05
Août
2017

La vie de la ruche en août

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Le plus dur est passé. Finis les essaimages répétés et la course aux miellées…
On va commencer à se diriger tout doucement vers la préparation de l’hivernage. Les abeilles s’agitent encore dans la ruche et profitent des dernières floraisons proposant quelques nectars sucrés et pollen. Mais le rythme se ralentit légèrement. Tout doucement les fleurs vont commencer à se flétrir clôturant ainsi une période intensive de miellées abondantes.
Les récoltes de miel s’achèvent sur certains ruchers. Pour les retardataires qui attendent les ultimes floraisons estivales il ne va plus falloir trop tarder maintenant.
Car fin août, début septembre, l’apiculteur va préparer les abeilles à leur entrée en période d’hivernage… Car oui, les abeilles hivernent durant la période de froid ! C’est qu’elles n’aiment pas trop ça le froid nos abeilles !

En attendant la colonie est organisée et le changement de rythme qui s’opère dans la nature, la pousse à revoir sa composition au sein de la ruche.

Zoom sur … La colonie de fin de saison

Exit les mâles qui vont être gentiment remerciés à la fin de l’été et raccompagnés aux portes de la ruche. Ne minimisons pas leur rôle essentiel de reproducteur car ces faux-bourdons, qui naissent d’ovules non fécondées, vont permettre de remplir la spermathèque des reines durant le vol nuptial.
Les mâles, qui féconderont une reine mourront quelques minutes après leur accouplement, car si les abeilles perdent une partie de leur abdomen avec leur dard, les faux-bourdons perdent une partie de leur système reproducteur qui reste accroché à la reine fécondée.
Hélas, mise à part leur rôle reproducteur, les faux bourdons ne participent pas aux travaux de la ruche. Ils deviennent une bouche à nourrir inutile. Durant l’hivernage les réserves vont se consommer petit à petit en fonction des besoins au sein de la colonie. Il faut donc essayer de conserver une équipe réduite où chaque abeille a un rôle à jouer…
Les faux-bourdons qui n’auront pas fécondé de reines et qui seront encore à la ruche, vont être expulsés et vont devoir s’en aller !
Pas simple la vie de mâles chez les abeilles !


De son côté, l’apiculteur …


Pour l’apiculteur, c’est la période de récoltes des dernières hausses, parties supérieures qu’il ajoute sur le corps des ruches pour récolter le miel.
Il va pouvoir ensuite extraire le miel dans sa miellerie et le mettre en pot.

Le miel extrait à froid est naturellement liquide lors de la mise en pot. C’est ensuite que survient le phénomène de cristallisation, dont nous vous avons déjà parlé ici. La cristallisation est un phénomène naturel et complexe qui intervient à différentes vitesses, mais qui demeure inévitable.

Le Saviez – vous ?

La bruyère est une plante qui fait de la résistance. Alors que la plupart des floraisons cessent à la mi-août, la bruyère callune, ou « Calluna vulgaris » peut prolonger sa floraison jusqu’en septembre.

La bruyère callune est une plante d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure.
Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres.

Un peu de poésie … La citation du mois !

« Abeille : Petit insecte capable de fabriquer du ciel. » de Pef Extrait du Dictionnaire des mots tordus

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17
Juil
2017

Porte ouverte chez Frédéric et Évelyne, Gironde

La visite annuelle proposée aux parrains a pu se dérouler sous un belle journée d’été hier, dimanche 16 Juillet 2017, à Le Pian Médoc.
Frédéric et Évelyne sont ravis de ce moment toujours riche d’échanges.
Les parrains présents semblent aussi avoir passé un bon moment.
Retour en images sur cette journée dédiée à l’apiculture.

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05
Juil
2017

La vie de la ruche en juillet

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Les premiers jours du mois de juillet suivent le même rythme que juin, avec une activité très dense à la ruche. Exception faites dès quelques jours de pluies que nous venons d’essuyer dans de nombreuses régions de France, le soleil est enfin de retour et avec lui, la reprise d’activité au sein des colonies. Les prévisions saisonnières annoncent le retour du soleil sur la quasi-totalité du territoire ce qui signifie que les abeilles vous pouvoir reprendre de plus belle leurs va-et-vient incessants, de la ruche aux champs et des champs à la ruche.
Et croyez-moi, les abeilles ne sont pas aux 35h. Elles peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de provisions florales et s’en revenir à la ruche les pattes chargées de pollen et le jabot gorgé de nectar sucré pendant plusieurs heures. Elles travaillent ainsi entre 12h et jusque 15h par jour… A cette époque de l’année leur durée de vie est d’ailleurs plus restreinte que durant l’hiver. En moyenne une abeille durant l’été vivra quelques semaines à peine, environ 5 à 6 semaines, alors que durant l’hiver l’abeille vit entre 5 et 6 mois.

Zoom sur … La fabrication du Miel

Saviez-vous que le miel est le résultat des interactions entre trois protagonistes ?
En effet à l’origine du miel, il y a la rencontre fortuite entre trois acteurs essentiels ; Les fleurs, les abeilles et… le temps.
Tout n’est alors qu’une question d’alchimie. La fleur s’offrira à l’abeille qui, attirée par l’odeur viendra puiser en elle un doux jus sucré.
Les abeilles butineuses et receveuses par un savant échange viendront façonner le nectar.
Les receveuses, durant la régurgitation du nectar, vont sécréter une enzyme, « l’invertase » qui va transformer le saccharose en glucose et fructose. Une certaine quantité de glucose va à son tour se transformer grâce à une seconde enzyme, « le glucose oxydase ».

Ce savant mélange ira doucement mûrir dans les alvéoles de cire prévues à cet effet dans la ruche. L’eau contenue dans la substance sera ensuite évacuée partiellement grâce à la chaleur maintenue dans la ruche par le battement d’ailes des ouvrières (environ 35°).

C’est lorsque la teneur en eau du miel est réduite à entre 17% et 22% environ qu’il est mûr. Les alvéoles de miel sont ensuite operculées par une fine pellicule de cire, protégeant ainsi le miel de l’humidité de l’air.
Un peu de temps et un soupçon de magie et c’est un merveilleux miel aux mille vertus qui verra bientôt le jour, offrant aux abeilles comme aux hommes un véritable trésor de la ruche aux bienfaits innombrables.

De son côté, l’apiculteur …

L’apiculteur, lors de la récolte de miel, vient prélever dans la ruche, les cadres de miel, bien remplis et aux rayons operculés, qu’il remplace par de nouveaux cadres. C’est ici que son expertise et son savoir-faire sont alors mis à contribution, puisqu’il doit à ce moment, veiller à laisser aux abeilles, suffisamment de réserves pour subvenir à leurs besoins durant la période hivernale.
Une ruche peur produire plus de 3 kg de miel par jour. Cette production dépasse largement le besoin en réserves des abeilles. L’apiculteur récolte et commercialise ainsi l’excédent de miel de la ruche.

Le Saviez – vous ?

Peu importe le type de miel extrait (crémeux, liquide), il finira par cristalliser (se figer).
La cristallisation du miel est un phénomène naturel lié à la teneur du miel en fructose, glucose et eau. Il touche presque tous les miels à plus ou moins long terme. Des miels pourront ainsi se figer au bout de quelques jours, semaines mois ou encore années.
Il est possible de retarder ou modifier temporairement la texture du miel pour le rendre plus liquide, bien qu’il soit préférable de le consommer en l’état pour conserver les apports nutritionnels et les qualités du miel.  Vous pourrez notamment le chauffer au bain marie à une température qui ne devra pas dépasser les 40°. Nous vous déconseillons fortement le chauffage à la micro-onde qui risque de « cuire » le miel et lui fera perdre tous ses attraits. Le mieux reste de le consommer tel quel pour profiter de tous ses bienfaits…

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister. Pour l’homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller. » Jacques-Yves Cousteau

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30
Juin
2017

Porte ouverte chez Sarah Moussey, Vosges

Samedi 17 Juin,  par un temps venteux mais fort heureusement sans pluie, 34 personnes s’étaient donné rdv chez La Reine des Vosges, exploitation de Sarah HOLTZMANN.

Si 3 tours sur les ruches ont été nécessaire pour permettre à chacun de pouvoir observer les abeilles par petits groupes, tout le monde était ravi.

 

Le midi, le partage du repas s’est déroulé dans une ambiance très conviviale.

Café rhum (l’alcool est à consommer avec modération) pour certains et  en désert glace nappée de miel et saupoudré de pollen frais ponctuée par une dégustation de gelée royale.

 

Il n’y avait malheureusement pas de miel a extraire mais cela fera une occasion supplémentaire de revenir !

D’ailleurs à ceux qui ont fait beaucoup de route, Sarah s’est proposé pour l’an prochain de mettre à disposition son terrain pour planter la tente et pouvoir profiter pleinement des environs avant et/ou après la visite.

Il semble que les parrains soient repartis heureux comme le témoigne Christophe et Anne-Sophie « Nous avons trouvé un couple d’apiculteurs amoureux de leur travail et très attachés a faire connaître leur travail (la visite de la miellerie et des ruches ont été très apprécié!!) et qui ont un véritable dévouement pour leur travail (qui est une passion  cela s entend a chaque mots prononcé).
Cela rassure, on donne beaucoup plus de confiance aux personnes parrainés et  pour des produits de qualité. Nous sommes vraiment conquis et sûr aujourd’hui hui de la qualité du miel produit. 
Dites leur de notre part notre reconnaissance pour nous avoir  « pris en charge » pendant plusieurs heures. »

De la part de Sarah et Philippe
Un grand pour votre gentillesse merci parrains, marraines !

 

Sarah a souhaité également vous partager le principe du retrait des hausses de miel et s’est improvisé pour l’occasion cameraman.
Retrouvez ses vidéos courtes explicatives sur le sujet en cliquant ici

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actus des ruchers parrainés | Tags : , Commenter cet article
27
Juin
2017

Visite aux Ruchers du Vexin

Une nouvelle fois, Stéphane, apiculteur aux Ruchers du Vexin en Ile France vous a ouvert les portes de son rucher samedi 24 juin dernier. L’occasion pour les personnes présentes de s’immerger dans l’univers passionnant des abeilles et de découvrir le métier d’apiculteur…

Un grand merci à Frédéric et Joy, parrains et participants à cette journée découverte, qui se sont improvisés photographes et reporters…

Les participants se sont montrés encore une fois ravis de cette journée découverte avec en toile de fond les abeilles ! Une journée vive en émotion…

Nous vous proposons de revivre en images cette journée. A noter que Stéphane propose encore quelques dates de visites sur son exploitation apicole durant le mois de juillet. Surtout n’hésitez pas à vous inscrire… https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

Nous vous mettons aussi des vidéos tournées par les participants durant l’animation.

Nous vous partageons enfin l’article paru dans Le Parisien ce lundi et dans lequel, Stéphane réagit sur la polémique autour de l’interdiction des pesticides de la famille des néonicotinoïdes…
Un article très intéressant dans lequel Stéphane vous dresse également le bilan de sa saison apicole et évoque les difficultés du métier d’apiculteur. Il explique enfin pourquoi il est primordial de mettre l’abeille au cœur des réflexions autour de la Loi Biodiversité…

Cliquez sur la photo afin de lire l’article…

Bonne lecture !

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23
Juin
2017

Visite du Rucher de Wintershouse chez Thierry

Aujourd’hui, c’est Thierry, votre apiculteur du Rucher de Wintershouse qui prend sa plume (ou tout du moins son clavier d’ordinateur) pour vous faire vivre  ou revivre cette journée de visite au rucher.

Bonne lecture !

« En ce samedi matin, c’est une douzaine de personnes qui se présentent à mon domicile pour cette journée autour de l’Abeille. Elles seront « rejointes » par une dizaine d’autres lors de l’ouverture des ruches.

C’est sous un beau soleil que commencent les explication autour du matériel apicole et des différences entre la reine, les abeilles et les faux bourdons…. Le groupe se montre très intéressé et ce sont les échanges continus et les questions des participants intéressés qui permettent de faire vivre ce moment si enrichissant pour tous.

Puis vient la visite de la miellerie avec les différentes opérations pour extraire le miel et le conditionner. Mais je vois bien que plus l’heure avance et plus l’excitation se fait ressentir au sein du groupe qui a hâte d’aller titiller ses abeilles.

Et pour une fois la météo est de la partie et je vais pouvoir ouvrir et expliquer, montrer, raconter l’Abeille .

Nous partons à pieds au rucher de Wintershouse qui se trouve à 500 mètres de chez moi, et c’est l’occasion de continuer à échanger et de faire participer à la fête ma chienne Laïka, qui m’accompagne presque partout.

C’est l’occasion de prendre une collation avant l’ouverture et la découverte de ce monde si incroyable. Puis de mettre l’équipement pour l’ouverture des ruches. La mise de la chasuble est toujours un moment très « rigolo ».

Puis c’est l’ouverture des ruchettes d’élevage et des ruches avec la découverte des abeilles, de la reine et des faux bourdons. Les explications autour de la cire, du pollen, ou encore du nectar qui se transforme en miel. On parle aussi  de la formidable organisation qui règne dans une colonie.

Je pense que ce qui a surpris, c’est le calme et la douceur des abeilles, les personnes présentent qui le souhaitaient ont pu porter un cadre rempli d’abeilles…. Ils se souviendront du poids 😉.

C’est avec plein de souvenirs et de bons moments passés que cette « porte ouverte » s’est achevée. Je remercie l’ensemble des participants pour leur joie et leur bonne humeur durant ces quelques heures passées ensemble.

Et un grand merci à Philippe BULLOT qui a fait de magnifiques clichés lors de cette visite. Vous pouvez en observer une partie ci-dessous.

Et je n’oublierai surtout pas un grand merci à toute l’équipe d’Un Toit pour les Abeilles qui fait un travail magnifique pour maintenir le cheptel dans nos régions… »

 

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19
Juin
2017

Visites aux ruchers de Philippe et Stéphane

Les 10 et 11 juin derniers, Philippe Chavignon, apiculteur du Rucher des Gorges de Daluis en Provence Alpes Côte d’Azur et Stéphane Jourdain, apiculteur aux Ruchers du Vexin en Ile de France vous ont proposé une journée immersion avec les abeilles. Nous vous proposons de revivre ces deux visites en images.

………. Immersion au Rucher des Gorges de Daluis chez Philippe ……….

22 personnes étaient présentes à cette journée. L’occasion pour nous et en préambule de cet article de les remercier chaleureusement toutes et tous pour leur disponibilité et leur visite.

La journée a donc démarré, avec la présentation du site et des activités au Rucher des Gorges de Daluis avec Philippe et Jorris.
Puis départ vers Guillaumes avec quelques haltes touristiques, notamment la Cascade d’Amen et le Pont de la Mariée qui permettent aux retardataires de rejoindre le groupe…
Les participants se sont ensuite regroupés à Villetale Basse, pour accéder à Villetale Haute avec deux 4×4 et la « bétaillère » que nous vous avons mise en photo.

Beaucoup de jeunes volontaires se sont proposés pour voyager dans la bétaillère, mais c’était sans compter sur les moins jeunes qui ont gardé leur âme d’aventurier 😉.
Arrivés à Villetale haute, un pique-nique a été organisé aux abords de la miellerie. Tout le monde a pu apprécier la vue sur les Gorges et le peu d’ombre disponible sous la canicule méditerranéenne. Les nuages n’ont pas été au rendez-vous !

L’après-midi a été consacrée à la découverte du rucher et de la Miellerie par groupes. Pendant que Jorris ouvrait les ruches et donnait des explications sur la biologie de l’abeille et l’élevage de reines, Philippe en miellerie expliquait le processus qui mène de la fleur au pot de miel. Il a pris le temps de présenter les autres produits de la ruche et leurs propriétés, suivi d’une dégustation. Enfin, Tiffanie animait un atelier autour de ses produits cosmétiques et la production d’huiles essentielles et d’eaux florales. Margaux et Matthieu, un couple de « wwoofeurs », complétaient l’équipe d’accueil par leur disponibilité et leur gentillesse.

Même les plus pressés partiront plus tard que prévu, et de leur plein gré.
Même engouement pour la « bétaillère », la remorque de transhumance, pour le retour aux véhicules.

Tout le monde a semblé heureux et ravis de la journée, visiteurs comme hôtes.
D’après les échos collectés, même les abeilles ont manifesté leur bonne humeur !

………. Visite aux Ruchers du Vexin chez Stéphane ……….

Les participants de cette journée portes ouvertes aux Ruchers du Vexin ont pu profiter du beau temps pour s’immerger dans le monde fascinant des abeilles, avec pour hôte, un apiculteur passionné et passionnant qui a pris encore une fois beaucoup de plaisir à expliquer son métier. Les personnes présentes, petits et grands, se sont montrés particulièrement intéressés et curieux…
revivez en images cette nouvelle journée d’immersion au rucher…


Découvrez toutes nos portes ouvertes sur notre site : /www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/

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16
Juin
2017

La vie de la ruche en juin

Que se passe-t-il dans la ruche ?
En juin, avec les journées ensoleillées plus nombreuses, l’activité à la ruche s’intensifie encore.
Si la reine est suffisamment active, généralement lorsqu’elle a entre 2 et 3 ans, la ponte est intense sur la période. Plus de 2000 œufs par jour. A ce rythme-là, la colonie va rapidement devenir très populeuse. Elle pourra atteindre près de 50 000 abeilles au sein de la ruche. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les essaimages sont si nombreux au printemps. L’essaimage ce sont ces grappes d’abeilles particulièrement spectaculaires qu’on voit se loger dans les arbres ou autres lieux insolites. Cette année encore, il y a eu de nombreux essaimages partout en France.

Nous vous mettons quelques liens d’essaimages du côté de La Rochelle ou Régis, Fondateur et Apiculteur Un toit pour les abeilles a dû intervenir… Cliquez sur chaque photo pour découvrir un article.

                                  

Zoom sur …Le Pollen
Durant le printemps, les abeilles butinent à tout va et reviennent à la ruche gorgées de nectar et les pattes pleines de pollen. Le pollen c’est en fait, chez les plantes à graines, l’élément fécondant mâle produit par la fleur. Ce sont d’infimes grains d’à peine quelques micromètres.

Petit mais costaud le pollen !
C’est un véritable concentré d’énergies : protéines, acides aminés, vitamines A, B, C, D et E. Il contient également des minéraux.

C’est d’ailleurs le pollen contenu dans le miel qui permet, au cours d’analyses de trouver l’origine florale d’un miel.
Il constitue le seul apport protéinique des abeilles. Il est donc primordial à la colonie. D’ailleurs sans pollen la Reine ne pont plus !

L’apiculteur pourra récolter un peu de pollen s’il le souhaite. Pour ce faire, il installera par exemple des peignes à pollen à l’entrée des ruches. Ils permettront d’empêcher les plus grosses pelotes de pollen de rentrer. Ces dernières tombent dans un tiroir placé en dessous…

De son côté, l’apiculteur …
Pour l’apiculteur, comme pour les abeilles, juin est un moins de pleine activité…
Il récolte ses premiers cadres pleins et operculés, remplis de miel qui feront la récolte de printemps.

Il doit aussi vérifier la densité de population au sein des ruches et ajouter rapidement des hausses si besoin. Il pourra aussi profiter de cette période pour diviser les colonies et éviter des essaimages potentiels. Ça lui permet ainsi de reconstituer de nouveaux essaims pour le rucher. Bref, il n’y a pas de congés, pas de pause, sur cette période de tous les enjeux.

En juin, l’apiculteur commence donc à avoir une idée concrète de ce que va être la saison. Il lui reste, une fois toutes les interventions effectuées sur le rucher à espérer que la météo joue son rôle de régulateur… De trop grosses chaleurs pourraient fragiliser ce bel équilibre…

Le Saviez – vous ?
En juin où l’activité s’intensifie substantiellement et où les abeilles travaillent beaucoup, ces dernières ne vivent que 5 à 6 semaines.
En opposition, les abeilles qui naissent à l’automne, et pour lesquelles l’activité au sein de la ruche est réduite, elles peuvent vivre jusqu’à 6 mois. La Reine quant à elle, peut vivre entre 5 et 6 ans !

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Où il y a des abeilles, il y aura du miel. » Proverbe anglais

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13
Juin
2017

LE MIEL DANS TOUS SES ÉTATS

LES PROTAGONISTES

Pour fabriquer un bon miel, les abeilles ont besoin d’un ingrédient précieux : Le Nectar
Ce dernier est le fruit des interactions entre trois acteurs :
Les fleurs mellifères qui abritent un mélange de saccharoses, d’eau, mais surtout d’oligo-éléments, de minéraux et de vitamines. Un véritable concentré de bienfaits pour la santé et un trésor pour notre organisme.
Les abeilles butineuses qui partent dans la nature récolter le liquide.
Enfin les abeilles receveuses qui vont travailler cette substance pour en faire le miel qui réjouit nos papilles.

LE PROCESSUS DE FABRICATION

Lors du butinage de fleurs mellifères, les abeilles, attirées par l’odeur et le goût du nectar vont stocker le liquide dans leur jabot, aussi appelé « estomac à miel » . De retour à la ruche, les abeilles receveuses sont aux aguets, aux portes de la colonie. Elles vont alors prendre le relai. Les butineuses régurgitent le nectar pour le faire passer dans le jabot des receveuses et s’en repartent butiner les champs voisins.
C’est alors que s’opère la transformation du nectar en miel…

Les receveuses, durant la régurgitation du nectar, sécrètent en effet une enzyme nommée  « invertase »  qui va transformer le saccharose en glucose et fructose. Une certaine quantité de glucose est à son tour transformée par une seconde enzyme,  « le glucose oxydase ».

Ce savant mélange est ensuite disposé dans les alvéoles des cadres où il prendra le temps de mûrir doucement. L’eau contenu dans la substance sera ensuite évacuée partiellement grâce à la chaleur maintenue dans la ruche par le battement d’ailes des ouvrières…
C’est lorsque la teneur en eau du miel est réduite à entre 17% et 22% environ qu’il est mûr. Les alvéoles de miel sont ensuite operculées par une fine pellicule de cire, protégeant ainsi le miel de l’humidité de l’air.
Le miel ainsi récolé et fabriqué par les abeilles, est le  « reflet » de l’environnement floral et naturel des ruches.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE MIEL

Il existe différents types de miel selon les régions géographiques et leur flore dominante. Il pourra être monofloral ou ploryfloral en fonction des zones de butinage.
On citera pour exemple le Miel d’Acacia, de Châtaignier, de Colza, de Forêt, de Lavande, de Montagne, de Saule, de Bruyère, de Tilleul, de Fleurs…
Certains miels possèdent une Appellation d’Origine Protégée (AOP) comme le « Miel de Corse » ou encore le « Miel de Sapin des Vosges ».
Tous ces miels sont issus des nectars prélevés dans les fleurs.

Il existe d’autres types de miel comme le Miellat, ou encore le miel de Metcalfa. Dans ce processus, des insectes intermédiaires comme les pucerons, cochenilles, papillons, viennent piquer et sucer la sève des arbres. C’est la substance sucrée rejetée par ces insectes que les abeilles butinent pour créer le Miellat.

La couleur et la consistance du miel varient selon les fleurs butinées par les abeilles. Le miel sera ainsi plus ou moins foncé, sucré, liquide, avec plus ou moins de caractère…

Un miel de Fleurs du marais par exemple vous proposera une couleur ambrée et une texture crémeuse et douce.
Un miel de Montagne sera plus foncé et la plupart du temps liquide. Il aura plus de caractère en bouche.

Enfin et peu importe le type de miel extrait (crémeux, liquide), il finira par cristalliser (se figer).

LE PHÉNOMÈNE DE CRISTALLISATION

C’est un phénomène naturel lié à la teneur du miel en fructose, glucose et eau. Il touche presque tous les miels à plus ou moins long terme. Des miels pourront ainsi se figer au bout de quelques jours, semaines mois ou encore années.
Selon les cristaux formés (fins ou plus gros), le miel sera crémeux comme le Colza (cristallisation fine), ou solide comme le miel de Lavande. Dans ce 2nd cas on parlera de « cristallisation grossière ».
Il est possible de retarder ou modifier temporairement la texture du miel pour le rendre plus liquide, bien qu’il soit préférable de le consommer en l’état pour conserver les apports nutritionnels et les *qualités organoleptiques du miel.  Vous pourrez notamment le chauffer au bain marie à une température qui ne devra pas dépasser les 40°. Nous vous déconseillons fortement le chauffage au micro-ondes qui risque de « cuire » le miel et lui fera perdre tous ses attraits. Le mieux reste de le consommer tel quel pour profiter de tous ses bienfaits…

LE MIEL, TRÉSOR DE LA NATURE


Le miel est un véritable « Trésor de la Nature ». Aujourd’hui, de nombreux concours sont réalisés partout en France pour déterminer les meilleurs Miels !
Il est finalement comme un bon vin. On l’évalue selon différents critères comme le goût, l’odeur, l’aspect, ou encore la texture.
Balsamique, mentholée, caramel, cassonade, frais, floral, boisé…
En saveur et en odeur, on parle d’arômes de tête, d’arômes stables ou encore persistants, de notes, de longueur en bouche…
Il existe enfin une palette de couleurs pour décrire « sa robe » ; blond, ambré, maïs, jade…
On prend le temps de l’apprécier, comme les abeilles ont pris le temps de le façonner. On le hume, on le déguste et il met tous nos sens en éveil !
Nous laissons la nature faire son travail et elle le fait merveilleusement bien…

* Qualités organoleptiques : Il s’agit de l’ensemble des propriétés du produit qui mettent en éveil les sens du consommateur (l’aspect visuel, la texture, le goût, l’odeur…).

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06
Juin
2017

Immersion aux Ruchers du Vexin (IDF)

Samedi 3 juin dernier, Stéphane apiculteur du Vexin, a été le premier à ouvrir le bal des visites des ruchers Un toit pour les abeilles.

Au programme de cette journée :
Visite des ruches, explications sur l’exploitation, la vie de la ruche et le métier d’apiculteur…
Collation vers 12h30 autour d’un barbecue. Puis l’après-midi, fabrication de bonbons avec le miel de l’exploitation.

Bien que le temps ait décidé de bouder la visite, les participants se sont montrés à la fois curieux, et très à l’écoute. Conscients du rôle essentiel joué par les abeilles et du travail des apiculteurs au quotidien, ils ont pu échanger avec Stéphane autour du sujet.
Petits et grands (le plus petit des participants avait à peine 4 ans et s’est montré d’un grand courage) ont pu, munis d’une tenue de protection, approcher les abeilles et découvrir les colonies en pleine activité…

Un véritable moment d’échange et de découverte !

Après la visite des ruches et de l’exploitation, les participants se sont retrouvés, avec Stéphane l’apiculteur, autour d’un barbecue. Ils ont pu ainsi  poursuivre leurs échanges autour d’un bon repas !

La journée s’est achevée dans la bonne humeur, avec un peu de travaux pratiques. Les participants ont pu s’initier à la confection de bonbons au miel. Un véritable moment de plaisir et de partage.

Nous remercions l’ensemble des participants pour leur présence et leur bienveillance tout au long de la visite…
Merci d’avoir bravé des conditions météos capricieuses pour venir rencontrer Stéphane…
Et merci enfin pour ce beau moment partagé tous ensemble, qui nous l’espérons vous aura plu !

Retrouvez toutes les portes ouvertes de nos ruchers partout en France, en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

Et revivez en image cette journée immersion aux Ruchers du Vexin…

———- Rappel de Sécurité ———-

Malgré toutes nos précautions et les tenues de protection, nous avons eu deux petites piqûres à déplorer…
Rien de grave, mais c’est l’occasion de vous rappeler quelques mesures de précaution à adopter, lorsque vous visiter une exploitation apicole.

  • Les vêtements serrés tels que leggings ou encore collants sont à proscrire car ils ne protègent pas des piqures… Favoriser un pantalon ample et couvrant (type Jeans épais) avec chaussures fermées et chaussettes montantes. A éviter les chaussures ouvertes ou les socquettes qui ne couvrent pas les chevilles.
  • Éviter les couleurs très foncées, agressives pour les abeilles
  • Éviter tout parfum qui serait susceptible d’attirer les abeilles…
  • Si vous avez la possibilité de venir avec des gants épais de ménage ce sera toujours mieux…
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31
Mai
2017

Encore des essaimages…

Les fortes chaleurs du week end dernier ont permis de beaux essaimages.
Voici donc de quoi occuper une belle ruche en terre cuite qui ira rejoindre la Cabane Aux Abeilles, après 24 heures en cave pour apaiser un peu tout le monde.

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16
Mai
2017

Après midi avec les abeilles et toute l’équipe

Une très belle après midi d’immersion au Rucher avec l’ensemble de l’équipe Un toit pour les abeilles… Véritable moment de partage, et de bonne humeur, avec en toile de fond nos précieuses petites abeilles…
Petit pique-nique improvisé pour commencer. Puis visite du rucher et de la Cabane aux abeilles.

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12
Mai
2017

Gazette des abeilles n° 2

Chères marraines, chers parrains,

Ça y est notre second numéro de la Gazette des abeilles vient de paraître.
Nous sommes ravis de partager avec vous la gazette Un toit pour les abeilles, bilan de l’année écoulée et démarrage de la saison apicole 2017.

Certains d’entre vous l’ont peut être reçue dans leur colis de miel.

Cliquez sur la Gazette pour l’ouvrir …


Bonne lecture !
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11
Mai
2017

Visites de l’exploitation de Justine

Retour en images sur la porte ouverte qui s’est déroulée chez Justine HENNION le dernier week-end d’avril.
Tout au long de la journée et jusque 17h, les visiteurs se sont succédé pour découvrir la ferme et notamment son « Rucher de Visite » qui vous permettra de vous immerger dans le monde fascinant des abeilles tout en demeurant protégés par un filet de protection.
Durant la visite Justine a pu expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur le monde passionnant des abeilles.

 

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actus des ruchers parrainés | Tags : Commenter cet article
10
Mai
2017

La cabane aux abeilles – Rucher pédagogique

La cabane aux abeilles continue d’accueillir de nouvelles petites locataires… 🐝

Encore ce tout début de semaine, Régis, apiculteur et Fondateur d’Un toit pour les abeilles, a du intervenir très rapidement pour récupérer un essaim sauvage qui venait de se poser du côté d’Aytré (Département 17).
L’essaimage était encore tout récent. les abeilles s’étaient posées sur deux endroits à la fois…

Un peu capricieux, cet essaim s’était installé partiellement sur un arbre et partiellement sur la poubelle du quartier.

Les abeilles ont pu rejoindre leur nouveau logement… Une ruche en panier tressé !

Déjà plusieurs essaims sauvages ont trouvé refuge dans notre cabane aux abeilles, et ont pu profiter de ces ruches « originales » et « authentiques » pour se loger. Parmi ces dernières…

Des ruches en paniers tressés ou ruches pailles

Des ruches en Argile dont la partie supérieure d’une véritable « cheminée » où des abeilles ont trouvé refuge !

La ruche en Argile « Mosaïque » emblème de notre gamme de cosmétiques Folies Royales . Gamme française et éco responsable conçue autour des produits de la ruche (Gelée Royale, Miel et Cire Bio de notre réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles).

Et il reste encore de la place dans notre cabane aux abeilles 🐝…
En cette période d’essaimages, il ne devrait pas être trop difficile de trouver de nouvelles locataires en recherche d’un « TOIT« 

 

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05
Mai
2017

La vie de la ruche en mai

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Après un mois d’avril souvent mitigé, oscillant entre journées douces et très fraîches, le mois de mai va donner le ton de la nouvelle saison apicole qui démarre. Si dans certaines régions, le printemps n’est pas encore tout à fait installé, d’ici très peu de temps les abeilles pourront profiter de températures supérieures à 12°C toute la journée, leur permettant de sortir à travers champs pour butiner nectars et pollens.
Les populations des ruches sont particulièrement bien développées et la Reine, qui a repris sa ponte depuis plusieurs semaines, continue de faire grossir la colonie.
Si le dicton mentionne « En mai fait ce qu’il te plaît »… ce dicton ne vaut pas pour les abeilles ! La ruche comptera bientôt entre 40 000 et 50 000 locataires.
Autant dire que l’organisation au sein de la colonie est de mise !



Zoom sur …

L’organisation de la colonie
les abeilles vont occuper plusieurs fonctions au sein de la ruche, passant ainsi de nettoyeuse à nourrice, de bâtisseuse à ventileuse ou encore de gardienne à butineuse.
L’abeille nettoyeuse : elle nettoie chaque alvéole de la ruche permettant ainsi un stockage propre et stérile du miel.
L’abeille nourrice : à partir du 5ème jour et jusqu’au 15ème jour l’abeille devient nourrice et sécrète de la nourriture permettant d’alimenter les larves. Durant cette période, elle prodiguera aux larves les soins nécessaires leur permettant une bonne évolution.
L’abeille bâtisseuse : Son rôle est de réaliser l’architecture des rayons de la ruche grâce à ses glandes cirières. C’est un travail long et minutieux réalisé de manière collégiale avec d’autres abeilles cirières…
L’abeille ventileuse : Elle transforme le nectar en miel grâce à un jeu de ventilation avec ses ailes…
L’abeille butineuse : C’est elle que l’on voit se promener de fleur en fleur et qui revient gorgée d’eau de pollen et de nectar à la ruche. Une butineuse peut effectuer jusqu’à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. C’est une véritable ouvrière de la nature.

De son côté, l’apiculteur …
Pour l’apiculteur, mai est un mois de vigilance et d’anticipation pour éviter l’essaimage. Nous vous en avions parlé le mois dernier. En mai l’essaimage s’intensifie encore.
L’apiculteur devra intervenir rapidement pour éviter de perdre une partie de ses colonies.
Il installera volontiers de nouvelles hausses (cadres supérieurs ajoutés à la ruche) qui permettront aux abeilles d’avoir plus d’espace pour se développer.
Il peut aussi être amené à anticiper la division de ses colonies lorsque le manque de place se confirme, ce qui revient à reconstituer un essaimage au sein d’une nouvelle ruche.

Le Saviez – vous ?
En pleine activité, la température de la ruche peut grimper facilement jusque 30/35°. En effet lorsque les butineuses (près de 15 000) transportent du nectar vers la ruche, il faut compter près du double de jeunes abeilles (soit environ 30 000 abeilles) pour le transformer en miel.
Cette maturité du nectar, pour en faire du miel et l’eau qui en résulte nécessitent une température de 35°.
Il est donc important de faire attention à conserver cette température constante et d’intervenir en juste proportion pour éviter à la ruche de se refroidir.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Sois comme la fleur, épanouis-toi librement et laisse les abeilles dévaliser ton cœur ! » Râmakrishna

 

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25
Avr
2017

Lâchers de Thorymus

Frédéric, apiculteur du réseau UN TOIT POUR LES ABEILLES en Gironde a effectué dimanche dernier des lâchers de Thorymus qui doivent les aider à lutter contre le cynips du châtaignier.

C’est un moyen écologique de lutter contre le Cynips qui parasite les châtaigniers et fini par empêcher leur floraison et donc la production de miel de châtaignier.
Les Torymus lâchés parasitent les cynips en pondant à leurs tours dans les bourgeons atteints.

Originaire de Chine, le cynips du châtaignier est arrivé en Europe, via l’Italie, en 2002.
En France, les premières observations du ravageur datent de 2007.
C’est en 2011 que le cynips a atteint l’Aquitaine, aujourd’hui la majorité du territoire est touché.
L’insecte parcourt 8 à 25 km par an mais ses déplacements sont favorisés et accélérés par les échanges de plants infestés entre pays et régions.

Le cynips pond ses œufs dans les bourgeons et cause d’importants dégâts sur l’arbre (formation de galles, rameaux atrophiés, inflorescences avortées, etc.).
En plus d’être parasités, les châtaigniers peuvent s’affaiblir et devenir sensibles à toutes les maladies qui peuvent les toucher et les faire mourir.

Ne bénéficiant d’aucun soutien de la métropole de Bordeaux ou de la commune du Taillan sur laquelle se trouve le bois ou encore de l’ONF qui a en charge l’entretien de ce peuplement, il a bénéficié d’une campagne montée dans le grand Sud-Ouest pour les producteurs de châtaignes et les apiculteurs pour acheter ces insectes auprès de l’ADAAQ qui est une association apicole qui aide à développer l’apiculture en Aquitaine afin d’essayer de ménager le futur de cette essence de bois et cette production de miel.
Le résultat attendu est un recul du Cynips d’ici 3 à 4 ans, sans usage d’aucun produit chimique.

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actus des ruchers parrainés | Tags : Commenter cet article
11
Avr
2017

Merci pour vos photos et messages de soutien…

Nous commençons à recevoir de plus en plus de photos de vos pots de miel en situation dans vos jardins, jardinières, ou encore sur la table de votre cuisine… Elles continuent d’affluer chaque jour pour notre plus grand bonheur !

Quel joie de recevoir toutes ces photos de partout en France, que ce soit par mail ou via les réseaux sociaux.
Et ce n’est pas fini, puisque vous êtes encore nombreux à attendre votre livraison qui ne devrait plus tarder…
Encore un peu de patience.

Les trésors de la Nature peuvent parfois demander un peu de temps,
mais leur dégustation n’en est que plus savoureuse…

Nous souhaitions aussi vous remercier pour tous vos messages de soutien que nous recevons chaque jour et qui donnent encore plus de relief à l’action environnementale que nous menons…
Ce n’est pas toujours facile car les apiculteurs doivent souvent faire face à des déconvenues… La Nature est parfois capricieuse et nous apporte avec elle son lot de difficultés. Mais savoir que nous pouvons compter sur une communauté unie autour de la préservation des abeilles nous apporte beaucoup au quotidien, ainsi qu’à nos apiculteurs.

Nous vous partageons quelques photos et messages reçus !
Continuez à nous envoyer vos photos avec le #vivelesabeilles sur les réseaux sociaux ou par mail sur parrains@untoitpourlesabeilles.fr

Et voici quelques témoignages et messages de nos parrains. Certains se reconnaitront 😉

« Je participe activement à votre démarche en faveur des abeilles… 
Pour moi c’est le plus important de prendre le miel chez les apiculteurs et les faire vivre de leur travail !
Jamais en magasin ! 
Voilà, vous pourrez toujours compter sur moi. Bien cordialement à toute l’équipe Brigitte S. »

« Nous venons de recevoir votre miel et nous vous remercions très sincèrement. Cordialement Mr et Mme B.»

« Bonjour Monsieur Colin, merci pour votre message…Tout commence bien pour cette nouvelle saison et je souhaite à vos petites abeilles de pouvoir travailler sans souci. Continuez bien et je renouvellerai au mois de juin mon abonnement. Cordialement. Jocelyne M. »

« Un grand merci pour ces nouvelles fraîches et j’ai hâte de goûter le miel à « mon nom » !!! Un grand bonjour à notre Apiculteur et beaucoup de plaisir et de courage. Michèle P. »

« Tous nos remerciements pour ce miel d’exception, un goût très proche de la réalité. Bon courage pour la suite. Christophe F. »

« Merci infiniment pour les pots de miel, ils sont bien arrivés ! Je vais en faire profiter mes amis.
En vous souhaitant bon courage et longue et belle vie à nos petites abeilles, Cordialement, Christiane M. »

« Nous avons bien reçu votre miel, et nous vous en remercions. Merci pour le magnifique travail que vous faites pour nos petites abeilles (longue vie pour vos ruches) Bernard M. »

« Nous venons de recevoir les pots et tenions à remercier notre apiculteur . 
Pourriez-vous lui transmettre nos remerciements et encouragements pour la saison qui s’annonce. 
Bien cordialement, Céline et Nicolas (ruche wala wala ) »

« Bonjour un toit pour les abeilles 🐝😊 
Je ne suis pas apicultrice mais ces magnifiques petites butineuses courageuses m’ont toujours fasciné 🐝. 
Et j’espère que vous recevez toujours ma participation en tant que marraine de la ruche Pusa. 
Je vous souhaite à tous une excellente journée parmi nos fabuleuses petites abeilles ! ! 
Cordialement Giselle B.
 Merci pour cette lecture passionnante 😊🐝🐝 »

« Un petit bonjour du pas de Calais le miel des Flandres ruche pabouk est excellent, merci beaucoup. Isabelle P. »

« Bonjour Céline, je vous remercie beaucoup j’ai bien reçu mes 6 petits pots de miel mes filles les abeilles ont bien travaillé prenez bien soin d’ elles!!!! Amicalement Brigitte L. »

Facebook : www.facebook.com/untoitpourlesabeilles
Twitter : twitter.com/1tpla
Instagram : www.instagram.com/untoitpourlesabeilles

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05
Avr
2017

La vie de la ruche en avril

Nous sommes en avril. Le mois du réveil de la Nature et de sa Biodiversité…
Le soleil est de retour, et avec lui la chaleur des premiers beaux jours de printemps.
Bien que les températures soient encore douces dans certaines régions, elles sont suffisamment élevées pour déclencher les premières floraisons.
Et qui dit fleurs, dit abeilles, de plus en plus nombreuses à quitter la ruche, dès que les températures avoisinent les 12/13°C, à la recherche des tous premiers nectars et pollens de printemps.
Comme cette image d’abeille butinant une fleur de cerisier.
Elles peuvent ainsi parcourir de longues distances sur un rayon de 3 km environ, parfois un peu plus lorsqu’il n’y a pas suffisamment à butiner aux abords du rucher.
Ainsi vont leurs « vas et viens » incessants, de la ruche vers les champs et des champs vers la ruche !Pendant ce temps, la Reine abeille reprend activement la ponte. Elle peut ainsi pondre entre 1500 et 2000 œufs par jour, donnant naissance aux nouvelles générations d’abeilles, qui prendront le relai de celles d’hiver.
Zoom sur …L’Essaimage
Durant le mois d’avril, tout s’accélère… La population de la ruche s’accroit rapidement, pour atteindre entre 40 000 et 50 000 locataires. L’organisation au sein de la colonie s’en ressent. De nouvelles générations d’abeilles et de petites « princesses » voient le jour. Elles vont petit à petit pousser l’ancienne Reine à quitter la ruche avec une partie de ses sujets. C’est ce que l’on nomme l’essaimage.
Ils partent se regrouper ainsi sur la branche d’un arbre, ou encore dans le cadre d’une porte de garage par exemple ou dans le coin d’une fenêtre, ou encore dans les cheminées.
On les voit également parfois se loger dans des lieux beaucoup plus insolites encore…
Sachez que les abeilles en essaimages sont gorgées de réserves et le plus souvent inoffensives bien que la grappe formée puisse paraître particulièrement impressionnante.
Nous vous partageons un article de notre blog très intéressant sur le sujet : www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/essaimage-naturel/

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur, comme les abeilles, s’active en avril et entre en pleine « saison apicole ».  Dans certaines régions déjà, une première récolte pourra avoir lieu durant ce mois. L’apiculteur devra alors réaliser toute une série d’opérations sur sa ruche, dont notamment la pose et le retrait de hausses (partie supérieure de la ruche dans lequel le miel est récolté).
L’apiculteur peut également être amené à diviser une ruche en deux, dans le cas d’un développement trop important, et pour éviter l’essaimage (On dit alors de la ruche qu’elle « fait la barbe »). Il peut aussi récupérer des cadres de couvain et de réserves pour les nouveaux essaims…
Bref il n’arrête pas !

Le Saviez – vous ?
C’est durant le mois d’avril que s’effectuent les vols nuptiaux. La jeune reine s’est accouplée avec une douzaine de mâles et a gardé dans sa « spermathèque » le sperme de chacun d’eux. Elle puisera tout au long de sa vie (pendant 5 à 6 ans si sa longévité le permet) dans cette réserve chaque fois qu’elle voudra féconder un de ses ovules.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le premier baiser, c’est l’union de deux fleurs parfumées afin que leurs senteurs mêlées appellent l’abeille à butiner »
Khalil Gibran

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03
Avr
2017

Première récolte d’abeilles

Nous vous partageons quelques photos de notre première récolte d’abeilles qui à eu lieu ce dimanche 2 avril… Rien de bien grand. On ne peut pas associer cela à un véritable essaim composé de quelques milliers d’abeilles… Toutefois ce premier regroupement d’abeilles est annonciateur des essaimages de printemps.
Et puis ce n’est pas tous les jours qu’on voit des abeilles s’installer ainsi dans un compteur électrique !

Qu’est-ce que l’Essaimage ?

Durant le mois d’avril, tout s’accélère…
La population de la ruche s’accroit rapidement, pour atteindre entre 40 000 et 50 000 locataires. L’organisation au sein de la colonie s’en ressent. De nouvelles générations d’abeilles et de petites « princesses » voient le jour. Elles vont petit à petit pousser l’ancienne Reine à quitter la ruche avec une partie de ses sujets. C’est ce que l’on nomme l’essaimage.
Ils partent se regrouper ainsi sur la branche d’un arbre, ou encore dans le cadre d’une porte de garage par exemple ou dans le coin d’une fenêtre, ou encore dans les cheminées.
On les voit également parfois se loger dans des lieux beaucoup plus insolites encore…
Sachez que les abeilles en essaimages sont gorgées de réserves et le plus souvent inoffensives, bien que la grappe formée puisse paraître particulièrement impressionnante.
Nous vous partageons un article de notre blog très intéressant sur le sujet :

Bonne lecture à toutes et tous,

BZzz !

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31
Mar
2017

Fleurs à Miel… Offrez le gîte et le couvert aux abeilles

A vous qui nous suivez activement sur les réseaux sociaux ou encore sur notre blog, et qui êtes sans nul doute de véritables « Ambassadeurs » de la cause environnementale que nous défendons, nous vous partageons le projet engagé de Maison Demay pour offrir un toit et des fleurs au abeilles…
Cliquez sur l’image animée ci-dessous pour découvrir le projet…


N’hésitez pas à participer à ce magnifique élan solidaire, et à en parler autour de vous pour « offrir le gîte et le couvert aux abeilles »

Voici un projet simple et efficace, une seule action en trois points :

1. Commandez des sachets de FLEURS À MIEL, des graines qui donnent naissance à de ravissantes plantes qui produisent le nectar dont les abeilles se nourrissent.
2. Contribuez à la protection des abeilles en soutenant l’action d’Un toit pour les abeilles.
3. Favorisez la production indépendante de semences bio et participez à une création d’entreprise.

Le sachet de FLEURS À MIEL contient un mélange de 15 graines de fleurs mellifères : phacélie, sarrasin, moutarde, tournesol, cameline, serradelle, radis oléifère, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, carvi, aneth, fenouil, mauve des bois, souci officinal, coriandre. De bien jolies plantes colorées et odorantes qui sécrètent du nectar ou du miellat, substances à partir desquelles l’abeille se régale et fait son miel.
Le mélange mellifère biologique est adapté à tous les types de sols, même aux sols pauvres et acides.
Période de semis: de mi-mai à fin juin. Croissance au soleil très rapide, bonne résistance à la sécheresse et aux maladies, apport régulier en eau. Périodicité annuelle. Densité 2 g /m² soit environ 5 m² de culture pour un sachet de 10 grammes.
Important : le ratio de graines dans le mélange est inégal, lors de la mise en sachet il se peut que certaines espèces soient absentes.

Dans votre jardin, sur votre terrasse, votre balcon, à vos fenêtres ou bien sur votre toit, vous aurez le plaisir de contempler des fleurs à miel colorées, de voir les abeilles butiner allègrement et de les entendre vous remercier par un « BZzz » mélodieux .


Pour en savoir plus, ou participer à ce mouvement solidaire pour les abeilles rendez vous sur :

https://fr.ulule.com/fleurs-a-miel/


Un très beau projet porteur de sens dont nous sommes fiers !
MERCI et BZzz !

 

 

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27
Mar
2017

Les abeilles vous partagent un peu de leur trésor

Chères marraines, chers parrains d’abeilles…
Vous allez tout prochainement recevoir vos pots de miel « cadeaux des abeilles » pour vous remercier de votre soutien inestimable


Nous espérons que ce « petit bonheur partagé » vous montrera combien votre engagement nous est précieux, dans le projet que nous menons au quotidien, pour soutenir les apiculteurs au sein de notre réseau et sauvegarder les abeilles, essentielles à la vie !

Déjà certains apiculteurs ont envoyé les premiers colis aux parrains. Nous vous partageons avec une immense joie la toute première photo reçue sur nos réseaux sociaux par l’une de nos marraines pour ce printemps 2017…


Pour les autres parrains qui attendent, les premiers envois ne devraient plus tarder, rassurez-vous ! Probablement dans les quelques semaines à venir.
Pas d’inquiétude surtout, vos pots de miel arrivent. Vous êtes de plus en plus nombreux à recevoir vos « petites douceurs » des abeilles et les apiculteurs, dans leur grande majorité travaillent de manière artisanale…
Il faut leur laisser le temps de prendre soin de vos abeilles et de vos pots de miel…
Quoiqu’il en soit, tous les parrains concernés par cette campagne recevront leurs pots de miel prochainement.
Pour rappel les parrains concernés par cet envoi sont ceux qui ont réglé leur parrainage entre le 15/08/16 et le 14/01/17.

N’hésitez pas, vous aussi, à nous partager les photos de vos petits pots de miel en situation… Dans votre jardin, au milieu des plantes et fleurs, ou sur la table de votre cuisine par exemple. Et n’hésitez pas non plus à nous faire part de vos messages de soutien aux apiculteurs et à Un toit pour les abeilles…

Toutes vos photos et vos messages sont pour nous de véritables « cadeaux » qui nous font beaucoup de bien et nous rendent chaque jour un peu plus fiers de ce que nous contribuons à faire pour préserver notre biodiversité…

Nous avons reçu toute fin de semaine dernière notre premier message de parrains ayant reçu ses pots de miel pour cette campagne de printemps qui démarre :

« Bonjour, le bonheur en pot ; Voilà ce que je viens vous dire, merci.
Un délice de goûter ce miel. Mes petits enfants se sont régalés. Je vais bien sûr en faire profiter ma famille, et chercher des recettes de pâtisserie ou autre.
Bonne continuation, amicalement Simone »

Quelle joie, quel immense bonheur de voir ainsi se concrétiser le cycle du parrainage

Vous participez au financement de l’installation de ruches et au développement de colonies d’abeilles. Vous les laissez se développer naturellement en les suivant d’un œil protecteur en recevant des nouvelles et des photos de votre ruche…
Et enfin, une fois vos butineuses bien gorgées en miel, elles vous en offrent un peu pour vous dire « merci », tout en conservant à la ruche suffisamment de réserves pour la colonie…


Alors, nous vous souhaitons par avance une mielleuse dégustation et espérons recevoir des centaines de photos de vos pots de miel sur nos réseaux sociaux :

Facebook Un toit pour les abeilles
Twitter Un toit pour les abeilles
Instagram Un toit pour les abeilles

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20
Mar
2017

C’est aussi ça le parrainage de ruches !

Au-delà du soutien même que vous apportez aux apiculteurs du réseau Un toit pour les abeilles, par le biais du parrainage de ruches, vous permettez la multiplication d’actions concrètes pour la sauvegarde des abeilles.
Le parrainage permet, outre le financement partiel de l’outil de travail de l’apiculteur et l’achat du miel, de donner ponctuellement des « coups de pouces » aux apiculteurs du réseau ! Et ils sont nombreux…Amoureux et passionnés par leur métier et les abeilles…

Alain, Sarah, Wilfrid, Jérôme, Céline, Yvon, Christian, Grégoire, Manuel, Baptiste, Renald, Frédéric, Evelyne, David, Karine, Claude, Sébastien, Philippe, Isabelle, Patrice, Thierry et pleins d’autres encore…

Cette année encore nous avons pu, grâce à vous, intensifier nos aides aux apiculteurs pour les soutenir dans le développement de leur activité.
C’est ainsi, que vous avez notamment permis à Eric, votre apiculteur du Rucher de Saint Just, au nord de l’Oise, d’acquérir un lève ruches…

« Je vous remercie beaucoup, ainsi qu’Un toit pour les abeilles pour cette aide financière qui me permettra d’acquérir le lève ruche. Cet outil m’aidera énormément pour l’entretien et les différentes interventions sur les ruches sans perturber les abeilles. Je vous renouvelle mes remerciements. Eric ».

Nous avons en outre communiqué sur le projet de développement du rucher de Wilfrid, votre apiculteur du Marais Vernier en Normandie. Et là aussi, beaucoup de parrains ont participé spontanément à la cagnotte mise en place, pour rendre possible ce beau projet ! Wilfrid, a en effet décidé de passer professionnel avec 200 ruches. Cette cagnotte lui permettra notamment de lancer les investissements liés au développement de son rucher avec les achats :

  • d’un extracteur 39 cadres pour remplacer son petit extracteur,
  • d’un désoperculateur qui soulagera grandement son travail. Cela lui évitera de passer des journées entières dans la miellerie à désoperculer les cadres au couteau
  • d’une pompe à miel avec son bac de pompage qui lui permettra de diriger le miel vers les tonnelets ou les fûts
  • d’une doseuse à miel pour remplacer le remplissage manuel des pots

Bref, un véritable « bon en avant » rendu possible grâce à vous et Un toit pour les abeilles !

Enfin, et plus triste, vos parrainages nous permettent de soutenir les réinvestissements nécessaires sur certains ruchers après des « coups durs » souvent liés à la Nature !
Cette année nous avons pu aider, entre autres, Stéphane, votre apiculteur du Rucher du Vexin, très durement touché par les tempêtes de tout début d’année 2017.

Pascale, votre apicultrice vendéenne a également vu 24 de ses ruches totalement décimées suite à l’attaque d’un animal.

Pour quelques autres, c’est la mauvaise météo qui aura été à l’origine de fortes mortalités (supérieures à la moyenne nationale de 30%) et que nous avons aidé pour relancer l’activité au sein de leur cheptel.

Sarah, votre apicultrice vosgienne, Philippe au rucher d’Entraigues (proche d’Avignon), Jérôme et Céline au Rucher du Golfe de Royans dans le Parc Naturel Régional du Vercors. Mais aussi Pascal votre apiculteur de Checy dans le Loiret, ou encore Chantal et Yves au rucher de Sennecey-le-Grand en Saône-et-Loire et Frédéric et Evelyne au Rucher du Médoc…

Sans vous, tout ceci nous serait impossible. Vous nous permettez concrètement d’agir pour la sauvegarde des abeilles et de soutenir activement la filière apicole au sein de notre réseau.
Et toujours aussi important pour nous, tous vos messages d’espoir et de réconfort que vous nous adressez ainsi qu’à vos apiculteurs tout au long de l’année…

Vous donnez du souffle à l’action environnementale menée par un toit pour les abeilles et plus que jamais, nous vous en remercions.

Nous vous remettons quelques liens d’actions concrètes mises en place « pour sauver les abeilles »… Et merci encore pour tout !

Folies Royales : Une Gamme de Cosmétiques Bio et Engagée
Le rucher de Fouras (apiculture d’autrefois)
Récolte d’essaims « sauvages »
Des Fleurs Dans la Vallée
Accueil sur les ruchers

et pleins d’autres actions encore à découvrir ici

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06
Mar
2017

La vie de la ruche en mars

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Le réveil des colonies ne devrait plus tarder à présent. Mais il fait encore un peu froid dehors. Alors les abeilles restent blotties, bien au chaud, dans la ruche en attendant des températures un peu plus clémentes.
En cette première semaine de mars, les prévisions météorologiques annoncent des températures encore basses, ne permettant pas un réveil actif des colonies. Les prévisions pour cette première semaine de mars annoncent une moyenne l’après-midi de 9 ou 10°C sur la grande majorité du territoire. Les abeilles, elles ont besoin de températures avoisinant les 12 ou 13°C pour commencer à sortir.

Les prochaines semaines devraient voir les températures se réchauffer sur toute la France, et avec elles la reprise d’activité des abeilles.
Il va être grand temps, pour les abeilles, cloisonnées tout l’hiver de repartir dans la nature, à la recherche des premiers nectars et pollens de printemps pour venir étoffer des réserves bien diminuées durant l’hivernage.
Dès que le ciel est suffisamment dégagé et que les températures le permettent, il n’est pas rare de voir quelques abeilles, parties en éclaireuses à la recherche de ressources proches de la ruche. Elles s’en retourneront prévenir leurs acolytes par le biais d’une « danse en huit » particulière aux abeilles et qui permet de situer l’emplacement des fleurs ou plantes mellifères repérées.

Zoom sur …
La Reine
Avec le retour des quelques nectars et pollens dans la ruche, la Reine va également pouvoir intensifier la ponte. Ce sont en effet avec ces mêmes ressources que les larves seront nourries. A l’aube du printemps, la Reine accélère son rythme de ponte, avec près de 1000 œufs pondus par jour. En pleine activité elle pourra pondre jusque 2000 œufs par jour.
Voici à gauche, une photo de Reine en train de pondre, et à droite une photo d’œufs et de larves abeilles.

De son côté, l’apiculteur …
Nous y sommes… L’apiculteur va pouvoir très bientôt ouvrir les ruches. Un moment stressant pour les « bergers des abeilles » qui ont vécu dans le doute tout l’hiver. Il y a eu, ici où là quelques indices évocateurs, permettant de savoir comment se portent les ruches. Le poids par exemple, mais aussi et plus tristement les cadavres d’abeilles retrouvés au pied de certaines ruches. Mais rien d’autre. Les apiculteurs n’ont pas pu ouvrir les ruches durant l’hivernage de peur de mettre en péril les colonies. C’est cette fin mars, que l’ouverture des ruches va nous en dire davantage sur le pourcentage de mortalité des abeilles et surtout sur la santé des colonies de printemps.

Nota Bene

Avec la ponte de la Reine, le varroa reprend son activité. Il s’agit d’un acarien parasite de 1.5mm à peine, originaire d’Asie, et qui fait grand mal à nos colonies d’abeilles. Le Varroa vient en effet se greffer sur les abeilles, les larves et les nymphes qu’il pique pour en boire le sang. Les femelles varroa profitent de la reprise de la ponte par la Reine abeille, pour pondre à leur tour directement dans les cellules occupées par des larves d’abeilles. Il est donc particulièrement difficile de s’attaquer à ce parasite destructeur.

Le Saviez – vous ?
La reine ne quittera la ruche qu’une seule fois. Vierge, elle s’envolera pour ce que l’on nomme communément le « Vol Nuptial », durant lequel elle sera fécondée par plusieurs mâles qui mourront après fécondation. Cette dernière, une fois sa spermathèque bien remplie, s’en retournera à la ruche pour ne plus jamais la quitter (sauf contrainte ou chassée par une nouvelle Reine).

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Abeilles sans Reine, ruche perdue » Proverbe russe

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14
Fév
2017

Réveil des colonies …

Ça y est, nous y sommes…

Nous arrivons à la mi-février période stratégique où l’on assiste au « Réveil des colonies ». C’est une période de tous les enjeux pour les apiculteurs qui vont pouvoir démarrer très bientôt les premières visites des ruchers après la pause hivernale.

C’est un moment crucial et stressant qui va littéralement donner le ton pour le début de la nouvelle saison.
C’est notamment à cette période que les apiculteurs vont avoir une idée claire de leurs pertes d’essaims (en moyenne 30% en France depuis quelques années déjà).
Déjà durant l’hiver, les quelques abeilles mortes au pied de la ruche sont annonciatrices d’une ruche décimée ou mal en point…

C’est donc une période importante durant laquelle les apiculteurs vont devoir reconstituer leurs cheptels pour les prochaines récoltes et donc durant laquelle les installations de nouvelles ruches ont une véritable importance.

C’est le moment clé où vous pouvez agir concrètement pour la sauvegarde des abeilles et le soutien à la filière apicole en participant au développement de nouveaux essaims…

Alors n’hésitez pas à vous lancer et à parrainer votre ruche, directement sur notre site www.untoitpourlesabeilles.fr

Découvrez tous nos apiculteurs en cliquant sur la carte ci-dessous :

Encore MERCI pour votre engagement et votre soutien !

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09
Fév
2017

Gazette des abeilles n° 1

Chères marraines, chers parrains,

Nous sommes ravis de vous présenter votre première gazette.
Notre volonté : Partager avec vous nos actions grâce au soutien qui est le vôtre, renforcer le lien entre
parrains et apiculteurs et  vous informer de l’actualité majeure concernant les abeilles.

Certains d’entre vous l’ont peut être reçue dans leur colis de miel en Novembre dernier.
Pour les autres, vous y découvrirez le bilan 2016, les nouveaux apiculteurs, un origami…
Nous préparons déjà l’édition numéro 2.

Cliquez sur la Gazette pour l’ouvrir
Bonne lecture !
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03
Fév
2017

La vie de la ruche en février

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Même s’il fait encore froid en ce début de mois de février, nous sommes bien loin des températures glaciales de ces dernières semaines. Partout en France les prévisions météorologiques annoncent le redoux. Quoiqu’il en soit, et même si par endroit il fait encore froid, l’essaim va reprendre son activité. Il est l’heure du réveil de la colonie ! La grappe qui avait permis de conserver des températures élevées au sein de la ruche, va tout doucement se disloquer. La reine va reprendre la ponte. D’une petite rondelle sur un cadre, elle va remplir plusieurs cadres de couvain, en fonction des provisions en pollen.

La population au sein de la ruche va grossir rapidement. Cette période durant laquelle les abeilles passent d’une situation de repos hivernal, à une reprise d’activité pour la reine et la colonie, est particulièrement importante. Elle est également facteur de stress pour l’apiculteur car déterminante pour les mois à venir.
La population se développe rapidement et les réserves s’épuisent aussi vite, sans que les abeilles ne puissent encore sortir pour butiner et ramener de nouvelles provisions.

Zoom sur …
Le Cycle de la vie de l’abeille

A partir de l’œuf pondu dans son alvéole, la future abeille va passer par quatre stades différents, jusqu’à l’abeille adulte…

Au départ il y a l’œuf de la Reine. En fonction de son statut « fécondé » ou non, et de l’alimentation, l’œuf deviendra une nouvelle reine ou une ouvrière (oeuf fécondé), ou un faux-bourdon (oeuf non fécondé). L’œuf est déposé verticalement au fond de l’alvéole. Au bout de trois jours à peine, l’œuf devient larve. Semblable à un ver blanc, il va muer et grossir pendant 4 jours au sein de l’alvéole où il est nourri par les abeilles. Au neuvième jour, le nourrissage est arrêté et l’alvéole operculée avec de la cire, pour laisser la larve évoluer doucement en Nymphe (pupe). On voit notamment à ce stade se dessiner les antennes, les yeux, la bouche, les pattes ou encore les ailes. C’est une abeille adulte ou imago qui sortira de l’alvéole au vingtième jour. Elle deviendra par la suite une ouvrière.

De son côté, l’apiculteur …
Dernière ligne droite pour l’apiculteur avant le retour des beaux jours. Février est une période de tous les dangers. Les contrôles demeurent visuels principalement car le froid demeure. La pesée des ruches reste également importante pour estimer les réserves encore disponibles au sein de la ruche.

Le Saviez – vous ? Comment reconnait-on la Reine ?
Sa taille tout d’abord… La Reine mesure en moyenne 20mm lorsque l’ouvrière en fait 15. Sa couleur avec reflets chauds ou bronzés est également un signe distinctif. Son abdomen est plus long et n’est pas entièrement recouvert par ses ailes, comme pour les ouvrières. Les yeux de la Reine ont moins de facettes que l’ouvrière. Son dard est plus lisse et elle pourra le retirer et piquer de nouveau. L’ouvrière en revanche meurt une fois son dard retiré. Elle n’a pas de glandes cirières et sa démarche est beaucoup plus lente.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Abeilles sans reine, ruche perdue. » Proverbes Russes

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30
Jan
2017

Bienvenue à nos nouveaux apiculteurs

Le monde apicole vit des années difficiles, c’est un fait. Nous avons abandonné l’idée de retrouver l’abondance et les colonies fortes des années 90. Cette saison nous avons récolté à peine 9000 tonnes de miel en France contre 35000 dans les années 90. Plus grave encore, nos pertes  annuelles en colonies dépassent les 30% avec une tendance à la hausse. Nous atteignons même 50% d’essaims décimés sur certaines zones.

L’accumulation de facteurs aggravants : pesticides, attaques parasitaires, frelon asiatique, dérèglements climatiques, viennent peser défavorablement sur la balance.

Malgré cela, nous continuons à soutenir et aider les apiculteurs professionnels et amateurs par le biais du parrainage. Grâce aux soutiens de nombreux parrains partout en France et en Belgique, nous poursuivons l’action et finançons l’installation de nouvelles ruches sur les cheptels des apiculteurs de notre réseau.

Déjà plus de 40 apiculteurs  sont soutenus par le biais du parrainage que nous proposons. Et grâce à vous, cette année nous allons pouvoir intégrer encore de nouveaux apiculteurs.

En 2016 souvenez vous, nous avons accueilli 6 nouveaux apiculteurs, dont 3 femmes et 3 hommes ! une belle parité…

Isabelle dans le Morbihan, Benjamin en Corse, Eric dans l’Oise, Aude dans les Hautes Alpes, Baptiste en Auvergne Rhône Alpes et Justine en Nord Pas de Calais, Normandie

En ce début d’année 2017 nous avons le plaisir d’intégrer déjà 3 nouveaux apiculteurs qui proposent des ruches en parrainage et qui ont besoin de votre engagement…

Alban GORE, du côté de Carcassonne

Manuel VIGNERON à Brive La Gaillarde, en Corèze

Et Patrick FAVER à Aix en Provence, dans le Lubéron

Nous espérons que nos 3 apiculteurs obtiendront le soutien de nombreux parrains et que nous pourrons aider tout prochainement d’autres apiculteurs encore…

Plus que jamais l’apiculture est un métier passionnant, réalisé par des passionnés et des amoureux des abeilles…

Notre réseau grandit un peu plus chaque jour grâce à vous et nous espérons que nous pourrons participer au développement de milliers d’autres colonies partout en France !

Cliquez sur la carte pour découvrir tous nos apiculteurs et parrainez vos abeilles…

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16
Jan
2017

Les abeilles, un enjeu environnemental !

En 2016, Un toit pour les abeilles aura cherché plus que jamais à « essaimer » autour d’elle, sur l’importance de sauvegarder les abeilles, gardiennes de notre environnement !

Après des saisons apicoles de plus en plus difficiles, qui se suivent et se ressemblent chaque année, il devient primordial de faire « résonner » au plus grand nombre, l’écho du drame écologique qui se trame si nous n’agissons pas, pour faire changer les choses.

Sans abeilles, c’est l’humanité toute entière qui serait mise en péril…

Et bien que cette phrase soit présentée au conditionnel, elle n’en demeure pas moins d’actualité. Après avoir déclaré certaines espèces d’abeilles en voie de disparition, les États-Unis, viennent tout juste d’annoncer que les bourdons sont également menacés.

Allons nous attendre que l’onde de choc résonne jusqu’en France pour réagir ?

Aujourd’hui plus que jamais nous devons éveiller les consciences pour que l’abeille, et les autres insectes pollinisateurs soient placés au cœur des discussions et des débats politiques autour de la préservation de la Biodiversité.

Nous devons, chacun à notre niveau et selon nos possibilités, agir concrètement pour préserver les abeilles :

  • planter et semer dans les jardins des espèces mellifères qui offriront aux abeilles des nectars et pollens
  • installer des hôtels à insectes
  • bannir les produits phytosanitaires types herbicides et autres Roundup qui détruisent notre biodiversité
  • consommer local et solidaire
  • parrainer des abeilles avec Un toit pour les abeilles

Nous vous publions ci-dessous quelques vidéos et articles phares de l’année 2016 sur les enjeux réels autour de la préservation des abeilles et l’action d’Un toit pour les abeilles.

N’hésitez pas à partager autour de vous, sur les réseaux sociaux, à vos contacts et familles…

Créons ensemble une chaine solidaire pour aider les abeilles…

MERCI à tous !

Le journal télévisé de TF1

Article Le Figaro : ici                                                                                                      Reportage RTL : ici

Reportage BFM Business

Reportage France 3 Éditions Régionale et Nationale

France 3 Alpes : ici                                                 France 3 Aquitaine : ici                                            France 3 Bourgogne : ici

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09
Jan
2017

Bilan apicole 2016

Voici quelques nouvelles de vos apiculteurs vendéens Claude et Pascale qui vous dressent le bilan régional et national de cette saison 2016 qui s’achève… Au niveau national…

 » L’hiver 2015/2016 a été particulièrement doux, suivi d’un printemps très pluvieux puis un été très sec et chaud. Ajoutons à cela une pression de plus en plus forte des pesticides, avec des frelons asiatiques en recrudescence à l’automne, et nous nous retrouvons dans une situation désastreuse.
La récolte de miel la plus faible au niveau national jamais enregistrée. A peine 9000 tonnes de miel récoltées en France en 2016 alors que les français en consomment plus de 40 000 tonnes chaque année.
7 français sur 10 consomment du miel !
Alors attention aux contrefaçons de plus en plus présentes sur le marché national. Vérifiez toujours l’origine des produits que vous consommez. Plus de 10% du miel consommé en France serait du « faux miel » (ajout d’eau, de sirop, de sucre ou encore d’autres ingrédients…).

Nous espérons une meilleure année apicole en 2017. Après avoir vécu coup sur coup deux années noires, il devient particulièrement difficile d’accomplir notre métier au quotidien…
Nous vous remercions d’autant plus pour vos parrainages et vos nombreux soutiens dans ces moments difficiles que nous traversons. « 

Au niveau régional…

 » En cette période hivernale nous commençons à préparer notre prochaine saison.
Au programme : réparer les ruches, cirer les cadres, nettoyer les hausses et trappes à pollen etc…
C’est aussi le temps de la réflexion sur les projets à venir :
Faire du miel avec de nouveaux ruchers, récolter du pollen, élever des reines… Il va falloir réfléchir aux priorités de cette nouvelle saison apicole.
Dès que nous aurons un créneau météo favorable, nous irons vérifier l’état des provisions des abeilles. Une colonie d’abeilles consomme 1 à 2 kilos de miel par mois pendant l’hiver. Il ne faut pas qu’elle manque de nourriture, avant l’arrivée des beaux jours.
C’est aussi la période des réunions, bientôt nous allons avoir l’Assemblée Générale de notre Syndicat (en Vendée), moment important de rencontre et d’échanges entre apiculteurs.
Certes on ne peut pas agir sur le climat, espérons juste que l’année 2017 soit plus clémente pour nos abeilles.

Vous souhaitant une heureuse année 2017 !

Pascale et Claude »

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Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actualités apicole,Actus des ruchers parrainés | Tags : Commenter cet article

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