculteurs soutenus au travers du parrainage !

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Cela fait une semaine déjà que les températures ont commencé doucement à baisser. Nous allons rentrer dans la période froide. Dans certaines régions, novembre est même annonciateur des premières gelées. C’est encore un peu tôt mais les prévisions météos pour la 2nde période de novembre nous annoncent des températures clairement inférieures.

C’est une période très calme pour les abeilles qui entrent concrètement en période d’hivernage. L’activité sur la planche d’envol est très limitée, voire inexistante. On espère pour nos abeilles qu’il fera, cette fois-ci, suffisamment froid pour maintenir les abeilles au chaud et en activité réduite au sein des ruches. Souvenez-vous, l’une des raisons expliquant les colonies fragilisées de l’an passé a été la météo trop clémente qui n’a pas permis un bel hivernage. Les abeilles ont continué à sortir de la ruche et donc à consommer les réserves, sans trouver pour autant en retour suffisamment de nectar ou pollen dans la nature…
Dans la ruche, les abeilles vont bientôt se tenir serrées les unes contre les autres pour former une grappe et se tenir chaud pour passer l’hiver.

Zoom sur … Les Visites des ruches en hiver


L’ouverture des ruches en période froide n’est pas recommandée. On ne voudrait pas que les locataires des ruches ne prennent froid !  Une ouverture, même rapide de la ruche, peut mettre en péril la colonie. Les abeilles n’aiment ni le froid, ni l’humidité.

L’apiculteur préfèrera le contrôle visuel régulier des ruches, pour vérifier qu’aucun prédateur (rongeurs, oiseaux etc…) ne menace les ruches. On voit aussi à cette période de grosses pierres joncher les toits des ruches, pour éviter qu’un coup de vent ne vienne les faire tomber.

Quant aux frelons asiatiques, ils sont toujours actifs en novembre. Ils peuvent rentrer dans les ruches et décimer la colonie toute entière. Des grilles spéciales trop étroites pour le frelon lui bloqueront l’entrée.

De son côté, l’apiculteur …
Durant cette période les interventions de l’apiculteur sur les ruches sont limitées. Il en profite pour empoter le miel extrait il y a quelques semaines à peine et qui fera le bonheur des parrains et clients. Il peut aussi se consacrer à la commercialisation de son miel à la Miellerie ou sur les marchés ainsi qu’à l’entretien du matériel pour la saison suivante. C’est aussi l’occasion de débroussailler les ruchers ou de préparer de nouveaux emplacements pour l’année à venir.

Le Saviez – vous ?
Le climat environnant le rucher est très important, particulièrement en période de froid. Une intervention au rucher ne pourra se faire que par temps ensoleillé, avec une température supérieure à 15°C, et en l’absence de vent.

Un peu de poésie … La citation du mois qui fera écho à la nouvelle récente selon laquelle l’abeille est en voie de disparition…
« Et un jour les abeilles mourront. Et le miel, ce vieux compagnon d’Abel, disparaîtra. Ce sera l’annonce de la fin de l’histoire humaine des hommes. Caïn et Abel de Martin Gray

C’était il y a tout juste un an …
Le 5 novembre 2016
ne vous dira probablement rien !
Pourtant cette date résonne en nous comme un jour symbolique. Celui où des milliers de personnes ont intégré à leur tour la grande famille des parrains Un Toit Pour Les Abeilles, suite au passage dans le JT de France 2.

Nous n’avons pas oublié ce jour magique. Souvenez-vous…


                                                                                                   MERCI  

Merci à tous les parrains qui nous ont rejoint suite à ce passage télévisé. Merci également à tous nos parrains historiques qui nous suivent depuis le tout début de cette belle aventure solidaire !

Cette histoire environnementale nous l’écrivons ensemble… Il reste encore des pages à écrire et vous pouvez poursuivre l’action avec nous !
On espère de tout cœur que vous maintiendrez ce lien étroit que vous avez su tisser avec vos abeilles, votre apiculteur, et avec nous…
Bon dimanche à vous !

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